Une pause s’impose

Bon, j’ai besoin de souffler un peu. Histoire de retrouver mon engouement habituel.

Mon planning est dans les grandes lignes, posé pour 2020 et plus en détail sur le premier trimestre. Étant donné les contraintes parallèles à tout ça, il est fort probable que je ne partage plus grand-chose ici pendant un long moment.

Ensuite, je continue de culpabiliser à polluer la toile – même je n’ai été informée qu’en 2013 des dégagements de dioxyde de carbone engendrés par les requêtes en moteurs de recherche, les streamings et le maintien de données en continue. Car pour nous assurer que nos mails, nos images et documents, nos clouds, nos vidéos, soient toujours disponibles à toute heure du jour et de la nuit, ça consomme beaucoup d’énergie et ça pollue beaucoup en termes d’émission de gaz à effets de serre. Sans parler de l’extraction des matières nécessaires en amont pour construire un serveur ou un smartphone – information que j’ai eue plus tardivement mais qui n’enlève rien au sujet.

Donc bon. A titre personnel, je sais bien que je ne pollue pas tant avec les quelques articles et dessins que je poste ici, mais via la mise en avant sur les réseaux sociaux : la promotion à grands renforts de gazouillis et autres modalités contribuent à l’infobésité actuelle et à une pollution qu’il est facile de modérer à titre personnel. Voilà qui me pousse à ralentir le rythme de publication…

…En attendant de construire les machines et les architectures différemment, et bien évidemment, de leurs rafraîchir les idées, mieux que maintenant en tout cas.  

A très bientôt pour les croquis de carte de vœux, qui seront peut-être l’une des rares publications de l’année prochaine ! D’ici-là, je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année ^__^

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In Sight, nouvelle perspective en vue pour Yrial

Pour Yrial in Sight ainsi que mes autres sites web, les idées sont légions, les travaux en cours se multiplient et les projets restent nombreux. Pourtant, je songe à espacer le rythme de mes articles sur ce blog.

Le temps passé à expliquer ma démarche empiète finalement beaucoup sur mon temps de création visuelle. Alors, oui, produire du texte accompagnant les images, mettre en forme lesdites images, ça reste de la création me direz-vous. Sauf que je commence à y prendre nettement moins goût ces derniers temps, peut-être par manque de retours, et certainement par besoin de changement.

J’ai aussi envie de mettre à jour mes galeries et comptes en dehors de ce site. Force est de constater que, soit je fais vivre Yrial in Sight, soit je m’occupe des autres plateformes. En plus d’Yrial, je peux mettre ponctuellement à jour deux réseaux supplémentaires (Twitter et Facebook principalement) mais pas les animer avec des nouvelles extérieures ni surfer pour encourager les amis et collègues. Or, actuellement, j’aimerais investir davantage dans ce domaine, ainsi que sur Deviant Art et Instagram, ou ailleurs, pourquoi pas.

Ensuite, même si j’arrive à maintenir les contenus photographiques et textuels pour MD studio, je n’ai plus le temps de construire un portfolio personnel cohérent pour MD drawing, pressée parfois par la date butoir de la publication hebdomadaire ici. Côté contenu encore, les projets d’écriture pour MD design me démangent de plus en plus. Et côté webdesign, j’ai de nouveaux objectifs concernant tous mes sites MD.

Arrive donc probablement un changement en vue d’un temps online équilibré différemment, destiné à mes autres sites et projets. Jusque-ici, j’ai repoussé l’idée de moins publier sur Yrial in Sight car ce rendez-vous dominical maintient une forme de rigueur, de régularité et d’ouverture qui m’est précieuse. Sans compter le petit élan de satisfaction après avoir posté, le sentiment d’avoir vraiment terminé une fois les visuels et les textes partagés, et évidemment, le plaisir qui l’accompagne.

Affaire à suivre, décision bientôt !

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Daffodils Girl, la fille aux jonquilles

Daffodils Girl - Brush Pen Watercolor
La fille aux jonquilles, extrait d’une nouvelle aquarelle dominicale !

