Les Sims 4 sur console vs clavier-souris !

Ou une anecdote de test, pour le même jeu, sur ordi et sur console ^-^

Avec l’annonce de gratuité du jeu de base, Kômori et moi avons eu l’occasion de tester le quatrième opus des Sims sur console ! Kômori joue habituellement aux Sims sur Mac et moi sur PC. Au clavier et à la souris, donc. Ce test sur PS5 était aussi un prétexte pour se remettre à la manette et découvrir ensemble quelle expérience propose le jeu vidéo des Sims 4, en mode création de personnage, en mode vie comme en mode construction !

Côté graphisme, nous avons trouvé les couleurs plus réussies, les teintes s’accordent mieux ; comme si le jeu était passé au reshade(1) – et c’est sans doute grâce à la console en elle-même d’autant que côté contraste, le rendu se veut assez doux par rapport aux versions sur ordinateur, Mac comme PC. Côté sonore, sortir le son sur une barre dédiée était également très agréable. Les couleurs chaudes ressortaient mieux, l’ensemble se révélait plus lumineux et se parait de gris colorés réussis.

L’interface graphique s’avère étonnamment la même sur console et sur ordinateur. Or nous nous attendions à une modification substantielle de l’interface(2) ; sur console, l’expérience de navigation entre les menus et sous-menus rend l’expérience plus lente, moins spontanée qu’en desktop : à titre d’exemples, les changements d’aspiration, la manipulation de l’inventaire, ou l’impossibilité de déplacer la caméra dans la construction tandis que le catalogue du mode achat est ouvert. Évidemment, ceci reste un avis personnel ^.~

Côté jeu de base pur et dur, on retrouve les récents contenus qui dynamisent le jeu grâce à un aléatoire unique pour chaque partie – à savoir les histoires de quartier, le système des peurs et, dans une certaine mesure, les défis de scénario. Et la liaison opérée entre le compte sur Origin | EA app (EA) et PS (Sony) nous a permis de retrouver nos créations uploadées dans la galerie.

photographie - manette de Playstation 5 - pour Yrial in Sight lors du test de jeu vidéo Les Sims 4 sur console

En soi, le portage(3) offre peu de dépaysement entre les différents supports mais l’une comme l’autre nous sentons plus à l’aise au clavier – plus rapides car probablement plus habituées ^^ Notre préférence va toujours au binôme clavier + souris pour rentrer les codes (objets de construction, traits additionnels de personnage). Idem, la gestion des fichiers restent un atout majeur sur ordinateur, en ce qui concerne les fichiers de sauvegardes, de foyers, de pièces et de terrains (lots) !


(1) Reshade : programme qui, sur un ordinateur, permet de modifier le rendu graphique d’un autre programme, comme ici un jeu vidéo. Ainsi les couleurs, la luminosité ou l’obscurité, la teinte, la saturation, la profondeur de champ / mise au point et même les détails comme les reflets dans l’eau… Peuvent être modifiés à l’envi par un reshade.

(2) Interface sur console : Kômori précise que le premier opus des Sims, sur PlayStation 2, offrait déjà une interface similaire type « point & clic » à la console. Concernant les Sims 4, elle pense que d’avantages de raccourcis doivent être disponibles. En plus des fonctions attribuées en jeu aux boutons. Car, en dehors du défilement temporel et des actions de base (saisir, vendre…), nous avons finalement utilisé le joystick comme une souris d’ordinateur pour l’ouverture et la fermeture des différents menus et sous-menus.

(3) Portage en jeu vidéo : adapter le jeu de manière à ce qu’il fonctionne sur un nouveau support que celui pour lequel il a été développé en première intention. Fait de passer d’une plateforme, par exemple, un environnement Windows sur PC, à une autre plateforme et un autre environnement, comme une console PlayStation. Idem lorsque plusieurs générations de console s’enchaînent, comme passer d’une PS4 à une PS5 !


L’expérience sur console nous a donc paru nettement plus contemplative que celle sur ordinateur.

Kômori pense que ses réflexes de manette sont lointains et qu’elle apprécie définitivement la rapidité de la version ordinateur avec clavier et souris ^.~ Personnellement, je ne jouais qu’à la manette avant les Sims 4 (sur ordinateur) et mes autres jeux du moment sont autant sur console que sur ordinateur. Donc concernant TS4 sur PlayStation, je m’attendais à une refonte de l’interface, avec des sous-menus contextuels circulaires directement inclus aux différents boutons, pour l’ouverture des besoins, des inventaires, des notifications, etc. Comme ceux disponibles pour les éléments d’interaction sociales et de dialogue. Mais il est vrai que les Sims 4 est un jeu complexe en termes de possibilités par rapport à, au hasard, un jeu de plateforme ! Un jeu de simulation de vie sur console, c’est un autre monde.

