Peinture et étude doc

Une étude doc, en tout cas, une étude d’un tableau « classique ». Une première en ce qui me concerne ! Et un carnage aussi…

une étude doc au crayon de bois et à la gouache d'après Jean Roux ou Jean Honoré Fragonard
Débuts à la gouache : un carnage au lavis ! Photographie du support et d’une partie de la palette.

Le tableau qui m’a inspirée pour ce portrait s’intitule souvent : « Jeune fille lisant une lettre » mais je l’ai aussi trouvé titré : « La liseuse ». L’auteur initial de l’œuvre, est, je pense, Jean-Honoré Fragonard, mais je l’ai aussi trouvée signée de Jean Roux. Un essai d’après auteur ? Bref. L’idée de cet exercice est de partir de couleurs imprimables, réelles, comme références et non de couleurs numériques. Afin d’approfondir la technique mixte vue dans La porte oubliée végétalisée. Au programme : crayons, feutres, gouache et un soupçon d’acrylique.

L’idée est de faire monter progressivement la peinture. Au début, j’étais agréablement surprise, car avec de simples primaires, j’arrivais à viser juste pour obtenir un mélange proche du tableau d’origine. Mais ensuite, le comportement a eu un effet inattendu : à chaque superposition, je lavais la couche précédente de gouache. La superposition de lavis à la gouache ne semble pas fonctionner comme celle à l’aquarelle — pourtant il s’agit d’une technique à l’eau et j’ai attendu entre chaque application que sèchent la peinture et le papier.

J’ai effectué des essais avec une gouache différemment diluée : peu concentrée, elle rince le papier et le blanc apparaît ; peu diluée, elle accroche mieux aux couches du dessous mais masque invariablement la couche précédente, sans aucune transparence. Le bon dosage est encore à atteindre. À moins qu’on ne puisse superposer que des techniques différentes :

  • superposer du feutre par-dessus du crayon,
  • puis superposer de la gouache par-dessus le feutre,
  • pour finir en superposant de l’acrylique.
étude doc d'après Fragonard - ou Jean Roux - d'une jeune fille lisant une lettre
photographie sans retouche de la grisaille et de la pochade – technique mixte – Canson 224gr.

Pour conclure, cet exercice a surtout vérifié la définition du lavis : laver littéralement le papier à chaque nouvelle application. Papier qui finit par avoir un aspect élimé – du Canson plus épais cependant que celui recommandé par le prof. Frustrant !

Je ne considère pas cette étude de peinture soit finie. Toutefois, j’ai décidé que ce travail-ci serait terminé. Pour le moment, je ne maîtrise pas l’exercice. Le rinçage successif m’a tellement énervée que j’ai expédié les perles, un élément qui me plaît d’ordinaire… Et sur lequel je suis très méticuleuse d’habitude ! Et trois mois de cours en tout, une fois par semaine, ça passe vite.


Sur le même sujet des techniques mixtes :

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Peinture traditionnelle vs numérique : portrait homérique

Après La porte oubliée végétalisée, voici mon deuxième essai de peinture traditionnelle avec une base crayons recouverte de gouache. Sur un portrait que j’avais croqué il y a quelques années, à la tablette et qui, depuis, se retrouve transposé sur du papier assorti d’une bonne couche de peinture opaque par endroit !

J’ai essayé de reproduire la « technique » proposée par le prof dans La porte oubliée végétalisée, à savoir :

  • La pierre de la façade et la boiserie de la porte sont essentiellement texturées au crayon et au feutre, avec un léger lavis à la gouache ;
  • Tandis que la végétation qui semble progressivement recouvrir l’édifice est faite de feutre et de gouache, suivie de rehauts à l’acrylique. Plus dense, bref : au premier plan !

Cette porte, tout comme ce portrait, est représentée de plein face et l’un des enjeux consiste à redonner de la profondeur. L’approche transposée ici avec ce portrait donne :

  • Une peau au crayon et au feutre aquarelle, en majeure partie ;
  • Une chevelure et une barbe à la gouache.

C’est peut-être une erreur, notez-bien !

J’ai peint cette pochade traditionnelle fin 2023, à partir de mon illustration numérique Portrait homérique avec un petit air anglais de janvier 2019(1) ! Je voulais comparer les effets du traditionnel et du numérique lorsque je peins avec une brosse bien chargée. Malheureusement, lors d’une dernière session, j’étais un peu trop décalée par rapport à la lampe « lumière du jour » et j’ai utilisé des teintes trop froides. Autre blocage : impossible de superposer des lavis à la gouache, notamment pour rectifier l’ambiance colorée après coup. En numérique, l’écran compense les différences de luminosité, que ce soit l’intensité de la lumière comme la « couleur » de la lumière (en Kelvin) ; en traditionnel, on est obligé de bien penser l’éclairage pour toute la séance.

