Peinture et étude doc

Une étude doc, en tout cas, une étude d’un tableau « classique ». Une première en ce qui me concerne ! Et un carnage aussi…

une étude doc au crayon de bois et à la gouache d'après Jean Roux ou Jean Honoré Fragonard
Débuts à la gouache : un carnage au lavis ! Photographie du support et d’une partie de la palette.

Le tableau qui m’a inspirée pour ce portrait s’intitule souvent : « Jeune fille lisant une lettre » mais je l’ai aussi trouvé titré : « La liseuse ». L’auteur initial de l’œuvre, est, je pense, Jean-Honoré Fragonard, mais je l’ai aussi trouvée signée de Jean Roux. Un essai d’après auteur ? Bref. L’idée de cet exercice est de partir de couleurs imprimables, réelles, comme références et non de couleurs numériques. Afin d’approfondir la technique mixte vue dans La porte oubliée végétalisée. Au programme : crayons, feutres, gouache et un soupçon d’acrylique.

L’idée est de faire monter progressivement la peinture. Au début, j’étais agréablement surprise, car avec de simples primaires, j’arrivais à viser juste pour obtenir un mélange proche du tableau d’origine. Mais ensuite, le comportement a eu un effet inattendu : à chaque superposition, je lavais la couche précédente de gouache. La superposition de lavis à la gouache ne semble pas fonctionner comme celle à l’aquarelle — pourtant il s’agit d’une technique à l’eau et j’ai attendu entre chaque application que sèchent la peinture et le papier.

J’ai effectué des essais avec une gouache différemment diluée : peu concentrée, elle rince le papier et le blanc apparaît ; peu diluée, elle accroche mieux aux couches du dessous mais masque invariablement la couche précédente, sans aucune transparence. Le bon dosage est encore à atteindre. À moins qu’on ne puisse superposer que des techniques différentes :

  • superposer du feutre par-dessus du crayon,
  • puis superposer de la gouache par-dessus le feutre,
  • pour finir en superposant de l’acrylique.
étude doc d'après Fragonard - ou Jean Roux - d'une jeune fille lisant une lettre
photographie sans retouche de la grisaille et de la pochade – technique mixte – Canson 224gr.

Pour conclure, cet exercice a surtout vérifié la définition du lavis : laver littéralement le papier à chaque nouvelle application. Papier qui finit par avoir un aspect élimé – du Canson plus épais cependant que celui recommandé par le prof. Frustrant !

Je ne considère pas cette étude de peinture soit finie. Toutefois, j’ai décidé que ce travail-ci serait terminé. Pour le moment, je ne maîtrise pas l’exercice. Le rinçage successif m’a tellement énervée que j’ai expédié les perles, un élément qui me plaît d’ordinaire… Et sur lequel je suis très méticuleuse d’habitude ! Et trois mois de cours en tout, une fois par semaine, ça passe vite.


Sur le même sujet des techniques mixtes :

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Peinture traditionnelle vs numérique : portrait homérique

Après La porte oubliée végétalisée, voici mon deuxième essai de peinture traditionnelle avec une base crayons recouverte de gouache. Sur un portrait que j’avais croqué il y a quelques années, à la tablette et qui, depuis, se retrouve transposé sur du papier assorti d’une bonne couche de peinture opaque par endroit !

J’ai essayé de reproduire la « technique » proposée par le prof dans La porte oubliée végétalisée, à savoir :

  • La pierre de la façade et la boiserie de la porte sont essentiellement texturées au crayon et au feutre, avec un léger lavis à la gouache ;
  • Tandis que la végétation qui semble progressivement recouvrir l’édifice est faite de feutre et de gouache, suivie de rehauts à l’acrylique. Plus dense, bref : au premier plan !

Cette porte, tout comme ce portrait, est représentée de plein face et l’un des enjeux consiste à redonner de la profondeur. L’approche transposée ici avec ce portrait donne :

  • Une peau au crayon et au feutre aquarelle, en majeure partie ;
  • Une chevelure et une barbe à la gouache.

C’est peut-être une erreur, notez-bien !

