Daffodils Girl, la fille aux jonquilles

Daffodils Girl - Brush Pen Watercolor
La fille aux jonquilles, extrait d’une nouvelle aquarelle dominicale !

Comme chaque Comme chaque dimanche, vous en avez l’habitude à présent, un petit étape-par-étape du processus assorti de mes remarques / blocages / réussites ! Aujourd’hui, il s’agit une aquarelle réalisée en quasi-monochrome, soit un set d’ocre et de safran, avec les feutres ou « brush pen » de la marque Ecoline – feutres testés en mouillé sur mouillé et en sec puis mouillé – plus un aparté sur le choix du critérium pour le croquis, sur un papier qui m’avait déjà posé quelques soucis précédemment.

Le papier du Géant des Beaux-Arts convient manifestement mieux à un crayonné sec et fin, ici à gauche en H à 0,3 mm (en comparaison du papier de droite crayonné avec un HB à 0,7mm) – même si, avec cette précaution, il conserve une tendance à diffuser le carbone :

Crayonné directement sur la feuille avec quelques références personnelles sur le côté

De cette façon, mon tracé paraît plus net et bave moins. Place maintenant au côté bien « cra-cra » de l’aquarelle !

Les jonquilles sont réalisées en mouillé sur mouillé : je dépose de l’eau sur le papier, puis j’y passe le feutre aquarelle et éventuellement, j’estompe au pinceau. Les taches de couleurs se diffusent agréablement :

Essais de mouillé sur mouillé en alternant les feutres puis les pinceaux pour estomper

A contrario, le châle ou haut de kimono stylisé, a été peint en sec puis mouillé : un trait de feutre sur le papier sec, puis estompe au pinceau gorgé d’eau pour étaer – effet particulièrement visible sur les volutes, réalisées d’une traite, sans dégradé entre deux pigments.

Après les dégradés, j’ai été tentée d’encrer les contours de l’aquarelle directement au feutre. Peut-être ai-je eu la main lourde ? Je trouve les contours trop épais par rapport au (petit) format du dessin :

Effectuer un encrage des contours aux feutres n’a pas été une excellente idée – trop large !

Sur un grand format, l’effet serait certainement meilleur. En attendant, j’ai changé en cours de peinture pour un encrage au pinceau, puisant sur la pointe feutre ou dans le mélangeur. La photographie ci-après vous donne une idée du format, 12,0 x 15,1 cm soient environ 4.7244 x 5.9055 pouces :

L’aquarelle finalisée de la fille aux jonquilles, papier, feutre et pinceaux sur le côté

J’ai enregistré la quasi-totalité du processus ! Si cela vous tente, j’essaierai de partager tout ou partie de la vidéo en accéléré. Ou au moins un extrait à vitesse réelle.

L’illustration scannée – relativement proche des couleurs finales séchées

Ce nouvel essai avec les feutres aquarelles fait suite à la thématique Daffodil Ring, Balance Spring et aux feutres aquarelle, fleurs en dentelle dans le même style. Compte-tenu du nuancier des feutres Ecoline, je m’attendais à un rendu plus sombre pour la chevelure – ceci dit, l’apparition du jaune était sympathique !

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Daffodil Ring and Balance Spring

Daffodil Ring and Balance spring : aquarelle sur papier épais, dessin vue de près

« Daffodil Ring and Balance Spring », « Anneau de jonquille et ressort spiral » ou une illustration mêlant aquarelle et encrage, fraîcheur printanière et teintes automnales, formes mécaniques et volutes organiques, entre spirales d’horlogerie et courbes végétales !

La spirale fait à la fois référence au(x) temps et aux cycles saisonniers, mais aussi au ressort spiral, qui, en horlogerie, constitue avec le balancier, l’organe réglant la montre mécanique. J’aime l’idée que notre perception temporelle puisse se faire via l’épanouissement d’une fleur, selon un rythme régulier ou irrégulier, avec des lenteurs comme des accélérations. Imaginons que la jonquille, ses feuilles et ses racines représentent les aiguilles. La spirale aquatique symboliserait la spirale du temps comme la sève qui voyage et se propage.

