Suite du challenge Inktober, sur la prompt list de Jake Parker et comme thème le moba Dota 2 : chaque jour, un dessin encré, un héro ou un sort ou un item dessiné !
Voici les dessins réalisés entre les 15 et 21 octobre, avec la reprise des mésaventures du Clockwerk posté dimanche dernier :
Voilà pourquoi je l’ai croqué fatigué, marchant si penché en avant ! Et ce n’est pas la fin des soucis pour lui sur cette feuille 😀
A présent, sa destination – ou ce qui semble l’être :
Mais qui est capable de construire un tel monument ?
…Réponse à la devinette précédente : c’est le héros Undying qui est à la fois capable de créer une pierre tombale (Tombstone) et de se transformer en golem de chair (flesh Golem, puisque le mot d’aujourd’hui est enflé / gonflé) 🙂 Son parfum préféré : mouche & pestilence ; son look préféré : les tripes à l’air !
La « bottle » : dans le moba Dota 2, la bottle redonne vie et / ou mana – une bonne solution pour le Clockwerk, donc, même s’il risque de tomber dans le piège de la pierre tombale… Vous savez maintenant pourquoi j’avais laissé un blanc au pied de ladite Tombstone !
Et si je vous dis « scorched », à votre avis, je dessine qui ou quoi ?
Scorched Earth est un sort de régénération ou de dégâts par Doom de Dota 2.
A présent, un petit aperçu de ma deuxième feuille en cours :
Et on reprend à la suite :
Une Ward dont le piédestal craque. Mais à cause de quoi ? Si je vous dis « hache », vous devriez trouver quelques inspirations 🙂 Et que regarde-t-elle de si surprenant ? Ci-dessous, une partie de la réponse avec comme indice : « fuite / écoulement » ;-p
Voici une partie de ce qui intrigue la ward au moment où elle chute de son piédestal ! Au fait, Bane n’a-t-il pas un air réjoui ? Complément de réponse demain sur les réseaux sociaux* avec le mot « cher / onéreux » !
Avant de vous laisser, je vous laisse un autre indice : qu’est-ce qui peut bien briser la colonne de la sentinelle (ward, jour 20) et qui répond au critère de « hacher, trancher » (« chop » en anglais) ? A Dota2, au moins deux héros répondent à ce critère… Réponse au jour 24 sur les réseaux, ou dimanche prochain comme d’habitude, ici 🙂
Voici les dessins réalisés entre les 8 et 14 octobre – excepté le dernier dessin, tous tiennent sur ma première feuille :
Qui vise-t-elle ? La réponse dans les prochains jours / dessins !
Qui pourra s’en emparer ? La suite au jour 11 !
C’est la fin de ma feuille 1 pour le moment !
Rendez-vous à la fin du challenge, le 31 octobre, pour voir cette planche encrée terminée !
Dernier jour de la semaine, reprise de la feuille 2 :
Pour celles ou ceux qui seraient supri du changement de style : c’est normal, il n’y a pas de style ! J’illustre cet Inktober comme une étude de la nature. Et j’avoue que j’apprécie car, en me concentrant sur le respect des proportions d’origines, je sors progressivement de ma « sphère d’habitude » ou, comme on dit, de mon « espace de confort ». Un peu comme avec le défi Sketch Dailies de juin dernier ^.^
Voici les dessins réalisés entre le 1er et 7 octobre :
Une petite viper dans un grand espace vide… Pour le moment !
Quel sceptre tient-t-il ? Est-ce son bâton habituel ? Réponse au jour 5 !
Qui peut dégager un tel brasier et répond à la contrainte « double » ? Réponse au jour 29 !
L’invoker, campé et entouré de ses trois sphères de pouvoir – prepared to battle !
Alors, à votre avis, Ursa bave devant le poulet fraîchement… Transformé ?
Le plus amusant pendant la phase de préparation était d’imaginer les possibles interactions entre les personnages, et surtout, celles qui donnaient lieu à une situation humoristique. Régulièrement, je pose des devinettes sur les réseaux sociaux pour voir ^.~
La suite dimanche prochain !