Comme chaque dimanche, vous en avez l’habitude à présent, un petit étape-par-étape du processus assorti de mes remarques / blocages / réussites ! Aujourd’hui, il s’agit une aquarelle réalisée en quasi-monochrome, soit un set d’ocre et de safran, avec les feutres ou « brush pen » de la marque Ecoline – feutres testés en mouillé sur mouillé et en sec puis mouillé – plus un aparté sur le choix du critérium pour le croquis, sur un papier qui m’avait déjà posé quelques soucis précédemment.

Le papier du Géant des Beaux-Arts convient manifestement mieux à un crayonné sec et fin, ici à gauche en H à 0,3 mm (en comparaison du papier de droite crayonné avec un HB à 0,7mm) – même si, avec cette précaution, il conserve une tendance à diffuser le carbone :

Crayonné directement sur la feuille avec quelques références personnelles sur le côté

Avec un crayon H en 0,3mm le tracé paraît plus net et bave moins. Place maintenant au côté bien « cra-cra » de l’aquarelle !

Les jonquilles sont réalisées en mouillé sur mouillé : je dépose de l’eau sur le papier, puis j’y passe le feutre aquarelle et éventuellement, j’estompe au pinceau. Les taches de couleurs se diffusent agréablement :

Essais de mouillé sur mouillé en alternant les feutres puis les pinceaux pour estomper

A contrario, le châle ou haut de kimono stylisé, a été peint en sec puis mouillé : un trait de feutre sur le papier sec, puis estompe au pinceau gorgé d’eau pour étaler – effet particulièrement visible sur les volutes, réalisées d’une traite, sans dégradé entre deux pigments.

Après les dégradés, j’ai été tentée d’encrer les contours de l’aquarelle directement au feutre. Peut-être ai-je eu la main lourde ? Je trouve les contours trop épais par rapport au (petit) format du dessin :

Effectuer un encrage des contours aux feutres n’a pas été une excellente idée – trop large !

Sur un grand format, l’effet serait certainement meilleur. En attendant, j’ai changé en cours de peinture pour un encrage au pinceau, puisant sur la pointe feutre ou dans le mélangeur. La photographie ci-après vous donne une idée du format – 12,0 x 15,1 cm soient environ 4.7244 x 5.9055 pouces :

L’aquarelle finalisée de la fille aux jonquilles, papier, feutre et pinceaux sur le côté

J’ai enregistré la quasi-totalité du processus ! Si cela vous tente, j’essaierai de partager tout ou partie de la vidéo en accéléré. Ou au moins un extrait à vitesse réelle.

L’illustration scannée – relativement proche des couleurs finales séchées

Ce nouvel essai avec les feutres aquarelles fait suite à la thématique Daffodil Ring, Balance Spring et aux feutres aquarelle, fleurs en dentelle dans le même style. Compte-tenu du nuancier des feutres Ecoline, je m’attendais à un rendu plus sombre pour la chevelure – ceci dit, l’apparition du jaune était sympathique !

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Daffodil Ring and Balance Spring

Daffodil Ring and Balance spring : aquarelle sur papier épais, dessin vue de près

« Daffodil Ring and Balance Spring », « Anneau de jonquille et ressort spiral » ou une illustration mêlant aquarelle et encrage, fraîcheur printanière et teintes automnales, formes mécaniques et volutes organiques, entre spirales d’horlogerie et courbes végétales !

La spirale fait à la fois référence au(x) temps et aux cycles saisonniers, mais aussi au ressort spiral, qui, en horlogerie, constitue avec le balancier, l’organe réglant la montre mécanique. J’aime l’idée que notre perception temporelle puisse se faire via l’épanouissement d’une fleur, selon un rythme régulier ou irrégulier, avec des lenteurs comme des accélérations. Imaginons que la jonquille, ses feuilles et ses racines représentent les aiguilles. La spirale aquatique symboliserait la spirale du temps comme la sève qui voyage et se propage.

