Digital Painting sur un croquis estival : portrait de la fameuse « Cow Plant » aka la « plante vache » du jeu vidéo Les Sims 4 ! Une illustration de cette créature à mi-chemin entre une vache et une plante, où les feuilles ornent la tête avec le panache d’un tourne-sol ou d’une crinière de lion. Une chimère dentue, gourmande et enracinée aussi bien dans le sol que dans la culture Simmer ^o^
Illustration finale intitulée « L’éternuement de la Plante Vache » :
Step-by-step rapide : un dessin sur mon carnet de croquis, courant août – alors que je n’avais encore jamais cultivé de plante vache en jeu et qui comporte quelques inexactitudes :
Puis transposition à l’ordinateur dans des tons empruntés de la carte « 2021 : 1 chiffre pour 1 arbre » :
… Des tons qui se prêtent aussi à Halloween ! D’où le partage en octobre 😉
Dans la galerie des Sims, je partage surtout des créations de constructions en jeu de base. Mais sur Yrial in Sight, mon bac-à-sable, j’ai surtout parlé de charadesign / conception de personnages !
L’illu est encore plus saisissante avec le test de valeurs « découpage » ou « cutout » sur Photoshop :
Ma galerie de Sims et de builds dans le jeu vidéo Les Sims 4 : SaiseiSims sur Origin | EA app // Saisei sur Yrial in Sight.
A défaut de se costumer pour de vrai, retours sur quelques illustrations d’Halloween !
Mais qu’est-ce qui fait une illustration d’Halloween ?
Y-a-t-il une recette ? Genre l’obscurité, le clair-obscur, ok… Bon en fait, il n’y a pas toujours de « guide line » même si je note plusieurs éléments qui reviennent à illustrer, au choix ensemble ou séparément.
Catégorie courante « recette de base » :
Citrouilles taillées, plus ou moins rigolardes ou menaçantes ;
Sorcières en générales mignonnes et apprêtées (et rarement des sorciers) !
Les personnages se munissent invariablement : d’une lanterne, d’un balais, d’un chapeau pointu et avachi. Parfois d’une baguette magique mais j’y reviens ensuite.
Bien sûr, les éléments ne sont pas à reprendre systématiquement et en intégralité ; tout dépend de l’histoire racontée dans l’illustration ! Mais je remarque que ces items sont fréquemment représentés lors d’Halloween et fournissent une « ambiance » codifiée et appréciée pour l’occasion.
Catégorie « inquiétante » – même si parodique :
Tombes, cimetières ou maisons abandonnées ;
Fantômes, parfois des goules ou des zombies ;
Squelettes ou parties de squelettes (que les crânes par exemples) !
Évidemment là aussi, la parodie est de mise : une représentation « mignonne » apporte une touche de décalage et d’humour. On n’est pas du tout obligé de se prendre au sérieux à Halloween !
chaudrons, fioles de couleurs diverses et parfois avec bulles ;
Les chimères sont également invitées !
J’avoue, j’aime beaucoup les illustrations d’Halloween qui comporte une aura magique ^o^
Sur ce, c’est parti pour…
…Ma propre galerie d’illustrations autour d’Halloween !
Beaucoup ont été publiées sur les réseaux pour une « halloween crazy week » que j’avais subitement eu l’envie de créer et de partager1 :
Alors, oui : c’est une série de dessins initialement datés de 2009 à 2014 ! Encore un article où je fais « presque du neuf » avec du vieux >.< Mais je continue à mettre à jour cette petite galerie d’illustrations sur Yrial in Sight !
1Halloween Crazy Week : une compilation 2018 qu’on retrouve notamment dans la galerie « Halloween » sur mon profil Deviant Art et que j’avais partagée, à raison d’une illustration par jour, la semaine précédent le 31 octobre.
Il a tout de l’anatomie du mignon(3) – de grands yeux ronds et une petite bouche, de grandes « oreilles » et le front haut, des joues rebondies et des courbes arrondies. Bref, ce petit dragon tel que je l’ai ré-imaginé, a l’air inoffensif voire adorable, bien candide et parfaitement adoptable :
Pour celles et ceux qui m’ont suivie sur les réseaux sociaux courant octobre, vous reconnaissez probablement au moins l’une des deux versions : j’en ai partagé une sur Twitter et l’autre sur Facebook & Instagram ^.~
Pour mémoire, voici le croquis de 2016, inspiré de serpents et de chauve-souris, entre reptile et créature aérienne ou aquatique :
(1) Jeux Vidéo Trine 1, 2, 3 et 4 développé par le studio finlandais Frozen Byte.