L’essai reste néanmoins intéressant surtout pour comparer le rendu entre traditionnel et numérique, ainsi que le temps consacré – j’étais plus rapide en 2019 en numérique que je l’étais en 2023 en traditionnel. Avec la pratique, ça pourrait s’améliorer, me direz-vous.

Bien que je sois un peu en manque d’inspiration ces derniers temps. Je n’ai pas vraiment envie de peindre à partir de l’existant – c’est-à-dire reproduire, soit d’après réel, soit d’après une photographie par exemple. Au mieux, j’aimerais peindre à partir des builds que je réalise en 3D dans Les Sims 4(2). Faire un pont entre la 3D et la 2D, le numérique et le traditionnel.


(1)URL de l’article Le retour de l’ordinateur en peinture numérique, qui m’a servi de référence pour cette version en peinture traditionnelle.

(2)Les Sims 4, un jeu vidéo de simulation de vie où l’on peut construire des bâtiments et les jouer, les partager, etc. Je montre quelques-unes de mes créations sur Yrial in Sight avec l’étiquette Sims 4.


Voilà pour ce second essai en traditionnel et en technique mixte, autrement dit en mélangeant progressivement les crayons secs, puis aquarelle, puis des feutres aquarelles, de la gouache et de l’acrylique. Mémo des parutions sur ce blog :

Et vous, vous arrive-t-il de mélanger les techniques ?

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Peinture traditionnelle : la porte oubliée végétalisée

Alors que l’hémisphère nord cherche une ambiance estivale, le soleil luit déjà fortement ailleurs. Une thématique toute trouvée ! Alors… Suite à mes croquis de végétation stylisée et imbriquée en mandala, place à une représentation figurative de la végétation. Et suite au dessin numérique, retour à la peinture traditionnelle cette fois !

Cet article est aussi l’occasion de revenir sur un trimestre de cours en présentiel, grâce à l’Université Permanente1 que je mentionnais précédemment2.


Durant trois mois en fin d’année dernière, j’ai pu découvrir l’axonométrie puis la peinture traditionnelle3 grâce à un cours de dessin et peinture, in situ à l’UP. Où le prof nous a initiés à différentes étapes, de la grisaille à la pochade – voire à la peinture finale une fois agrandie par quadrillage. Être guidée pas à pas pour cette première peinture m’a permis de lâcher le style un peu trop aquarelliste que j’avais adopté !

La thématique choisie par l’enseignant était celle-ci : une porte oubliée végétalisée. Alterner le lignes droites architecturales et les sinuosités végétales, donner de la profondeur pour une vue de pleine face… Intéressant. Et de quoi se régaler avec la végétation brillante au soleil qui recouvre la pierre et le bois de la façade :

Peinture traditionnelle représentant une vieille porte dont la peinture s'écaille ; encadrée par la végétation brillante au soleil, la pierre de la façade et le bois de l'encadrure semblent s'éclipser.
Porte oubliée végétalisée, technique mixte en peinture traditionnelle

Je n’avais pas fait de peinture à la gouache depuis le collège. Les retrouvailles m’ont vraiment plu ! Et définitivement, je ne suis pas fan du crayon.

L’avantage du cours a été de mélanger différentes techniques traditionnelles, incluant crayons secs, crayons aquarelles, feutres aquarelles, gouache en lavis ou en opaque, et acrylique pour les rehauts. Un investissement côté matériel et quelques contraintes de transport en ce qui me concerne compensé par le plaisir de la découverte et la bonne ambiance du groupe d’apprenants.

Je remercie vraiment l’enseignant Mark Le Mouillour pour ce trimestre en dessin et peinture académique ! L’avoir vu montrer, concrètement comme verbalement, les méthodes sur cette peinture et celle des autres élèves, m’a vraiment appris et motivée.


Mentions de l’article :

  • 1 Université Permanente de Nantes : https://up.univ-nantes.fr/ au parc des chantiers ;
  • 2 Site où nous avons dessiné la grue jaune et le carrousel des mondes marins, d’après nature, en direct ;
  • 3 A contrario de la précédente publication sur le dessin en extérieur, d’après réel, la peinture montrée ici est réalisée d’après photographie, à l’intérieur.

Les prochaines publication sur ce blog, en bac-à-sable, porteront sur les deux autres travaux réalisés à la peinture traditionnelles, durant le même cours et suivant la même technique mixte.

