A défaut de se costumer pour de vrai, retours sur quelques illustrations d’Halloween !
Mais qu’est-ce qui fait une illustration d’Halloween ?
Y-a-t-il une recette ? Genre l’obscurité, le clair-obscur, ok… Bon en fait, il n’y a pas toujours de « guide line » même si je note plusieurs éléments qui reviennent à illustrer, au choix ensemble ou séparément.
Catégorie courante « recette de base » :
Citrouilles taillées, plus ou moins rigolardes ou menaçantes ;
Sorcières en générales mignonnes et apprêtées (et rarement des sorciers) !
Les personnages se munissent invariablement : d’une lanterne, d’un balais, d’un chapeau pointu et avachi. Parfois d’une baguette magique mais j’y reviens ensuite.
Bien sûr, les éléments ne sont pas à reprendre systématiquement et en intégralité ; tout dépend de l’histoire racontée dans l’illustration ! Mais je remarque que ces items sont fréquemment représentés lors d’Halloween et fournissent une « ambiance » codifiée et appréciée pour l’occasion.
Catégorie « inquiétante » – même si parodique :
Tombes, cimetières ou maisons abandonnées ;
Fantômes, parfois des goules ou des zombies ;
Squelettes ou parties de squelettes (que les crânes par exemples) !
Évidemment là aussi, la parodie est de mise : une représentation « mignonne » apporte une touche de décalage et d’humour. On n’est pas du tout obligé de se prendre au sérieux à Halloween !
chaudrons, fioles de couleurs diverses et parfois avec bulles ;
Les chimères sont également invitées !
J’avoue, j’aime beaucoup les illustrations d’Halloween qui comporte une aura magique ^o^
Sur ce, c’est parti pour…
…Ma propre galerie d’illustrations autour d’Halloween !
Beaucoup ont été publiées sur les réseaux pour une « halloween crazy week » que j’avais subitement eu l’envie de créer et de partager1 :
Alors, oui : c’est une série de dessins initialement datés de 2009 à 2014 ! Encore un article où je fais « presque du neuf » avec du vieux >.< Mais je continue à mettre à jour cette petite galerie d’illustrations sur Yrial in Sight !
1Halloween Crazy Week : une compilation 2018 qu’on retrouve notamment dans la galerie « Halloween » sur mon profil Deviant Art et que j’avais partagée, à raison d’une illustration par jour, la semaine précédent le 31 octobre.
Ou plus exactement : comment apporter à la peinture numérique une impression de mouvement via la texture du papier ou du pinceau ! Ici je parle plutôt de peinture épaisse susceptible d’imiter certains effets du traditionnel. Les trois méthodes présentées dans cet article peuvent bien sûr être associées entre elles.
En l’occurrence, je n’ai jamais trouvé d’effets imitant l’aquarelle, même avec le logiciel de dessin numérique Corel Painter qui pourtant disposait d’un algorithme pour imiter la migration de pigments. Donc partez du principe que l’effet recherché dans cet article s’apparente à des effets de stries et d’empâtements dans l’épaisseur de la peinture, moins de type gouache (douce et mate) et plutôt de type acrylique (texturée et brillante).
Cet article suppose que toute l’illustration est réalisée en numérique. Il est évidemment possible de réaliser un jus à l’acrylique, voire toute la toile en acrylique, de la scanner puis d’effectuer des rehauts en numérique. Je n’écarte pas les techniques mixtes, bien au contraire – même si ce mémo traite uniquement de méthodes totalement numériques ^.~
Méthode 1 : préparer une texture imitant de larges coups de brosse
Avantage :
Rapide à effectuer ;
Faisable même après l’illustration terminée.
Inconvénients :
Le mouvement de la peinture ne suit pas l’effet de texture et le rendu peut paraître artificiel ;
L’effet s’estompe presque totalement si on regarde la peinture de loin, idem sur certaines impressions papiers.
Sur un calque séparé, passez de grands coups de brosse avec un pinceau aux poils espacés – comme cette étape d’illustration réalisée pour une bannière web avec un style peinture acrylique* :
Ensuite changez le mode de fusion de ce calque de texture, placez la peinture en dessous – comme ici pour l’illustration de l’elfe aux crocs saillants* :
A appliquer aussi bien sur une illustration en couleurs qu’en noir et blanc – comme sur ces décors montagneux à destination de cartes de vœux :
Les modes de fusion peuvent varier suivant l’effet désiré – mode produit, incrustation… Tout est bon ! Il est aussi intéressant de jouer avec la balance des couleurs du calque de texture (le noir et blanc n’est pas toujours la bonne solution) ainsi que sur son niveau de contraste et son degré d’opacité. Parfois j’efface certaines zones avec un masque de fusion.