Et vous, vous mixez une autre contrainte / thématique à Inktober cette année ?
J’en profite pour vous partager un rapide test sur un carry doué pour l’évasion, Morphling, qui offre de nombreuses volutes très sympas à reproduire :
Ces pleins et ces déliés sont l’occasion de tester un feutre – pinceau trèèèèès sensible : le Pentel. Par rapport à mon feutre – pinceau Tombow, sa souplesse est incroyable, le rendu hyper dynamique ; en contre-partie, cette qualité le rend difficile à manier ^^
Autre exercice, sur Nature’s Prophet cette fois, où le contour est plus marqué en continu et où le « feathering » est utilisé en complément des hachures :
Il en ressort un aspect plus « terre à terre » pour Nature’s Prophet par rapport au Morphling plus liquide et aérien, finalement. C’est très perfectible, faute de ne pas maîtriser encore assez bien la pression sur le pinceau ; mais c’est vraiment plaisant !
En revanche, je n’utiliserai pas ce pinceau pour Inktober ; pour des raisons de taille de héros et de feuille*, de temps aussi, j’utiliserai mon traditionnel stylo technique – le Faber Castel. Exemple sur le personnage de l’Invoker :
Je pense traiter les héros / équipements du premier plan avec le style #01, tandis que les héros et décor d’arrière-plan seront dans le style #02. Si j’encre en traditionnel ! Il est encore possible que je fasse Inktober en digital cette année, pour m’améliorer à l’encre digitale justement, tout en y apportant les effets du traditionnel.
*En tout cas, je reprends le principe que j’avais tenté en 2016 : plusieurs dessins par feuille ! Et pas une illustration à chaque fois comme en 2017. Normalement, deux feuilles devraient suffire cette année.
Suite des évolutions avec le thème WordPress « Twenty Seventeen » : une bonne base !
Ça n’a l’air de rien, mais Twenty Seventeen est plutôt « brut de décoffrage » – voici un avant-après chartage du site sur mon article test :
L’ajout d’un bordereau rose sous le titre et le changement de typographie donne un peu plus de caractère à mon avis !
Il y a eu plusieurs adaptations au thème WordPress Twenty Seventeen : rajout des catégories, tags et possibilités de poster sur chaque article, dès la vue « par archive » et pas seulement sur sur la vue « par article » (retour d’expérience utilisateur).
Mieux vaut avoir des idées de mises en page pour l’enrichir en terme de couleurs, de typographies, d’items ! Et vous passez forcément par la case « charte graphique » puis « intégration en CSS ». Sans compter les widgets qui apportent les fonctionnalités requises (ceci est commun à n’importe quel site WordPress). Dans tous les cas, une lecture assidue de la feuille de style du thème parent s’impose.
Un design de retour aux sources
Ce changement de thème, assorti d’un grand nettoyage de contenu, m’a aussi permis de me rapprocher de mon intention initiale : douceur, onirisme, simplicité – ici, coins arrondis et conservation de l’esprit cahier.
Voici exemple de simplification avec les éléments clés de la charte d’origine, suivis de leur application sur la nouvelle pagination :
Simplification et occupation de l’espace
Enfin, j’ai orienté la visite pour une tablette ou un smartphone, avec la suppression de l’antique menu latéral – voici un aperçu de l’évolution :
Les liens sont communiqués dans la section commune à toutes pages d’Yrial – une widget area comme on dit ! Cette réorganisation spatiale m’a fait gagner de la place et j’ai séparé les icônes de réseaux sociaux de celles des autres sites web de mon réseau :
Il manque un de mes sites web, c’est normal car il concerne une activité en pause ^.~
Je vous fais grâce des points de détails du reste de la charte graphique et du scénario de visites. Je me fais plaisir en vous partageant ces histoires sur Yrial… Tout en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un blog de dessin et d’illustrations avant tout !
