Quand les flocons d’hiver nous comptent des légendes de naguère… Quelques personnages de caractère :
*A l’heure actuelle j’ignore encore combien nous serons ou si le projet sera finalement en « artbook auteur » !
J’ai déjà vu de jolies choses de la part de Zork, affaire à suivre ! Quant aux miennes, vous en avez d’ores et déjà un aperçu dans la galerie d’illustrations cartes de voeux ainsi qu’avec les illustrations de style manga ^.~
J’ai réalisé tardivement cette semaine que jeudi célébrait les cœurs roses, les petits chocolats, les restos en tête-à-tête… Bref, la Saint Valentin ! Histoire de participer à la tendance, voici une illustration tirée de crayonnés pour la Saint Valentin* et publiée sur les réseaux le 14 février dernier !
Une colorisation titrée Sweety Tenderness en variante de l’illustration Pinky Tenderness ou Valentine’s Day // Saint Valentin en couleurs, datant de la même année* que les croquis cités plus haut.
*L’année en question : 2012 ! A l’époque je dessinais encore des mains gigantesques ^.~
Process de l’illustration :
Un peu de douceur pour un contre-jour, un côté pastel gras pour une gribouille colorée. Et des retrouvailles avec un style* que je ne côtoie plus ! Au demeurant, je voulais marquer le coup, et rapidement, donc le crayonné fait une nouvelle fois partie du dessin. Surprise, j’éprouve quelques difficultés à m’habituer à Photoshop CC installé en janvier, il est presque… Trop sensible pour moi, même en désactivant la taille de brush en fonction de la pression exercée sur le stylet. Je me demande si la version en couleur de 2012 n’est pas plus réussie au final que celle-ci ?
Et vous, vous arrive-t-il de reprendre / redessiner / réécrire en partant d’une de vos créations réalisée plusieurs années en arrière ? Je ne parle d’un pas « redraw this » mais bien d’une « collaboration » avec une production personnelle largement antérieure. Comme si la personne que vous êtes aujourd’hui rencontrait celle que vous étiez dans le passé !
En ce mois d’hiver pour l’hémisphère Nord, une illustration d’Amaudra, l’un des personnages du roman « Le Choix du Roi » écrit par l’auteure Nantaise Solène Bauché !
Amaudra, la fille aînée de Charlemagne, dont le destin demeure obscur dans les archives – ici sous les traits d’une jeune femme énigmatique aux yeux ambrés – dorés suivant l’éclairage :
Pour dessiner ce portrait, je me suis inspirée des… Références de la romancière, Solène Bauché, justement ; ) Et d’une scène en pleine forêt que vous découvrirez si vous lisez Le Choix du Roi !
Pour l’anecdote, Le Choix du Roi épouse l’Histoire autant que les histoires, entre évènements d’envergure et chemins personnels. L’autrice distille intrigues ou défis avec une sincère compréhension des caractères et une attention tantôt empathique, tantôt pragmatique aux impératifs de chacun. J’ai été époustouflée !
Illustrer un personnage de roman me rappelle les moments où je déchiffrais à l’oreille un morceau de musique : lorsque j’en avais reconnu les notes et le rythme, et que je pouvais le jouer sans écouter l’original, il me semblait que l’air perdait de sa magie, de son mystère. Ici j’ai vaguement le même sentiment : tant que l’on reste immergé dans la lecture, le personnage de fiction conserve des traits plutôt flous ; une fois dessiné, c’est comme si l’on avait figé son visage, sa silhouette… Bien sûr, l’interprétation reste personnelle !
Et vous, est-ce que vous transposez aussi les media écriture – dessin ?
Récemment j’ai partagé un extrait vidéo de mon utilisation du « pinceau mélangeur » sur Photoshop : buissons teintés de rose sur Instagram ou de bleu sur Twitter. Cet outil requiert moins de ressources que le « mélange au doigt ». Dans ma quête d’optimisation informatique, c’était une découverte parfaite pour moi en matière d’illustration digitale !
Ici, je cherchais à ce que le paysage fonctionne sans le personnage d’origine – aussi ai-je ajouté quelques branches au premier plan – avec le fameux pinceau mélangeur ou « mixer brush » :
Comme la légende l’indique, ce dessin est une illustration en numérique, représentant un décor naturel bien que réinventé : le jardin japonais de l’Île de Versailles à Nantes. Ouvert toute l’année, ce parc abrite régulièrement des expositions ainsi que des aquariums. Des cerisiers y côtoient des bambous, des arbres taillés en plateau croisent l’ombre de buissons ou vénérables foisonnants. Dans l’étang, quelques canards épient les carpes… Bref, un petit paradis de verdure sur une île citadine de la ligne – tram 2.