Comme toujours, je vous partage ici quelques notes en cours de réalisation. D’une part, le croquis de mars dont j’ai revu les proportions au moment du clean sur le papier définitif de façon à ce que l’ensemble adopte une dynamique ascendante :

A gauche, le rough ou croquis brut dans le carnet de notes ; à droite, le clean ou tracé propre sur papier épais

Un petit aparté sur le papier où ma mine graphite 0,7mm pourtant HB bave rapidement – c’est déjà nettement mieux avec une pointe fine type 0,3mm – et sur la pointe feutre, très bien pour des taches imprécises mais que je maîtrise encore difficilement quant aux détails :

Teinte « jaune sable » pour le ressort spiral transformé en sève liquide – et une pointe de violet chaud en complémentaire

Quelques surprises donc sur les racines, ponctuées de joyeux débordements avec les pointes feutres Ecoline ; quant au demi-godet « Mauve Permanent » de violet Winsor & Newton, que j’ai employé afin de m’éviter des mélanges et aller plus vite, il reste définitivement gras sur le pinceau et granuleux sur le papier.

En attendant de progresser sur un nouvel essai, j’ai finalement choisi, pour ce dessin-ci, d’encrer les contours et quelques détails afin de donner corps et propreté à l’ensemble. En comparaison de la noirceur de l’encre de Chine, les vives couleurs aquarelles irrésistiblement s’affadissent :

Évolution du dessin et changement de perception des couleurs – tout est relatif ou presque !

Daffodil Ring and Balance Spring fait suite aux précédents essais Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle en traditionnel où je parle des brush pen Ecoline offerts en février – mars (d’où la thématique des jonquilles, pour la date, et le temps qui passe pour l’anniversaire) !

Je livre peu souvent mes notes d’intention, j’espère que celles-ci vont iront ! Avez-vous pensé à d’autres interprétations ?

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Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle

Peinture du dimanche ou plutôt, gribouille dominicale, avec ici des corolles aux franges dentelées :

Essai dans des tons proches – feutres aquarelle « brush pen » écoline

Il s’agit de mon premier test avec, non pas des encres en pots, ni des demi-godets d’aquarelle, mais des feutres aquarelle. Le chemin sera certainement long d’ici à ce que je parvienne à un résultat comparables à ceux de mes collègues ^-^

Rendu presque fluorescent avec le vert – feutres aquarelle « brush pen » écoline

J’ai en projet de continuer sur le thème des fleurs ; les croquis et couleurs datant de mars, le mois des jonquilles. Mon thème serait « daffodil ring – balance spring » : « daffodil » pour la jonquille et « ring » pour le cercle, avec un jeu de mot autour de la balance qui se traduit aussi bien par « spiral » que « balance spring » – eh oui, « spring » qu’on connaît essentiellement pour le printemps :

Croquis de recherche pour « daffodil ring – balance spring » avec à gauche : le carnet ; à droite : le numérique

Pour rappel, voici le nuancier* des sets offerts par les collègues du groupe aquarelle et que je devrais apprivoiser :

Boîte colorée et teintes lumineuses et intenses pour les brush pen Ecoline
Boîte colorée, teintes lumineuses et couleurs intenses pour les brush pen Ecoline

Les teintes et mélanges pour la première couche ont été réalisés à part et appliqués au pinceau. Je me suis servie des feutres directement sur le papier au moment des rehauts seulement – je préfère « faire monter la sauce » progressivement, d’autant que le papier bien épais accueille sans sourciller plusieurs passages d’encre et d’eau ^-^

*Déjà photographié et commenté sur feutres aquarelles Ecoline !

