Envies de 3D modeling & rendering

3D modeling & rendering : modélisation 3D et rendu 3D.

C’est suite à la découverte de la 3D au Futuroscope de Poitiers que l’envie m’est venue de travailler plus tard avec des personnes maîtrisant la 3D. J’étais ado, émerveillée et n’avais pas de console de jeux. Ce sont les possibilités de création 3D associée à une restitution en 3D (avec des lunettes) qui me semblait attrayante pour explorer des sujets aussi divertissants que didactiques. D’ailleurs il arrive que des musées archéologiques comme celui de Plassac en Gironde présente des reconstitutions 3D basées sur le résultats des fouilles.

Les débouchés dans mon idée était d’ordre culturel et scientifique, je ne pensais pas spécialement aux jeux vidéo et au cinéma qui pourtant ont la primeur du marché !


Plus tard j’ai pu m’essayer à Bryce et il m’arrive souvent d’admirer les créations de modeleurs 3D. Depuis la sortie de Bryce, plutôt spécialisé dans les paysages, existe aussi Terragen – car oui, c’est bien la conception d’environnement « naturel » qui me plaît dans un premier temps, juste qu’il me manque l’animation des pollens, poussières, bref des particules qui rendent un environnement vivant. Quant au design d’objets, de créatures et de personnages, et finalement aussi d’environnements, on trouve 3D Studio Max, Maya, ZBrush, Blender et certainement plein d’autres !

Entre le niveau professionnel et l’amateur, les prix varient. Je ne note donc pas ici les plus onéreux comme Maya ou dans une certaine mesure ZBrush et 3DS, voire Sketch Up (plutôt axé architecture à première vue). C’est partie pour une petite liste non exhaustive de ce qui m’attire au niveau amateur / prix accessibles !

Logiciel « Open Space 3D » :

Logiciel 3D « Terragen » :

Logiciel 3D « Bryce » :

  • Bryce 7 par Daz3D https://www.daz3d.com/bryce-7-pro
  • Déjà testé sur la version 5 (vieillissant) – ce que j’apprécie : utilisation des lumières ou métaballs ou des metaballs

Logiciel 3D « Blender » :

  • Le projet éditeur du logiciel https://www.blender.org/ pour cette « Free and Open Source 3D Creation Suite »
  • Bien envie aussi de m’y essayer, notamment pour l’amélioration de la fluidité dans la sculpture et la fameuse gestion de particules mentionnée en introduction.

Je partage mais les modeleurs connaissent sans doute déjà « Sketchfab – The place to be for 3D » où ils peuvent uploader et vendre leurs travaux sur https://sketchfab.com/ : Sketchfab est à la fois une entreprise s’adressant aux particuliers comme aux entreprises, à traver une plateforme de partage (vente et achat) et un outil de modification rapide des meshes 3D. EDIT MAJ : Sketchfab permet d’ancrer la 3D (comme on ancre une vidéo par exemple) et ainsi de la rendre visible en ligne n’importe où !


Article initial du 06/10/2019. Publication le 15/03/2020. Mise à jour du 01/07/2023 : un article recense les logiciels de modélisation 3D les plus populaires avec leur prix sur 3Dsourced : 6 Best 3D Modeling Software 2023 (All Skill Levels). S’ajoutent Houdini par exemple. Peu sont toutefois listés et des logiciels récents comme le Substance Modeler d’Adobe (onéreux lui aussi) en sont absents.


Concernant la 3D, ce qui m’embête dans cette discipline c’est que je ne vois pas trop comment la rendre « vivante » dans le sens « mobile » et « utilisable » lors du partage, justement. Autant quand je réalise une illustration 2D, je sais qu’elle servira à des joueurs ou dans une communication, donc même si elle reste « statique » c’est logique de part sa nature. Mais pour une œuvre 3D, je trouve dommage qu’elle ne soit visible qu’en 2D une fois partagée.

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Festival Partage ta Bulle, regard sur Winteries

L’artbook No-Xice© Winteries a donc fait ses débuts hier, au festival BD « Partage ta Bulle » en terre ligérienne – une journée ensoleillée pour bien débuter. Et une bonne ambiance manifestement !

J’en profite pour faire un petit retour personnel, à présent que ce projet est sorti. J’avais déjà titré un des précédents articles « 2009-2019, un petit avant-après coloré » ; je peux dire aujourd’hui sur Winteries : « 2009-2019, l’aventure continue… ». Au départ, s’il s’agit simplement d’une petite phrase, que seuls les membres du groupe No-Xice ont lu sur notre workflow, elle résume la progression dans mon travail et je l’espère, annonce la suite !