J’ai peint cette pochade traditionnelle fin 2023, à partir de mon illustration numérique Portrait homérique avec un petit air anglais de janvier 2019(1) ! Je voulais comparer les effets du traditionnel et du numérique lorsque je peins avec une brosse bien chargée. Malheureusement, lors d’une dernière session, j’étais un peu trop décalée par rapport à la lampe « lumière du jour » et j’ai utilisé des teintes trop froides. Autre blocage : impossible de superposer des lavis à la gouache, notamment pour rectifier l’ambiance colorée après coup. En numérique, l’écran compense les différences de luminosité, que ce soit l’intensité de la lumière comme la « couleur » de la lumière (en Kelvin) ; en traditionnel, on est obligé de bien penser l’éclairage pour toute la séance.

L’essai reste néanmoins intéressant surtout pour comparer le rendu entre traditionnel et numérique, ainsi que le temps consacré – j’étais plus rapide en 2019 en numérique que je l’étais en 2023 en traditionnel. Avec la pratique, ça pourrait s’améliorer, me direz-vous.

Bien que je sois un peu en manque d’inspiration ces derniers temps. Je n’ai pas vraiment envie de peindre à partir de l’existant – c’est-à-dire reproduire, soit d’après réel, soit d’après une photographie par exemple. Au mieux, j’aimerais peindre à partir des builds que je réalise en 3D dans Les Sims 4(2). Faire un pont entre la 3D et la 2D, le numérique et le traditionnel.


(1)URL de l’article Le retour de l’ordinateur en peinture numérique, qui m’a servi de référence pour cette version en peinture traditionnelle.

(2)Les Sims 4, un jeu vidéo de simulation de vie où l’on peut construire des bâtiments et les jouer, les partager, etc. Je montre quelques-unes de mes créations sur Yrial in Sight avec l’étiquette Sims 4.


Voilà pour ce second essai en traditionnel et en technique mixte, autrement dit en mélangeant progressivement les crayons secs, puis aquarelle, puis des feutres aquarelles, de la gouache et de l’acrylique. Mémo des parutions sur ce blog :

Et vous, vous arrive-t-il de mélanger les techniques ?

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Peinture traditionnelle : la porte oubliée végétalisée

Alors que l’hémisphère nord cherche une ambiance estivale, le soleil luit déjà fortement ailleurs. Une thématique toute trouvée ! Alors… Suite à mes croquis de végétation stylisée et imbriquée en mandala, place à une représentation figurative de la végétation. Et suite au dessin numérique, retour à la peinture traditionnelle cette fois !

Cet article est aussi l’occasion de revenir sur un trimestre de cours en présentiel, grâce à l’Université Permanente1 que je mentionnais précédemment2.


Durant trois mois en fin d’année dernière, j’ai pu découvrir l’axonométrie puis la peinture traditionnelle3 grâce à un cours de dessin et peinture, in situ à l’UP. Où le prof nous a initiés à différentes étapes, de la grisaille à la pochade – voire à la peinture finale une fois agrandie par quadrillage. Être guidée pas à pas pour cette première peinture m’a permis de lâcher le style un peu trop aquarelliste que j’avais adopté !

La thématique choisie par l’enseignant était celle-ci : une porte oubliée végétalisée. Alterner le lignes droites architecturales et les sinuosités végétales, donner de la profondeur pour une vue de pleine face… Intéressant. Et de quoi se régaler avec la végétation brillante au soleil qui recouvre la pierre et le bois de la façade :

Peinture traditionnelle représentant une vieille porte dont la peinture s'écaille ; encadrée par la végétation brillante au soleil, la pierre de la façade et le bois de l'encadrure semblent s'éclipser.
Porte oubliée végétalisée, technique mixte en peinture traditionnelle

Je n’avais pas fait de peinture à la gouache depuis le collège. Les retrouvailles m’ont vraiment plu ! Et définitivement, je ne suis pas fan du crayon.

L’avantage du cours a été de mélanger différentes techniques traditionnelles, incluant crayons secs, crayons aquarelles, feutres aquarelles, gouache en lavis ou en opaque, et acrylique pour les rehauts. Un investissement côté matériel et quelques contraintes de transport en ce qui me concerne compensé par le plaisir de la découverte et la bonne ambiance du groupe d’apprenants.