(2)Dessin en noir et blanc du petit dragon et process de création sur Croquis du Soir ou l’un de mes essais avec le logiciel de dessin 2D Mischief édité par The Foundry.
(3) Cerveau et psycho n°114, Octobre 2019, « Le pouvoir des chatons » et l’anatomie du mignon.
Où un portrait en couleur de mon elfe noire aux crocs saillants !
En preview, les trois étapes de finalisations – une dominante gris vert en étape 1, que j’ai ensuite renforcée vers le cuivrée en étape 2 pour finir avec un rehaut plus doré au premier plan en étape 3 :
Galerie et visionneuse pour la finalisation de « Féérie sous la pluie ».
Cette illustration fait suite aux différentes recherches partagées précédemment. Le dessin est une des multiples interprétations possibles pour l’elfe de Pekhov : peau sombre que j’ai peinte cuivrée / dorée / orangée ici et, si on se réfère au texte d’origine…
aux yeux jaunâtres, aux lèvres noires et aux cheveux gris cendré. Quant aux crocs qui saillent de leur lèvre inférieure, ils ont de quoi terrifier tant les gens qui ne sont jamais sortis de chez eux que les amateurs de contes de bonne femme.
Source : le tome 1 des Chroniques de Siala
Autour de l’étape 1.
Au choix entre une version « rouge » et une version « verte » de l’illustration, c’est la verte que j’ai choisie d’approfondir !
Ci-contre : « Rainy Fairy » ou « Féérie sous la pluie » version couleurs d’origine.
Étape 2 – ou version 2.
Peut-être à cause de la luminosité ambiante matinale, cette première version finale me semble fade en comparaison des soirs où j’ai travaillé les couleurs du portrait.
Et quelques rapides réglages plus tard, voici une version légèrement plus intense avec le renforcement de notes cuivrées. Sortent alors deux versions, l’étape 2 (ou version 2) et l’étape 3 (ou version 3) :
La version « féerie sous la pluie » [version 2] paraît ainsi plus ocrée et dense, l’elfe y est plus présente ; la version « rainy fairy » [version 3] semble en comparaison plus claire, grisée, ce qui rend la fille plus transparente, fragile et vibrante mais le regard plus brillant. Et si le regard dans la version 2 « féerie » dénote globalement davantage de contraste par rapport à la version 3 « fairy », l’ensemble revêt davantage d’éclat, de couleur et de vie dans la version 3. Laquelle préférez-vous ? D’un écran à l’autre, il y a de grosses différences.
Un modelé en dessin correspond à une « sculpture en 2D » où lumières et ombres s’associent pour donner du relief. Ici, je mets en valeur les croquis d’elfe aux crocs saillants pour donner plus de vie aux personnages. J’en profite également pour approfondir le sujet autour de variantes !
Pour commencer, je me suis amusée à reprendre la tête légèrement inclinée étudiée pour le précédent article, mais sur une figure masculine cette fois – et où j’ai trouvé plus « facile » d’exagérer les traits :
Allez, un petit zoom pour cette étude de mâchoire et de dentition : à gauche, une bouche aux dents « normales » avec mâchoire prognathe – le maxillaire inférieur emboîte le maxillaire supérieur, d’où un éclairage plus prononcé sur la mandibule que sur les dents du haut – puis au milieu et à droite, des croquis d’extrapolation fantaisiste d’une mandibule ornée de canines saillantes et courbées :
Retours aux essais féminins avec différentes essais de mise en lumière :
Même posture et variantes de canines (et de coiffures) :
Je termine pour une version de plus en plus fantastique – je sens davantage de libertés avec la version masculine – qui devient plus animale qu’humaine :
Suite légitime à tous crocs dehors ! ce nouvel article dessineux mêle le réel à l’imaginaire, l’humain à l’animal et le contemporain au fantastique.Rendez-vous dimanche prochain pour un portrait finalisé – suspens sauf si vous fréquentez les lieux obscurs des réseaux sociaux ^.~
Ou une belle excuse pour s’amuser et modifier à l’envi une « étude de la nature » en une mutation vers une autre créature, souvent chimérique celle-là.