Et maintenant, dites-moi : que pensez-vous de cette nouvelle version d’Yrial in Sight ? J’ai hâte de savoir ^-^
On se sert beaucoup de photographies pour alimenter les contenus en ligne : une belle / grande image happe le regard, incite à l’engagement, positionne rapidement le produit ou service – je ne reviens pas sur le bagage marketing – communication de l’intérêt des visuels. Qu’il s’agisse de sites d’informations, de sites web vitrine, de boutiques en ligne, de blog ou de réseaux sociaux, une image vaut toujours mille mots.
Or les photographies n’ont pas la quasi-exclusivité dans ce domaine : les illustrations y ont une petite place ! Ok sur le principe mais concrètement ?
Du temps où l’on construisait des pages non-responsive, il était simple de passer commande et d’y répondre : telle taille, telle résolution, tel sujet à traiter, tel poids de fichier. Éventuellement des items sur des calques transparents (que IE gérait très mal et qu’il fallait hacker en CSS lors de la mise en page). Le plus compliqué qui pouvait se produire, entre guillemets, c’était de produire un pattern : un motif qui puisse se répéter soit sur un axe x, soit un sur axe y, ou les deux. Pour résumer, l’illustrateur livrait une image comme une commande de tableau : une image à dimensions et à proportions fixes, affichée à 100%. Il subsistait des surprises entre les tailles et la colorimétrie des écrans clients mais ça s’arrêtait là, en gros.
Puis les tailles d’écrans des ordinateurs ont commencé à s’harmoniser, tandis que les supports et les types de réseaux s’étendaient au profit des téléphones portables – smartphones et tablettes de résolution très variable. Du wap monochrome on passe à Internet, le vrai ! Et finalement, les webdesigners / graphistes web / intégrateurs s’engagent dans un design responsive : la conception web qui s’adapte au support, quel qu’il soit.
En conséquence, côté illustrateur, concevoir une image percutante de nos jours demande un peu plus de souplesse et d’imagination. Tout d’abord, il faut « relever » les principales situations où l’image apparaîtra :
desktop – au moins un format d’écran
tablette – en version portrait et paysage
smartphone – idem, les deux orientations
Puis se demander si le message sera conservé, si l’image restera lisible :
L’image sera-t-elle tronquée et comment ?
Que reste-t-il de visible une fois l’image redimensionnée au support ?
C’est d’autant plus vrai si votre dessin accueille du texte, qu’il soit déjà aplati dans l’image ou rajouté dynamiquement par-dessus. A ce stade, vous pouvez normalement établir un ou plusieurs canevas. Pour ma part, je démarre mon étude en 72dpi à partir de screenshots issus de la maquette conceptuelle ou de la version bêta ou + (suivant l’avancement du projet). Il est intéressant à ce stade de gribouiller plusieurs compositions, de manière à décider du type de formats / nombres de variantes :
Quel format livrer pour couvrir ses différentes possibilités ?
Faut-il une image adaptée à chaque situation ?
Là vous devez normalement avoir un bon échange avec l’intégrateur du projet : s’il est prévu d’importer une image par media (en css) ou s’il est au contraire demandé un visuel global. Je vous fais grâce de toutes les modalités du CSS3 qui sont riches ! Chacun son métier :-p
Ensuite vous pouvez vous lancer dans votre créa, en belle définition pour être à l’aise, à partir de vos crayonnés en basse déf 🙂 Sans oublier les validations intermédiaires avec le client !
Et vous préparez mentalement à ce qu’il y ait des surprises XD
Ceci reste vrai quel que soit le medium que vous utilisez : traditionnel ou numérique, 2D ou 3D. Évidemment, tout cela demande à évoluer lorsqu’on pourra visiter un espace web en 3D – véritablement en 3D comme avec Oculus Rift ou HTC Vive pour n’en citer que deux ! Hâte de voir l’évolution de la toile dans les prochaines décennies !
*Pour l’anecdote, entre le moment où j’ai démarré cette illustration et aujourd’hui, le thème WordPress de mon portfolio a changé ses préconisations en matière de taille d’image… Résultat, ça ne correspond plus à ce que j’avais anticipé. Donc pour le moment, je garde le header issu de Tempus Fugit !