Comme toujours, je vous partage ici quelques notes en cours de réalisation. D’une part, le croquis de mars dont j’ai revu les proportions au moment du clean sur le papier définitif de façon à ce que l’ensemble adopte une dynamique ascendante :

A gauche, le rough ou croquis brut dans le carnet de notes ; à droite, le clean ou tracé propre sur papier épais

Un petit aparté sur le papier où ma mine graphite 0,7mm pourtant HB bave rapidement – c’est déjà nettement mieux avec une pointe fine type 0,3mm – et sur la pointe feutre, très bien pour des taches imprécises mais que je maîtrise encore difficilement quant aux détails :

Teinte « jaune sable » pour le ressort spiral transformé en sève liquide – et une pointe de violet chaud en complémentaire

Quelques surprises donc sur les racines, ponctuées de joyeux débordements avec les pointes feutres Ecoline ; quant au demi-godet « Mauve Permanent » de violet Winsor & Newton, que j’ai employé afin de m’éviter des mélanges et aller plus vite, il reste définitivement gras sur le pinceau et granuleux sur le papier.

En attendant de progresser sur un nouvel essai, j’ai finalement choisi, pour ce dessin-ci, d’encrer les contours et quelques détails afin de donner corps et propreté à l’ensemble. En comparaison de la noirceur de l’encre de Chine, les vives couleurs aquarelles irrésistiblement s’affadissent :

Évolution du dessin et changement de perception des couleurs – tout est relatif ou presque !

Daffodil Ring and Balance Spring fait suite aux précédents essais Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle en traditionnel où je parle des brush pen Ecoline offerts en février – mars (d’où la thématique des jonquilles, pour la date, et le temps qui passe pour l’anniversaire) !

Je livre peu souvent mes notes d’intention, j’espère que celles-ci vont iront ! Avez-vous pensé à d’autres interprétations ?

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Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle

Peinture du dimanche ou plutôt, gribouille dominicale, avec ici des corolles aux franges dentelées :

Essai dans des tons proches – feutres aquarelle « brush pen » écoline

Il s’agit de mon premier test avec, non pas des encres en pots, ni des demi-godets d’aquarelle, mais des feutres aquarelle. Le chemin sera certainement long d’ici à ce que je parvienne à un résultat comparables à ceux de mes collègues ^-^

Rendu presque fluorescent avec le vert – feutres aquarelle « brush pen » écoline

J’ai en projet de continuer sur le thème des fleurs ; les croquis et couleurs datant de mars, le mois des jonquilles. Mon thème serait « daffodil ring – balance spring » : « daffodil » pour la jonquille et « ring » pour le cercle, avec un jeu de mot autour de la balance qui se traduit aussi bien par « spiral » que « balance spring » – eh oui, « spring » qu’on connaît essentiellement pour le printemps :

Croquis de recherche pour « daffodil ring – balance spring » avec à gauche : le carnet ; à droite : le numérique

Pour rappel, voici le nuancier* des sets offerts par les collègues du groupe aquarelle et que je devrais apprivoiser :

Boîte colorée et teintes lumineuses et intenses pour les brush pen Ecoline
Boîte colorée, teintes lumineuses et couleurs intenses pour les brush pen Ecoline

Les teintes et mélanges pour la première couche ont été réalisés à part et appliqués au pinceau. Je me suis servie des feutres directement sur le papier au moment des rehauts seulement – je préfère « faire monter la sauce » progressivement, d’autant que le papier bien épais accueille sans sourciller plusieurs passages d’encre et d’eau ^-^

*Déjà photographié et commenté sur feutres aquarelles Ecoline !

Un chouette cadeau <3 Dans l’idéal, je l’emmènerai bien pour croquer en vadrouille, mais pour le moment, je trouve qu’il n’y a pas de nuances si pas de dilution, ce qui impliquerait d’ajouter pinceau à réserve d’eau et palette de mélange, autrement dit, des contraintes de poids et de volume. Et vous, quel matériel embarquez-vous en mode sac-à-dos ?

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Petit dragon en couleurs

Une vue très personnelle du dragon en question – colorisation façon poisson clown !