Je remercie vraiment l’enseignant Mark Le Mouillour pour ce trimestre en dessin et peinture académique ! L’avoir vu montrer, concrètement comme verbalement, les méthodes sur cette peinture et celle des autres élèves, m’a vraiment appris et motivée.


Mentions de l’article :

  • 1 Université Permanente de Nantes : https://up.univ-nantes.fr/ au parc des chantiers ;
  • 2 Site où nous avons dessiné la grue jaune et le carrousel des mondes marins, d’après nature, en direct ;
  • 3 A contrario de la précédente publication sur le dessin en extérieur, d’après réel, la peinture montrée ici est réalisée d’après photographie, à l’intérieur.

Les prochaines publication sur ce blog, en bac-à-sable, porteront sur les deux autres travaux réalisés à la peinture traditionnelles, durant le même cours et suivant la même technique mixte.

Et vous, peignez-vous en traditionnel ? Si vous tombez sur cet article, je suppose que oui ou qu’a minima, vous vous y intéressez 😉

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Croquis de la ville de Nantes

Lors d’évènements organisés par les Urban Sketchers de Nantes ! Ces « esquisseurs urbains » ou dessinateurs de l’espace urbain – comme rural – sont présents dans de nombreux pays du monde. Le but consiste en un dessin d’observation avec rendu immédiat de l’illustration. Pour ces œuvres, tous les formats sont autorisés, toutes les techniques sont possibles.

Pour ma part il y a eu de l’aquarelle la première fois puis de l’encre la seconde fois :

session de croquis USK avec Marie-Aure, aquarelle de la grue jaune à Nantes

Marie-Aure s’était de son côté directement lancée à l’encre ! Elle a ainsi rapidement pu couvrir deux points de vue tandis que je restais cramponnée sur une seule aquarelle. La fois suivante, avec Solène, c’est l’encre qui a donc été à l’honneur – à raison d’une heure par croquis :

session de croquis avec Solène cette fois, encre de chine au stylo feutre, pour la Tour Lu à Nantes
session de croquis avec Solène, encre de chine au stylo feutre, pour les bains-douches à Nantes

Ce bâtiment, les bains-douches, fait d’ailleurs l’objet d’une récente restauration IRL et il faut donc faire abstraction du grillage autour. Surtout, cet édifice m’inspire pour un build dans le jeu vidéo des Sims 4 – l’atelier des chantiers / l’atelier du bois lunaire, dans la partie « Nouveau Territoire », avec l’héroïne présentée dimanche dernier… Je reviendrai plus tard sur cette construction proprement dite 😉


En y repensant, j’avais déjà fait du croquis et de l’aquarelle en extérieur mais j’avoue en avoir moins soigné le rendu – je ne considérais mes esquisses que comme une étape de quelque chose d’autre. Et non le dessin fini.

Bref, exemple en image ! Où j’en profite pour partager un extrait de mon carnet de croquis quotidien… Qui s’improvise parfois en carnet de voyage, comme ici à Vannes en 2022 où mes dessins se concentrent sur des éléments d’architecture plutôt qu’une scène complète :

Croquis d’éléments architecturaux dans la ville de Vannes

Revenir au grand vent et à la bruine me rappelle pourquoi je n’étais pas fan du croquis urbain de plein air et ce qui m’avait imperceptiblement éloignée du croquis de verdure et d’architecture en extérieur. Je me demande s’il y aurait un intérêt à sortir la liseuse pour dessiner ou même une tablette – en raison de la luminosité et de l’humidité.


Source pour la communauté des Urban Sketchers :


Et vous, dessinez-vous en extérieur ? Ou préférez-vous le repérage photos ? D’ailleurs, faites-vous vous-même vos sources d’inspiration ou est-ce que vous piochez à partir du web dans les photographies des autres créateurs ? Personnellement j’essaie de faire les deux ! 😉

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Dessin au pastel blanc sur papier noir

Dans la série « Technique et matériel : j’ai testé ! » aujourd’hui on parle de dessin au crayon. Plus particulièrement : de croquis et d’esquisses au pastel blanc sur papier noir. Le sujet ? Le bonsaï, un arbre miniature japonais !