… D’autant que je fais le grand écart sur trois directions dans Winteries : 10 ans sépare mes illustrations, y sont présents des dessins de personnages comme des décors purs, y figure du style manga comme du style réaliste. Pourtant, ces illustrations ont en commun la magie* de l’hiver à mes yeux : le froid saisonnier y rencontre la chaleur humaine, les couleurs vives et sucrées se marient à la blancheur bleutée voire cristalline. C’est une certaine douceur qui y prédomine, un certain calme aussi, et une bonne dose de contemplation surtout ! Des éléments que j’espère vous avoir transmis autour de cette thématique, par ailleurs synonyme d’animation, de festivités et d’activités.

*Cette histoire de « magie » est assez ancienne chez moi : enfant, je m’étais promise de toujours croire en la magie. Rapidement, j’ai réalisé que c’était difficile, peu envisageable, pas crédible dès qu’on cherchait et obtenait l’explication du processus, des causes et des effets, etc. Aussi, à défaut de magie, et pour rester fidèle à ma promesse, j’essaie depuis de voir le merveilleux même dans les petits choses. Ce qui ne nuit en rien à mon scepticisme naturel mais égaye régulièrement mes journées ^.~ J’espère qu’il en sera de même pour vous !

Et sans doute est-ce pour cette raison que mes personnages ont régulièrement l’air tendre, voire le sourire en coin ou carrément la banane ^o^

Même si je n’ai pu participer à l’évènement de Saint-Gildas-des-Bois / Pont-Château, j’ai relayé les informations prodiguées par le Facebook de No-Xice sur Twitter et même Deviant Art – histoire de m’essayer au journal dédié. En conséquence, je ne dispose pas encore de mon exemplaire auteur « Winteries ». Hâte de l’avoir entre les mains ^__^

Merci encore au No-Xiciens qui ont illustré et préparé cet artbook collectif, et à tous ceux qui sont venus nous voir aujourd’hui. Compte-rendu à venir sur le site web de No-Xice© : www.no-xice.com !

Et on se retrouve au festival de l’illustration et de la BD du Pays d’Ancenis le week-end prochain, les 30 et 31 mars pour Ancenis BD !

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Filtres sur Instagram : triche ?

Est-ce de la triche que d’utiliser un filtre pour publier une image ?

Une illustration / un portrait / un décor

Pour partager une illustration, clairement oui, à mon avis. Mais attention ! Je parle de filtres automatisés comme ceux proposés par l’application « photo » de Google, l’application Instagram, etc. Les filtres de réglages inhérents aux logiciels de dessin comme Photoshop, Medibang Paint, etc. font à mon sens partis de la création numérique. Pourquoi ? Parce que c’est à l’auteur du dessin de communiquer une ambiance, une émotion, un sens de lecture ; lorsqu’on utilise un réglage type correction sélective  » hue / saturation  » (hue = couleur, teinte, coloris) on reste relativement maître de ses choix et donc de sa création. A contrario, si l’auteur délègue ses couleurs finales à un logiciel au moment du partage… Ça me dérange davantage. Pour l’exemple, voici un test sur une de mes illustrations  :

Comparatif : version originale de mon illustration suivie de variantes générées avec différents effet de filtres automatisés

Car au final, il ne s’agit plus d’une œuvre originale mais d’une œuvre composite d’une certaine manière : une œuvre avec le dessin, l’encrage ou les valeurs de l’auteur, épaulées par le calibrage artificiel et intelligent réalisé par le développeur de l’application tierce (qui est aussi un auteur). En revanche, en cas de panne créative, pourquoi ne pas tester différents réglages automatisés type Instagram / Google puis choisir une ambiance préalable à une complète colorisation ultérieure ?

Une scène incluant un travail en cours (croquis)

Pour publier une mise en scène, comprenant un décor et une création illustrée ou en cours, ça se discute. J’ai vu de belles choses chez Lÿa – pour Les Illustrations de Lÿa – par exemple. Et il m’est arrivée de tester la chose pour rapidement compenser un défaut de lumière ou restituer l’humeur dans laquelle je dessinais au moment de poster :

Comparatif : trois photos de scènes croquées, la version originale suivie de sa version avec effet de filtre réchauffant

Ici je considère que l’image n’est pas uniquement représentée par le dessin ; le dessin est une partie de l’œuvre et c’est la photographie qui prime sur l’illustration. J’estime que je partage un moment et que le cliché image ledit moment, situe l’action en cours dans un contexte sensitif (par exemple : le bien-être avec une prépondérance de couleurs chaudes). En gros : l’œuvre ici, c’est la photo et d’ailleurs, je signe le croquis mais je n’appose pas mon logo sur ces photographies-là – cf. plus haut avec l’œuvre composite.