Il a tout de l’anatomie du mignon(3) – de grands yeux ronds et une petite bouche, de grandes « oreilles » et le front haut, des joues rebondies et des courbes arrondies. Bref, ce petit dragon tel que je l’ai ré-imaginé, a l’air inoffensif voire adorable, bien candide et parfaitement adoptable :

Petit dragon : version aux couleurs de papier vieilli avec écailles dorsales
Petit dragon : version avec nageoire dorsale en lieu et place de la crête en écailles

Pour celles et ceux qui m’ont suivie sur les réseaux sociaux courant octobre, vous reconnaissez probablement au moins l’une des deux versions : j’en ai partagé une sur Twitter et l’autre sur Facebook & Instagram ^.~

Pour mémoire, voici le croquis de 2016, inspiré de serpents et de chauve-souris, entre reptile et créature aérienne ou aquatique :

Le croquis en valeurs pour le petit dragon qui sera ensuite colorisé !

(1) Jeux Vidéo Trine 1, 2, 3 et 4 développé par le studio finlandais Frozen Byte.

(2) Dessin en noir et blanc du petit dragon et process de création sur Croquis du Soir ou l’un de mes essais avec le logiciel de dessin 2D Mischief édité par The Foundry.

(3) Cerveau et psycho n°114, Octobre 2019, « Le pouvoir des chatons » et l’anatomie du mignon.

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Processus d’illustration pour Féérie sous la pluie

Colorisation à partir de niveaux de gris pour l’illustration fantastique « Féérie sous la pluie »

Personnellement, j’aime autant savourer le résultat que profiter du chemin parcouru ; et vous ? Donc comme presque toujours, plongez dans les principales étapes de création pour ce portrait orienté médiéval-fantastique ! C’est parti pour le processus de Féérie sous la pluie :

Un croquis très relatif puis modelé en masse

Contrairement à ma précédente étude en niveaux de gris, j’ai arrêté le travail des valeurs et du crayonné à mi-chemin avant de mettre en couleurs, de manière à avoir un résultat plus naturel. Je garde en tête ma version en noir et blanc d’un côté et mes recherches colorées de peaux ambrées de l’autre :

Le calque « courbe de dégradé » ou « gradient » est en mode de fusion « couleur »

J’avais déjà testé des colorisations à partir de niveaux de gris sur un lutin gros tarin, et un lutin vampirique, et une elfe bretonne. Je vous invite à y jeter un œil car cet article s’appuie dessus et je « saute » l’aperçu de ces étapes en détail.

Bien. Cette elfe-ci est un mix entre plusieurs de ces approches ; au lieu de modifier directement mon calque de valeurs, je lui superpose un calque de réglage en mode couleurs. Ce calque de réglage, c’est une courbe de dégradé ou « gradient ». Suivant le dessin, je modifie les réglages colorés, comme sur l’image précédente.

Ensuite, je superpose un deuxième calque, toujours en mode couleur où je commence à affiner certaines zones. Je modifie également les paramètres de fusion pour que les valeurs les plus sombres de ce nouveau calque se fondent avec celui du dessous – double-clic sur le calque, puis rendez-vous dans « Comparaison sur Gris > Calque du dessous ».

Je compare fréquemment mon image en couleur avec la version en noir et blanc

Ensuite, vient souvent s’ajouter un ou plusieurs calques en mode « normal », « incrustation »… Suivant les besoins. J’essaie alors de rester la plus proche possible de mes valeurs d’origine – cf. image ci-dessus. Ensuite, j’affectionne toujours autant le test du « découpage » ou « cut out » – cf. image ci-après :

Comparaison de l’illustration avec le filtre « découpage » ou « cut out » sur la base du noir et blanc

Le test du découpage (Galerie de filtres > découpage) permet de s’assurer de la lisibilité de l’image. Comme le conseille l’illustrateur Clint Cearley, je passe le dessin à la moulinette à partir du niveau de gris et non de la version en couleurs.

Pour finir, quelques réglages d’ambiance additionnels – ou pas :

Une petite retouche d’ambiance avec un fond plus sombre : portrait finalisé !