En mai dernier, j’ai inauguré un nouveau carnet de croquis au thème de Maulévrier. Le Parc Oriental de Maulévrier m’a toujours inspirée. C’était l’occasion de s’offrir un nouveau carnet vierge – auquel j’ajoute, comme à l’accoutumée, aussi bien des notes textuelles que des esquisses et des croquis. De rapides dessins au crayon gris, au crayon bic, à l’aquarelle et… Au pastel blanc, sur papier noir :


Le carnet est blanc donc lorsque j’ajoute du papier noir, je dois le découper et le coller dans le carnet. Or le format du carnet, comme je le soulignais cet été dans une aquarelle de bonsaï en semi-cascade, s’apparente plutôt à celui d’une marine* ! C’est-à-dire un format très allongé qui ne coincide pas forcément avec mon sujet arboré.

Ici les dessins de Nejikan et de Sabamiki correspondent au format du carnet tandis que les deux autres bonsaïs sont eux réalisés au format original A5* :

Cliquez sur les images pour les agrandir !

*Format A5 : 148x210mm | Format du carnet Maulévrier : 196x126mm | Format Marine : 180x100mm, 73x50cm, etc.


Concernant le type de crayons pastels, j’ai essayé un Royal Pencil offert par Suzie Suzy puis un Pitt Pastel de Faber-Castell que j’avais déjà acheté pour une obscure autre raison* !

Gros plan sur la mine de crayon pastel et le type de tracé blanc sur papier noir

*une obscure – enfin claire finalement ^.~- raison : mes tests de dessin sur papier gris, où j’ajoutais du noir et du blanc.


Matériel pour ce test de dessin blanc sur papier noir :

  • Papier noir « Carb’ON » teinté dans la masse, de CANSON : ce petit format A5 se prête bien à l’exercice et la densité 120g/m2 est vraiment sympa, ni trop épais ni trop fin ;
  • Crayon pastel de Royal Pastel Pencil : mine sèche qui casse facilement mais fait le job pour démarrer ;
  • Crayon pastel de Pitt Pastel, ••• medium de Faber-Castell : mine grasse, généreuse, s’use plus vite que l’autre marque, mais procure un résultat plus intense !

Dessins et esquisses de bonsaïs issus de mon carnet de croquis sur la végétalisation au balcon dont je parlais précédemment sur MD studio ! Pour une fois, j’essaie de tenir un carnet dédié à une thématique, une seule. Ce carnet de dessin est donc voué à se remplir plus lentement. Affaire à suivre. Et d’ici-là…

…Le thème de l’arbre tortueux mais florissant sera également à l’honneur dans la prochaine carte de vœux 2023-2024.

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Kit aquarelle Jungle chez Sennelier

Une période estivale où je vais de nouveau parler d’aquarelle. Avec un changement de thème : après le bord de mer, je quitte le sable et les galets de la rive, pour m’enfoncer dans la jungle !

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : des esquisses à une illustration en aquarelle d’un couple de toucans

… Avec une palette composée par l’aquarelliste Marie Boudon* en partenariat avec Sennelier, proposée dans le kit aquarelle « Jungle » justement. L’occasion de découvrir un nouveau tutoriel*, en peinture directe. Le papier comme les pigments sont très agréables à utiliser chez Sennelier. Et le pinceau me semble équilibré, avec une réserve d’eau suffisante qui ne gêne en rien sa nervosité. Vraiment, bravo ! On démarre le tutoriel au dessin en couleurs directes avec des formes simples :

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : palette et dégradés

La jungle, un environnement que j’avais brièvement exploré avec un projet de bannière* et de prime abord, après le kit Bord de Mer, je reste sur une thématique tropicale avec ce kit Jungle.

Surtout, je remercie à nouveau Kômori* pour m’avoir offert ce kit et assorti sa carte au thème de la jungle <3 ! Un kit dont voici une vue du contenu : feuilles 300gr, 1/2 godets, pinceau, tutoriel papier et vidéo :

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : tutoriel de Marie Boudon, ici offert par Kômori !