Méthode 2 : utiliser des pinceaux texturés dès la mise en couleur
Avantage : la texture suit le mouvement de la peinture, effet plus naturel ;
Inconvénient : demande de travailler les brosses en amont, voire de travailler les effets pendant la peinture. Rendu plus « cra-cra » mais c’est l’effet recherché !
Créez des brosses à base de points espacés ou trouvez-en sur internet et dessinez directement avec. Ou mixez deux brosses ensembles : ici j’utilise un pinceau de base texturé via le gestionnaire des brosses dans Photoshop – puisqu’il est possible d’appliquer une brosse par dessus une autre et les effets sont très sympas – comme sur ce portrait d’après une statue :
Méthode 3 : recourir à l’outil « doigt » voire au « pinceau mélangeur »
avantage : comme pour la méthode 2, le rendu est naturel ;
inconvénient : c’est la méthode la plus longue à mon avis, car elle demande de travailler masse par masse et strie par strie ! Bien que s’y ajoute l’agréable sensation de « barbouiller » ^o^
Prenez un pinceau de base, placez des masses et mélangez ! Vous pouvez estomper et déformer à l’aide du « pinceau mélangeur » ou de l’outil « doigt » – comme sur cette récente carte de vœux des crocus* émergeant de la neige :
Crocus émergeant de la neige – carte de vœux à grands coups de pinceau – peinture numérique
Zoom sur une étude la nature, ici des griffes, où seule la fourrure de l’animal est travaillée au doigt, ce qui permet aux griffes, nettes, de bien ressortir du dessin :
étude la nature – griffes de chat – peinture numérique
L’utilisation du « mélange au doigt » ou « outil doigt » reste la méthode longue mais j’y reviens ponctuellement, par réflexe. Pour une raison simple : lorsque je débutais en numérique, je n’avais trouvé que cette approche pour obtenir l’effet désiré, en l’absence de brosse texturée. Depuis Adobe a ajouté un autre outil similaire : le pinceau mélangeur – je parle donc ici des deux outils.
Si je conserve quelques souvenirs de la gouache au collège, je n’ai, en revanche, encore jamais peint en acrylique – excepté pour des rehauts de blancs et sinon, sur les murs de l’appartement ! L’idée maîtresse de cet inventaire des techniques : comment apporter à la peinture numérique des effets de texture où l’œil perçoit des différences de dépôts colorés, disposés en stries.
Donc quand je parle d’effets acryliques sur les peintures numériques, je me réfère à ce que je vois sur Internet concernant la technique traditionnelle d’une peinture épaisse ; mon avis se limite donc aux coups de pinceaux texturés visibles pendant et ou / après finalisation de la peinture. Et je dois avouer que j’y trouve un certain charme : la texture « à grands coups de pinceaux » apporte aussi bien de la chaleur que du mouvement !
Article du 28 juin 2019 finalement posté sur Yrial le 9 août 2020 – faute de nouvelles fraîches à partager.
Un article sans prétention, un mémo sur ma pratique qui je l’espère, vous sera utile si vous ne maîtrisez pas déjà ces techniques ! A présent, à vos pinceaux…
De nombreuses cartes parodiques chez No-Xice se produisent sur les « vieux » jeux vidéo. Sommes-nous de vieux croûtons isolés ? Eh bien non ! Ici on parle de retrogaming et rien qu’à Nantes, se tiennent des évènements le célébrant voire accélérant sa (re)découverte. Quitte à marier agréablement l’expérience de salon et d’exposition, de festival et de musée vidéoludique… Interactifs !
Article non exhaustif sur le rétrogaming associé au musée et aux expositions sans pour autant prendre la poussière, à destination du grand public toutes générations confondues… Et où je vais juste parler de ma toute petite expérience sur le sujet ^.~
Retrogaming : anciennes consoles et manettes exposées sous vitrine. Pas de poussière mais pas de jeu !