Parlant de mondes, retrouvez nos créations :
– La galerie de Kômori dans les Sims 4 : komori44 sur Origin | EA app
– Ma galerie dans les Sims 4 : SaiseiSims sur Origin | EA app

Ou laissez-moi un commentaire

Art polygonal : entre façettes et brosse texturée

L’art polygonal, vous connaissez très certainement, même en totale ignorance du terme. Procédé graphique largement utilisé dans le style « vieux » jeux vidéo 2D – 3D ou plus récemment la VR*, le polygonal art s’est également imposé dans la communication et les illustrations modernes. Le but : que votre dessin semble composé de facettes triangulaires, adjacentes, qui en s’associant, forment des polygones.

Facettes triangulaires en polygonal art

J’ignore où et quand l’art polygonal est apparu : peut-être sur les vitraux des édifices religieux, qui imposent un découpage géométrique ? Plus proche de notre époque contemporaine, c’est au festival Geekopolis que j’ai découvert les premiers tableaux en polygonal art, des illustrations à couper le souffle par rapport à l’idée que j’avais du genre ! Une forte impression, car même si j’avais déjà aperçu des réalisations du même procédé, je n’en avais encore jamais contemplées d’une telle richesse et d’une telle complexité, en dehors du jeu vidéo, imprimées en grand format.

L’an dernier j’étais tombée sur un tutoriel qui semblait prometteur et inspirant – je l’avais d’ailleurs partagé sur Twitter et le magazine auteur dudit tuto avait réagi positivement ; une collègue illustratrice – Marie-Aure de Tarragon sur Legend Utopia alias @Nogarra9 sur Twitter – s’est, elle, aussitôt attelée au dessin en partant de la méthode présentée, et a ainsi illustré deux portraits franchement sympathiques dans le style art polygonal *o* De mon côté, j’ai rangé cette technique dans les « projets pour plus tard », jusqu’à ce que Deviant Art lance un projet collectif, en février dernier. Là, déclic !

Pendant le mois de février dernier, l’équipe de Deviant Art a lancé une tendance collaborative visant à envoyer un mot gentil aux autres : proches ou éloignés, amis ou amours, famille ou abonnés. Sont ainsi nées les « Valentines’ Day Cards » ! Trois bases graphiques, les Valentines’ Days Card Templates, étaient proposées : une première déjà illustrée et destinée à un unique ajout de texte, une deuxième carte invitant à placer du texte et un bout d’illustration personnelle, une troisième carte encrée et destinée à être colorisée. C’est cette dernière template que j’ai choisie.

En étudiant le Line Art fourni par l’équipe de DA, j’ai remarqué cet encrage épais, régulier, couplé à des angles brisés, nets, graphiques finalement ; voilà qui m’a guidée pour des couleurs en aplats suivant les contours encrés ! Avec quelques nuances cependant. Plutôt que de rester sur des aplats nets et lisses, j’ai mélangé les facettes de couleurs franches avec une brosses texturée, pour redonner un peu de chaleur à l’ensemble – ce qui me semblait mieux correspondre au sentiment communiqué, entre tendresse et simplicité, mignonnerie et rectitude :

Zoom sur la colorisation mixte : facettes franches type art polygonal et texture type brosses texturées
Zoom sur la colorisation mixte : facettes franches type art polygonal et texture type brosses piquetées

Le résultat donne une illustration évoquant différents aspects : le papier plié en origami sur les étoiles multiples, un ruban rigide et sculpté qui contraste volontairement avec le cœur piqueté, un cœur qui semble se gonfler ou se réchauffer et où la glace se craquelle pour laisser place à une émotion.

Valentine's Day Card : line art by Deviant Art, colors by Saisei Yrial in Sight
Line Art @DeviantArt | colors @yrialinsight « Saisei »

Le bas du cœur semble se dégivrer tandis que j’ai transformé l’ombre portée en halo / spot de lumière / portail ouvert. Une métaphore pour illustrer la transmission du sentiment affectif, qui sort de notre monde intérieur pour s’exprimer visuellement, en plein espace et petit à petit en pleine lumière vers la ou les personnes désirées.

Parce que les sentiments reflètent milles facettes, l’art polygonal m’apparaît tout indiqué ! Voici un extrait de mon texte original – auquel une amie auteure, Solène Bauché, a également participé, on reste collaboratif jusqu’au bout dans ce projet 😉 :

I feel like this line art appeals to polygonal art, so here is a mix of textured brushes and poly art ! As the sparkling triangles of polygons suggest it, friendship or love are feelings with a thousand facets : sometimes shiny and clearly visible, sometimes dark and discreet.