Mais cette palette Jungle de La Petite Aquarelle chez Sennelier m’a surtout permis de tenter des sujets totalement différents. En comparaison de la palette Bord de Mer*, même gamme étudiante, même fabriquant Sennelier, j’ai trouvé dans la palette Jungle des possibilités que j’avais laissées de côté jusqu’à présent ; partant d’esquisse de montagne, puis de cours d’eau, mon dessin a évolué pour un paysage crépusculaire et un cosmos étoilé :

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : des esquisses à une illustration en aquarelle de ciel étoilé et de cosmos

Les esquisses à l’aquarelle sont réalisées sur un papier en cellulose tandis que les deux illustrations finales, le ciel étoilé par un feu d’artifice puis le cosmos, sont peintes sur un papier aquarelle, un coton à gros grain en 300gr.

Cette thématique du ciel étoilé est liée à Les Nuits des Étoiles qui se déroulent les 11, 12 et 13 août ^.~


Sources citées :

  • Premier test du kit « Bord de Mer » publié en juillet dernier ;
  • Projet de bannière, illustration de format « marine » inspirée de mes photographies dans les serres tropicales et les jardins d’acclimatation ;
  • Kômori, mon binôme dans les challenges construction et défis en jeu vidéo ;
  • Palette « Jungle » : partenariat de Marie Boudon, créatrice de contenus pour Les Tribulations de Marie et pour la chaîne YouTube éponyme « Tribulations de Marie » ;
  • Tutoriel papier et vidéo pour chacun des trois kits de découverte : Jungle, Fleurs et Bord de Mer. Vue des exercices du tuto ci-dessous :
Kits La Petite Aquarelle de Sennelier : les trois illustrations des trois tutoriels d’après Marie Boudon

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Kit aquarelle Bord de Mer chez Sennelier

Entre illustration numérique et photographique, entre build / construction 3D grâce aux Sims 4, il m’arrive de reprendre un pinceau et de peindre en traditionnel. Ici je vais de nouveau parler d’aquarelle. Bien que, comme pour les builds liés aux îles paradisiaques*, je reste sur une thématique aquatique et un tantinet tropical – ou peut-être juste méditerranéen. C’est parti pour une petite peinture sur un paysage en bord de mer …


… Avec une palette composée par l’aquarelliste Marie Boudon en partenariat avec Sennelier, proposée dans le kit aquarelle « Bord de Mer » justement. L’occasion de découvrir en tutoriel un nouveau matériel et de comparer par rapport aux ½ godets aquarelle dont je dispose déjà. Le papier comme les pigments sont très agréables à utiliser, le pinceau également et c’est un régal de s’essayer aux propositions de mélanges et surtout des teintes nouvelles (pour moi en tout cas) ! On démarre le tutoriel au dessin en couleurs directes avec des formes simples :

Kit « Bord de Mer » gamme « La Petite Aquarelle » Sennelier : comparaison de couleurs

Les couleurs choisies pour cette gamme étudiante chez Sennelier* sont vraiment chouettes comparées aux « primaires » de la gamme étudiante chez Winsor & Newton* même si je regrette que cette palette « Bord de mer » ne contiennent pas de primaires en soi !

… Puis on continue avec des palmiers réalisés d’une manière surprenante mais redoutablement efficace et enfin à la réalisation de l’illustration finale :

Kit « Bord de Mer » gamme « La Petite Aquarelle » Sennelier : nuancier et paysage d’après Marie Boudon

Pour l’anecdote, courant novembre 2022, ont eu lieu quelques promotions autour de kits pour démarrer l’aquarelle chez Sennelier. Il s’agit d’un partenariat de Marie Boudon, créatrice de contenus pour Les Tribulations de Marie et pour la chaîne YouTube éponyme « Tribulations de Marie ». Existent trois kits de découverte : Jungle, Fleurs et Bord de Mer. J’ai eu connaissances de ces kits thématiques grâce à deux amies et chacune de nous trois en a acheté un – ce qui nous a permis d’essayer chaque palette ! Voici ce que ça donne de mon côté :

Kits La Petite Aquarelle de Sennelier : les trois illustrations des trois tutoriels d’après Marie Boudon

La qualité est vraiment au rendez-vous pour ce matériel, que ce soit le papier, le pinceau, l’amalgame de pigments.