Et vous, peignez-vous en traditionnel ? Si vous tombez sur cet article, je suppose que oui ou qu’a minima, vous vous y intéressez 😉

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Dessin au pastel blanc sur papier noir

Dans la série « Technique et matériel : j’ai testé ! » aujourd’hui on parle de dessin au crayon. Plus particulièrement : de croquis et d’esquisses au pastel blanc sur papier noir. Le sujet ? Le bonsaï, un arbre miniature japonais !

En mai dernier, j’ai inauguré un nouveau carnet de croquis au thème de Maulévrier. Le Parc Oriental de Maulévrier m’a toujours inspirée. C’était l’occasion de s’offrir un nouveau carnet vierge – auquel j’ajoute, comme à l’accoutumée, aussi bien des notes textuelles que des esquisses et des croquis. De rapides dessins au crayon gris, au crayon bic, à l’aquarelle et… Au pastel blanc, sur papier noir :


Le carnet est blanc donc lorsque j’ajoute du papier noir, je dois le découper et le coller dans le carnet. Or le format du carnet, comme je le soulignais cet été dans une aquarelle de bonsaï en semi-cascade, s’apparente plutôt à celui d’une marine* ! C’est-à-dire un format très allongé qui ne coincide pas forcément avec mon sujet arboré.

Ici les dessins de Nejikan et de Sabamiki correspondent au format du carnet tandis que les deux autres bonsaïs sont eux réalisés au format original A5* :

Cliquez sur les images pour les agrandir !

*Format A5 : 148x210mm | Format du carnet Maulévrier : 196x126mm | Format Marine : 180x100mm, 73x50cm, etc.


Concernant le type de crayons pastels, j’ai essayé un Royal Pencil offert par Suzie Suzy puis un Pitt Pastel de Faber-Castell que j’avais déjà acheté pour une obscure autre raison* !

Gros plan sur la mine de crayon pastel et le type de tracé blanc sur papier noir

*une obscure – enfin claire finalement ^.~- raison : mes tests de dessin sur papier gris, où j’ajoutais du noir et du blanc.


Matériel pour ce test de dessin blanc sur papier noir :

  • Papier noir « Carb’ON » teinté dans la masse, de CANSON : ce petit format A5 se prête bien à l’exercice et la densité 120g/m2 est vraiment sympa, ni trop épais ni trop fin ;
  • Crayon pastel de Royal Pastel Pencil : mine sèche qui casse facilement mais fait le job pour démarrer ;
  • Crayon pastel de Pitt Pastel, ••• medium de Faber-Castell : mine grasse, généreuse, s’use plus vite que l’autre marque, mais procure un résultat plus intense !

Dessins et esquisses de bonsaïs issus de mon carnet de croquis sur la végétalisation au balcon dont je parlais précédemment sur MD studio ! Pour une fois, j’essaie de tenir un carnet dédié à une thématique, une seule. Ce carnet de dessin est donc voué à se remplir plus lentement. Affaire à suivre. Et d’ici-là…

…Le thème de l’arbre tortueux mais florissant sera également à l’honneur dans la prochaine carte de vœux 2023-2024.

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Kit aquarelle Jungle chez Sennelier

Une période estivale où je vais de nouveau parler d’aquarelle. Avec un changement de thème : après le bord de mer, je quitte le sable et les galets de la rive, pour m’enfoncer dans la jungle !

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : des esquisses à une illustration en aquarelle d’un couple de toucans

… Avec une palette composée par l’aquarelliste Marie Boudon* en partenariat avec Sennelier, proposée dans le kit aquarelle « Jungle » justement. L’occasion de découvrir un nouveau tutoriel*, en peinture directe. Le papier comme les pigments sont très agréables à utiliser chez Sennelier. Et le pinceau me semble équilibré, avec une réserve d’eau suffisante qui ne gêne en rien sa nervosité. Vraiment, bravo ! On démarre le tutoriel au dessin en couleurs directes avec des formes simples :

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : palette et dégradés

La jungle, un environnement que j’avais brièvement exploré avec un projet de bannière* et de prime abord, après le kit Bord de Mer, je reste sur une thématique tropicale avec ce kit Jungle.

Surtout, je remercie à nouveau Kômori* pour m’avoir offert ce kit et assorti sa carte au thème de la jungle <3 ! Un kit dont voici une vue du contenu : feuilles 300gr, 1/2 godets, pinceau, tutoriel papier et vidéo :

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : tutoriel de Marie Boudon, ici offert par Kômori !

