Un visage en contre-jour, étude pour un portrait

Pour un approfondissement illustré issu des études de peaux sombres partagées précédemment. Mon sujet : l’elfe noire aux crocs saillants, toujours !

Avec cette fois-ci, une petite mise en situation – un paysage rapidement esquissé évoquant un environnement forestier :

Un portrait imaginaire d’une créature ambivalente inspirée d’un roman de fantasy russe

Suite aux études de proportions pour arriver à « caler » les crocs de la mâchoire inférieure, je suis passée aux oreilles :

étude d'oreille d'elfes - cette fois-ci mise en valeurs
étude d’oreille d’elfes pour l’elfe noire aux grands crocs – en niveaux de gris / mise en valeurs sur fond neutre

A partir de là, j’ai sélectionné une des peaux qui m’intéressaient lors de mes études :

Principales étapes pour le portrait « visage à contre-jour, elfe noire »

Le résultat était certes feutré mais manquait de compréhension à mon goût, aussi j’ai revu la cadrage pour une vue plus serrée sur la jeune femme. Côté contraste, l’ensemble rendait un peu plat donc j’ai brièvement retravaillé l’équilibre entre premier plan (branche d’épineux échevelé), deuxième plan (le personnage) et troisième plan (végétation et lumières) de manière à rendre l’illustration plus lisible :

A gauche, le portrait en couleurs à la fin de l’affinage ; à droite, une version plus équilibrée et texturée

Ceci dit, après cette modification, le message diffère sensiblement entre les deux études : celle de gauche dégage une impression de douceur et de surprise où l’environnement est valorisé – l’elfe fait partie d’un tout – tandis que celle de droite tranche d’avantage – plus de dureté entre les contrastes qui valorisent surtout l’elfe. Après, ce n’est qu’un dessin d’étude, pas une illustration – sinon j’aurais réfléchi à une composition plus dynamique. J’essaie d’étudier point par point ce qui m’intéresse. D’ailleurs, je ne suis pas partie sur des proportions « réalistes » contrairement au dernier portrait ^.~

Une version colorée plus proche des couleurs d’origine du croquis

En revanche, comme pour ledit portrait en noir et blanc où j’avais pris à contre-pied l’éclairage (lumière de dessous avec une elfe à l’air espiègle et un fond clair), ici j’ai à nouveau joué sur des éléments qui tantôt rassurent, tantôt effraient : des tons chauds (peau ambrée et gris verts jaunes) qui contrastent avec l’impression d’étrange voire le malaise causé par l’apparition (faible ratio lumière vs ombres pour le visage, les yeux de fauve, les canines protubérantes, les oreilles pointues). Résultat : un sentiment d’ambiguïté ^-^

Qu’en pensez-vous ?