Quelques tests d’ambiances pour le projet de carte de vœux 2021 !
J’aime toujours autant m’essayer aux variantes colorées ! Et ensuite, je marque une pause – passer à autre chose permet de se « rafraîchir les mirettes » et de choisir une direction à pousser.
Dans ces exemples, le croquis de recherche est encore pleinement intégré au dessin. Les grandes lignes sont tracées.
Une fois l’illustration terminée, on se retrouve la semaine prochaine pour des essais de conception graphique – toujours en partant des crayonnés de recherche !
Jeu typographique, à la fois graphique et illustré. Une idée bienvenue pour m’aérer de la carte de vœux « réaliste » :
Évidemment, 1 arbre ne suffira pas d’autant que les arbres se plantent par groupe et profitent du mycélium pour communiquer, notamment des nutriments. Ici le dessin reste purement symbolique !
J’aime l’idée que les arbres entretiennent un « réseau social » souterrain. Après tout, nos réseaux sociaux numériques semblent intangibles et sont pourtant sources de sentiments, d’émotions, de réunions ^-^
Typographies testées : Bernard MT Condensed pour la première esquisse et The Bold Font pour la dernière. Mais avant de choisir une typographie, j’envisageais carrément des lettres entièrement dessinées – moins montrables mais utiles pour poser ses idées : la planches de crayonnés !
Après ces gribouillis bien cracras, dimanche prochain, retour aux dessins de cartes et de chats !
Nouvelle année = carte de vœux illustrée ! Ici des croquis de recherche, entre sujet, cadrage, composition et texte.
Entre les jeux de mots plus ou moins réussis à base « purrrrring year » (année ronrrrrrronnnnate) et de « prenons de la hauteur » avec le chat au sommet de son arbre, voici l’avancement de mes croquis pour une nouvelle carte :
J’ai choisi trois niveaux de lecture :
A première vue, une carte simplement mignonne avec un animal de compagnie
Un compagnon de choix en plus de l’être humain qui aide bien dans les périodes de télétravail, de confinement et autre couvre-feu !
L’animal tient un doudou, synonyme de récompense pour lui, et de tendresse pour nous humains (ou l’inverse après tout)
A deuxième vue, le texte « pour une année tendre… » plutôt que l’impersonnelle formule de « bonne année » :
Il est temps d’axer sur les rapports tangibles, tactiles qui font défaut aux plus isolé(e)s d’entre nous – la distanciation sociale impacte même les proches
Et peut-être se diriger massivement vers des modes de consommation plus doux, plus respectueux ?
A troisième vue, un jeu de mot plus polémique sur le texte « softer, tender, better » en miroir au texte de Daft Punk – pour celles et ceux qui reconnaissent la référence !
Le contre-pied du texte d’origine qui déjà constitue une parodie en soit ;
Le texte peut se lire à la fois au pied de la lettre (une année plus tendre) ou au second degré (une année moins dure à tous les niveaux).
Certes tout le monde n’est pas impacté par 2020 de la même façon. Mais à tous, je souhaite de belles éclaircies !!!
Cas de force majeure, j’ai dû reporter l’ensemble de mes projets web. J’ai donc non seulement délaissé Yrial in Sight et la majorité de mes sites MD, mais également les réseaux sociaux affiliés. Je n’ai même pas profité de ce temps pour me noyer dans un flux YouTubesque / Neflixesque / Primesque, etc. Juste partager ici des revues avec photographies et des illustrations précédentes en leur apportant du lien dans un article. Du neuf avec du vieux, en attendant mieux !
Cette année donc, j’ai préféré ne garder que mon réseau « humain direct » et suis rarement passé par les RS pour communiquer. Trop d’instantanéité, trop d’éphémérité, les contenus sont oubliés aussi rapidement qu’ils sont vus. Traitez-moi de vieille c… si vous voulez, mais j’aime prendre le temps d’écrire un mail ou d’entretenir une conversation téléphonique.
…Globalement, les rares années où j’ai véritablement partagé sur ma propre pomme en ligne – ailleurs que sur Yrial ou MD studio bien sûr – se compte sur les doigts de la main.
Finalement, une année entière s’est écoulée sans que je revienne partager mon travail personnel sur les réseaux sociaux numériques. J’y reviendrai probablement quand ils seront plus humains et que notre attention, notre temps de cerveau disponible sera (re)devenu davantage qu’une marchandise de valeur. D’ici-là, je continue de chérir mes réseaux sociaux tangiblement humains. On peut faire mieux avec les réseaux virtuels ce qu’on en fait actuellement. Il s’y passe déjà de belles choses. Je suis sûre que ça peut encore s’améliorer.
La publication ici ne va pas reprendre immédiatement au demeurant.
A défaut de se costumer pour de vrai, retours sur quelques illustrations d’Halloween !
Mais qu’est-ce qui fait une illustration d’Halloween ?
Y-a-t-il une recette ? Genre l’obscurité, le clair-obscur, ok… Bon en fait, il n’y a pas toujours de « guide line » même si je note plusieurs éléments qui reviennent à illustrer, au choix ensemble ou séparément.