Une photographie pure et dure

Pour le partage de photographies, là aussi, tout dépend de la finalité même si l’effet rétro s’est largement démocratisé jusque dans les galeries professionnelles – je pense au Yellow Corner de Nantes notamment. Je penche pour la même position que celle des illustrations décrite plus haut : oui si vous maîtrisez vos réglages à la main, sinon non. Pour en avoir discuté avec deux amies, l’une prend soin de partager ses photos telles quelles avec la fière mention #nofilter ; l’autre affectionne particulièrement les effets rétro et ne lésine pas sur son application. Il est vrai que les filtres apportent une tonalité souvent riche et, même si elle détruit en partie l’image (adjonction de bruit, disparation de teintes), elle a le mérite de donner un cachet à nombre de clichés. Exemple sur une de mes photographies de bougies – un lotus :

Comparatif :  ma photographie originale suivie de versions générées avec différents effet de filtres automatisés

J’ai le sentiment que, ceux qui utilisent les filtres automatisés sont davantage friands de couleurs que de formes. Les filtres Instagram et Google renforcent tant les teintes, les ombres ou les lumières, que la composition semble perdre en importance dans l’histoire que raconte la photographie. Toutefois, mon propose se borne aux illustrations puisque ce blog y est consacré ^.~ Donc si je reparle du sujet, ce sera sur mon site de photo, MDstudio !

Et vous, vous utilisez les filtres pour partager vos dessins et illustrations en réseaux ?

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Concevoir une illustration pour le web

yrial in sight
illustration, marque & logotype – vue pour mobile / téléphone / smartphone & tablette

On se sert beaucoup de photographies pour alimenter les contenus en ligne : une belle / grande image happe le regard, incite à l’engagement, positionne rapidement le produit ou service – je ne reviens pas sur le bagage marketing – communication de l’intérêt des visuels. Qu’il s’agisse de sites d’informations, de sites web vitrine, de boutiques en ligne, de blog ou de réseaux sociaux, une image vaut toujours mille mots.

illustration d’accueil, titre et promesse de la marque – vue pour desktop / ordinateur

Or les photographies n’ont pas la quasi-exclusivité dans ce domaine : les illustrations y ont une petite place ! Ok sur le principe mais concrètement ?

Du temps où l’on construisait des pages non-responsive, il était simple de passer commande et d’y répondre : telle taille, telle résolution, tel sujet à traiter, tel poids de fichier. Éventuellement des items sur des calques transparents (que IE gérait très mal et qu’il fallait hacker en CSS lors de la mise en page). Le plus compliqué qui pouvait se produire, entre guillemets, c’était de produire un pattern : un motif qui puisse se répéter soit sur un axe x, soit un sur axe y, ou les deux. Pour résumer, l’illustrateur livrait une image comme une commande de tableau : une image à dimensions et à proportions fixes, affichée à 100%. Il subsistait des surprises entre les tailles et la colorimétrie des écrans clients mais ça s’arrêtait là, en gros.

imbrication d’illustration en header et background – vue pour desktop

Puis les tailles d’écrans des ordinateurs ont commencé à s’harmoniser, tandis que les supports et les types de réseaux s’étendaient au profit des téléphones portables – smartphones et tablettes de résolution très variable. Du wap monochrome on passe à Internet, le vrai ! Et finalement, les webdesigners / graphistes web / intégrateurs s’engagent dans un design responsive : la conception web qui s’adapte au support, quel qu’il soit.

En conséquence, côté illustrateur, concevoir une image percutante de nos jours demande un peu plus de souplesse et d’imagination. Tout d’abord, il faut « relever » les principales situations où l’image apparaîtra :

  • desktop – au moins un format d’écran
  • tablette – en version portrait et paysage
  • smartphone – idem, les deux orientations

Puis se demander si le message sera conservé, si l’image restera lisible :

  • L’image sera-t-elle tronquée et comment ?
  • Que reste-t-il de visible une fois l’image redimensionnée au support ?

comparaison entre vue pour téléphone et ordinateur : le décor en background disparaît

C’est d’autant plus vrai si votre dessin accueille du texte, qu’il soit déjà aplati dans l’image ou rajouté dynamiquement par-dessus. A ce stade, vous pouvez normalement établir un ou plusieurs canevas. Pour ma part, je démarre mon étude en 72dpi à partir de screenshots issus de la maquette conceptuelle ou de la version bêta ou + (suivant l’avancement du projet). Il est intéressant à ce stade de gribouiller plusieurs compositions, de manière à décider du type de formats / nombres de variantes :

  • Quel format livrer pour couvrir ses différentes possibilités ?
  • Faut-il une image adaptée à chaque situation ?