Jusqu’à ces dernières années, en dehors d’une ou deux fidèles bornes dans les halls de cinéma ou de salles de bowling, il fallait surtout fréquenter des salons ponctuels déjà spécialisés. Et en dehors du milieu vidéoludique proprement dit, on attendait les conventions de japanimation pour explorer les salles de jeux créées pour l’occasion (y compris les jeux musicaux mais c’est une autre histoire). Et ce, grâce au bénévolat de conventions locales comme à Nantes Japanim Spirit, JapanStyle, Wazabi, ou plus imposantes dans de grandes villes comme Anim’Est à Nancy, ou Epita et la Japan Expo à Paris. Le jeu vidéo s’est révélé et est toujours une activité populaire et publique, dans les deux sens du terme.
Retrogaming : bornes d’arcade NeoLegend où jouer, lors d’un salon Parc des Expos, porte de Versailles à Paris.
Progressivement, j’ai l’impression, ce type d’évènement s’est enfin démocratisé notablement vers le grand public tout en se professionnalisant – à titre d’exemple : juste après notre propre exposition No-Xice à la médiathèque de Luce Courville, autrement dit, une médiathèque de proximité, celle-ci accueillait une nouvelle exposition sur le rétro-gaming, avec Frag’n Fun. Plus besoin d’attendre un évènement éloigné, rare et destiné à un public averti ! Et on est passé de salon ou festival à exposition statique ou interactive. J’ai trouvé le phénomène intéressant. Effet de société et de génération ?
Les joueurs de la première heure sont désormais en mesure de proposer des animations tandis que d’autres demandent ce type de prestation et l’ajoutent volontiers au calendrier d’un salon grand public, d’une médiathèque de quartier ou d’un team building d’entreprise. L’offre d’animation semble se structurer avec des prestations dédiées.
Toujours à Nantes, existe également la Nantes Accoord Games Week complètement dédiée aux jeux vidéo dont des jeux plus anciens – et j’ai l’impression que la définition de retrogaming s’élargit à mesure que le temps passe. Ce qui reste logique, puisque de plus en plus de jeux vidéo rejoignent la catégorie des « anciens » jeux. Quels seraient d’ailleurs les critères pour accéder au panthéon du jeu rétro ?
Évolution morphologique de Lara Croft, l’héroïne du jeu vidéo Tomb Raider, statues présentées en salon de jeu vidéo.
Peut-être n’est-il d’ailleurs pas toujours souhaitable d’isoler le retro gaming du gaming moderne. Et pour revenir à mon premier exemple : lors de la précédente Nantes Digital Week, Frag’n Fun y animait déjà un temps fort sur le jeu vidéo rétro comme le jeu vidéo récent avec la VR (réalité virtuelle). Quant aux fans de rétro en particulier, sachez que Frag’n Fun dispose d’une animation dédiée au rétrogaming avec La Boîte à Pixels !
Tous les festivals ne proposent pas de rétro gaming pour autant, bien sûr. Sans doute en raison de l’approche même du festival – rayonnement plus large côté sujet comme visiteur. De même que certains jeux se destinent à des groupes tandis que d’autres à des joueurs solitaires, pour attirer des publics complémentaires il est opportun de varier les activités. Comme la création de jeux vidéo, par exemple ! A Nantes justement, y est présent le réseau Nantais AtlanGames, producteur de Nantes Game Xperience, au même titre que La Cité des Congrès et La Boîte à Pixels que je mentionnais précédemment. Je pourrais aussi citer les Game Jam organisées annuellement en amont des Utopiales, un festival également accueilli par la Cité des Congrès de Nantes.
Retrogaming : console, manette et clavier exposés sous vitrine.
Pour revenir au sujet spécifique du musée, s’organisent des expositions de jeux vidéo, en région parisienne le plus souvent, sous l’égide du Musée du jeu vidéo – eh oui, un musée du jeu vidéo, ça existe ! L’arrivée au musée de matériel marque-t-elle le passage définitif dans la vieillerie, le cabinet de curiosité, où l’on touche avec les yeux seulement ?