Mais cette palette Jungle de La Petite Aquarelle chez Sennelier m’a surtout permis de tenter des sujets totalement différents. En comparaison de la palette Bord de Mer*, même gamme étudiante, même fabriquant Sennelier, j’ai trouvé dans la palette Jungle des possibilités que j’avais laissées de côté jusqu’à présent ; partant d’esquisse de montagne, puis de cours d’eau, mon dessin a évolué pour un paysage crépusculaire et un cosmos étoilé :

Kit « Jungle » La Petite Aquarelle de Sennelier : des esquisses à une illustration en aquarelle de ciel étoilé et de cosmos

Les esquisses à l’aquarelle sont réalisées sur un papier en cellulose tandis que les deux illustrations finales, le ciel étoilé par un feu d’artifice puis le cosmos, sont peintes sur un papier aquarelle, un coton à gros grain en 300gr.

Cette thématique du ciel étoilé est liée à Les Nuits des Étoiles qui se déroulent les 11, 12 et 13 août ^.~


Sources citées :

  • Premier test du kit « Bord de Mer » publié en juillet dernier ;
  • Projet de bannière, illustration de format « marine » inspirée de mes photographies dans les serres tropicales et les jardins d’acclimatation ;
  • Kômori, mon binôme dans les challenges construction et défis en jeu vidéo ;
  • Palette « Jungle » : partenariat de Marie Boudon, créatrice de contenus pour Les Tribulations de Marie et pour la chaîne YouTube éponyme « Tribulations de Marie » ;
  • Tutoriel papier et vidéo pour chacun des trois kits de découverte : Jungle, Fleurs et Bord de Mer. Vue des exercices du tuto ci-dessous :
Kits La Petite Aquarelle de Sennelier : les trois illustrations des trois tutoriels d’après Marie Boudon

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Kit aquarelle Bord de Mer chez Sennelier

Entre illustration numérique et photographique, entre build / construction 3D grâce aux Sims 4, il m’arrive de reprendre un pinceau et de peindre en traditionnel. Ici je vais de nouveau parler d’aquarelle. Bien que, comme pour les builds liés aux îles paradisiaques*, je reste sur une thématique aquatique et un tantinet tropical – ou peut-être juste méditerranéen. C’est parti pour une petite peinture sur un paysage en bord de mer …


… Avec une palette composée par l’aquarelliste Marie Boudon en partenariat avec Sennelier, proposée dans le kit aquarelle « Bord de Mer » justement. L’occasion de découvrir en tutoriel un nouveau matériel et de comparer par rapport aux ½ godets aquarelle dont je dispose déjà. Le papier comme les pigments sont très agréables à utiliser, le pinceau également et c’est un régal de s’essayer aux propositions de mélanges et surtout des teintes nouvelles (pour moi en tout cas) ! On démarre le tutoriel au dessin en couleurs directes avec des formes simples :

Kit « Bord de Mer » gamme « La Petite Aquarelle » Sennelier : comparaison de couleurs

Les couleurs choisies pour cette gamme étudiante chez Sennelier* sont vraiment chouettes comparées aux « primaires » de la gamme étudiante chez Winsor & Newton* même si je regrette que cette palette « Bord de mer » ne contiennent pas de primaires en soi !

… Puis on continue avec des palmiers réalisés d’une manière surprenante mais redoutablement efficace et enfin à la réalisation de l’illustration finale :

Kit « Bord de Mer » gamme « La Petite Aquarelle » Sennelier : nuancier et paysage d’après Marie Boudon

Pour l’anecdote, courant novembre 2022, ont eu lieu quelques promotions autour de kits pour démarrer l’aquarelle chez Sennelier. Il s’agit d’un partenariat de Marie Boudon, créatrice de contenus pour Les Tribulations de Marie et pour la chaîne YouTube éponyme « Tribulations de Marie ». Existent trois kits de découverte : Jungle, Fleurs et Bord de Mer. J’ai eu connaissances de ces kits thématiques grâce à deux amies et chacune de nous trois en a acheté un – ce qui nous a permis d’essayer chaque palette ! Voici ce que ça donne de mon côté :

Kits La Petite Aquarelle de Sennelier : les trois illustrations des trois tutoriels d’après Marie Boudon

La qualité est vraiment au rendez-vous pour ce matériel, que ce soit le papier, le pinceau, l’amalgame de pigments.

Le seul bémol : le conditionnement n’est pas vraiment modulable. On peut certes ajouter des ½ godets vides (ou pleins) à la palette, mais certainement pas en enlever – à moins peut-être de découper le bloc de pigments pour le sortir de la palette. Car les pigments du kit ne sont pas conditionnés dans une ½ casserole individuelle (une petite boîte vide, si vous préférez). Contrairement à ceux de Winsor & Newton ou Lefranc & Bourgeois par exemple. Même si j’ai cru voir que Sennelier en proposait aussi en dehors du kit – probablement à destination de leur gamme professionnelle.