*VR = virtual reality. Réalisté virtuelle en Français – je pense ici à la démo d’Oculus Rift, avec la scène du feu de camp en pleine nature, ponctuée d’arbres et de vertes prairies, d’une mare et d’un ruisseau, où vous partagez un moment de pause pacifique avec un lapin, un renard et un buffle, tout en zyeutant les poissons sauter hors de l’eau.


Au prochain article, soit je vous partage un peu plus précisément, techniquement on va dire, mon processus, soit je passe à une autre illustration, elle aussi en polygonal art. Et vous, avez-vous déjà testé l’art polygonal ?

Ou laissez-moi un commentaire

Charles ou Carolus Magnus, Le Choix du Roi

Nous sommes au printemps et pourtant, j’illustre une nouvelle scène d’hiver en forêt d’épineux – probablement éclairée de torchères en arrière-plan. Nouvelle scène inspirée du « Choix du Roi », un roman de Solène Bauché* !

Indice : les cheveux longs seraient synonymes de puissance et on le dit « à la barbe fleurie »… Pour un portrait d’homme plus mûr que ce que je dessine en illustration¹ et toujours ce jeu de lumière oscillant du bleu à l’orangé, que j’ai développé pour le trio de protagonistes tirés du roman :

Illustration de style réaliste, portrait de Charlemagne, un personnage du roman Le Choix du Roi
Illustration de style réaliste, portrait de Charles, un personnage du roman Le Choix du Roi

Eh oui, Charles ou Charlemagne, ou encore Carolus Magnus, le père d’Amaudra et de Pépin, clôture ici mon triptyque de personnages en tribut au Choix du Roi. Un mélange de froideur et de douceur, de tristesse et de complicité que rencontre une éventuelle culpabilité dans ses traits à la fois jeunes par ses ambitions et déjà vieillis par les soucis. Un côté énigmatique sans le déparer de sa stature – où le dynamisme orangé (symbolisant ses conquêtes) côtoie le calme d’une froideur bleutée (imageant la rationalité).

Par certains aspects, même après avoir terminé la lecture, j’en veux encore à ce Charles : il m’était donc difficile de le rendre purement sympathique et le teint presque cireux est certainement la traduction colorée de ce sentiment mitigé. Il regarde légèrement vers le passé, car lors de cette rencontre, ces enfants figurent un présent manifeste à chaque seconde – Amaudra comme Pépin sont d’ailleurs représentés de face dans mes précédentes illustrations.

¹ en illustration, mais pas en BD où finalement je dessine autant de personnages d’âges murs que jeunes.

*Pour l’anecdote, Solène Bauché est une auteure Nantaise et Vannetaise : n’hésitez pas à vous rendre sur sa page Facebook Solène Bauché Romancière, ou découvrir un extrait de son roman Le Choix du Roi sur Librinova !

Bon dimanche à tous !

Ou laissez-moi un commentaire

No-Xice© à Ancenis BD

Les 30 et 31 mars, soit hier (d’où les photos) et aujourd’hui, se tient le festival de BD et illustrations Ancenis BD ! Quelques photographies du stand No-Xice© :

No-Xice© à Ancenis BD - manga d'auteur avec "Loup y es-tu ?" & "Dazzling Desert" !
No-Xice© à Ancenis BD – mangas d’auteur avec « Loup y es-tu ? » & « Dazzling Desert »

No-Xice© à Ancenis BD - licorne arc-en-ciel et artbook Winteries
No-Xice© à Ancenis BD – licorne arc-en-ciel et artbook Winteries

No-Xice© à Ancenis BD - les cartes parodiques suscitent toujours de l'intérêt !
No-Xice© à Ancenis BD – les cartes parodiques suscitent toujours de l’intérêt !

No-Xice© à Ancenis BD - artbook Winteries & manga d'auteur avec Loulou !
No-Xice© à Ancenis BD – artbook Winteries & manga d’auteur avec Loulou !

Plus d’information sur le festival Ancenis BD en cours :

L’occasion donc de porter l’artbook Winteries au public une deuxième fois !

A bientôt lorsque l’équipe No-Xicienne aura publiée son compte-rendu ^.~ Vous y retrouvez l’ensemble de mes photographies (avec les têtes des gens pour changer) ainsi que celles de mes collègues sur le site no-xice.com.

Ou laissez-moi un commentaire

Artistes dans l’artbook No-Xice Winteries !