Heureusement non ! Et pour définitivement sortir du chauvinisme local, je cite un second exemple d’évènement cette même année 2018, de grande taille : la Paris Games Week à Paris Expo, porte de Versailles– une nouvelle édition s’est tenue en 2019 depuis l’écriture de l’article(1) – ce même lieu avait accueilli une exposition & démonstration similaire en 2014, à laquelle je m’étais d’ailleurs rendue et dont sont issues les photographies présentées ici ^.~
Donc quand on parle d’exposition de jeux vidéo, on ne parle pas nécessairement de la présentation d’une œuvre obsolète et figée, avec des textes et des images (fixes ou animée) à simplement regarder ; on parle aussi d’un jeu manette en mains, bref, d’une expérience ludique, interactive et éminemment tactile. Avec certes une contrainte technique : pour les jeux d’arcades et les anciennes consoles, le site a besoin de matériel « d’époque » en état de marche – voire d’émulateurs pour les jeux PC.
(1)Article commencé le 23 septembre 2018, jour de l’exposition à Luce Courville. L’article va finir par devenir aussi rétro que son sujet, le rétrogaming XD
3D modeling & rendering : modélisation 3D et rendu 3D.
C’est suite à la découverte de la 3D au Futuroscope de Poitiers que l’envie m’est venue de travailler plus tard avec des personnes maîtrisant la 3D. J’étais ado, émerveillée et n’avais pas de console de jeux. Ce sont les possibilités de création 3D associée à une restitution en 3D (avec des lunettes) qui me semblait attrayante pour explorer des sujets aussi divertissants que didactiques. D’ailleurs il arrive que des musées archéologiques comme celui de Plassac en Gironde présente des reconstitutions 3D basées sur le résultats des fouilles.
Les débouchés dans mon idée était d’ordre culturel et scientifique, je ne pensais pas spécialement aux jeux vidéo et au cinéma qui pourtant ont la primeur du marché !
Plus tard j’ai pu m’essayer à Bryce et il m’arrive souvent d’admirer les créations de modeleurs 3D. Depuis la sortie de Bryce, plutôt spécialisé dans les paysages, existe aussi Terragen – car oui, c’est bien la conception d’environnement « naturel » qui me plaît dans un premier temps, juste qu’il me manque l’animation des pollens, poussières, bref des particules qui rendent un environnement vivant. Quant au design d’objets, de créatures et de personnages, et finalement aussi d’environnements, on trouve 3D Studio Max, Maya, ZBrush, Blender et certainement plein d’autres !
Entre le niveau professionnel et l’amateur, les prix varient. Je ne note donc pas ici les plus onéreux comme Maya ou dans une certaine mesure ZBrush et 3DS, voire Sketch Up (plutôt axé architecture à première vue). C’est partie pour une petite liste non exhaustive de ce qui m’attire au niveau amateur / prix accessibles !
Déjà testé sur la version 5 (vieillissant) – ce que j’apprécie : utilisation des lumières ou métaballs ou des metaballs
Logiciel 3D « Blender » :
Le projet éditeur du logiciel https://www.blender.org/ pour cette « Free and Open Source 3D Creation Suite »
Bien envie aussi de m’y essayer, notamment pour l’amélioration de la fluidité dans la sculpture et la fameuse gestion de particules mentionnée en introduction.
Je partage mais les modeleurs connaissent sans doute déjà « Sketchfab – The place to be for 3D » où ils peuvent uploader et vendre leurs travaux sur https://sketchfab.com/ : Sketchfab est à la fois une entreprise s’adressant aux particuliers comme aux entreprises, à traver une plateforme de partage (vente et achat) et un outil de modification rapide des meshes 3D. EDIT MAJ : Sketchfab permet d’ancrer la 3D (comme on ancre une vidéo par exemple) et ainsi de la rendre visible en ligne n’importe où !
Article initial du 06/10/2019. Publication le 15/03/2020. Mise à jour du 01/07/2023 : un article recense les logiciels de modélisation 3D les plus populaires avec leur prix sur 3Dsourced : 6 Best 3D Modeling Software 2023 (All Skill Levels). S’ajoutent Houdini par exemple. Peu sont toutefois listés et des logiciels récents comme le Substance Modeler d’Adobe (onéreux lui aussi) en sont absents.
Concernant la 3D, ce qui m’embête dans cette discipline c’est que je ne vois pas trop comment la rendre « vivante » dans le sens « mobile » et « utilisable » lors du partage, justement. Autant quand je réalise une illustration 2D, je sais qu’elle servira à des joueurs ou dans une communication, donc même si elle reste « statique » c’est logique de part sa nature. Mais pour une œuvre 3D, je trouve dommage qu’elle ne soit visible qu’en 2D une fois partagée.