Parfois on apprécie simplement de voir les évolutions d’une illustration sans passer par la technique chargée d’aperçus des palettes d’outils et de calques, de réglages et autres paramétrages. Ici je ne me vois pas reposter systématiquement lesdits aperçus écrans de chaque calque dans la palette car je suppose un minimum de connaissances. Entre autre parce que j’en ai déjà parlé et que je prends soin de vous linker les articles en question si nécessaire ^.~

J’espère que ce petit tutoriel complète agréablement les précédents ! Dites-moi ce que vous en avez pensé. Et bon dimanche – ici je profite des Utopiales ^__^

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Féérie sous la pluie

Où un portrait en couleur de mon elfe noire aux crocs saillants !

En preview, les trois étapes de finalisations – une dominante gris vert en étape 1, que j’ai ensuite renforcée vers le cuivrée en étape 2 pour finir avec un rehaut plus doré au premier plan en étape 3 :

Galerie et visionneuse pour la finalisation de « Féérie sous la pluie ».

Cette illustration fait suite aux différentes recherches partagées précédemment. Le dessin est une des multiples interprétations possibles pour l’elfe de Pekhov : peau sombre que j’ai peinte cuivrée / dorée / orangée ici et, si on se réfère au texte d’origine…

aux yeux jaunâtres, aux lèvres noires et aux cheveux gris cendré. Quant aux crocs qui saillent de leur lèvre inférieure, ils ont de quoi terrifier tant les gens qui ne sont jamais sortis de chez eux que les amateurs de contes de bonne femme.

Source : le tome 1 des Chroniques de Siala


Rainy Fairy - Féérie sous la pluie

Autour de l’étape 1.

Au choix entre une version « rouge » et une version « verte » de l’illustration, c’est la verte que j’ai choisie d’approfondir !

Ci-contre : « Rainy Fairy » ou « Féérie sous la pluie » version couleurs d’origine.

Étape 2 – ou version 2.

Peut-être à cause de la luminosité ambiante matinale, cette première version finale me semble fade en comparaison des soirs où j’ai travaillé les couleurs du portrait.

Et quelques rapides réglages plus tard, voici une version légèrement plus intense avec le renforcement de notes cuivrées. Sortent alors deux versions, l’étape 2 (ou version 2) et l’étape 3 (ou version 3) :

Comparaison d’images entre l’étape 2 et l’étape 3 | illustration « Féérie sous la pluie »

La version « féerie sous la pluie » [version 2] paraît ainsi plus ocrée et dense, l’elfe y est plus présente ; la version « rainy fairy » [version 3] semble en comparaison plus claire, grisée, ce qui rend la fille plus transparente, fragile et vibrante mais le regard plus brillant. Et si le regard dans la version 2 « féerie » dénote globalement davantage de contraste par rapport à la version 3 « fairy », l’ensemble revêt davantage d’éclat, de couleur et de vie dans la version 3. Laquelle préférez-vous ? D’un écran à l’autre, il y a de grosses différences.

Une version encore plus intense pour le portrait de l’elfe accompagnée de fées sous la bruine

Cette illustration, Féérie sous la pluie, est l’aboutissement :
– en termes d’études, des Modelés à croquer ! + Tous crocs dehors !
– en termes de couleurs, d’Un visage en contre-jour, étude pour un portrait + Recherches colorées de peaux ambrées !
C’est aussi l’occasion de terminer une illustration en couleur après l’illustration en noir et blanc de l’Elfe aux crocs saillants que j’avais déjà détaillée dans un tutoriel : Étape par étape pour l’elfe aux crocs saillants.

De quoi patienter jusqu’au Utopiales, le festival de prospective qui débute dans quelques jours à Nantes ! Comme chaque année, j’ai hâte !

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Modelés à croquer !

Un modelé en dessin correspond à une « sculpture en 2D » où lumières et ombres s’associent pour donner du relief. Ici, je mets en valeur les croquis d’elfe aux crocs saillants pour donner plus de vie aux personnages. J’en profite également pour approfondir le sujet autour de variantes !