quadrillage pour une illustration* en vue ordinateur

même quadrillage, même croquis d’illustration* pour vue téléphone et tablette

Là vous devez normalement avoir un bon échange avec l’intégrateur du projet : s’il est prévu d’importer une image par media (en css) ou s’il est au contraire demandé un visuel global. Je vous fais grâce de toutes les modalités du CSS3 qui sont riches ! Chacun son métier :-p

Ensuite vous pouvez vous lancer dans votre créa, en belle définition pour être à l’aise, à partir de vos crayonnés en basse déf 🙂 Sans oublier les validations intermédiaires avec le client !

une illustration de décor pour un header qui accueille un texte dynamique par dessus

Et vous préparez mentalement à ce qu’il y ait des surprises XD


Ceci reste vrai quel que soit le medium que vous utilisez : traditionnel ou numérique, 2D ou 3D. Évidemment, tout cela demande à évoluer lorsqu’on pourra visiter un espace web en 3D – véritablement en 3D comme avec Oculus Rift ou HTC Vive pour n’en citer que deux ! Hâte de voir l’évolution de la toile dans les prochaines décennies !

*Pour l’anecdote, entre le moment où j’ai démarré cette illustration et aujourd’hui, le thème WordPress de mon portfolio a changé ses préconisations en matière de taille d’image… Résultat, ça ne correspond plus à ce que j’avais anticipé. Donc pour le moment, je garde le header issu de Tempus Fugit !


Et vous, vous dessinez pour quel media ?

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Compte-rendu vernissage Mangasia

Parce que je comptais bien parler de Mangasia en parallèle de l’expo à Luce Courville, mais que j’ai d’abord confié l’article pour une parution No-Xicienne.

Voici mon compte-rendu sur le vernissage de l’exposition Mangasia !

Au Lieu Unique à Nantes, le vendredi 29 juin 2018


… Un formidable travail de collection et de présentation !

Taiwan, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Chine, Hong Kong, Philippines, Inde, Thaïlande, Singapour … Plus de 20 pays (ou territoires) sont explorés : les bandes-dessinées semblent affluer de toute part à Mangasia ! C’est impressionnant de voir la richesse et la diversité qu’il nous est proposé de découvrir, le plus souvent remis en contexte et séquencé par thème, ce qui offre plus qu’un simple catalogue – ce que je craignais au départ.

La surface d’exposition paraît tout de suite confortable : le Lieu Unique offre une grande salle, scénarisée en six sections pour l’occasion. Comme lors des précédents évènements, le visiteur est guidé dans une ambiance tamisée en clair-obscur par des textes en Français comme en Anglais – qui lui décrivent un type narratif ou définissent un genre d’œuvre. En parallèle, une frise historique nous raconte les principaux évènements sociaux (guerre et paix, élections et prises de pouvoir…) qui jalonnent les parcours de vie et influencent de fait les créateurs, dans leur liberté comme dans leur censure, dans leurs récits et leurs approches.

Qu’il s’agisse de manga Japonais, de komiks Philippins, de manhua Coréens ou de one-baht Thaïlandais, je suis allée de découverte en découverte. J’ai vraiment apprécié y trouver des planches originales et des ouvrages en couleurs comme en noir et blanc, de toutes les époques ; j’ai adoré l’espace sur les Yokaï, le bestiaire surnaturel et les fables en général avec le dieu singe, ainsi que la relative parité entre héros et héroïnes en général. D’autant qu’il y a un petit espace lecture pour feuilleter directement !  J’ai été impressionnée par la gigantesque estampe sur bois en trois panneaux. Quant aux curieux de plus de 16 ans, ils peuvent se documenter dans un espace réservé aux « dessins de printemps » (shunga mais aussi yaoi, yuri) et aux muzan-e « dessins d’atrocités ». Plus grand public, sont présent des références au cosplay et à l’animation…

… Bien qu’en comparaison du foisonnement d’œuvres papier qui nous sont présentées, on trouve le numérique plus rare. Alors que certains textes citent des projets d’adaptations de bd à l’écran en Inde et aux Philippines par exemple, c’est surtout le Japon qui m’a semblé présent en termes de diffusion sur place : quatre zones de projections avec notamment des extraits d’Astro Boy, de Princess Saphir et une performance de la vocaloid Hatsune Miku, ainsi qu’une interview du dessinateur Naoki Urasawa (Pluto, Billi Bat, Monster…). Pour diverses raisons, il a sans doute été plus aisé de se procurer ses enregistrements.