Depuis le 2 septembre 2018, je teste Gutenberg, le nouvel éditeur pour WordPress. Il m’a été proposé en août et je suis toujours partante pour tester quelques nouveautés. Donc régulièrement, je bascule du Classic Editor vers Gutenberg, pour voir. En soit, l’innovation est résolument sympathique, responsive, l’interface plus aérée / moins chargée que sur l’éditeur classique pour ne citer que quelques avantages à cette innovation.
Toutefois, je suis (là encore, régulièrement) contrainte de mettre en pause mon utilisation car certains manques s’avèrent bloquants :
L’impossibilité d’apporter la visionneuse de photos à une galerie créée – même passée en édition html, impossible d’insérer la balise class= »foobox »; qui appelle ma visionneuse (une lightbox / shadowbox du nom de Foobox vous l’avez compris) ;
Le redimensionnement automatique des images qui certes, est réversible, mais : au lieu de prendre l’image que j’ai conçue à la bonne taille, Gutenberg agrandit l’image qu’il a précédemment réduite. Résultat : elle est pixelisée !
La gestion des nouvelles et anciennes galeries se révèle problématique :
Impossible de sélectionner des images de la médiathèque pour créer une nouvelle galerie via Gutenberg – l’interface reste vide comme si je n’avais encore jamais uploadé de visuels ;
Impossible aussi de modifier une galerie anciennement créée avec l’éditeur classique autrement qu’à la main, en ajoutant les numéros d’ID directement dans le code source.
Or par définition, sur Yrial in Sight, MD drawing et MD studio pour ne parler que des projets persos, j’utilise les galeries et visionneuses, pour mes illustrations comme pour mes photographies. Donc Gutenberg a encore quelques progrès à faire s’il veut se faire adopter. J’imagine que ses concepteurs ont encore – beaucoup – de pain sur la planche pour ce projet, comme l’indiquait déjà cet article de mars 2018. Donc, patience et en attendant, je reviens au Classic Editor ^-^ Bon courage à toute l’équipe \^o^/
Article commencé le 15 septembre 2018 et mis à jour en fonction des observations.
EDIT janvier 2021 : le problème des images et des galeries persiste… Entre-temps, j’ai abandonné Foobox et c’est pas faute d’avoir régulièrement basculé de l’éditeur classique vers Gutenberg mais là c’est relou pour rester polie.
Nous sommes début 2020 et voici un petit retour sur mes illustrations et expérimentations de 2019 !
…Où j’ai poursuivi les directions prises ou souhaitées l’année précédente, entre des portraits 2D plutôt réalistes et des retrouvailles en 3D :
Yrial in Sight | art vs artist 2019 ou mashup des illustrations | digital art – Saisei
Les particules enneigées et le personnage 3D sur la photo relèvent de réalité augmentée – photographie prise dans une galerie commerciale où le miroir intégrait une animation. Ça change des portraits classiques pour cet art versus artist ! D’autant que l’année 2019 est une année où j’ai pu me remettre un peu à la 3D et j’ai beaucoup apprécié.
Concernant la 2D, je combine à peu couramment les effets de matière sur les paysages comme sur les portraits de personnages. J’apprécie ce rendu plus chaud, cet effet plus spontané et plus « cracra », qui rend l’illustration plus naturelle et plus « humaine » finalement.
Concernant la 3D, oui, ça y est, je suis repartie avec Bryce en 2019 ! J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec les spots de lumières et les ambiances. En projet pour 2020, j’aimerais bien m’essayer à ZBrush ou à 3DSmax pour de la sculpture. Ou creuser la piste de conception d’environnement paysagé avec Bryce. Deux chemins possibles. On verra en fonction des autres projets !
Dans le mash-up de l’année 2018, j’avais également pensé à davantage consacrer de temps au dessin traditionnel. Si j’ai effectivement retrouvé le chemin du papier et des pinceaux, rien de bien concluant n’en ressort – en revanche, je continue de griffonner spontanément sur mes carnets. Aussi, pour des œuvres complètes en traditionnelle, ou mixte entre traditionnel et numérique, on attendra ^o^
Côté projet collaboratif en 2019, nous avons sorti avec le fanzine No-Xice, un nouvel artbook, « Winteries ». J’étais vraiment décidée à non seulement construire un pont entre mes anciens travaux et mes nouvelles illustrations ; mais aussi à en sortir un projet concret – les collègues et amis ont répondu positivement, ce qui m’a touchée. A présent, j’ai un recueil grand format sur le thème de l’hiver, la saison du moment !