Suite des évolutions avec le thème WordPress « Twenty Seventeen » : depuis août dernier, Yrial in Sight est prêt pour la rentrée 2018 ! Aujourd’hui ça se discute autour des adaptations graphiques et finalement, autour d’un thème déjà prêt, ou adapté, ou fait main.
Je ne vous le cache pas, un thème « fait maison » ou « fait main » – autrement dit concocté par vos soins, c’est long. Quoi que les professionnels du milieu, dédiés à la création de WordPress et / ou de thèmes WordPress, sont certainement bien mieux rodés à l’exercice que moi !
Si c’était si simple, nous serions une grande majorité à savoir coder et / ou prêt à investir les ressources nécessaires en termes de temps et de connaissance pour bâtir notre thème personnel. Preuve en est, le marché regorge de thèmes prêts-à-installer pour WordPress, en accès payant ou gratuit, proposés par de nombreuses compagnies… Et d’indépendants.
Un site fait maison ou un site Worpdress, qu’est-ce que ça implique ?
Pour faire court, un site fait maison vous demande diverses compétences ou domaines de veille – surtout si vous êtes autodidacte comme moi :
Pour l’existence du site : un hébergeur – serveur + l’achat d’un nom domaine + un outil de mise en ligne (comme FileZilla) ;
Pour l’aspect gestion de base de données – quelques requête en SQL et une petite balade régulière du côté de PHPmyAdmin pour les sauvegardes ;
Pour le code du site : php et javascript (il y en a d’autres maintenant)
Pour la mise en page du site : html, css… Et un logiciel de retouche d’images pour le web.
En comparaison, et pour faire simple, un site web WordPress assorti d’un thème tout prêt vous demande : de cliquer sur des boutons… A condition de capitaliser sur des connaissances antérieures. Car finalement, que ce soit pour le déploiement de WordPress ou le paramétrage des accessoires, la patience supplée rarement au manque de pratique. Et je dois reconnaître farfouiller le CSS pour la mise en page, d’autant que, comme je ne l’ai pas écrit en premier lieu, il me faut d’abord « rentrer dans la tête » de l’intégrateur auteur d’origine.
Voilà pour une grossière introduction en la matière ; à mon avis, tout site exige de faire de la veille et de demander conseil. Et, surtout, d’avoir une idée claire de ce que l’on veut en amont tout en restant souple : autant sur un site fait maison, vous pouvez galérez mais vous maîtrisez vos fonctionnalités de bout en bout, autant, sur un CMS comme WordPress, il faut accepter de déléguer certaines choses.
Ici par exemple, en terme de présentation graphique et de scénario de visite, mon « idée claire » repose sur un univers et un accès direct à l’information. J’ai toujours souhaité conserver une certaine ambiance, donc des éléments comme l’image de fond sont restés présents avant de valoriser mon identité ; voici une rétrospective sur un même article de blog :
Vu de loin, le visiteur sent assez peu le changement entre Nisarg et Twenty Seventeen, les thèmes WordPress utilisés pour les deux derniers aperçus. C’est précisément l’objectif, une transition tout en souplesse en apparence.
Yrial in Sight, bac-à-sable en tout !
En 12 ans de site personnel, j’ai testé le site fait maison, le site avec thème tout prêt (1), et le site avec adaptation d’un thème (2). Avant ce site web, j’avais contribué à d’autres créations en agence, via un logiciel de type « What I See Is What I Get » comme DreamWeaver, mais je suis rapidement retournée à mon blocnote.
Je vous résume ici le cheminement d’un « Yrial @Saisei fait maison » vers un « Yrial collaboratif » à un « Yrial propulsé par WordPress » et toujours en collaboration.
Le site fait main, c’est une occasion de concevoir, de produire et de faire vivre un projet personnel de A à Z ; on apprend, on se rend visible et c’est vraiment gratifiant. Avec le temps et ce qu’on voit des autres auteurs, l’envie de moderniser le site devient presque aussi grande que produire du contenu pour le site. En tout cas, c’est ce qui s’est passé pour moi. Jusqu’à ce que le temps manque cruellement, que les métiers s’étoffent et se complexifient – d’où la collaboration et la délégation, même pour Yrial in Sight.