Personnellement, j’apprécie que soit expliqué au grand public la diversité des œuvres et surtout, des sujets et des lecteurs ou spectateurs : il y a 30 ans et pendant longtemps, une censure importante avait été appliquée en France sur les programmes télévisés – du fait d’une méconnaissance des animés, dans son rapport audience – contenu. C’est un sujet que l’on aborde dans les conférences No-Xice justement. Et aujourd’hui, à l’exposition Mangasia, un autre pas est fait pour expliquer qu’il existe des bandes-dessinées et animés pour les petits, les adolescent.e.s, les jeunes adultes, les salary men / woman, etc. Et ça, ça fait plaisir !


L’exposition « Mangasia, Merveilles de la bande dessinée d’Asie » – du 30 juin au 15 septembre 2018. Je vous recommande sincèrement d’y aller ! Si vous voulez voir quelques photos, je laisse toujours la primeur à No-Xice ^-^

Compte-rendu par Saisei – le 3 juillet 2018

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Drawings trends & art challenges

On en entend parler, ils sont nombreux mine de rien !

Les « tendances dessineuses » ou « challenges artistiques » semblent fleurir sur Internet – en particulier, sur Twitter que je suis plus que tout autre réseau social. En anglais ou globish*, ces « drawings trends » ou encore « art challenge » motivent régulièrement des centaines voire des milliers de dessinateurs autour de techniques ou de thèmes communs, souvent avec une saisonnalité.

En voici quelques-uns, par ordre calendaire :

#learnuary
– Mois de janvier, on partage un tutoriel sur un sujet au choix.

#faebruary
– Mois de février, dessin d’inspiration fantastique et féérique : environnement / décor, personnage de conte – humains ou créatures – pour des créations mignonnes ou effrayantes, paisibles ou facétieuses.

#mermay
– Mois de mai, dessin de sirène, au choix / libre a priori.

#JuneFae
– Mois de juin : fantasy comme pour février, avec des fées (Fairies), lutins (Pixies), elfes de maison et autres gobelins (inspiration > Elves, Brownies, Hobs, Goblins, Hobgoblins…)

#junicorn
– Mois de juin : licornes, dessin libre a priori.

#JuneBug
– Mois de juin : insectes à l’honneur ! Papillons de jour, papillons de nuit, scarabées, coccinelles, abeilles… Dessin libre.

#Smaugust
– Mois d’août : dragons ! A priori dérivé de Smaug, hein vu le nom ^^ Dessin libre.

#Sketchember
– Mois de septembre : crayonnés, croquis, tout semble permis au crayon gris !
(crayon à papier, crayon de papier, crayon de bois, du rough ou un truc bien léché, comme vous voulez). Dessin libre.

#INKtober
– Mois d’octobre, dessin à l’encre traditionnelle exclusivement. Sujet quotidien fourni à titre d’inspiration sur la « prompt list » inktober et initié par Jake Parker.

#gnomevember
– Mois de novembre, dessin de gnomes et par extension, lutins, farfadets, leprechauns, nains de jardin (garden gnome), voire petits trolls suivant leur représentation. Sujet libre a priori.

 

Les challenges intemporels :

#Sketch_Dailies
– Toute l’année, du lundi au vendredi, un thème, technique libre ! Sujet quotidien fourni par Sketch_Dailies.

#FairyFriday ou #faeryfriday
– Tous les vendredis de l’année, principe dérivé de #faebruary et #junefae > le vendredi, c’est féérie ! Sujet libre, initié par Meredith Dillman alias Faierie Friday.

La façon de procéder reste la même :

  1. Dessiner (selon le thème, exemple une sirène…)
  2. Poster le dessin en ligne (sur Twitter ou autre réseaux sociaux)
  3. Étiqueter avec le mot-clé du thème (ici le hashtag #faery[…] selon l’exemple)

 

J’écris cet article car c’est quelque chose qui m’a manqué lorsque je m’y suis intéressée : une liste indicative de ce qui se fait, avec lien direct vers la source d’origine pour chaque challenge participatif. Bien évidemment, les tendances naissent, vivent et s’éteignent, certaines ne rencontrent pas leur public ou leurs auteurs.

Voilà pour ce petit tour d’horizon, qui je l’espère, en inspirera quelques-uns ! C’est toujours sympathique et chaleureux de se retrouver dans une tendance à certains moments ; voir ce que les autres ont imaginé et réalisé sur le sujet, découvrir d’autres artistes et se faire découvrir en retour : )

 

N’hésitez pas à me communiquer d’autres challenges que vous aimez : )

Et bon dessin à tous \^o^/

_____

*globish = global english

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Tempus Fugit : histoire de l’environnement

Vous souvenez-vous de cette ambiance sous-marine explorée il y a quelques temps ? Une première pour moi en tout cas \^o^/