Je commence par une étude anatomique en rapport direct avec les croquis et les illustrations d’elfe aux crocs saillants – sur le croquis de gauche, les dents supérieures sont plus claires que les dents inférieures car la mâchoire est « normale » pour un être humain ; sur la version de droite, ces dents sont plus sombres que celles du bas car la mâchoire du bas est plus avancée que celle du haut :
Objectifs :
Exercice d’observation puis de modification / extrapolation
Petits pas vers la création de créatures plus exotiques
Sujets peu habituels (de ma part en tout cas)
D’ailleurs, à bien regarder la nature, il arrive que la mâchoire opposée, ici la mâchoire supérieure, soit évidée pour accueillir les canines lorsque la bouche ou la gueule se ferme :
Application avec une elfe :
Ces créations viennent spontanément étoffer l’actualité en cours sur « j’ai les crocs !»
Au passage, j’avais adoré effectué des variantes d’esthétiques – des skins de character design – sur un petit dragon inspiré du jeu vidéo « Trine ». Aussi, j’alterne mes études entre figures humaines / elfiques et animales ! Retours aux sources, en quelques sortes :
Et en y repensant, ce goût date d’il y a longtemps : j’avais vraiment apprécié illustrer les zodiaques animaliers du dragon d’eau, du tigre de métal ou du cheval de bois. Idem pendant l’Inktober 2018 où j’avais croqué des héros de Dota2. Pourquoi ne pas y consacrer un peu de temps dans ce cas et tâcher d’approfondir la question ? D’où ce petit exercice de « modification irréaliste » greffé sur une étude d’après nature.
Après « toutes griffes dehors« , c’est donc « tous crocs dehors » ! Si je vous dis que je ne mors pas, me croirez-vous encore ?
Le résultat était certes feutré mais manquait de compréhension à mon goût, aussi j’ai revu la cadrage pour une vue plus serrée sur la jeune femme. Côté contraste, l’ensemble rendait un peu plat donc j’ai brièvement retravaillé l’équilibre entre premier plan (branche d’épineux échevelé), deuxième plan (le personnage) et troisième plan (végétation et lumières) de manière à rendre l’illustration plus lisible :
Ceci dit, après cette modification, le message diffère sensiblement entre les deux études : celle de gauche dégage une impression de douceur et de surprise où l’environnement est valorisé – l’elfe fait partie d’un tout – tandis que celle de droite tranche d’avantage – plus de dureté entre les contrastes qui valorisent surtout l’elfe. Après, ce n’est qu’un dessin d’étude, pas une illustration – sinon j’aurais réfléchi à une composition plus dynamique. J’essaie d’étudier point par point ce qui m’intéresse. D’ailleurs, je ne suis pas partie sur des proportions « réalistes » contrairement au dernier portrait ^.~
En revanche, comme pour ledit portrait en noir et blanc où j’avais pris à contre-pied l’éclairage (lumière de dessous avec une elfe à l’air espiègle et un fond clair), ici j’ai à nouveau joué sur des éléments qui tantôt rassurent, tantôt effraient : des tons chauds (peau ambrée et gris verts jaunes) qui contrastent avec l’impression d’étrange voire le malaise causé par l’apparition (faible ratio lumière vs ombres pour le visage, les yeux de fauve, les canines protubérantes, les oreilles pointues). Résultat : un sentiment d’ambiguïté ^-^
Aujourd’hui est consacré à la création de variantes sur un aspect spécifique – une sorte de « concept art » : un outil qui me permet d’avancer et de réfléchir au projet final, de tester des ambiances en me concentrant sur l’essentiel. Je parle toujours ici de réaliser un portrait d’une elfe noire, en couleurs cette fois.
Je commence par vous montrer une palette restreinte de peaux plutôt sombres. J’ai tellement l’habitude de voir des peaux claires illustrées que je me sens rouillée pour peindre des peaux plus mates !
Je me suis longtemps interrogée aussi sur ce que l’auteur appelle « une peau basanée » – d’autant que le terme est péjoratif de nos jours… Voici la palette complète de mes tests :
Pour celles et ceux qui se souviennent, j’avais déjà réalisé partiellement ce type d’étude avec le character design de Phaé – Charadesign : gradient de peau mate.