Pour le thème WordPress fait maison, l’idée a été abandonnée assez vite compte-tenu de l’expertise nécessaire au fonctionnement de la plateforme WordPress proprement dite. Je travaille désormais en collaboration depuis plusieurs années et demander un thème complet reste énorme ! Le sujet « site web : évolutions et nouveautés ! » vous donne déjà un aperçu de ce que l’amélioration d’un site web avec blog implique.
Lorsqu’on choisi de déléguer la technique à un CMS, on peut davantage se concentrer sur le contenu et sa mise en valeur. Ces CMS représentent vraiment un outil de démocratisation d’accès, je pense ; là où, avant leur apparition, une sélection s’opérait inévitablement. En revanche, c’est une erreur de penser qu’ils affranchissent de la rigueur pour la création et la maintenance*.
Concernant le choix d’un thème WordPress, j’ai choisi à chaque fois au plus près de ce que j’avais en tête (je note et je dessine des idées de maquette que je compile ensuite puis je compare avec les thèmes du marché). Ensuite, même si le thème sélectionné exige peu d’adaptation dans sa structure, il en va souvent autrement pour l’adaptation graphique – ici un exemple avec des changements de typographies, d’interlignages, de couleurs, d’arrondis, et ajouts de menus personnalisés :
*Une petite remarque : même en déléguant à WordPress et à l’auteur d’un thème les parties les plus techniques, s’occuper de son site demande du temps, ce ne serait-ce que pour la maintenance – sauvegardes, mises à jour de sécurité, mises à jour de thème et donc d’adaptations graphiques suites auxdites mises à jour de thème… Dans tous les cas, il existe des solutions payantes.
C’est toujours le même triptyque : temps, argent, qualité (envie, connaissances). Si vous voulez de la qualité, vous y investissez du temps et / ou de l’argent ; et ainsi de suite !
A titre informatif :
mon thème WordPress 2016-2017 était Nisarg édité par Falguni – toujours maintenu par son créateur à l’heure où j’écris ses lignes ;
mon thème WordPress 2018 est Twenty Seventeen de WordPress, le petit dernier proposé en 2017 par WordPress, justement – et toujours maintenu actuellement.
Voilà pour cette « Évolution du site avec Twenty Seventeen part.4 » ! Et vous, avez-vous déjà tenté de créer un thème WordPress « fait maison » ou « adapté » ? Quelle en est votre expérience ?
Un outil dont je voulais vous parler depuis quelques temps : le filtre « découpage* ». Il permet de visualiser les zones par valeurs de saturation – et d’ajuster le schéma de valeurs* en conséquence.
Pour accéder au filtre dans le menu de Photoshop : filtres > galerie de filtre > découpage. Ensuite vous paramétrez les réglages pour obtenir des zones bien délimitées. Le résultat ? Sur un visuel simple, se créent ainsi des blocs correspondant normalement à des zones éclairées ou dans l’ombre. Je passe directement aux exemples !