Le seul bémol : le conditionnement n’est pas vraiment modulable. On peut certes ajouter des ½ godets vides (ou pleins) à la palette, mais certainement pas en enlever – à moins peut-être de découper le bloc de pigments pour le sortir de la palette. Car les pigments du kit ne sont pas conditionnés dans une ½ casserole individuelle (une petite boîte vide, si vous préférez). Contrairement à ceux de Winsor & Newton ou Lefranc & Bourgeois par exemple. Même si j’ai cru voir que Sennelier en proposait aussi en dehors du kit – probablement à destination de leur gamme professionnelle.

Ci-contre, une aquarelle d’un arbre couché par le vent sur un îlot rocheux, éruption volcanique sous-marine en arrière-plan.

L’arbre est dans le style « han-kengai » ou « semi-cascade » inspiré des bonsaï mais version grandeur nature.

Illustration en peinture traditionnelle avec le kit « Bord de Mer » chez « La Petite Aquarelle » de Sennelier.

Petit format, 196 x 126 mm pour rentrer dans mon carnet de croquis ^.^ En fait, c’est presque une marine à la verticale.

Pour des ambiances similaires, version jeu vidéo, rdv avec mes builds liés aux îles paradisiaques.

J’aurais pu partager ce test sur « Bord de Mer » dès décembre après « ce qui compte… c’est les valeurs » mais je préférais donner la priorité à une illustration de fêtes ^.~ Tandis qu’en juillet, les têtes dans l’hémisphère nord songent pour beaucoup aux destinations estivales !

Illustration d'un arbre couché par le vent sur un îlot rocheux, éruption volcanique en arrière-plan. aquarelle avec le kit La Petite Aquarelle de Sennelier !

Sources citées :

*Les gammes étudiantes citées en aquarelle :
• Chez Sennelier : La Petite Aquarelle
• Chez Winsor & Newton : Cotman Watercolour

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Ce qui compte… C’est les valeurs XD

aquarelle de paysage : à gauche en valeurs (en niveaux de gris) versus à droite en couleurs (valeurs + teintes)
Les valeurs à gauche, le combo valeurs + teintes = couleurs à droite ! Papier coton et aquarelle en 1/2 godets.

J’en ai souvent parlé sur ce blog et à chaque fois, me revient la réplique de Perceval dans Kaamelott : « Ce qui compte, c’est les valeurs » ! Ici je parle de valeurs non pas issues d’un obscur jeu du Pays de Galle mais bien appliquées au dessin et j’ai souvent posté sur Yrial des études de valeurs* en niveaux de gris. Ce court billet de blog fera exception puisque j’y ai directement peint en couleur, sans passer par une étude en noir et blanc.


Mais pour illustrer mon propos, je vous propose un aperçu des étapes passées après coup en niveaux de gris, pour identifier les valeurs justement :

Peinture d'après photographie : les étapes, en noir et blanc, à l'aquarelle.
Étapes de peinture, photo d’inspiration… En noir et blanc / niveaux de gris / valeurs uniquement, même si la peinture a bien été faite en couleurs.

Edit de janvier – étude à l’aquarelle d’après référence unique, terminée et en couleurs !

Étude à l'aquarelle, paysage de lac en montagne, vue de jour.
Aquarelle d’après une référence unique, lac de montagne, probablement au parc national Jasper.

Habituellement, pour une illustration complète, je ne m’inspire jamais d’une seule référence : je préfère mixer différentes idées, en crayonnant plusieurs compositions de mon côté, où je varie les angles de vues et le scénario d’illustration. Puis j’imagine différentes ambiances colorées et je passe à la couleur. Parce que quitte à capturer une impression fidèle d’un lieu, je préfère la photographie* !

Si je me suis prêtée à l’exercice de la « reproduction » en aquarelle, j’avoue avoir joué le jeu de mauvaise grâce et ai tout de même interprété et simplifié certaines choses ; en l’occurrence, dans cet exercice, il fallait identifier précisément la position des masses ainsi que les couleurs de la photographie originale puis tenter de les reproduire le plus possible à l’aquarelle. Néanmoins, je reste convaincue que cet exercice reste formateur ^.~ Surtout si c’est la réalité telle qu’elle est qui nous intéresse.


Revenons aux valeurs ! Avec des exercices d’entraînement rapides.