Un chouette cadeau <3 Dans l’idéal, je l’emmènerai bien pour croquer en vadrouille, mais pour le moment, je trouve qu’il n’y a pas de nuances si pas de dilution, ce qui impliquerait d’ajouter pinceau à réserve d’eau et palette de mélange, autrement dit, des contraintes de poids et de volume. Et vous, quel matériel embarquez-vous en mode sac-à-dos ?

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Feutres aquarelles Ecoline

Des nouveautés dans mon inventaire et de nouveaux tests en la matière ! Aujourd’hui, quelques mots sur les « brush pens » ou « feutres aquarellables » de la marque Ecoline.

Et surtout, de mes collègues, Ayleen, Elairin, SuzieSuzy. Je vous parle d’elles de temps en temps sur ce blog, surtout avec l’actuel projet d’artbook en cours ^.~ Le lien ?  Nos après-midi aquarelle ! Si je n’ai pu participer au dernier en date, Elairin et Ayleen avaient prévu un cadeau d’anniversaire – et SuzieSuzy en a été l’Hermès messagère !

carnet de papier épais & brush pen - un cadeau d'Ayleen et Elairin !
Carnet de papier épais & brush pen – un cadeau d’Ayleen et Elairin !

Un set avec les primaires (cyan, citron, magenta) + un noir + un vert, assorti d’un carnet au beau papier légèrement granulé et épais, ainsi qu’un set consacré aux couleurs de terre, d’or et de jaune. Celles que je préfère ! Merci encore pour ce judicieux choix <3

Je profite donc d’une pause dans mon ménage dominical pour vous partager un premier nuancier – des couleurs vives, intenses, partiellement diluables à l’eau claire et au pinceau traditionnel :

feutres aquarelles Ecoline : test de gradient à l'eau, estompé au pinceau
Feutres aquarelles Ecoline : test de gradient à l’eau, estompé au pinceau

Si j’ai moins d’aisance sur la dilution de ces nouveaux feutres qu’avec les demi-godets ou les encres aquarelles, les brush pens semblent estompables en mouillé sur sec comme en sec sur mouillé, même si le comportement adopté me surprend.

En matière de feutres aquarelle, j’ai déjà pu regarder quelques vidéos de processus ; les mélanges de couleurs sont apparemment possibles. A confirmer de mon côté ! Reste le sujet à trouver, les teintes d’ocre me plaisent particulièrement, alors… Une jonquille dorée, un chat crème et roux, une feuille d’automne ?

Affaire à suivre, donc – à vue de nez, il me faudra un temps de familiarisation avec ces nouveaux outils.

 

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Encre de cuivre sur Venomancer