Un truc amusant : à mes débuts, je focalisais sur le corps, son mouvement, la posture et la cohérence. Puis en adoptant un style plus shojo manga, mon attention s’est d’abord portée sur les yeux et les cheveux (et j’ai vraiment dû revoir mes goûts esthétiques, en repassant par des personnages plus raides qu’avant). Plus tard, j’ai peaufiné les vêtements. Et à présent, ce sont les jeux de lumières et de couleurs sur la peau qui m’intéressent surtout !
Voilà pour l’aparté coloré sur l’elfe noire aux crocs saillants inspirée des Chroniques de Siala ^_^ Qu’en pensez-vous ?
Suite à l’illustration de l’Elfe aux crocs saillants, voici les évolutions du dessin, depuis le croquis et en valeurs !
C’est parti pour un petit étape-par-étape commenté avec le croquis – une gentille fille en apparence, et un sourire presque mesquin :
La mise en valeurs – le visage est de face, il me fallait donc trouver un moyen d’y apporter de la profondeur :
Un premier méandre où j’ai beaucoup (trop ?) réduit la taille des canines inférieures ainsi que le nez :
L’illustration presque terminée en niveaux de gris – des proportions et une ambiance qui collent mieux :
Bizarrement, lors du croquis, j’ai repensé aux dessins de jeunes filles illustrées par le mangaka Masakazu Katsura (l’auteur de VIdeo Girl Aï, I’s, Zetman…) ainsi que les femmes plus combatives et décidées du dessinateur Tetsuo Hara (auteur de Ken le Survivant, Ken : Fist of the Blue Sky…). Ensuite je m’en suis détachée lors de la pose des ombres et lumières.
Je n’oublie pas pour autant mes expérimentations 3D mais après les congés d’été, je prends plaisir à terminer les projets démarrés avant ^.~
Dimanche prochain, rdv ici pour des concepts arts sur la colorisation de peaux sombres / ambrées / cuivrées et grises, toujours sur le sujet de l’elfe noire !
Après quelques brèves revues de rentrée évènementielle, retour au dessin et à l’illustration ! Alors, un portrait d’une jeune gobeline en contre-jour ? Manifestement pas une elfe née de l’imaginaire Tolkénien, et dans ce cas, peut-être une orque aux canines à la Warcraft ? Rien de tout cela, ou plutôt, une autre origine aux croisements de beaucoup d’influences, comme toujours ^.~
Cette illustration s’inscrit dans la lignée de mon Elfe noire aux percings. A l’origine, je souhaitais être au plus proche de la description faite par l’écrivain Aleksei Pekhov dans ses « Chroniques de Siala ». Or, rapidement, je me suis trouvée confrontée à des soucis d’esthétique – comme si rendre la mâchoire proéminente m’éloignait trop de mes « standards de beauté » ou en tout cas, de ma zone de confort en matière de croquis féminin. Comme si je devais me cantonner à des courbes graciles et un air candide ou mutin ! Voici donc un premier compromis qui conserve une part de fraîcheur, de mystère – tout du moins je l’espère – et de fantastique. Ici je me suis contentée d’agrandir légèrement la bouche et de faire gentiment saillir les canines inférieures : la lèvre inférieure se trouve légèrement boursoufflée par lesdites canines bien saillantes et les ombre et lumière sont plus marquées sous la lèvre inférieure du fait du volume occupés par les crocs en question.
Inspirations :
• la trilogie « Les chroniques de Siala » d’Aleksei Pekhov,
• les canines de chat, les prothèses inventées par les humains,
• les orques de Warcraft « The biginning » même s’il subsiste un dimorphisme sexuel important
• le visage de l’actrice Viola Davis pour son côté mutin
• les oreilles des elfes de la trilogie du « Seigneur des Anneaux » adaptée au cinéma
• les cheveux gris à la mode, les tenues médiévales…
Et comme la dernière fois avec la dite Elfe aux percings, un petit piercing labial, en Spider Bites inversé cette fois-ci ^.~
Finalement, ce dessin a quelque chose de contemporain (la coiffure probablement). Dimanche prochain, rdv pour une explication du processus avec le traditionnel étape-par-étape !