Entre le moment où j’ai photographié et croqué le parc, et aujourd’hui, le rendu a évolué ; tout a commencé avec un repentir numérique sur ce jardin japonais : j’avais l’impression de ne pas être allée au bout de mon idée sur le traitement de l’image !
Et vous, vous arrive-t-il de revenir expérimenter sur vos anciens dessins ?
Mon ordinateur revit et la tablette avec ! Peut-être la fin de presque trois ans de perturbations entre Windows, Photoshop et Wacom, ça se fête !!!
Aussi, en guise de test, de célébration et de défouloir, le tout porté par une poétique et musicale épopée, voici une illustration « rough » d’un personnage homérique avec un petit air anglais – du moins je trouve :
L’envie est venue du magazine L’Histoire, Les collections qui ce mois-ci a sorti un numéro sur « Homère, le nouveau visage du poète ». Pour celles et ceux que le sujet intéresse, il s’agit du numéro 82 de janvier-mars 2019.
Bien. Parlant d’histoire, place aux tribulations informatiques !
Depuis l’acquisition de la Cintiq 13HD, j’observais des pertes de sensibilité fréquentes avec Photoshop CS5. Le passage de Windows 7 à Windows 10, loin de répondre aux dysfonctionnements parmi la communauté, n’a, de mon côté, pas non plus lever les interrogations matérielles ou logicielles. Or, ni Adobe (pour Photoshop) ni Wacom (pour la Cintiq), ne proposant de solutions universellement efficaces, les utilisateurs expérimentaient par eux-mêmes des bidouilles. Moi aussi, tout en persévérant sur les mises à jour – les fameuses KB de Windows et les drivers de Wacom. En parallèle, mon ordinateur vieillissait, j’en ai progressivement fait mon deuil – ce qui a alimenté le retour au traditionnel en 2018 notamment.
Sauf qu’en toute fin d’année, comme je l’annonçais avec le mash-up 2018, j’ai eu une nouvelle machine entre les mains. Windows n’arrivant pas à reconnaître mon profil en ligne, il a fallu rentrer à la main la clé de licence et, faute de retrouver celle de mon Windows 7, c’est celle de mon Windows 8 qui est passée. Mon OS a donc évolué de la version familiale à la version pro. Résultat catastrophique : avec le nouvel OS, dessiner sur la tablette était devenu rigoureusement impossible. Quelques explorations, recherches et paramétrages plus tard, aucune d’amélioration. Changement de Photoshop de CS à CC : je gagnais en stabilité au dépens d’une absence totale de sensibilité du stylet ! Jusqu’à l’obtention d’une ultime mise à jour de l’OS, courant de cette semaine…
Bilan : faites la mise à jour de novembre pour Windows 10 pro, ça résout beaucoup côté Cintiq et Photoshop ! J’ai aussi bloqué le démarrage de Wacom Desktop Center qui alimentait le bug. A présent, je dois redémarrer la Cintiq quelques fois par jour, certes, mais c’est toujours mieux que la semaine passée. Et j’ai espoir pour la suite ^___^
Une illustration de paysage enneigé, et comme toujours une symbolique imagée, pour fêter cette nouvelle année :
Tels les crocus émergeant de la neige – pour toutes celles et ceux qui s’épanouiront dans l’adversité, qui auront besoin de ténacité pour s’ouvrir dans la difficulté oui qui sauront éclore dans l’hostilité !
Que ce soit un challenge quotidien ou un défi ponctuel cette année.
Version anglaise :
Pour l’anecdote florale, les crocus poussent tôt dans l’année – en Février en tout cas, il y en a chez mes parents. Il existe également des arbustes comme le cognassier du Japon qui bourgeonne et fleurit encore plus tôt ! J’avoue avoir effectué une petite recherche sur les sites de jardinage pour ne pas partager d’erreurs et illustrer une idée appropriée ^.~
Typographie Barbershop in Thailand par Octotype | Thomas Boucherie qui un impressionnant palmarès de réalisations à son actif !
Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont découvert, dès le 21 décembre soit le début de l’hiver, une sélection d’illustrations thématiques « Winter Manga Characters » :
Nouveautés d’hier, vieilleries d’aujourd’hui, souvenirs de demain ! Ces dessins datent de 2009-2011, une période où j’étais dans le style manga – d’ailleurs, l’une des illustrations représente un personnage du jeu vidéo développé au studio No-Xice tandis qu’une autre a servi pour un jeu d’énigmes avec l’association Wazabi.