Comme je l’annonçais précédemment dans Oxyde de cuivre pour Venomancer, j’avais envie de tester mes encres :
essais sur papier canson granulé 90gr – test d’encres, diluées à gauche et pures à droite
Je connaissais déjà le résultat des encres Sepia et Terre de Sienne car je les avais achetées puis utilisées en lineart ; les deux autres sont des cadeaux que j’ai moins voire pas pratiqués – j’avais un peu testé en diluée l’encre noire lors d’Inktober l’an dernier. La surprise résidait donc dans l’encre de cuivre ! Cette encre a l’avantage de présenter une teinte chaude et donc de communiquer une certaine « sympathie » au trait, du moins en test rapide. Comme j’ignorais le résultat sur un dessin complet, j’ai encré mon croquis sur un papier granulé fin (90 gr/m2) plutôt que d’utiliser une feuille plus chère à 300gr/m2 :
à gauche, comparaison entre les quatre encre ; à droite, test du cuivre sur le dessin du Venomancer
Bien. J’ai donc décidé de tester l’encre de calligraphie « Cuivre » qui me rappelle certains godets aquarelles un peu gras. Surprise. L’encre est biphasique :
  • en bas du pot > oxyde de cuivre (bleuté)
  • en haut du pot > « eau »ou quelque chose qui ressemble à de l’eau teintée ou du jus de chaussette
D’où la nécessité de mélanger la solution pour retrouver le pigment de cuivre (bronze doré), et ce, avant chaque utilisation voire chaque passage du pinceau ou de la plume dans le pot :
à gauche, l’oxyde de cuivre vert-bleuté ; à droite, l’encre de cuivre brassée
J’avoue que c’est perturbant en cours d’encrage, d’autant qu’il faut éviter les paquets de pigments logés dans la plume. En revanche, au pinceau, ça passe bien. Ensuite, cette encre de cuivre se révèle très sensible à l’eau : la deuxième couche d’encre diluée perturbe la première couche, elle la dilue tout ou partie => pas de superposition réellement possible :
étapes de colorisation du tronc de l’animal : la 2ème couche posée délave la 1ère couche !
En contre-partie, je note un excellent nettoyage à l’eau claire, rapide et simple – et bien sûr un repentir aisé. Sinon, j’observe une bonne tenue des pigments une fois secs : après plusieurs jours d’exposition à la lumière (indirecte) du soleil, pas de changement de couleur notable. Cette première approche de l’encre de cuivre pour une mise en valeur et un encrage s’en trouve donc mitigée ! Et vous, vous encrez en traditionnel ? Qu’utilisez-vous ?

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Oxyde de cuivre pour Venomancer

Au cas où je tenterais Inktober en octobre, je voulais me remettre à l’encrage et à la mise en valeur. En traditionnel.

Pour le plaisir, et parce que j’inaugure une encre qui promet de sortir de ma zone de confort*, j’ai choisi une créature tout aussi différente de ce que je dessine d’ordinaire. Un héros du jeu vidéo et moba DotA 2 : Venomancer !

Héros du jeu vidéo DotA 2 : Venomancer

Ce héros aurait été parfait pour le sujet « poison » de la prompt list 2017 proposée par Jake Parker – l’initiateur d’Inktober. Bref, la finale des TI 2018 de DotA 2 a vraiment été excellente cette année et je remets le sujet e-sport sur le tapis ^.~ Quant au Venomancer, avec un sort qui ronge d’acide, quoi de mieux qu’utiliser de l’oxyde (de cuivre) ?

Allez, voici un petit étape-par-étape comme je les aime :

croquis et esquisses préparatoires (à droite), puis clean (à gauche)
début de mise en valeur avec un lavis
j’affine petit à petit – surprise sur la 2ème couche d’encre*
encrage des contours à la fin du dessin
Dessin final du Venomancer, encré scanné

*Car il y a eu des surprises lors de ce test. Dimanche prochain, suivra donc un article sur l’encrage de ce Venomancer, à l’encre de cuivre.

C’est la première fois que je teste cette encre de calligraphie – surtout pour une utilisation qui n’est peut-être pas prévue à la base par le fabriquant ^^

La suite dimanche, donc ! D’ici-là, dites-moi… Regardez-vous ou jouez-vous à DotA – Dota – Dota2 ? Quels sont vos héros de prédilection ?

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Aquarelle, encres, godets & spray

Avec un arbre moussu !

J’ai peut-être trouvé la bonne façon d’apprivoiser le papier aquarelle à grain torchon, le fameux « rough » dont je parlais précédemment :

Tronc d'un arbre moussu à l'aquarelle - grain torchon rough
Tronc d’un arbre moussu à l’aquarelle – grain torchon rough

Il sèche vite et les couleurs sont plus vives…. Et plus incrustées ! Il est donc plus difficile de se repentir.

