Processus d’illustration pour Féérie sous la pluie

Colorisation à partir de niveaux de gris pour l’illustration fantastique « Féérie sous la pluie »

Personnellement, j’aime autant savourer le résultat que profiter du chemin parcouru ; et vous ? Donc comme presque toujours, plongez dans les principales étapes de création pour ce portrait orienté médiéval-fantastique ! C’est parti pour le processus de Féérie sous la pluie :

Un croquis très relatif puis modelé en masse

Contrairement à ma précédente étude en niveaux de gris, j’ai arrêté le travail des valeurs et du crayonné à mi-chemin avant de mettre en couleurs, de manière à avoir un résultat plus naturel. Je garde en tête ma version en noir et blanc d’un côté et mes recherches colorées de peaux ambrées de l’autre :

Le calque « courbe de dégradé » ou « gradient » est en mode de fusion « couleur »

J’avais déjà testé des colorisations à partir de niveaux de gris sur un lutin gros tarin, et un lutin vampirique, et une elfe bretonne. Je vous invite à y jeter un œil car cet article s’appuie dessus et je « saute » l’aperçu de ces étapes en détail.

Bien. Cette elfe-ci est un mix entre plusieurs de ces approches ; au lieu de modifier directement mon calque de valeurs, je lui superpose un calque de réglage en mode couleurs. Ce calque de réglage, c’est une courbe de dégradé ou « gradient ». Suivant le dessin, je modifie les réglages colorés, comme sur l’image précédente.

Ensuite, je superpose un deuxième calque, toujours en mode couleur où je commence à affiner certaines zones. Je modifie également les paramètres de fusion pour que les valeurs les plus sombres de ce nouveau calque se fondent avec celui du dessous – double-clic sur le calque, puis rendez-vous dans « Comparaison sur Gris > Calque du dessous ».

Je compare fréquemment mon image en couleur avec la version en noir et blanc

Ensuite, vient souvent s’ajouter un ou plusieurs calques en mode « normal », « incrustation »… Suivant les besoins. J’essaie alors de rester la plus proche possible de mes valeurs d’origine – cf. image ci-dessus. Ensuite, j’affectionne toujours autant le test du « découpage » ou « cut out » – cf. image ci-après :

Comparaison de l’illustration avec le filtre « découpage » ou « cut out » sur la base du noir et blanc

Le test du découpage (Galerie de filtres > découpage) permet de s’assurer de la lisibilité de l’image. Comme le conseille l’illustrateur Clint Cearley, je passe le dessin à la moulinette à partir du niveau de gris et non de la version en couleurs.

Pour finir, quelques réglages d’ambiance additionnels – ou pas :

Une petite retouche d’ambiance avec un fond plus sombre : portrait finalisé !

Parfois on apprécie simplement de voir les évolutions d’une illustration sans passer par la technique chargée d’aperçus des palettes d’outils et de calques, de réglages et autres paramétrages. Ici je ne me vois pas reposter systématiquement lesdits aperçus écrans de chaque calque dans la palette car je suppose un minimum de connaissances. Entre autre parce que j’en ai déjà parlé et que je prends soin de vous linker les articles en question si nécessaire ^.~

J’espère que ce petit tutoriel complète agréablement les précédents ! Dites-moi ce que vous en avez pensé. Et bon dimanche – ici je profite des Utopiales ^__^