C’est officiel, nous serons plusieurs dessinateurs et illustrateurs de No-Xice pour ce nouveau recueil !

Le projet d’artbook collaboratif s’étoffe avec la participation de Zwick et d’Elairin ! L’un affectionne une Saint Sylvestre parodique tandis que l’autre y ajoute une pincée de féérique. Zork quant à lui nourrit deux projets, un plutôt moyenâgeux et l’autre en fanart. Il y aura peut-être aussi un œuvre d’Ayleen et de SuzieSuzy ^__^

artbook Winter avec No-Xice©
visuel absolument pas contractuel, juste pour situer l’ambiance

D’ici la sortie de l’artbook « No-Xice Winter » le 23 mars prochain, voici les liens vers leurs galeries respectives :

Bien qu’ils aient chacun plusieurs portfolios à leur actif, je linke volontairement différentes plateformes de publication – à eux cinq, ils représentent déjà plusieurs façons de partager leurs travaux. Jetez-y  un œil pour vous faire une idée !!! Je suis très contente qu’une majorité de l’équipe aient répondu présent. En espérant que tout passe d’ici la dead line du 10 mars – date d’envoi à l’imprimeur ^.~

Plus de nouvelles d’ici le festival « Partage ta bulle » à Saint-Gildas-des-Bois !

Ou laissez-moi un commentaire

Pépin dans Le choix du Roi

Portée par le récit de Solène Bauché dans son roman le Choix du Roi, j’illustre aujourd’hui le petit frère d’Amaudra : Pépin !

Solène nous parle de boucles blondes, de yeux vert d’eau assortis d’un nez aquilin. Ici j’imagine ce jeune homme portant un regard affectueux et admiratif sur sa grande sœur :

Illustration de style réaliste, portrait de Pépin, un personnage du roman Le Choix du Roi
Illustration de style réaliste, portrait de Pépin, un personnage du roman Le Choix du Roi

Pour que Pépin ait un air de famille avec Amaudra, j’ai repris un visage en long ponctué de taches de rousseur, des yeux très légèrement en amande et des lèvres plutôt fines ourlées d’un demi-sourire énigmatique… Rehaussé d’une lueur un tantinet fantastique en contre-jour – dont une pointe dans les iris. Le portrait de Pépin est également basé sur la même ambiance que pour l’illustration d’Amaudra : sapins en hiver, fourrure et vacillante lumière.

Un petit mot sur l’auteure ! Solène Bauché est une auteure Nantaise et bretonne de cœur : n’hésitez pas à vous rendre sur sa page Facebook Solène Bauché Romancière, ou découvrir un extrait de son roman Le Choix du Roi sur Librinova !

Bon week-end à tous !

Ou laissez-moi un commentaire

Amaudra dans Le Choix du Roi

En ce mois d’hiver pour l’hémisphère Nord, une illustration d’Amaudra, l’un des personnages du roman « Le Choix du Roi » écrit par l’auteure Nantaise Solène Bauché !

Amaudra, la fille aînée de Charlemagne, dont le destin demeure obscur dans les archives – ici sous les traits d’une jeune femme énigmatique aux yeux ambrés – dorés suivant l’éclairage :

Illustration de style réaliste, portrait d'Amaudra, un personnage du roman Le Choix du Roi
Illustration de style réaliste, portrait d’Amaudra, un personnage du roman Le Choix du Roi

Pour dessiner ce portrait, je me suis inspirée des… Références de la romancière, Solène Bauché, justement ; ) Et d’une scène en pleine forêt que vous découvrirez si vous lisez Le Choix du Roi !

Pour l’anecdote, Le Choix du Roi épouse l’Histoire autant que les histoires, entre évènements d’envergure et chemins personnels. L’autrice distille intrigues ou défis avec une sincère compréhension des caractères et une attention tantôt empathique, tantôt pragmatique aux impératifs de chacun. J’ai été époustouflée !

Illustrer un personnage de roman me rappelle les moments où je déchiffrais à l’oreille un morceau de musique : lorsque j’en avais reconnu les notes et le rythme, et que je pouvais le jouer sans écouter l’original, il me semblait que l’air perdait de sa magie, de son mystère. Ici j’ai vaguement le même sentiment : tant que l’on reste immergé dans la lecture, le personnage de fiction conserve des traits plutôt flous ; une fois dessiné, c’est comme si l’on avait figé son visage, sa silhouette… Bien sûr, l’interprétation reste personnelle !

Et vous, est-ce que vous transposez aussi les media écriture – dessin ?