Vous l’avez sans doute remarqué : je couvre ponctuellement en écrit et en photographies plutôt qu’en croquis certains évènements. La photo gagne finalement la partie en ce qui concerne les découvertes IRL – surtout sur les réseaux sociaux, un peu moins sur Yrial in Sight, ceci dit.
Cette année passée, j’ai de nouveau œuvré pour partager mes expérimentations aussi bien que le résultat final. Le chemin à parcourir ou parcouru m’intéresse autant que le résultat à atteindre ou déjà atteint. Si cette tendance au partage didactique s’en trouve une nouvelle fois confirmée, je compte à l’avenir produire moins de tutoriels et processus de création pour privilégier la création aux explications textuelles !
Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2019 sur Yrial in Sight !
Juste pour vous souhaiter une belle année à venir ! Qu’elle soit porteuse de santé, de chouettes opportunités que vous saurez saisir ou créer, assorties de stimulantes découvertes culturelles et personnelles.
J’en profite aussi pour citer une amie : « […] Très bonne année […] Sûrement remplie de bonnes choses et d’autres moins. C’est comme un pack complet que l’on reçoit à chaque fois. On fera les retouches au fur et à mesure pour qu’au final, avec le recul, ça soit une très belle année. » Elle trouve vraiment les mots pour qui me touchent ^-^
Comme chaque année également, j’ai commencé des recherches pour une carte de vœux – ici sur la thématique actuelle « j’ai les crocs », sans écailles et avec poils :
Croquis de recherche pour des cartes de vœux illustrées, entre petits félins et grands chats !
Chat qui croque, qui baille, qui grignote, bouscule ou dépelote le fil du texte, les idées sont là. Ces recherches datent de mi-octobre. Je commence souvent en avance pour terminer soit à la fin décembre, soit courant janvier.
Bon, j’ai besoin de souffler un peu. Histoire de retrouver mon engouement habituel.
Mon planning est dans les grandes lignes, posé pour 2020 et plus en détail sur le premier trimestre. Étant donné les contraintes parallèles à tout ça, il est fort probable que je ne partage plus grand-chose ici pendant un long moment.
Ensuite, je continue de culpabiliser à polluer la toile – même je n’ai été informée qu’en 2013 des dégagements de dioxyde de carbone engendrés par les requêtes en moteurs de recherche, les streamings et le maintien de données en continue. Car pour nous assurer que nos mails, nos images et documents, nos clouds, nos vidéos, soient toujours disponibles à toute heure du jour et de la nuit, ça consomme beaucoup d’énergie et ça pollue beaucoup en termes d’émission de gaz à effets de serre. Sans parler de l’extraction des matières nécessaires en amont pour construire un serveur ou un smartphone – information que j’ai eue plus tardivement mais qui n’enlève rien au sujet.
Donc bon. A titre personnel, je sais bien que je ne pollue pas tant avec les quelques articles et dessins que je poste ici, mais via la mise en avant sur les réseaux sociaux : la promotion à grands renforts de gazouillis et autres modalités contribuent à l’infobésité actuelle et à une pollution qu’il est facile de modérer à titre personnel. Voilà qui me pousse à ralentir le rythme de publication…
…En attendant de construire les machines et les architectures différemment, et bien évidemment, de leurs rafraîchir les idées, mieux que maintenant en tout cas.
A très bientôt pour les croquis de carte de vœux, qui seront peut-être l’une des rares publications de l’année prochaine ! D’ici-là, je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année ^__^
Pour Yrial in Sight ainsi que mes autres sites web, les idées sont légions, les travaux en cours se multiplient et les projets restent nombreux. Pourtant, je songe à espacer le rythme de mes articles sur ce blog.
Le temps passé à expliquer ma démarche empiète finalement beaucoup sur mon temps de création visuelle. Alors, oui, produire du texte accompagnant les images, mettre en forme lesdites images, ça reste de la création me direz-vous. Sauf que je commence à y prendre nettement moins goût ces derniers temps, peut-être par manque de retours, et certainement par besoin de changement.
