Dota2 et The International 3

Dota 2. TI3. Une (re)découverte ! je connaissais un peu Warcraft dont est initié DotA* et là, ce fut un choc avec TI, les « Internationales de Dota2 » en août dernier.

Dota 2 ou DotA* 2 est un jeu vidéo multijoueur, sorte d’arène en ligne où deux équipes de cinq joueurs s’affrontent. Chaque joueur incarne un personnage ou créature aux pouvoirs et capacités imaginaires – et le plus intéressant est de chercher les combinaisons possibles entre deux joueurs de la même équipe ou en opposition (en contre) adverse. La victoire s’obtient avec la destruction du « trône » adverse, situé à chaque extrémité d’une map carrée. Pour ce faire, il faut préalablement éliminer trois rangées de trois tours, situées dans des allées (lignes ou « lanes ») se rejoignant au centre de chaque trône.

La map est divisée en deux le long de sa diagonale descendante, d’un côté le Radiant (partie inférieure gauche) et de l’autre le Dire (partie supérieure droite). Les héros s’y déplacent au clic de la souris, en course ou en vol : certains se révèlent très mobiles, d’autres utilisent des parchemins, et les « shrines » permettent de se téléporter, rendant plus aisé le déplacement sur la carte. Une enclave proche du Dire abrite Roshan (1), une entité neutre qui rapporte or et expérience à l’équipe qui l’achève… Une entité difficile à battre au début et que l’on se dispute parfois entre adversaires à l’entrée ou à la sortie de la grotte !

Évidemment, Roshan n’est pas la seule source de gloire et de revenu – il est même possible de s’en passer (2) : éliminer des creeps* adverses, des creeps* neutres et des tours adverses offre son lot de récompense – si toutefois l’on reste en vie pendant la manœuvre. Tuer des héros rapporte aussi de l’or (utile à l’achat d’objets et de consommables) et de l’XP (indispensable à la montée en compétence des héros). Ceci étant dit, tous les héros ne sont pas appelés à évoluer dans les mêmes proportions au cours de la partie. En fonction des besoins de votre équipe, à vous de faire évoluer votre héros en pondérant les kills de héros, de tours, ou de creeps dans la forêt – « farmer » est gage de sûreté mais amène une progression plus lente que les « kill ». Après, en cas de faiblesse, tout est question d’agilité et de complémentarité pour esquiver les attaques adverses ou riposter lors des « team fights ».

Le temps d’affrontement est libre même si certaines perturbations tendent à forcer le dénouement : possibilité de détruire le shrine d’une équipe après la destruction de la tour 3 (tour la plus proche du trône), vague de méga-creeps lorsque les bâtiments du trône sont en danger…

En France, on parle surtout de LoL (League of legend) et pour y avoir jeter un œil, je préfère l’esthétique de Dota2 même si l’interface est un peu chargée à  mon goût. Côté mécaniques de jeu, je ne saurais me prononcer n’étant joueuse ni de l’un ni de l’autre.

Le jeu Dota 2 est sorti en juillet dernier sur PC avec déjà 102 héros et ça va certainement continuer ! J’adore le design de personnages comme le design d’environnement, qui change selon le jour et la nuit. Surtout je suis admirative des choix stratégiques et de l’impulsion des joueurs, de leur patience comme de leurs attaques. Ce jeu vidéo, comme les jeux d’e-sport, c’est un brain-storming explosif visuellement !

Cette finale de TI3 entre Alliance (équipe Suédoise) et Na’vi (Natus Vincere, équipe Ukrainienne) m’a littéralement scotchée. Alliance semble allier la minutie et l’équilibre, tandis que Na’Vi paraît fonctionner aux coups de sang qui animent vraiment bien la game. Je songe fortement à regarder les prochaines internationales !

 


*DotA = Defense of the Ancients

(1) édit 2018 : l’équipe d’Intelligence Artificielle s’en passe très bien

(2) édit : depuis Roshan a été déplacé au centre de la map, ce qui équilibre son accès aux deux teams.

**creeps classés en trois catégories :

  • creeps de chaque équipe : équivalents des sbires, sortes de petits êtres verts armés déferlant en masse, ils avancent droit devant eux, vers la base de l’équipe adverse, et frappent aussi bien les tours, les héros adverses que les creeps adverses;
  • creeps neutres sauf Roshan : d’apparence variée, ils ne prennent pas part au combat sauf s’ils sont enchantés par un héros, comme Chen ou l’Enchantress ;
  • Roshan, le creep neutre mastodonte  : sorte de dragon gigantesque aux ailes de chauve-souris miniatures, il est lui totalement impartial – il se contente de répondre aux coups qu’on lui porte et ne peut être enchanté.

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