Sur l’exemple ci-dessus, l’image parle d’elle-même ! Cet effet de découpe permet de distinguer deux sources au lieu d’une pour l’éclairage : sur le visage, la lumière semble venir de face ; tandis que sur le buste et le bras gauche sont éclairés depuis le côté gauche. Bourde que j’ai corrigée par la suite :-p
A présent, voici l’effet du filtre découpage sur une illustration – ici, le character design de Phaé :
Ici, en termes de masses, on voit bien le visage, on devine le bras, on suppose un tombé de cape. Il est moins aisé en revanche de comprendre ce qui se passe au niveau de la capuche – le côté droit du visuel – qui semble se fondre dans le décor. Théoriquement, je devrais travailler ce côté de manière à ce que la capuche forme un contour marqué : soit en éclaircissant l’arrière plan et en fonçant la capuche… Ou inversement : décor plus sombre vs capuche plus claire ! J’avoue, j’ai volontairement laissé ce charadesign ainsi car je trouvais l’effet agréable, mais si on suit la méthode, c’est une erreur ^^
J’ai découvert cette technique grâce à une vidéo de l’illustrateur Clint Cearley alias Swatches sur YouTube. Elle complète bien mes tests de valeurs (en niveaux de gris) et de lisibilité (vue en dézoom ou yeux plissés) ^__^
Allez, je passe à un exemple d’illustration plus complète, en couleurs :
Suivant les réglages, on n’obtient pas les mêmes découpes :
C’est étonnant de voir qu’à un degré près, le filtre « découpage » redessine différemment les zones ! Ici, à gauche, la partie basse des falaises apparaît de la même teinte que le bloc lié au temple ; tandis qu’à droite, cette même zone se fond dans le décor de l’arrière-plan, laissant bien visible le temple au premier plan.
Du coup, la méthode du découpage paraît vraiment plus intéressante en noir et blanc. Passons la même illustration, avec les mêmes réglages de découpage, en niveaux de gris :
Il ressort de ce second test que l’illustration du « temple japonais dans les montagnes » manque de peps : elle gagnerait en lisibilité si les contrastes étaient encore plus accentués entre le premier plan et les arrière-plans.
Oui, pour bien me faire comprendre, j’ai pris des exemples qui contenaient des erreurs ! 😉 J’espère que cela vous sera aussi utile qu’à moi !
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*Pour ceux qui suivent les tutoriels en anglais, découpage se dit « cut out » et schéma de valeurs « value scheme ».
L’exposition Mangasia à Nantes dont je vous parlais récemment se termine bientôt ! Le 15 septembre précisément.
C’est le moment de voir ou revoir « les merveilles de la bande dessinée en Asie » !
Comme je l’annonçais précédemment dans Oxyde de cuivre pour Venomancer, j’avais envie de tester mes encres :
Je connaissais déjà le résultat des encres Sepia et Terre de Sienne car je les avais achetées puis utilisées en lineart ; les deux autres sont des cadeaux que j’ai moins voire pas pratiqués – j’avais un peu testé en diluée l’encre noire lors d’Inktober l’an dernier. La surprise résidait donc dans l’encre de cuivre !
Cette encre a l’avantage de présenter une teinte chaude et donc de communiquer une certaine « sympathie » au trait, du moins en test rapide. Comme j’ignorais le résultat sur un dessin complet, j’ai encré mon croquis sur un papier granulé fin (90 gr/m2) plutôt que d’utiliser une feuille plus chère à 300gr/m2 :
Bien. J’ai donc décidé de tester l’encre de calligraphie « Cuivre » qui me rappelle certains godets aquarelles un peu gras. Surprise. L’encre est biphasique :
en bas du pot > oxyde de cuivre (bleuté)
en haut du pot > « eau »ou quelque chose qui ressemble à de l’eau teintée ou du jus de chaussette
D’où la nécessité de mélanger la solution pour retrouver le pigment de cuivre (bronze doré), et ce, avant chaque utilisation voire chaque passage du pinceau ou de la plume dans le pot :
J’avoue que c’est perturbant en cours d’encrage, d’autant qu’il faut éviter les paquets de pigments logés dans la plume. En revanche, au pinceau, ça passe bien.
Ensuite, cette encre de cuivre se révèle très sensible à l’eau : la deuxième couche d’encre diluée perturbe la première couche, elle la dilue tout ou partie => pas de superposition réellement possible :
En contre-partie, je note un excellent nettoyage à l’eau claire, rapide et simple – et bien sûr un repentir aisé.
Sinon, j’observe une bonne tenue des pigments une fois secs : après plusieurs jours d’exposition à la lumière (indirecte) du soleil, pas de changement de couleur notable.
Cette première approche de l’encre de cuivre pour une mise en valeur et un encrage s’en trouve donc mitigée ! Et vous, vous encrez en traditionnel ? Qu’utilisez-vous ?