Pour bien faire, j’ai comparé le même arbre, réalisé avec de l’aquarelle en godet puis des encres aquarelle :

aquarelle : comparaison couleurs en godets et couleurs en encres
aquarelle : comparaison couleurs en godets et couleurs en encres

Voilà donc le topo. Aussi, plutôt que de mouiller abondamment le papier avant et pendant la pose de pigments, j’ai opté pour une méthode différente :

Projection de gouttelettes en aquarelle
Projection de gouttelettes en aquarelle

Vous avez deviné ? Poser la couleur, mouiller après ! Et y aller carrément au spray…

Arbre moussu et multicolore à l'aquarelle
Arbre moussu et multicolore à l’aquarelle

…Le rendu est très aléatoire mais ça vaut le coup d’essayer : ) Si vous avez des commentaires, n’hésitez pas ! Je suis sure que cela intéressera d’autres lecteurs ou amateurs, moi la première : )

Et oui, comme indiqué, c’est encore une technique proposée par l’illustrateur Jay Lee ; )

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Papier utilisé : Lanaquarelle, grain torchon, 100% coton

Aquarelle : aquarelles godets Winsor & Newton puis encres aquarelles de Colorex Pébéo

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Le pinceau éventail

Comme promis dans le précédent article de la souris plumée, zoom sur un nouveau pinceau pour le traditionnel : le pinceau éventail !

J’avoue avoir pris un pinceau éventail sur un coup de tête, sans même vraiment penser à ce que j’allais en faire ; il avait bonne mine, on va dire !

photographie du matériel : pinceau éventail en synthétique

 

Le pinceau sert en fait à beaucoup de choses : des herbes, des cheveux, les stries d’une cascade, les feuillages d’un arbre…

Voici un premier essai avec de l’aquarelle (papier 100% coton, grain torchon) :

Pinceau éventail chargé d’aquarelle et effets de stries sur le papier

Les poils du pinceau s’agglutinent au contact de la matière et donne les filaments qu’on observe sur le papier. Avec ce pinceau, ça va très vite – un coup de brosse plus ou moins incliné et on obtient un effet :

Arbre et feuillages, effet d’estompes avec le pinceau éventail

Si on veut du précis, mieux vaut retravailler cette base – autrement dit, ne pas se suffire du pinceau éventail. Mais si on souhaite juste suggérer, je trouve ça très sympa !

Autre essai, toujours en aquarelle, avec de l’herbe cette fois (papier 100% coton, grain fin) :

Effets d’herbe au sol avec le pinceau éventail – aquarelle assez concentrée

Pinceau éventail et transformation de l’herbe en aiguilles de pins pour un arbre à plateau

Là où le pinceau éventail devient très intéressant, c’est avec de la peinture plus épaisse, comme de l’acrylique :

Pinceau éventail et essai de feuilles à l’acrylique

Encore que là, l’acrylique est sortie en eau du tube, donc même utilisée pure… On discerne mal la texture. Mais ceci fera l’objet d’une anecdote séparée !

Pour conclure, c’est une chouette découverte : le pinceau éventail recèle bien des aspects à expérimenter et à utiliser. Et vous, quel(s) pinceau(x) utilisez-vous ?

La taille du pinceau me pose encore quelques soucis sur les petites surfaces – et contrairement au numérique, où l’on diminue la taille de l’outil en un clic, ici, il m’en faudrait un ou deux plus petits…

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J’en profite aussi pour remercier mes amies qui se sont cotisées pour une carte cadeau à mon anniversaire : c’est grâce à elles que je peux tester de nouvelles choses en traditionnel ces temps-ci ! :)) Même si elles sont été les premières à bénéficier de mes essais de peinture, évidemment. Je vous le dis : si vous avez des amateurs d’arts plastiques dans votre entourage… La carte cadeau pour s’offrir du matériel, c’est vraiment sympa. Parce que… Ça coûte vite cher tout ça ^^

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Aquarelle & papiers, souris plumée !

Voici une version colorisée de ma petite chimère* ! Une version sur papier, en traditionnel donc.