Rapides – voire très rapides – études au crayon puis en couleur donc, pour des dessins en miniatures. Les deux premiers sont réalisés sur la technique du dessin d’observation, les deux paires suivantes sont, elles, très schématiques :

étude des groupes de valeurs : dessins miniatures de 10cm de large, au crayon puis à l'aquarelle.
étude des groupes de valeurs : dessins miniatures de 10cm de large, au crayon puis à l’aquarelle.

La couleur est posée à l’aquarelle en 1/2 godets mais toute autre technique fonctionne pour l’exercice, bien évidemment. Pour vérifier après coup que je n’ai pas confondu Saturation et groupes de Valeur, j’ai photographié la même miniature en noir et blanc – le monochrome que vous voyez sur la droite.

C’était aussi l’occasion de revenir ponctuellement aux papiers Canson :
– pour les crayonnés : du 90gr un peu rugueux qu’il est utile de laquer (fixer) pour éviter les épanchements de graphite ;
– pour l’aquarelle, du 200gr lisse dit « Multi-Technique » ou « Mix Media » – qui ne me convient pas du tout dans le cas présent, car il laisse les pigments en surface, sèche mal et en conséquence forme des auréoles disgracieuses* lors des superpositions de couches.



*Sources citées :

  • Auréoles – explication en image sur de l’aquarelle appliquée en dégradé de différentes couleurs :
Aquarelle – dégradés colorés : papiers Sennelier versus Canson Multi-Technique

Néanmoins lors d’Inktober, en encrage avec une seule couche, le Canson Multi-Technique reste un bon papier car le rendu satiné fait presque briller l’encre ^__^ Tout est question d’usage et de goût ! Et cet essai combiné entre crayonné et aquarelle me pousse une nouvelle fois à revenir au 300gr, à grain fin voire gros grain si possible, auquel je reste vraiment attachée.

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Loose Watercolor – fleur à l’aquarelle en peinture directe

Plutôt que parler de numérique 3D, je partage aujourd’hui sur du dessin traditionnel, en 2D !

Loose Watercolor ? De l’aquarelle… En lâcher-prise ! Un peu comme les décors que je réalisais directement à la couleur sans crayonné préalable. Sauf que cette fois, c’est le sujet principal qui est peint directement sans crayonné. Et c’est un plaisir !

Fleurs à l'aquarelle, exercices en loose watercolor ou peinture directe
Aquarelle de fleurs jaunes orangées en peinture directe – loose watercolor – Ecoline

Peinture réalisée au pinceau, avec des pigments issus des feutres Brush Pen Ecoline*, d’après un tutoriel de l’aquarelliste Virginie Lucas*. Et quand je parle d’Ecoline, je me réfère à ces feutres aquarelle et au carnet de voyage / aquarelle I Love Art* :

Carnet de papier épais & brush pen - un cadeau d'Ayleen et Elairin !
Carnet de papier épais & brush pen – un cadeau d’Ayleen et Elairin !

…Dont la concentration de pigments (ou de colorants ?) est suffisamment dense pour rester vive une fois la peinture sèche. A contrario des pigments d’aquarelle qui s’affadissent invariablement une fois la peinture sèche – même si cette clarté par transparence fait aussi le charme de l’aquarelle, bien sûr ^o^


Autres tests, sur deux autres papiers différents et dans des teintes proches cette fois du tutoriel proposé par Virginie Lucas, dans sa vidéo Comment débuter facilement à l’aquarelle – Partie 1* ci-après :

Fleurs à l'aquarelle, exercices en loose watercolor ou peinture directe - vue générale et zoom sur quelques détails - Winsor & Newton
Aquarelle de fleurs en rose et violet, en peinture directe – loose watercolor – Winsor & Newton

Peintures réalisées au pinceau, avec des demi-godets Cotman Watercolor de Winsor & Newton, d’après le même tutoriel de l’aquarelliste Virginie Lucas. Le papier Canson, à gauche, est lisse en 300gr tandis que le papier Centenaire, à droite, est un papier légèrement texturé, en coton 300gr. Bien que les deux soient indiqués pour l’aquarelle par leur fabriquant respectif, le comportement des pigments et de l’eau changent sensiblement. J’ignore la composition du papier Canson mais il comporterait de la cellulose que je ne serais pas surprise ; pour un papier d’étude, c’est ok.