Pour commencer, je me suis amusée à reprendre la tête légèrement inclinée étudiée pour le précédent article, mais sur une figure masculine cette fois – et où j’ai trouvé plus « facile » d’exagérer les traits :

Le pendant masculin des elfes féminines précédemment postées – modelés en niveaux de gris

Allez, un petit zoom pour cette étude de mâchoire et de dentition : à gauche, une bouche aux dents « normales » avec mâchoire prognathe – le maxillaire inférieur emboîte le maxillaire supérieur, d’où un éclairage plus prononcé sur la mandibule que sur les dents du haut – puis au milieu et à droite, des croquis d’extrapolation fantaisiste d’une mandibule ornée de canines saillantes et courbées :

Zoom sur la mâchoire aux canines – étude de la nature puis adaptation fantastique

Retours aux essais féminins avec différentes essais de mise en lumière :

Croquis et modelés pour une version féminine : éclairage différents puis variantes de dents

Même posture et variantes de canines (et de coiffures) :

Croquis et modelés pour une version féminine d’elfe aux crocs saillants

Je termine pour une version de plus en plus fantastique – je sens davantage de libertés avec la version masculine – qui devient plus animale qu’humaine :

Modelés pour un elfe – une créature de moins en moins humaine, proche de l’animal

Suite légitime à tous crocs dehors ! ce nouvel article dessineux mêle le réel à l’imaginaire, l’humain à l’animal et le contemporain au fantastique. Rendez-vous dimanche prochain pour un portrait finalisé – suspens sauf si vous fréquentez les lieux obscurs des réseaux sociaux ^.~

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Tous crocs dehors !

Ou une belle excuse pour s’amuser et modifier à l’envi une « étude de la nature » en une mutation vers une autre créature, souvent chimérique celle-là.

Je commence par une étude anatomique en rapport direct avec les croquis et les illustrations d’elfe aux crocs saillants – sur le croquis de gauche, les dents supérieures sont plus claires que les dents inférieures car la mâchoire est « normale » pour un être humain ; sur la version de droite, ces dents sont plus sombres que celles du bas car la mâchoire du bas est plus avancée que celle du haut :

Croquis d’étude pour une mâchoire normale puis une mâchoire agrémentée de canines inférieures particulièrement saillantes

Objectifs :

  • Exercice d’observation puis de modification / extrapolation
  • Petits pas vers la création de créatures plus exotiques
  • Sujets peu habituels (de ma part en tout cas)

D’ailleurs, à bien regarder la nature, il arrive que la mâchoire opposée, ici la mâchoire supérieure, soit évidée pour accueillir les canines lorsque la bouche ou la gueule se ferme :

Mâchoire ouverte puis fermée avec des « trous » pour les encoches où se logent les canines

Application avec une elfe :

Dessin en vue plongeante – mâchoire plus ou moins prognathe – canines saillantes et prononcées

Ces créations viennent spontanément étoffer l’actualité en cours sur « j’ai les crocs !»

Au passage, j’avais adoré effectué des variantes d’esthétiques – des skins de character design – sur un petit dragon inspiré du jeu vidéo « Trine ». Aussi, j’alterne mes études entre figures humaines / elfiques et animales ! Retours aux sources, en quelques sortes :

Un serpent qui se pare progressivement d’une gueule édentée – croquis d’après nature puis variantes

Et en y repensant, ce goût date d’il y a longtemps : j’avais vraiment apprécié illustrer les zodiaques animaliers du dragon d’eau, du tigre de métal ou du cheval de bois. Idem pendant l’Inktober 2018 où j’avais croqué des héros de Dota2. Pourquoi ne pas y consacrer un peu de temps dans ce cas et tâcher d’approfondir la question ? D’où ce petit exercice de « modification irréaliste » greffé sur une étude d’après nature.

Après « toutes griffes dehors« , c’est donc « tous crocs dehors » ! Si je vous dis que je ne mors pas, me croirez-vous encore ?

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