Projets réalisés à plusieurs, servant à un collectif. Il peut s’agir d’un travail que j’ai réalisé en solo et qui intègre un projet qui comprendra d’autres travaux d’autres auteurs ; ou un d’un travail en commission et / ou en collaboration avec notamment le fanzine No-Xice, le fanzine T@tsu, l’association Méluzine et l’association Wazabi.
J’y partage aussi l’activité d’autres fanzines gérés par des collègues et amis !
Je reviens de l’évènement « Mai oui ! » organisé par « Artistes et vous » : une médiation au contact des artistes en résidence à la Madeleine de Nantes.
Des projets aussi riches et différents que leurs porteurs ! Ici, l’espace photo pour la réalisation d’un annuaire artistique des habitants, réalisé par le studio « Bamanao » des éditions FP&CF :
Studio « Bamanao » et l’illustration de fond photo | Artistes et vous : Mai oui ! à Nantes
… En parallèle de leur cadavre exquis où le dessin de l’un prolonge celui de l’autre. Un peu plus loin, le photographe Paquito Couet nous présente la sérigraphie et différents résultats sur une même image :
Le photographe Paquito Couet expliquant la sérigraphie | Artistes et vous : Mai oui ! à Nantes
Sans vouloir paraphraser le dépliant de la saison 18/19 à la résidence, j’ai aimé la complémentarité des supports – avec différentes installations dont plusieurs projets multimédia – en voici un exemple :
Une des installations multimédia avec Artistes et vous : Mai oui ! à Nantes
La salle polyvalente où je me suis le plus attardée était spacieuse et agréable – j’espère que les artistes en résidence ici s’y sentent bien !
Une des salles d’exposition et de rencontre avec Artistes et vous : Mai oui ! à Nantes
Ce dimanche était un peu plus « culturel » que mes précédents sujets, pour un article légèrement plus tardif de quelques heures, car je souhaitais rédiger une brève à chaud cette fois-ci. Bon après-midi dominical à vous tous !
Quelques liens correspondants aux installations photographiées :
Comme annoncé dans le projet Winteries en février, plusieurs de mes portraits Winter Manga Characters, notamment publiés en ligne cet hiver sur Deviant Art, sont au programme. Sont également prévues de nouvelles illustrations, issues de mes récentes galeries de paysages ou « landscapes » sur deviant Art– plus exactement deux d’entre elles, qui se prêtaient particulièrement bien à la thématique – saurez-vous devinez lesquelles ?
S’y ajoutent enfin des portraits plus réalistes – que je vous partagerai depuis Deviant Art, là encore sous forme de devinette, pour changer. Bientôt ^-^
Pour satisfaire votre curiosité d’ici-là, retrouvez :
Quand les flocons d’hiver nous comptent des légendes de naguère… Quelques personnages de caractère :
visuel absolument pas contractuel, juste pour situer l’ambiance
*A l’heure actuelle j’ignore encore combien nous serons ou si le projet sera finalement en « artbook auteur » !
J’ai déjà vu de jolies choses de la part de Zork, affaire à suivre ! Quant aux miennes, vous en avez d’ores et déjà un aperçu dans la galerie d’illustrations cartes de voeux ainsi qu’avec les illustrations de style manga ^.~
Comme je disais dans le retour de l’ordinateur, mon pc donnait, l’an dernier, des signes de faiblesses et la Cintiq se trouvait gênée aux entournures par Windows 10 ; je suis alors retournée au dessin traditionnel et aux remastérisations de vieilles croûtes digitales en relativement petit format.
L’autre raison, c’est que je débutais la publication sur Instagram et Deviant Art. D’autant que les célébrations comme l’exposition dans le cadre de Mangasia, puis Halloween et l’hiver avec les fêtes de fin d’année ont été l’occasion de partager mon ancien travail : en juin quelques portraits et illustrations lors de l’exposition à Luce Courville, puis en octobre avec une Halloween crazy drawings week et pour finir en décembre avec les Winter Manga Characters – dont voici un extrait en mode « avant – après » :
step-by-step pour « Houx et Satin » – dessin 2009 – illustration 2009-2018
Ce n’est pas ce qu’on appelle un « redraw this » – l’objectif pour moi était d’automatiser certains réglages en travaillant sur des compositions et des couleurs déjà définies, pas de revoir les proportions ou le style de dessin :
Exemples sur les première et dernière illustrations d’hiver
Au total j’ai ainsi ravivé plus d’une vingtaine d’illustrations dont douze sur le thème d’hiver. Et même si ma configuration a évolué, que je pourrais probablement me permettre de manier des fichiers plus lourds, j’ai décidé de terminer la série ; je viens d’achever les deux petites dernières hier ! Entre les processus de remastérisation et les illustrations en elles-mêmes, il y aurait de quoi partager autant en image qu’en texte – pourquoi pas un artbook même si ce type de projet m’attire davantage en collectif.