Ci-contre, une aquarelle d’un arbre couché par le vent sur un îlot rocheux, éruption volcanique sous-marine en arrière-plan.

L’arbre est dans le style « han-kengai » ou « semi-cascade » inspiré des bonsaï mais version grandeur nature.

Illustration en peinture traditionnelle avec le kit « Bord de Mer » chez « La Petite Aquarelle » de Sennelier.

Petit format, 196 x 126 mm pour rentrer dans mon carnet de croquis ^.^ En fait, c’est presque une marine à la verticale.

Pour des ambiances similaires, version jeu vidéo, rdv avec mes builds liés aux îles paradisiaques.

J’aurais pu partager ce test sur « Bord de Mer » dès décembre après « ce qui compte… c’est les valeurs » mais je préférais donner la priorité à une illustration de fêtes ^.~ Tandis qu’en juillet, les têtes dans l’hémisphère nord songent pour beaucoup aux destinations estivales !

Illustration d'un arbre couché par le vent sur un îlot rocheux, éruption volcanique en arrière-plan. aquarelle avec le kit La Petite Aquarelle de Sennelier !

Sources citées :

*Les gammes étudiantes citées en aquarelle :
• Chez Sennelier : La Petite Aquarelle
• Chez Winsor & Newton : Cotman Watercolour

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Les Sims 4 sur console vs clavier-souris !

Ou une anecdote de test, pour le même jeu, sur ordi et sur console ^-^

Avec l’annonce de gratuité du jeu de base, Kômori et moi avons eu l’occasion de tester le quatrième opus des Sims sur console ! Kômori joue habituellement aux Sims sur Mac et moi sur PC. Au clavier et à la souris, donc. Ce test sur PS5 était aussi un prétexte pour se remettre à la manette et découvrir ensemble quelle expérience propose le jeu vidéo des Sims 4, en mode création de personnage, en mode vie comme en mode construction !

Côté graphisme, nous avons trouvé les couleurs plus réussies, les teintes s’accordent mieux ; comme si le jeu était passé au reshade(1) – et c’est sans doute grâce à la console en elle-même d’autant que côté contraste, le rendu se veut assez doux par rapport aux versions sur ordinateur, Mac comme PC. Côté sonore, sortir le son sur une barre dédiée était également très agréable. Les couleurs chaudes ressortaient mieux, l’ensemble se révélait plus lumineux et se parait de gris colorés réussis.

L’interface graphique s’avère étonnamment la même sur console et sur ordinateur. Or nous nous attendions à une modification substantielle de l’interface(2) ; sur console, l’expérience de navigation entre les menus et sous-menus rend l’expérience plus lente, moins spontanée qu’en desktop : à titre d’exemples, les changements d’aspiration, la manipulation de l’inventaire, ou l’impossibilité de déplacer la caméra dans la construction tandis que le catalogue du mode achat est ouvert. Évidemment, ceci reste un avis personnel ^.~

Côté jeu de base pur et dur, on retrouve les récents contenus qui dynamisent le jeu grâce à un aléatoire unique pour chaque partie – à savoir les histoires de quartier, le système des peurs et, dans une certaine mesure, les défis de scénario. Et la liaison opérée entre le compte sur Origin | EA app (EA) et PS (Sony) nous a permis de retrouver nos créations uploadées dans la galerie.

photographie - manette de Playstation 5 - pour Yrial in Sight lors du test de jeu vidéo Les Sims 4 sur console

En soi, le portage(3) offre peu de dépaysement entre les différents supports mais l’une comme l’autre nous sentons plus à l’aise au clavier – plus rapides car probablement plus habituées ^^ Notre préférence va toujours au binôme clavier + souris pour rentrer les codes (objets de construction, traits additionnels de personnage). Idem, la gestion des fichiers restent un atout majeur sur ordinateur, en ce qui concerne les fichiers de sauvegardes, de foyers, de pièces et de terrains (lots) !


(1) Reshade : programme qui, sur un ordinateur, permet de modifier le rendu graphique d’un autre programme, comme ici un jeu vidéo. Ainsi les couleurs, la luminosité ou l’obscurité, la teinte, la saturation, la profondeur de champ / mise au point et même les détails comme les reflets dans l’eau… Peuvent être modifiés à l’envi par un reshade.

(2) Interface sur console : Kômori précise que le premier opus des Sims, sur PlayStation 2, offrait déjà une interface similaire type « point & clic » à la console. Concernant les Sims 4, elle pense que d’avantages de raccourcis doivent être disponibles. En plus des fonctions attribuées en jeu aux boutons. Car, en dehors du défilement temporel et des actions de base (saisir, vendre…), nous avons finalement utilisé le joystick comme une souris d’ordinateur pour l’ouverture et la fermeture des différents menus et sous-menus.