 

Ou laissez-moi un commentaire

Jardin Japonais à Nantes

Dessin numérique aux couleurs fantasmagoriques !

Récemment j’ai partagé un extrait vidéo de mon utilisation du « pinceau mélangeur » sur Photoshop : buissons teintés de rose sur Instagram ou de bleu sur Twitter. Cet outil requiert moins de ressources que le « mélange au doigt ». Dans ma quête d’optimisation informatique, c’était une découverte parfaite pour moi en matière d’illustration digitale !

Ici, je cherchais à ce que le paysage fonctionne sans le personnage d’origine – aussi ai-je ajouté quelques branches au premier plan – avec le fameux pinceau mélangeur ou « mixer brush » :

Japanese Garden of Nantes : Île de Versailles
Japanese Garden of Nantes : Île de Versailles

Comme la légende l’indique, ce dessin est une illustration en numérique, représentant un décor naturel bien que réinventé : le jardin japonais de l’Île de Versailles à Nantes. Ouvert toute l’année, ce parc abrite régulièrement des expositions ainsi que des aquariums. Des cerisiers y côtoient des bambous, des arbres taillés en plateau croisent l’ombre de buissons ou vénérables foisonnants. Dans l’étang, quelques canards épient les carpes… Bref, un petit paradis de verdure sur une île citadine de la ligne – tram 2.

Entre le moment où j’ai photographié et croqué le parc, et aujourd’hui, le rendu a évolué ; tout a commencé avec un repentir numérique sur ce jardin japonais : j’avais l’impression de ne pas être allée au bout de mon idée sur le traitement de l’image ! 

Et vous, vous arrive-t-il de revenir expérimenter sur vos anciens dessins ?

Ou laissez-moi un commentaire

Preview illustration artbook – memento mori, shinigami !

Quand je vous parlais d’étude de la nature et de Death Note, le lien est : fanart !

Comme promis, une preview d’un de mes projets en cours : une illustration au sein d’un artbook collectif. Mes précédents essais de nature morte – contemplation, mortalité, vanité, titouti – n’étaient uniquement mus par une volonté d’amélioration technique !

Crânes humains et crâne de ... Shinigami ! | preview partielle d'une illustration
Crânes humains et crâne de … Shinigami ! | preview partielle d’une illustration

Alors, à votre avis ? Ryuuku sera-t-il inclus dans cette vanité ? Un shinigami ne meurt pas me direz-vous. Et pourtant… Si ! Memento mori, shinigami* !

Un dieu de la mort, dans le manga Death Note, a deux façons de perdre son existence (pour ne pas dire, sa « vie »). La première : s’il glandouille trop longtemps sans écrire de noms dans sa death note, il meurt, faute d’avoir volé du temps de vie aux humains. C’est ce qui menace Shidou dans l’histoire par exemple. La deuxième ? Je vous en parlerai une prochaine fois ; )

Et globalement, j’en dirai plus lorsque la sortie de l’artbook #01 nouvelle version** approchera.

 

_______

*Memento mori = rappelle-toi que tu vas mourir, rappelle-toi que tu es mortel

*Memento mori, shinigami = indice pour le sujet de mon illustration ; )

**Artbook #01 nouvelle version = l’artbook #01 ou »Tempus Fugit » a finalement été collectivement abandonné, donc ce n’est pas de celui-là que je parle. Et par souci de discrétion je m’abstiens de parler du thème du prochain ^.~

Ou laissez-moi un commentaire

Yak rigolard

Suite à mes croquis d’îles et plus particulièrement de yak…

Yak rigolard
Yak rigolard aux couleurs fantaisistes

Un rough de cet été ! Et aussi un exercice à partir du noir et blanc :

Croquis général puis affinage progressif (détails, valeurs…)

Poses des couleurs – avec un agrandissement de format :

Principales étapes de pauses de couleurs par dessus les niveaux de gris

L’ensemble reste assez brut pour conserver un aspect « foufou ». A la base, cet avatar devait surtout servir pour une plateforme numérique dont j’ai repris les couleurs ; il est finalement utilisé aussi ailleurs – suivant le goût du collaborateur qui affectionne son « portrait » !  Il existe donc trois versions différentes.

L’un des croquis provient de l’Inktober de l’an dernier mais je le trouvais moins lisible en miniature, d’où la version de face. Et pour ceux qui connaissent, les travaux de photomontages de Sarah DeRemer pour son « Highland Red Pandow, a cross between a red panda and a yak » m’ont également beaucoup inspirée ! Mais sans les dents et les moustaches ^^

A demain avec une illustration de perroquet cette fois,

Bonne fin d’été à tous !

Ou laissez-moi un commentaire