Comme pour la plume bleue à l’aquarelle et le cerisier fleur à l’aquarelle, j’utilise du papier à grain torchon, du gros grain « rough » 100% coton. C’est rudement bien pour les décors** à mon sens mais cela ne me correspond pas pour les détails, tout du moins, pour le moment ; ) Voici un exercice sur le papier aquarelle rough Lanaquarelle avec comme sujet, la petite souris chimérique :

étape 1 > souris chimérique : lavis dégradé avec migration de pigments

étape 2 > souris chimérique : premiers reliefs avec touches de couleurs

étape 3 > souris chimérique : taches de félins et derniers rehauts pour le contraste

Après les encres Colorex, je profite de ce nouveau papier rough pour y tester l’aquarelle en godets Winsor & Newton et crayons aquarellables Caran D’Ache – zoom sur l’élaboration des plumes de la queue :

étape 1 > à gauche, aquarelle en godets | à droite, aquarelle en crayons juste apposés en sec sur sec

étape 2 > les plumes au crayons passées à l’eau

étape 3 > petites taches et rehauts de blancs

Ça, c’est la grande nouveauté ! Vous connaissez sans doute les rehauts de blanc qu’on pose par touches pour éclaircir ? Avant j’utilisais un pinceau fin que je trempais dans de la gouache ou de l’acrylique faiblement diluée…

…C’était souvent source de déception, l’acrylique comme l’aquarelle sortait sèche, vraiment trop sèche et perdaient de leur opacité à la dilution. Coup de chaud ? Je les ai toujours rebouchées pourtant. Bref, sur les conseils d’Ayleen, me voilà équipée de deux crayons blancs – dont celui qui m’a servi, ci dessous :

prochaine fois : tests au pinceau éventail !

Pour avoir essayé les deux crayons (un Uniball Signo et un Pilot G-2 07), c’est l’Uniball qui s’en sort mieux sur le rough. Le flux de blanc parvient à relativement bien combler les aspérités du papier.

Pour finir, comme annoncé sur la dernière photographie : la prochaine fois, je vous parle du pinceau éventail ! Là aussi, c’est une nouveauté pour moi : )

Si d’ici-là, vous avez des commentaires, n’hésitez pas ! Je suis sure que ça m’intéressera et j’y répondrai : )

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*Précédents croquis : jeu de souris à plume et petite souris, la suite

**J’ai testé le rough sur plusieurs exercices en même temps, des choses demandant de la précision (la plume bleu, la souris chimérique) et d’autres plutôt aléatoires (le cerisier-fleur, l’arbre moussu – que je posterai fin juin).

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Plume bleue à l’aquarelle

Après un exercice de migration de pigment, voici un autre qui demande un peu plus de temps mais part de la même idée.

Comme pour le cerisier-fleur, c’est l’occasion de tester un nouveau papier – du rough, autrement dit, un papier à gros grain :

plume bleue à l’aquarelle et projection d’encre

Je teste aussi la projection d’encre, une première pour moi :

Projection d’encre aquarelle : du mouvement, l’impression de vent !

En revanche, il faut que je m’habitue au papier : celui-ci a l’air de beaucoup boire l’eau – ou alors c’est un effet des encres qui sont plus sèches même si elles sont liquides :

plume bleue à l’encre aquarelle : opaque et vive

En tout cas, le bleu aquarelle associé au papier rough donne un relief épatant !

Plume bleue à l’aquarelle et projection d’encre dans le vent

Pour la plume, cette fois-ci, je m’inspire d’une idée de l’aquarelliste Maria Raczynska. Je potasse l’aquarelle en prévision des croquis sur la petite souris postés précédemment ^.~

Prochain article sur la fameuse chimère !
Et vous, avez-vous déjà utilisé du papier à gros grain comme celui-ci ? Quelle utilisation en faites-vous ?

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Papier utilisé : Lanaquarelle, grain torchon, 100% coton

Aquarelle : encre bleue « cyan » de Colorex Pébéo et godet « Gris de Payne » Winsor & Newton

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