Cette thématique, « Le temps s’enfuit » ou « Tempus Fugit » était devenu un projet bac-à-sable, où j’intégrais des essais de composition, de texture… J’en ai donc profiter pour remasteriser les décors des trois volets du triptyque passé, présent, futur. Pour voir les décors un par un, j’ai mis à jour les articles concernés en avril. Pour l’évolution de la conception et l’histoire générale de l’environnement, c’est ici que ça se passe ^__^

Sous les eaux… (dé)Gonflement des océans

L’espèce que j’ai choisie d’illustrer débute sa vie sous l’eau, à un moment où les océans sont au maximum de leur volume carboné, ie avec un niveau des eaux au plus haut. Le premier changement de paradigme qu’il m’a paru intéressant de montrer, est la diminution de l’espace de vie – dû au dégonflement des océans. Ici, on pense d’abord se trouver en eaux profondes (vue du passé) mais la zone s’éclaircit progressivement (vue du présent) et la surface se rapproche des cimes (vue du futur) pour finalement les engloutir :

Tempus Fugit | évolution du milieu : diminution du niveau des eaux - rapprochement de la surface
Tempus Fugit | évolution du milieu : diminution du niveau des eaux – rapprochement de la surface

En effet, l’eau se dilate à l’absorption du carbone ; arrivée à un certain point, les océans dégazent le dioxyde de carbone dans l’atmosphère et petit à petit, leur volume diminue – par exemple, le niveau des eaux baisse et laisse apparaître des terres en surface. Représenter ce phénomène n’est pas gratuit : j’avais dans l’idée un second triptyque où l’espèce est obligée de migrer en surface. Les bassins amphibies illustrés à gauche de la vision du futur en sont un indice ^.~

Ambiance lumineuse et atouts :

Le fond des océans est-il sombre ? Ici j’imagine que des coraux luminescents offrent des zones de lumière. Ensuite, ces coraux, comme d’autres coraux actuels, se forment par empilement : chaque nouveau corail se créé sur les vestiges de la génération précédente. Petit à petit, les blocs s’étoffent. L’espèce dominante a donc progressivement utilisé ses coraux à la fois pour s’éclairer et pour modeler des habitats :

Tempus Fugit | les coraux bioluminescents, à la fois source de lumière et matériau de construction
Tempus Fugit | les coraux bioluminescents, à la fois source de lumière et matériau de construction

Le changement d’atmosphère marine permet aussi à l’espèce dominante de coloniser peu à peu d’autres zones jusqu’alors peu attractives – on aperçoit des édifices au loin, brouillés par la perspective.

Appropriation du milieu :

C’est la partie où je me suis vraiment fait plaisir, je l’avoue ! La transformation d’un même lieu au cours du temps : cavernes troglodytiques, villes antiques, cités modernes. J’ai aussi imaginé que certaines constructions étaient difficiles à maintenir ou se trouvaient désaffectées – d’où la dégradation de l’édifice de droite, maladroitement conservé par des piliers de soutènement :

Tempus Fugit | construction des troglodytes jusqu'au édifices modernes
Tempus Fugit | construction des troglodytes jusqu’au édifices modernes

Je me suis aussi permise de juxtaposer des constructions très diverses en âge technologique, un côté patchwork que j’apprécie dans la vie réelle ^__^ Pour l’anecdote, j’ai longtemps hésité à supprimer la tour antique ; la conserver était finalement la bonne solution, pour rehausser le côté historique de l’occupation et de la transition vers d’autres lieux. Un simple vestige du temps – toujours le thème !

Maîtrise du territoire :

Un grand classique des cours du secondaire ! Et même après… Ici, penser à l’aménagement du territoire m’a aidée à retracer

  • les zones d’occupations : cachettes dans l’habitat (passé) et probable itinérance ; puis l’espèce s’affirme comme prédateur majoritaire et s’affiche de manière plus ostentatoire (présent) ; enfin, suite à l’épuisement des ressources, certains quartiers sont délaissés au profit de la « plaine » jusqu’alors peu visible dans l’obscurité, au delà de la faille (futur)
  • les évolutions architecturales : faille à l’état brut, émergence de colonnes et de cavités habitées, formation de parois de plus en plus fines et remodelage par dessus les roches en balcons :

Tempus Fugit | évolution du site de vie, vers la maîtrise (et épuisement) du territoire !
Tempus Fugit | évolution du site de vie, vers la maîtrise (et épuisement) du territoire !

La vision du passé montre une faune relativement foisonnante et uniformément répartie ; celle du présent montre déjà une faune traitée davantage comme un apparat dans les zones supérieures, à l’inverse des quartiers inférieurs (ceux qui vivent en dessous) où elle menace d’obstruer les sorties d’aération ; la vision du futur montre carrément un dépeuplement de la faune (squelettes au premier plan) et une reconquête aléatoire de la « végétation » (flore ou faune réduite à sa plus simple expression).