(3) Portage en jeu vidéo : adapter le jeu de manière à ce qu’il fonctionne sur un nouveau support que celui pour lequel il a été développé en première intention. Fait de passer d’une plateforme, par exemple, un environnement Windows sur PC, à une autre plateforme et un autre environnement, comme une console PlayStation. Idem lorsque plusieurs générations de console s’enchaînent, comme passer d’une PS4 à une PS5 !


L’expérience sur console nous a donc paru nettement plus contemplative que celle sur ordinateur.

Kômori pense que ses réflexes de manette sont lointains et qu’elle apprécie définitivement la rapidité de la version ordinateur avec clavier et souris ^.~ Personnellement, je ne jouais qu’à la manette avant les Sims 4 (sur ordinateur) et mes autres jeux du moment sont autant sur console que sur ordinateur. Donc concernant TS4 sur PlayStation, je m’attendais à une refonte de l’interface, avec des sous-menus contextuels circulaires directement inclus aux différents boutons, pour l’ouverture des besoins, des inventaires, des notifications, etc. Comme ceux disponibles pour les éléments d’interaction sociales et de dialogue. Mais il est vrai que les Sims 4 est un jeu complexe en termes de possibilités par rapport à, au hasard, un jeu de plateforme ! Un jeu de simulation de vie sur console, c’est un autre monde.

Parlant de mondes, retrouvez nos créations :
– La galerie de Kômori dans les Sims 4 : komori44 sur Origin | EA app
– Ma galerie dans les Sims 4 : SaiseiSims sur Origin | EA app

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Loose Watercolor – fleur à l’aquarelle en peinture directe

Plutôt que parler de numérique 3D, je partage aujourd’hui sur du dessin traditionnel, en 2D !

Loose Watercolor ? De l’aquarelle… En lâcher-prise ! Un peu comme les décors que je réalisais directement à la couleur sans crayonné préalable. Sauf que cette fois, c’est le sujet principal qui est peint directement sans crayonné. Et c’est un plaisir !

Fleurs à l'aquarelle, exercices en loose watercolor ou peinture directe
Aquarelle de fleurs jaunes orangées en peinture directe – loose watercolor – Ecoline

Peinture réalisée au pinceau, avec des pigments issus des feutres Brush Pen Ecoline*, d’après un tutoriel de l’aquarelliste Virginie Lucas*. Et quand je parle d’Ecoline, je me réfère à ces feutres aquarelle et au carnet de voyage / aquarelle I Love Art* :

Carnet de papier épais & brush pen - un cadeau d'Ayleen et Elairin !
Carnet de papier épais & brush pen – un cadeau d’Ayleen et Elairin !

…Dont la concentration de pigments (ou de colorants ?) est suffisamment dense pour rester vive une fois la peinture sèche. A contrario des pigments d’aquarelle qui s’affadissent invariablement une fois la peinture sèche – même si cette clarté par transparence fait aussi le charme de l’aquarelle, bien sûr ^o^


Autres tests, sur deux autres papiers différents et dans des teintes proches cette fois du tutoriel proposé par Virginie Lucas, dans sa vidéo Comment débuter facilement à l’aquarelle – Partie 1* ci-après :

Fleurs à l'aquarelle, exercices en loose watercolor ou peinture directe - vue générale et zoom sur quelques détails - Winsor & Newton
Aquarelle de fleurs en rose et violet, en peinture directe – loose watercolor – Winsor & Newton

Peintures réalisées au pinceau, avec des demi-godets Cotman Watercolor de Winsor & Newton, d’après le même tutoriel de l’aquarelliste Virginie Lucas. Le papier Canson, à gauche, est lisse en 300gr tandis que le papier Centenaire, à droite, est un papier légèrement texturé, en coton 300gr. Bien que les deux soient indiqués pour l’aquarelle par leur fabriquant respectif, le comportement des pigments et de l’eau changent sensiblement. J’ignore la composition du papier Canson mais il comporterait de la cellulose que je ne serais pas surprise ; pour un papier d’étude, c’est ok.


*Sources citées :


Expliqués en image

Les fonds / décors en peinture directe dont je parle en introduction :

Fond partiel, autour de la corolle blanche pour valoriser le contraste de la fleur.
Même pigment Brush Pen Ecoline et même papier Géant des Beaux-Arts.

Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle

– 17 nov. 2019

Jeune fille à l’éventail, fond évoquant une tapisserie dans le style maximaliste, un peu chargé d’inspiration jungle / ambiance exotique.

« Détente » avec 1/2 godets aquarelle Cotman Watercolor et papier aquarelle 100% coton.