Et dans tout ça, mon site web n’a point bénéficié de ces « nouvelles vieilleries » !
Aussi je profite de ce début d’année pour mettre à jour la galerie d’illustrations manga d’Yrial in Sight : retrouvez les dessins d’Halloween, de Luce Courville et de cette saison d’hiver ^__^
illustration, marque & logotype – vue pour mobile / téléphone / smartphone & tablette
On se sert beaucoup de photographies pour alimenter les contenus en ligne : une belle / grande image happe le regard, incite à l’engagement, positionne rapidement le produit ou service – je ne reviens pas sur le bagage marketing – communication de l’intérêt des visuels. Qu’il s’agisse de sites d’informations, de sites web vitrine, de boutiques en ligne, de blog ou de réseaux sociaux, une image vaut toujours mille mots.
illustration d’accueil, titre et promesse de la marque – vue pour desktop / ordinateur
Or les photographies n’ont pas la quasi-exclusivité dans ce domaine : les illustrations y ont une petite place ! Ok sur le principe mais concrètement ?
Du temps où l’on construisait des pages non-responsive, il était simple de passer commande et d’y répondre : telle taille, telle résolution, tel sujet à traiter, tel poids de fichier. Éventuellement des items sur des calques transparents (que IE gérait très mal et qu’il fallait hacker en CSS lors de la mise en page). Le plus compliqué qui pouvait se produire, entre guillemets, c’était de produire un pattern : un motif qui puisse se répéter soit sur un axe x, soit un sur axe y, ou les deux. Pour résumer, l’illustrateur livrait une image comme une commande de tableau : une image à dimensions et à proportions fixes, affichée à 100%. Il subsistait des surprises entre les tailles et la colorimétrie des écrans clients mais ça s’arrêtait là, en gros.
imbrication d’illustration en header et background – vue pour desktop
Puis les tailles d’écrans des ordinateurs ont commencé à s’harmoniser, tandis que les supports et les types de réseaux s’étendaient au profit des téléphones portables – smartphones et tablettes de résolution très variable. Du wap monochrome on passe à Internet, le vrai ! Et finalement, les webdesigners / graphistes web / intégrateurs s’engagent dans un design responsive : la conception web qui s’adapte au support, quel qu’il soit.
En conséquence, côté illustrateur, concevoir une image percutante de nos jours demande un peu plus de souplesse et d’imagination. Tout d’abord, il faut « relever » les principales situations où l’image apparaîtra :
desktop – au moins un format d’écran
tablette – en version portrait et paysage
smartphone – idem, les deux orientations
Puis se demander si le message sera conservé, si l’image restera lisible :
L’image sera-t-elle tronquée et comment ?
Que reste-t-il de visible une fois l’image redimensionnée au support ?
comparaison entre vue pour téléphone et ordinateur : le décor en background disparaît
C’est d’autant plus vrai si votre dessin accueille du texte, qu’il soit déjà aplati dans l’image ou rajouté dynamiquement par-dessus. A ce stade, vous pouvez normalement établir un ou plusieurs canevas. Pour ma part, je démarre mon étude en 72dpi à partir de screenshots issus de la maquette conceptuelle ou de la version bêta ou + (suivant l’avancement du projet). Il est intéressant à ce stade de gribouiller plusieurs compositions, de manière à décider du type de formats / nombres de variantes :
Quel format livrer pour couvrir ses différentes possibilités ?