A ce moment-là, mon écran n’était pas calibré, ce que j’ignorais. Il me semblait coloriser dans des teintes vives et chaudes. Comme c’était du numérique, je n’avais pas d’autres points de comparaison. Puis, à l’impression d’un artbook via plusieurs reprographies, j’ai eu de grosses surprises ; dans le même temps j’ai eu plusieurs retours de tiers, qui jugeaient mon travail « pastel » sur leurs écrans. Ça a été le déclencheur ! J’ai demandé de l’aide à un collègue pour paramétrer mon écran de l’époque. Aujourd’hui j’ai une petite Cintiq et un écran Eizo, ce qui m’a permis d’effectuer « un repentir » plus fiable sur les couleurs, telles que je les envisageais à l’origine.
J’ai partagé ces cartes de vœux et illustrations d’hiver en assez grand format pour être téléchargées et utilisées dans votre correspondance ^__^ C’est mon petit cadeau de fin d’année ! Je vous souhaite de belles fêtes et si vous ne fêtez rien, le meilleur à venir pour la nouvelle année !!
EDIT : plusieurs de ces illustrations seront prochainement publiées dans un artbook, version papier ^__^
Petit retour sur la conception d’un charadesign ¹ : celui de Phaé Minoa avec son schéma de couleurs ¹ !
Ici je focalise l’article sur le portrait² – l’étude des costumes ayant déjà été détaillée³. Je commence avec une animation des principales étapes à partir de ladite base du portrait (visage et buste, sans coiffure ni vêtement particulier) :
…Suivie d’un image par image pour ceux qui préfèrent prendre leur temps et faire des retours en arrière pour comparer les étapes :
J’ajoute les différents éléments en calques successifs : cela me permet de masquer ou dévoiler les couches du dessous. Je peux aussi plus aisément modifier la teinte présente sur un calque donné et l’ajuster pour que les couleurs « aillent bien entre elles » ; c’est en gros, ce qu’on appelle un schéma de couleur. Il existe des outils d’aide à la création de « color scheme », je vous en présente rapidement deux ci-après – que j’apprécie car on peut y uploader une image ou une création en cours !
Une fois le schéma de couleurs¹ établi, je décline sur les mêmes tons :
Pour ColorMind, j’utilise clairement du vert – un vert qui ressemble plutôt à un jaune kaki ! Adobe Kuler, quant à lui, me situe bien dans le jaune et propose une version différente avec prise en compte du décor :
En vérité, le violet est absent des couleurs de Phaé – même s’il est présent dans le décor d’arrière-plan et en ricoché sur sa peau et le tissu. Il est évidemment possible de déplacer les points de référence pour ajuster la roue chromatique en sortie !
¹ Charadesign = character design = conception de personnage
¹ Schéma de couleur = color scheme < > roue chromatique
Pour finir, en prime, le détail de la dentelle portée par Phaé – je suis en mode costumière :
Ce motif vous rappelle-t-il quelque chose ? Je l’avais à l’origine créé pour un éventail en dentelle justement – mais dans les tons Steam Punk. C’est la petite touche de luxe féminin dans ce costume relativement sobre de voyage !
Voilà pour ce aperçu en mode création. J’espère que ce type de partage vous plaît ! Personnellement, j’adore les making-off de films et les step-by-step en général ^__^ Et vous ?
Dans l’équipe No-Xice, nous gardons les dessins en grand format et visibles en intégralité pour l’artbook, exclusivement. C’est pourquoi je ne vous partage ici que des « previews » autrement dit, des aperçus partiels de mon illustration.
Voici une animation jusqu’à la colorisation sur « Shinigami Glandouille » :
J’espère en tout cas que nous sortirons du multimédia ! C’est ma marotte depuis mes 14-15 ans : combiner plusieurs supports entre eux. Ici j’ai proposé, comme je le fais en clientèle depuis quelques années, d’apposer un QR code sur la version papier pour vous fournir du contenu supplémentaire en numérique.
Et sur la version numérique – si on sort l’artbook en version numérique – j’ai proposé que le contenu soit téléchargeable avec l’artbook. Peut-être des crayonnés, des étapes de mises en couleurs, des anecdotes, des animations comme celle-ci. Affaire à suivre !
Suite à mes études de crânes puis au memento mori, j’ai réalisé des essais couleurs ! J’attendais avant de partager ne serait-ce qu’un bout de l’illustration – car le projet change à nouveau d’optique dans No-Xice.
Voici quelques tests d’ambiance, réalisés en février dernier, avant la mise en valeurs :
Car oui, une nuance de rouge ou une nuance de jaune n’appelle pas la même densité donc il faut y penser avant d’attaquer le dessin en noir et blanc avec ses valeurs !
Depuis l’illustration est terminée ^__^
Est-ce que ça vous plairait de retrouver ce genre de bonus dans l’artbook ? Perso j’adore les making-of et les step-by-step que ce soit en dessin, en peinture, au cinéma avec les DVD… J’ai donc proposé en juillet dernier de proposer du contenu additionnel à l’artbook. Alors, vous seriez partants ?