Mandala que voilà !

Le mandala est un dessin éphémère, une pratique relaxante et méditative. Du moins de ce que j’ai lu ! A la base, je travaillais sur un projet de rosace*1 et la manipulation de Photoshop*2 m’a donné des idées pour gribouiller quotidiennement, même juste quinze minutes, sans prise de tête.

Donc. Juste pour cadrer le sujet : il ne s’agit pas tant de mandala que de dessin automatique et symétrique – à raison d’un par jour durant l’automne dernier. Du peu que je connais de la pratique, il m’a semblé qu’elle avait des points communs en termes de lâcher-prise aussi je conserve ce terme pour le titre !

Dans ce que je retire de cet exercice, la technique de crayonné ressemble à l’écriture automatique ou à un échauffement avant de se lancer : on laisse aller le sable – la brosse que j’ai choisie a un côté émietté comme du sable ou de la poussière. Une référence au caractère éphémère du mandala. Ceci dit, en parallèle du laisser-aller, j’ai aussi consulté des sources d’inspiration, comme les piliers de style corinthien, ionique et dorique, certains motifs égyptiens, indiens et gothiques ; des plumes de paons, les courbes de plantes dans la vie réelle, etc. Histoire de varier les formes !

Et plus occasionnellement, j’ai mixé la symétrie axiale & centrale à la symétrie dite « en spirale » comme sur le cœur du mandala ci-dessous :

Mandala ou dessin automatique, peinture numérique, symétrie à 6 branches droites et en spirale

C’est parti pour une compilation ! Cliquez pour agrandir les visuels. Dans ce premier article, j’ai utilisé une symétrie à 5 angles et à 6 angles :

Anecdote : j’avais préparé des fichiers webP mais le serveur qui héberge mon WordPress n’autorise toujours pas l’upload de cette extension ! Il lui manque sans doute une des librairies nécessaires. Et c’est en dehors de mon champ d’action.


*1Référence citée : Comment une rosace devient un mandala ? publié en janvier – février 2024.

*2Figure géométrique réalisée en peinture numérique avec l’outil de symétrie inclus dans Adobe Photoshop. Dessin réalisé « à la main » sans IA mais ici clairement assisté par l’algorithme ^__^ Soyons honnête !


Je pensais publier une illustration par jour dès le premier janvier, sur un RS au choix mais j’attendais que Meta et X se conforment à la mise à jour RGPD et DMA ^.~ Et aussi parce que je crains d’attirer un public moitié spiritualité / spiritisme – voire spiritueux. Je plaisante, c’est vaseux. Disons que ce type de dessin est exceptionnel chez moi donc autant éviter trop d’écart ailleurs.

Quant à Deviant Art, je ne voyais pas du tout l’intérêt de publier des mandala sur la plateforme. Donc pour le moment, l’intégrale sera publiée sur Yrial in Sight – comme les compilations d’Inktober que je regroupais certaines années.

Après ce mélange de formes, les thématiques des prochains mois se seront distinctes : mandala floral (fleuri), mandala insectes, mandala végétal !

A suivre et d’ici-là, que diriez-vous de vous essayer ?

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Comment une rosace devient un mandala ?

Le thème portait sur un bonsaï qui s’épanouit et orne un vitrail de rosace. La rosace deviendra finalement un mandala ! Et le vitrail disparaît au profit du bonsaï.

Je suis partie d’un crayonné et une d’une idée de scène à illustrer. La peinture finale est réalisée avec le logiciel Photoshop d’Adobe. Il s’agit donc, même à la tablette, d’un dessin réalisé à la main. Pour l’anecdote, j’avais hésité à solliciter une IA générative mais au final, j’étais suffisamment lancée sans copilote.

Première étape – ma gribouille initialement assortie d’un crayon mécanique et de mon carnet de croquis, ici scannée et superposée à du dessin numérique :

La rosace ! Après observation des photographies qui m’inspirent, j’ai esquissé rapidement une rosace. Toute simple. Juste pour voir comme insérer l’arbre. Sur la réalisation de la rosace, c’était un peu nouveau : ok, je me m’étais déjà servie du dessin en symétrie pour certaines études d’après nature* mais je n’avais encore jamais essayé de symétrie axiale multiple. Ici je me suis amusée avec les symétries centrale, axiale et mandala de Photoshop. Puis j’ai grossièrement superposé la rosace et l’arbre ; ensuite placé le tout sur un plan en perspective* :

Ce qui m’a alors déplu par rapport à ce que j’avais en tête, c’est la déformation inhérente à l’arbre sur le plan en perspective. Je suis revenue plusieurs fois sur le sujet et ai décidé de ne garder que l’arbre comme sujet principal. La géométrie de la rosace est alors passée à la trappe, au profit d’un dessin certes toujours géométrique mais plus fantaisiste. Le mandala !

Le mandala sera d’ailleurs le thème des prochains mois sur Yrial in Sight ! A la base c’était surtout un exercice en mode dessin automatique. Progressivement, des séries thématiques se sont constituées d’elles-mêmes et j’ai choisi de vous les partager sur ce blog.


Aparté et sources citées :

*Dans Charadesign : morphologies & proportions du corps humain je révisais les proportions du corps humain à partir des différents « canons » esthétiques, homme et femme où pour l’exercice, je dessinais avec une symétrie axiale.

*La perspective : contrairement à d’autres travaux, j’ai ici utilisé l’outil « point de fuite » de Photoshop sans réaliser toute le crayonné. L’utilisation de cet outil ne dispense pas d’avoir des connaissances pratiques sur le sujet. Exemple concret avec ce mix d’architecture médiévale franco-japonaise, réalisé en traçant les lignes de perspective et les points de fuite :

Étude réalisée sur demande pour la Wazabi Tournament : tournoi, décor, architecture médiévale :


Cet article porte sur les étapes principales sur la carte de vœux 2023-2024 : rosace et mandala, bonsaï et vitrail. Il est lié à cette illustration :

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