Faut-il une image adaptée à chaque situation ?
quadrillage pour une illustration* en vue ordinateurmême quadrillage, même croquis d’illustration* pour vue téléphone et tablette
Là vous devez normalement avoir un bon échange avec l’intégrateur du projet : s’il est prévu d’importer une image par media (en css) ou s’il est au contraire demandé un visuel global. Je vous fais grâce de toutes les modalités du CSS3 qui sont riches ! Chacun son métier :-p
Ensuite vous pouvez vous lancer dans votre créa, en belle définition pour être à l’aise, à partir de vos crayonnés en basse déf 🙂 Sans oublier les validations intermédiaires avec le client !
une illustration de décor pour un header qui accueille un texte dynamique par dessus
Et vous préparez mentalement à ce qu’il y ait des surprises XD
Ceci reste vrai quel que soit le medium que vous utilisez : traditionnel ou numérique, 2D ou 3D. Évidemment, tout cela demande à évoluer lorsqu’on pourra visiter un espace web en 3D – véritablement en 3D comme avec Oculus Rift ou HTC Vive pour n’en citer que deux ! Hâte de voir l’évolution de la toile dans les prochaines décennies !
*Pour l’anecdote, entre le moment où j’ai démarré cette illustration et aujourd’hui, le thème WordPress de mon portfolio a changé ses préconisations en matière de taille d’image… Résultat, ça ne correspond plus à ce que j’avais anticipé. Donc pour le moment, je garde le header issu de Tempus Fugit !
En effet, si l’exposition Mangasia se prolonge jusque mi-septembre, les animations dans le cadre de la programmation s’achèvent cette semaine à Luce Courville !
Rendez-vous donc vendredi prochain :
Médiathèque Luce Courville 1, rue Eugène Thomas 44000 NANTES
Ce sera le dernier jour de l’exposition ! On se retrouve donc de 15h00 à 17h00 ^__^ A très bientôt !!
Quelques informations complémentaires avec :
Le programme du réseau de la bibliothèque municipale de Nantes
Nouveaux clichés de l’espace pour l’occasion ! Comme promis, quelques nouvelles photographies avec nos biographies respectives – cliquez sur les miniatures pour voir en grand :
Et Merci à San Lee pour la coordination !
Ces trois mois d’exposition s’achèvent avec une journée de rencontre dont la date reste à confirmer. C’est le moment de (re)venir nous voir, donc !
*En effet, à partir de septembre, la médiathèque de Luce Courville accueille une exposition sur le rétro-gaming, avec Frag’n Fun – je vous en parlerai donc le mois prochain ^.~
Cette fois-ci, je vous partage quelques clichés de la scénarisation des espaces découvertes. Depuis l’ouverture en juin, une touche supplémentaire est venue égayer les vitrines des planches originales grâce aux figurines de Japanim* – merci Julien et son équipe ^__^
Cliquez sur les miniatures pour agrandir les photographies :
L’espace semble donc agréablement scénarisé pour cet évènement ; œuvres papier, cd ou dvd, œuvres digitales pour la musique, les jeux vidéo, les animés… Et nous. D’après la médiathèque, l’exposition et les animations marchent bien, surtout ce mois-ci en août ; certaines familles se sont même spécialement déplacées pour l’exposition ! De tels retours font vraiment plaisir !!!
Je vous souhaite un bel été ! Profitez bien des animations de votre ville ou d’ailleurs ^-^ Au fait, cet été vous êtes plutôt culture ou action ? Les deux peuvent se combiner !
Dans l’équipe No-Xice, nous gardons les dessins en grand format et visibles en intégralité pour l’artbook, exclusivement. C’est pourquoi je ne vous partage ici que des « previews » autrement dit, des aperçus partiels de mon illustration.
Voici une animation jusqu’à la colorisation sur « Shinigami Glandouille » :
animation speedpainting | dessin « Shinigami Glandouille » du crayonné à la mise en couleurs
J’espère en tout cas que nous sortirons du multimédia ! C’est ma marotte depuis mes 14-15 ans : combiner plusieurs supports entre eux. Ici j’ai proposé, comme je le fais en clientèle depuis quelques années, d’apposer un QR code sur la version papier pour vous fournir du contenu supplémentaire en numérique.
Et sur la version numérique – si on sort l’artbook en version numérique – j’ai proposé que le contenu soit téléchargeable avec l’artbook. Peut-être des crayonnés, des étapes de mises en couleurs, des anecdotes, des animations comme celle-ci. Affaire à suivre !