Catégorie courante « recette de base » :
Citrouilles taillées, plus ou moins rigolardes ou menaçantes ;
Sorcières en générales mignonnes et apprêtées (et rarement des sorciers) !
Les personnages se munissent invariablement : d’une lanterne, d’un balais, d’un chapeau pointu et avachi. Parfois d’une baguette magique mais j’y reviens ensuite.
Bien sûr, les éléments ne sont pas à reprendre systématiquement et en intégralité ; tout dépend de l’histoire racontée dans l’illustration ! Mais je remarque que ces items sont fréquemment représentés lors d’Halloween et fournissent une « ambiance » codifiée et appréciée pour l’occasion.
Catégorie « inquiétante » – même si parodique :
Tombes, cimetières ou maisons abandonnées ;
Fantômes, parfois des goules ou des zombies ;
Squelettes ou parties de squelettes (que les crânes par exemples) !
Évidemment là aussi, la parodie est de mise : une représentation « mignonne » apporte une touche de décalage et d’humour. On n’est pas du tout obligé de se prendre au sérieux à Halloween !
chaudrons, fioles de couleurs diverses et parfois avec bulles ;
Les chimères sont également invitées !
J’avoue, j’aime beaucoup les illustrations d’Halloween qui comporte une aura magique ^o^
Sur ce, c’est parti pour…
…Ma propre galerie d’illustrations autour d’Halloween !
Beaucoup ont été publiées sur les réseaux pour une « halloween crazy week » que j’avais subitement eu l’envie de créer et de partager1 :
Alors, oui : c’est une série de dessins initialement datés de 2009 à 2014 ! Encore un article où je fais « presque du neuf » avec du vieux >.< Mais je continue à mettre à jour cette petite galerie d’illustrations sur Yrial in Sight !
1Halloween Crazy Week : une compilation 2018 qu’on retrouve notamment dans la galerie « Halloween » sur mon profil Deviant Art et que j’avais partagée, à raison d’une illustration par jour, la semaine précédent le 31 octobre.
Ou plus exactement : comment apporter à la peinture numérique une impression de mouvement via la texture du papier ou du pinceau ! Ici je parle plutôt de peinture épaisse susceptible d’imiter certains effets du traditionnel. Les trois méthodes présentées dans cet article peuvent bien sûr être associées entre elles.
En l’occurrence, je n’ai jamais trouvé d’effets imitant l’aquarelle, même avec le logiciel de dessin numérique Corel Painter qui pourtant disposait d’un algorithme pour imiter la migration de pigments. Donc partez du principe que l’effet recherché dans cet article s’apparente à des effets de stries et d’empâtements dans l’épaisseur de la peinture, moins de type gouache (douce et mate) et plutôt de type acrylique (texturée et brillante).
Cet article suppose que toute l’illustration est réalisée en numérique. Il est évidemment possible de réaliser un jus à l’acrylique, voire toute la toile en acrylique, de la scanner puis d’effectuer des rehauts en numérique. Je n’écarte pas les techniques mixtes, bien au contraire – même si ce mémo traite uniquement de méthodes totalement numériques ^.~
Méthode 1 : préparer une texture imitant de larges coups de brosse
Avantage :
Rapide à effectuer ;
Faisable même après l’illustration terminée.
Inconvénients :
Le mouvement de la peinture ne suit pas l’effet de texture et le rendu peut paraître artificiel ;
L’effet s’estompe presque totalement si on regarde la peinture de loin, idem sur certaines impressions papiers.
Sur un calque séparé, passez de grands coups de brosse avec un pinceau aux poils espacés – comme cette étape d’illustration réalisée pour une bannière web avec un style peinture acrylique* :
Ensuite changez le mode de fusion de ce calque de texture, placez la peinture en dessous – comme ici pour l’illustration de l’elfe aux crocs saillants* :
A appliquer aussi bien sur une illustration en couleurs qu’en noir et blanc – comme sur ces décors montagneux à destination de cartes de vœux :
Les modes de fusion peuvent varier suivant l’effet désiré – mode produit, incrustation… Tout est bon ! Il est aussi intéressant de jouer avec la balance des couleurs du calque de texture (le noir et blanc n’est pas toujours la bonne solution) ainsi que sur son niveau de contraste et son degré d’opacité. Parfois j’efface certaines zones avec un masque de fusion.
Méthode 2 : utiliser des pinceaux texturés dès la mise en couleur
Avantage : la texture suit le mouvement de la peinture, effet plus naturel ;
Inconvénient : demande de travailler les brosses en amont, voire de travailler les effets pendant la peinture. Rendu plus « cra-cra » mais c’est l’effet recherché !