Voilà, voilà !

C’était pour Tempus Fugit, un projet d’artbook né en 2013 chez No-Xice. La version papier n’a finalement pas été tirée : nombre d’entre nous au collectif ont calé sur le thème ! Toutefois le sujet me tenait à cœur – je n’avais encore jamais rien illustré sous l’eau. Pour mémoire, il s’agit de cette aventure-ci, que j’avais commencée à détailler en mars 2014. Quand on dit quel le temps s’enfuit…^__^

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Encrage numérique : une ligne chasse l’autre

Ce post est lié à un test de cintiq en novembre dernier. Encore merci Evhell pour cette découverte ! L’article a été inspiré des « différences de sensation » entre cintiq et tablette « ordinaire », et des échanges avec SuzieSuzy sur sa propre cintiq.

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A gauche un line numérique sur une Giana à trois doigts ; à droite, un encrage traditionnel

A la base, je voulais simplement partager une découverte sur l’encrage numérique. Il m’a semblé plus clair d’expliquer comment j’y suis arrivée que de me contenter d’une démonstration de l’outil. C’est parti !

1. Trousse à outils logicielle

Quand j’ai commencé à « dessiner » en numérique… J’utilisais Paint et la courbe de Bézier !

Et oui… Sans tablette, à la souris, on fait ce qu’on peut. Paint a bien évolué. Et depuis que j’ai vu une Joconde réalisée sous Paint, je ne jure de rien.

Rapidement on m’a fait découvrir Paint BBS – une appli web beaucoup plus sympa que Paint – puis Photoshop. La séduction n’était pas au rdv et pendant longtemps, Photoshop ne m’a servi qu’au graphisme, pas au dessin – j’utilisais alors principalement Open Canvas, dont les pinceaux et brosses par défaut convenaient parfaitement – tant qu’on reste en RVB :

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Crayonné et line numérique | Open Canvas | carte de vœux 2011.

Je n’ai adopté Photoshop que tardivement, lorsque j’ai compris comment confectionner proprement ses brushes. Voilà pour l’outil logiciel ! Tout ça pour dire que le support n’a pas forcément d’importance, c’est plus une question de se sentir à l’aise, d’apprivoiser la bébête.

2. Trousse à outils matérielle

Lorsque j’ai pu m’offrir ma première tablette, une d’occasion dans le magasin qui m’avait formée à la retouche photo, la question s’est posée : sur une tablette A6, avec un écran de portable, comment arriver à un trait aussi souple, décidé et naturel qu’à la main ? Il n’y en a pas vraiment.

Et comment encrer en numérique alors ? Un trait chasse l’autre.

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Encrage du sourcil : une succession de petits traits.

Quid des grands traits, dans ce cas ? Même en changeant de format de tablette il y a quelques années, je n’ai pas retrouvé l’énergie du gribouillis qui dévore la feuille pour autant. En y allant « directement », je me retrouve à tracer un trait plusieurs fois – et l’effacer plusieurs fois… >.<

Sauf avec du vectoriel, bien que je ne sois pas fan du dessin avec Illustrator ou Inkscape. C’est là que le compromis made in CSP* arrive !

Exemple à la plume G, version traditionnelle et version numérique :

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A gauche, un test à l’encre de sienne de 2011 | à droite, un premier essai pour la carte de vœux 2015.

3. Un tracé vraiment adapté au manga !

Manga Studio a mis au point un dessin « semi-vectoriel** » qui permet, justement, de « faire des grands traits » et de pouvoir les corriger simplement ensuite. On créé un calque vectoriel (calque avec symbole d’un cube) ; on encre avec l’outil qu’on veut pour le crayon / pen [P] ; puis on corrige avec l’outil « correct line » [Y].

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Aperçu d’un encrage en cours réalisé avec Manga Studio.

Dézoom du précédent encrage numérique, plume G sur calque vectoriel :

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Les deux petites bouilles chibi du post sur les personnages et l’exercice de style.

SuzieSuzy est une grande fan de cette méthode-ci ; elle le gère super bien !

C’est d’ailleurs elle qui m’a fait découvrir le logiciel et ses possibilités, fin 2014. Même si j’ai commencé par autre chose, à savoir par bidouiller des gabarits 3D ici et , j’apprivoise tranquillement l’encrage « vectoriel » de Manga Studio.

En conclusion : alors que je n’encre plus depuis quelques temps déjà…

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A gauche, illustration du cheval de bois | à droite, illustration des combattantes.

…Ce test me redonnerait presque l’envie d’en refaire !

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*CSP = Clip Studio Paint. Similaire à Manga Studio.