J’ai aussi envie de mettre à jour mes galeries et comptes en dehors de ce site. Force est de constater que, soit je fais vivre Yrial in Sight, soit je m’occupe des autres plateformes. En plus d’Yrial, je peux mettre ponctuellement à jour deux réseaux supplémentaires (Twitter et Facebook principalement) mais pas les animer avec des nouvelles extérieures ni surfer pour encourager les amis et collègues. Or, actuellement, j’aimerais investir davantage dans ce domaine, ainsi que sur Deviant Art et Instagram, ou ailleurs, pourquoi pas.
Ensuite, même si j’arrive à maintenir les contenus photographiques et textuels pour MD studio, je n’ai plus le temps de construire un portfolio personnel cohérent pour MD drawing, pressée parfois par la date butoir de la publication hebdomadaire ici. Côté contenu encore, les projets d’écriture pour MD design me démangent de plus en plus. Et côté webdesign, j’ai de nouveaux objectifs concernant tous mes sites MD.
Arrive donc probablement un changement en vue d’un temps online équilibré différemment, destiné à mes autres sites et projets. Jusque-ici, j’ai repoussé l’idée de moins publier sur Yrial in Sight car ce rendez-vous dominical maintient une forme de rigueur, de régularité et d’ouverture qui m’est précieuse. Sans compter le petit élan de satisfaction après avoir posté, le sentiment d’avoir vraiment terminé une fois les visuels et les textes partagés, et évidemment, le plaisir qui l’accompagne.
La fille aux jonquilles, extrait d’une nouvelle aquarelle dominicale !
Comme chaque dimanche, vous en avez l’habitude à présent, un petit étape-par-étape du processus assorti de mes remarques / blocages / réussites ! Aujourd’hui, il s’agit une aquarelle réalisée en quasi-monochrome, soit un set d’ocre et de safran, avec les feutres ou « brush pen » de la marque Ecoline – feutres testés en mouillé sur mouillé et en sec puis mouillé – plus un aparté sur le choix du critérium pour le croquis, sur un papier qui m’avait déjà posé quelques soucis précédemment.
Le papier du Géant des Beaux-Arts convient manifestement mieux à un crayonné sec et fin, ici à gauche en H à 0,3 mm (en comparaison du papier de droite crayonné avec un HB à 0,7mm) – même si, avec cette précaution, il conserve une tendance à diffuser le carbone :
Crayonné directement sur la feuille avec quelques références personnelles sur le côté
Avec un crayon H en 0,3mm le tracé paraît plus net et bave moins. Place maintenant au côté bien « cra-cra » de l’aquarelle !
Les jonquilles sont réalisées en mouillé sur mouillé : je dépose de l’eau sur le papier, puis j’y passe le feutre aquarelle et éventuellement, j’estompe au pinceau. Les taches de couleurs se diffusent agréablement :
Essais de mouillé sur mouillé en alternant les feutres puis les pinceaux pour estomper
A contrario, le châle ou haut de kimono stylisé, a été peint en sec puis mouillé : un trait de feutre sur le papier sec, puis estompe au pinceau gorgé d’eau pour étaler – effet particulièrement visible sur les volutes, réalisées d’une traite, sans dégradé entre deux pigments.
Après les dégradés, j’ai été tentée d’encrer les contours de l’aquarelle directement au feutre. Peut-être ai-je eu la main lourde ? Je trouve les contours trop épais par rapport au (petit) format du dessin :
Effectuer un encrage des contours aux feutres n’a pas été une excellente idée – trop large !
Sur un grand format, l’effet serait certainement meilleur. En attendant, j’ai changé en cours de peinture pour un encrage au pinceau, puisant sur la pointe feutre ou dans le mélangeur. La photographie ci-après vous donne une idée du format – 12,0 x 15,1 cm soient environ 4.7244 x 5.9055 pouces :
L’aquarelle finalisée de la fille aux jonquilles, papier, feutre et pinceaux sur le côté
J’ai enregistré la quasi-totalité du processus ! Si cela vous tente, j’essaierai de partager tout ou partie de la vidéo en accéléré. Ou au moins un extrait à vitesse réelle.
L’illustration scannée – relativement proche des couleurs finales séchées