*Sources citées :


Expliqués en image

Les fonds / décors en peinture directe dont je parle en introduction :

Fond partiel, autour de la corolle blanche pour valoriser le contraste de la fleur.
Même pigment Brush Pen Ecoline et même papier Géant des Beaux-Arts.

Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle

– 17 nov. 2019

Jeune fille à l’éventail, fond évoquant une tapisserie dans le style maximaliste, un peu chargé d’inspiration jungle / ambiance exotique.

« Détente » avec 1/2 godets aquarelle Cotman Watercolor et papier aquarelle 100% coton.

Avant-après pour l’aquarelle de détente

– 18 août 2015

Voilà pour cette pause entre deux partages de constructions 3D où les derniers builds postés ici sur Yrial in Sight et dans la galerie des Sims 4 se passent dans les îles tropicales. La suite de mes publications portera également sur des constructions jouables dans Les Sims 4, toujours sur la map de Sulani – le monde apporté par l’extension Island Living / Îles Paradisiaques.

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Daffodils Girl, la fille aux jonquilles

Daffodils Girl - Brush Pen Watercolor
La fille aux jonquilles, extrait d’une nouvelle aquarelle dominicale !

Comme chaque dimanche, vous en avez l’habitude à présent, un petit étape-par-étape du processus assorti de mes remarques / blocages / réussites ! Aujourd’hui, il s’agit une aquarelle réalisée en quasi-monochrome, soit un set d’ocre et de safran, avec les feutres ou « brush pen » de la marque Ecoline – feutres testés en mouillé sur mouillé et en sec puis mouillé – plus un aparté sur le choix du critérium pour le croquis, sur un papier qui m’avait déjà posé quelques soucis précédemment.

Le papier du Géant des Beaux-Arts convient manifestement mieux à un crayonné sec et fin, ici à gauche en H à 0,3 mm (en comparaison du papier de droite crayonné avec un HB à 0,7mm) – même si, avec cette précaution, il conserve une tendance à diffuser le carbone :

Crayonné directement sur la feuille avec quelques références personnelles sur le côté

Avec un crayon H en 0,3mm le tracé paraît plus net et bave moins. Place maintenant au côté bien « cra-cra » de l’aquarelle !

Les jonquilles sont réalisées en mouillé sur mouillé : je dépose de l’eau sur le papier, puis j’y passe le feutre aquarelle et éventuellement, j’estompe au pinceau. Les taches de couleurs se diffusent agréablement :

Essais de mouillé sur mouillé en alternant les feutres puis les pinceaux pour estomper

A contrario, le châle ou haut de kimono stylisé, a été peint en sec puis mouillé : un trait de feutre sur le papier sec, puis estompe au pinceau gorgé d’eau pour étaler – effet particulièrement visible sur les volutes, réalisées d’une traite, sans dégradé entre deux pigments.

Après les dégradés, j’ai été tentée d’encrer les contours de l’aquarelle directement au feutre. Peut-être ai-je eu la main lourde ? Je trouve les contours trop épais par rapport au (petit) format du dessin :

Effectuer un encrage des contours aux feutres n’a pas été une excellente idée – trop large !

Sur un grand format, l’effet serait certainement meilleur. En attendant, j’ai changé en cours de peinture pour un encrage au pinceau, puisant sur la pointe feutre ou dans le mélangeur. La photographie ci-après vous donne une idée du format – 12,0 x 15,1 cm soient environ 4.7244 x 5.9055 pouces :

L’aquarelle finalisée de la fille aux jonquilles, papier, feutre et pinceaux sur le côté

J’ai enregistré la quasi-totalité du processus ! Si cela vous tente, j’essaierai de partager tout ou partie de la vidéo en accéléré. Ou au moins un extrait à vitesse réelle.

L’illustration scannée – relativement proche des couleurs finales séchées

Ce nouvel essai avec les feutres aquarelles fait suite à la thématique Daffodil Ring, Balance Spring et aux feutres aquarelle, fleurs en dentelle dans le même style. Compte-tenu du nuancier des feutres Ecoline, je m’attendais à un rendu plus sombre pour la chevelure – ceci dit, l’apparition du jaune était sympathique !

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