Je crois d’ailleurs que l’éditeur My Smith Micro fusionne les deux produits bientôt.

**Je dis « semi-vectoriel » car, contrairement à Illustrator par exemple, on n’a pas à se soucier de bien tirer les tangentes. Les avantages du vecto sans les inconvénients. Pour le dessin en tout cas. Reste à savoir si l’agrandissement se fait sans pixellisation et pour le moment, je ne me vois pas construire un logo avec.

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Manga Destiny et l’artbook Beyond

Un post dédié à un artbook collectif, celui de Manga Destiny !

Je n’y participe pas mais je fais ici un peu de pub pour les collègues :

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Source de cette image : www.mangadestiny.com

Le projet s’appelle Beyond – Kyokou no Edges.

… Avec plein de dessins d’Elairin dedans ! 😉 Comme elle l’a dit elle-même :

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L’avatar d’Elairin sur le fanzine No-Xice. Bref, vous savez ce qu’il vous reste à faire… ^.~

Bon en vrai il y a 4 illustrations de chaque artiste dans Beyond + des invités.

Et à quelques semaines de Noël, je ne peux m’empêcher d’en faire la suggestion !

Retrouvez toutes les infos sur la page facebook du collectif.

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Question de feel-igrane !

Question de feeling, le filigrane fait parfois débat. Certaines personnes de mon entourage trouvent qu’une watermark enlaidit la création et la « bloque » pour la diffusion. D’autres au contraire ont tellement peur du vol de leurs œuvres qu’elles ne pourraient rien sortir sans filigrane. Et vous ?

Hier une discussion relativement animée a fleuri sur mon profil facebook, parce que j’ai partagé un album, sans indiquer de crédit. J’ai bien cité et linké l’auteur de l’album mais pas le nom des dessinateurs dont les œuvres y étaient présentées. Si chacun avait apposé une signature – peu importe la langue d’origine – mon geste aurait été anodin. Ou bien, j’aurais pu faire des recherches en amont, dessin par dessin, pour indiquer le nom de chaque illustrateur. J’ai commencé à le faire ; j’avoue, en tant que « diffuseur improvisé » et « utilisateur lambda », j’ai trouvé ça long et rébarbatif, même si éthique, responsable, etc.

C’est précisément cet épisode ce qui m’a décidée à écrire cet article ! ^-^

Qu’est-ce qu’un filigrane sur une œuvre digitale ?

Un filigrane – ou watermark – est utilisé depuis longtemps en print. Ici je ne parle que de l’utilisation faite sur le web ; cad un logo ou quelques mots, comprenant au choix : le nom de la marque, du site, voire l’url du site, et / ou le nom de son auteur ou sa signature, le nom du projet ou du diffuseur à défaut. Les tutoriels regorgent sur la toile, sur comment confectionner et insérer le vôtre.

Alors, pour ou contre le filigrane et pourquoi ?

Enlaidir un dessin ou une photo, je suis d’accord, le rajout d’une ligne peut casser une composition ; en revanche, en quoi cela gêne-t-il le partage ?

En tant que créateur, il ne bloque en rien l’utilisation ultérieure de votre œuvre :

– Vous avez de toute façon livré le travail sans filigrane au client

– Si un autre client potentiel voit votre travail, il dispose de votre nom pour vous retrouver et vous contacter.

En tant que diffuseur ou tout simplement amateur, le filigrane vous aide :

– A trouver le site / la galerie d’un auteur et ainsi découvrir d’autres créations / un univers

– A mentionner explicitement la source si vous partagez quelque chose à ce propos, ce qui fait un peu de pub à son auteur.

Et de toute façon, avec les outils dont on dispose, le filigrane s’enlève… Et la watermark me semble plus indiquée que de bloquer le clic droit sur les images (protection d’ailleurs contournable avec un simple aperçu écran).

Alternatives plus discrètes mais éphémères

Deux autres solutions si le filigrane ne vous branche pas :

Signer numériquement le document – pour ceux qui savent le faire et qui disposent de licence officielle ; toutefois, si votre image est ré-enregistrée par quelqu’un d’autre par copier-coller sur un nouveau document, je doute que la signature persiste. Et qui la consulte ?

Inclure le nom de votre site ou votre pseudonyme artistique dans le nom du fichier ; là aussi, si le fichier est renommé après enregistrement – ce que fait facebook à chaque upload par exemple – ça ne sert à rien.

Quoique la dernière remarque a un impact bénéfique sur le référencement d’un site web, mais je ne vais pas parler boulot ici ! ^.~

Il n’y a pas de solution parfaite. Plutôt que de craindre le partage, mieux vaut l’envisager sereinement. Et en tirer parti dans la mesure du possible.

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