Avant-après pour l’aquarelle de détente

– 18 août 2015

Voilà pour cette pause entre deux partages de constructions 3D où les derniers builds postés ici sur Yrial in Sight et dans la galerie des Sims 4 se passent dans les îles tropicales. La suite de mes publications portera également sur des constructions jouables dans Les Sims 4, toujours sur la map de Sulani – le monde apporté par l’extension Island Living / Îles Paradisiaques.

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Premiers meshes 3D avec Blender

Une bouée à la mer, une porte des étoiles couchée ? Entre le besoin de secours et l’ouverture vers un nouveau monde… Voici un premier jet sur la découverte du logiciel 3D.

Dans l’article Mèches en meshes [part.2] j’annonçais : « […] que je devrais apprendre à me servir de Blender séparément avant de poursuivre ^.~ » Je m’y suis mise peu après, mais, j’hésitais à faire part de mes débuts étant donné d’étonnantes et surprenantes incongruités entre les préférences d’édition et leur application.

Donc ! Cette forme s’appelle un Torus et constitue ici une base pour sculpter une pâtisserie – à savoir, un donut ! J’ai commencé à suivre le tutoriel de Blender Guru pour l’apprentissage du logiciel 3D Blender ; ici je dispose de la version 2.80 mais le tuto reste normalement* valable pour toute la série des 2.8x :

Meshes 3D sous Blender, un Torus en donut
Sculptures sous Blender, un donut à partir d’un Torus

*Normalement oui, car je passe le plus clair de mon temps à chercher quelle touche ou combinaison de touches raccourcis fonctionne : ce que je trouve comme indications dans les préférences de Blender correspond certes à ce que donne l’instructeur mais ne fonctionne pas avec mon clavier. Par exemple :
– la touche « tilde » soit le symbole [ ~ ] ne fonctionne pas, je dois appuyer sur [ ]
– la touche « numpad period key » ou « dot » soit [ . ] doit chez moi être remplacée par [ /: ]
– pour effectuer une bête sélection rectangle, je dois appuyer sur W et parfois spacebar W, or a priori l’instructeur n’en a pas besoin ; souvent d’ailleurs, il m’arrive de devoir jongler, sans raison, entre spacebar G ou G tout seul (Grab), ainsi que pour toute action de type R (rotate), S (scale), etc.
Et ainsi de suite. Je trouve ces combinaisons au hasard, en essayant successivement toutes les touches de mon clavier >.<

Globalement, mon cerveau ressemble à ça à chaque fin de session d’apprentissage et de recherche :

Mesh 3D sous Blender, animation fumée et feu
Animation de Blender pour une tête en fumée et en feu !

Au passage, il s’agit d’une animation pré-établie et proposée à la fin de la première partie du tutoriel ^o^.

Une fois que j’aurai fait le tour sur le remplacement des fameuses shortcuts ou hotkeys proposées par l’interface de Blender et qu’il me faut manifestement réinventer, je saurai, je pense, apprécier le logiciel pour ce qu’il offre. Je pourrai alors vraiment partager quelque chose de constructif sur le sujet. Dans les deux sens du terme, en maillage construit 3D comme en retour utilisateur ^_~

Sur d’autres logiciels, comme Photoshop, j’emploie systématiquement les touches raccourcis donc je suis convaincue par avance de leur utilité. Clairement, leur usage fait gagner en fluidité dans le processus de création. Mais Photoshop, pour garder l’exemple, lui, est raccord entre ses préférences (menu édition) et leur application au clavier ! Ici, avec Blender, je suis contrainte de devoir essayer, patiemment et au hasard, toutes les touches de mon clavier à chaque étape de création, chaque mouvement à effectuer. Une contrainte qui rend le processus d’apprentissage inutilement long, passablement fastidieux. Donc je prends des notes avec la conversion [touches raccourcis officielles] – [touches raccourcis qui fonctionnent].

Bon. Heureusement aussi, Marie-Aure de Legend Utopia m’a permis de confirmer mes hypothèses en matière de raccourcis !!! Petite précision : elle publie aussi bien des dessins en 2D qu’en 3D et sa galerie s’ouvre en priorité sur ces illustrations 2D. Merci encore Marie-Aure !!!

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Diffuse Map pour un CC sur The Sims 4

Cet article est un extrait du tutoriel « Modification de Diffuse Map, Sims 4 Studio et Photoshop » qui est lui, plus exhaustif et beaucoup plus… Long. Ici, je suppose donc que vous savez vous servir de Sims 4 Studio (dont les packages) et de Photoshop (dont les calques de réglages). On fonce dans le vif du sujet directement avec le travail de la texture !

Objectif : ajout d’un blond « plus naturel » pour compléter – voire à terme remplacer – le blond-vert saturé proposé dans le jeu de base, tout en conservant les détails de la texture d’origine.

La texture que nous allons modifier est la Diffuse Map, donc voici une preview sur le mannequin masculin, issue de Sims 4 Studio :

Le fameux blond verdâtre que je vous propose de modifier aujourd’hui !

Pour mémoire, il s’agit de cette teinte-ci, avant les deux blonds-gris et après les deux roux :

La référence du couple couleur / coupe de cheveux est ym_PonyTail_Blonde

Après avoir exporté la Diffuse depuis Sims 4 Studio, j’ouvre ouvre le fichier png dans Photoshop :

La texture « Diffuse Map » est renommée ici en « original hair »

Au dessus de ce calque, on effectue des tests – à l’aide de calques de réglages, répartis en sous-dossiers :

Mes deux dossiers / deux essais de changement de couleurs à l’aide des calques de réglages

Bien. Voici les réglages que j’ai trouvés intéressants pour créer la nouvelle teinte dans la masse (c’est-à-dire sans m’occuper de mèches en particulier) pour commencer :

Réglages avec la balance des teintes globale : moins de vert, moins de saturation, luminosité inchangée
Réglages avec la balance des couleurs : une touche de magenta supplémentaire dans les tons moyens

Voici le détail de la balance des couleurs, si vous souhaitez tester l’opération de votre côté :

  • Dans les tons moyens : moins de vert (-7) et plus de rouge (+3)
  • Dans les tons foncés : moins de jaune <=> plus de bleu (+10)
  • Dans les tons clairs : davantage de jaune <=> moins de bleu (-12)

J’ai également réalisé un travail mèche par mèche ensuite, mais à ce stade on constate déjà une évolution intéressante, avec un aperçu des deux textures – la Diffuse Map d’origine (jaune-vert) et la Diffuse Map retravaillée (blond vénitien) :

Les Diffuse Maps côte à côte – ici la version de droite est la version finale, cf. rendu à la fin de l’article

Une fois cette nouvelle teinte (ce nouveau package) importée dans Sims 4 Studio, voici ce que donne la Diffuse Map modifiée :

vue de face : texture d’origine à gauche, texture modifiée à droite

Il reste des zones beaucoup trop blanches sur les côtés du crâne et en dessous de la couette. Si vous avez envie d’étudier la chose plus en détail, voici un exemple du travail mèche par mèche, ou plutôt, zone par zone :

Mèche par mèche, correspondance entre la Diffuse Map et la texture après import

Cette étape reste la plus longue, car on alterne les tests entre le psd pour la diffuse sous Photoshop et la preview après import de la diffuse en png dans Sims 4 Studio ! Je vous renvoie au tutoriel complet pour le détail.

Voici le résultat final dans Sims 4 Studio :

On obtient une chevelure que je trouve plus naturelle, même si ça reste un avis personnel. Certes, après import dans Sims 4 Studio, subsiste un relent verdâtre autour de l’élastique de la queue de cheval – une teinte qui n’appartient pas à la Diffuse Map mais vraisemblablement à une autre Map (la Shadow, peut-être) :

A gauche : la version d’origine dans Sims 4 Studio || à droite : ma version corrigée dans Photoshop
Évolution des retouches, vue de 3/4 dos, après import dans Sims 4 Studio, simulée dans Photoshop

L’idée de ce mini-tutoriel repose sur la préservation du style – et donc de la texture – élaborés par Maxis, le studio de développement du jeu vidéo The Sims 4. Dans le jeu, les personnages comme le décor suivent une charte graphique avec un degré de détails cohérent entre eux. Je n’avais donc pas envie de dénaturer le côté « cartoon » en ajoutant des détails à la chevelure !


Les visuels sont d’une qualité plus que douteuse ; les aperçus écrans sont en premier lieu destinés à un traitement de texte (pour du pdf) et non à une publication web ! Par ailleurs, la taille des fenêtres et des menus des deux logiciels utilisés ici ne permet pas d’avoir de belles images de taille appréciable, contrairement à des screenshots en jeu. Je suis donc désolée de vous présenter des visuels de piètre définition.

Pour les mots qui vous sembleraient obscurs, merci de vous reporter à l’article Mèches en meshes [part.1] ! Cet extrait sur un Sim masculin s’appuie à la base sur un essai de couleur et de coupe modifiées dont j’ai partagé le principe dans mèches pour meshes. Et si vous voulez me voir galérer, jetez un œil à l’article Mèches en meshes [part.2] XD


Alors, tenté(e) par le moding de Diffuse Map ?

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