Créez des brosses à base de points espacés ou trouvez-en sur internet et dessinez directement avec. Ou mixez deux brosses ensembles : ici j’utilise un pinceau de base texturé via le gestionnaire des brosses dans Photoshop – puisqu’il est possible d’appliquer une brosse par dessus une autre et les effets sont très sympas – comme sur ce portrait d’après une statue :
Méthode 3 : recourir à l’outil « doigt » voire au « pinceau mélangeur »
avantage : comme pour la méthode 2, le rendu est naturel ;
inconvénient : c’est la méthode la plus longue à mon avis, car elle demande de travailler masse par masse et strie par strie ! Bien que s’y ajoute l’agréable sensation de « barbouiller » ^o^
Prenez un pinceau de base, placez des masses et mélangez ! Vous pouvez estomper et déformer à l’aide du « pinceau mélangeur » ou de l’outil « doigt » – comme sur cette récente carte de vœux des crocus* émergeant de la neige :
Crocus émergeant de la neige – carte de vœux à grands coups de pinceau – peinture numérique
Zoom sur une étude la nature, ici des griffes, où seule la fourrure de l’animal est travaillée au doigt, ce qui permet aux griffes, nettes, de bien ressortir du dessin :
étude la nature – griffes de chat – peinture numérique
L’utilisation du « mélange au doigt » ou « outil doigt » reste la méthode longue mais j’y reviens ponctuellement, par réflexe. Pour une raison simple : lorsque je débutais en numérique, je n’avais trouvé que cette approche pour obtenir l’effet désiré, en l’absence de brosse texturée. Depuis Adobe a ajouté un autre outil similaire : le pinceau mélangeur – je parle donc ici des deux outils.
Si je conserve quelques souvenirs de la gouache au collège, je n’ai, en revanche, encore jamais peint en acrylique – excepté pour des rehauts de blancs et sinon, sur les murs de l’appartement ! L’idée maîtresse de cet inventaire des techniques : comment apporter à la peinture numérique des effets de texture où l’œil perçoit des différences de dépôts colorés, disposés en stries.
Donc quand je parle d’effets acryliques sur les peintures numériques, je me réfère à ce que je vois sur Internet concernant la technique traditionnelle d’une peinture épaisse ; mon avis se limite donc aux coups de pinceaux texturés visibles pendant et ou / après finalisation de la peinture. Et je dois avouer que j’y trouve un certain charme : la texture « à grands coups de pinceaux » apporte aussi bien de la chaleur que du mouvement !
Article du 28 juin 2019 finalement posté sur Yrial le 9 août 2020 – faute de nouvelles fraîches à partager.
Un article sans prétention, un mémo sur ma pratique qui je l’espère, vous sera utile si vous ne maîtrisez pas déjà ces techniques ! A présent, à vos pinceaux…
De nombreuses cartes parodiques chez No-Xice se produisent sur les « vieux » jeux vidéo. Sommes-nous de vieux croûtons isolés ? Eh bien non ! Ici on parle de retrogaming et rien qu’à Nantes, se tiennent des évènements le célébrant voire accélérant sa (re)découverte. Quitte à marier agréablement l’expérience de salon et d’exposition, de festival et de musée vidéoludique… Interactifs !
Article non exhaustif sur le rétrogaming associé au musée et aux expositions sans pour autant prendre la poussière, à destination du grand public toutes générations confondues… Et où je vais juste parler de ma toute petite expérience sur le sujet ^.~
Retrogaming : anciennes consoles et manettes exposées sous vitrine. Pas de poussière mais pas de jeu !
Jusqu’à ces dernières années, en dehors d’une ou deux fidèles bornes dans les halls de cinéma ou de salles de bowling, il fallait surtout fréquenter des salons ponctuels déjà spécialisés. Et en dehors du milieu vidéoludique proprement dit, on attendait les conventions de japanimation pour explorer les salles de jeux créées pour l’occasion (y compris les jeux musicaux mais c’est une autre histoire). Et ce, grâce au bénévolat de conventions locales comme à Nantes Japanim Spirit, JapanStyle, Wazabi, ou plus imposantes dans de grandes villes comme Anim’Est à Nancy, ou Epita et la Japan Expo à Paris. Le jeu vidéo s’est révélé et est toujours une activité populaire et publique, dans les deux sens du terme.
Retrogaming : bornes d’arcade NeoLegend où jouer, lors d’un salon Parc des Expos, porte de Versailles à Paris.
Progressivement, j’ai l’impression, ce type d’évènement s’est enfin démocratisé notablement vers le grand public tout en se professionnalisant – à titre d’exemple : juste après notre propre exposition No-Xice à la médiathèque de Luce Courville, autrement dit, une médiathèque de proximité, celle-ci accueillait une nouvelle exposition sur le rétro-gaming, avec Frag’n Fun. Plus besoin d’attendre un évènement éloigné, rare et destiné à un public averti ! Et on est passé de salon ou festival à exposition statique ou interactive. J’ai trouvé le phénomène intéressant. Effet de société et de génération ?
Les joueurs de la première heure sont désormais en mesure de proposer des animations tandis que d’autres demandent ce type de prestation et l’ajoutent volontiers au calendrier d’un salon grand public, d’une médiathèque de quartier ou d’un team building d’entreprise. L’offre d’animation semble se structurer avec des prestations dédiées.
Toujours à Nantes, existe également la Nantes Accoord Games Week complètement dédiée aux jeux vidéo dont des jeux plus anciens – et j’ai l’impression que la définition de retrogaming s’élargit à mesure que le temps passe. Ce qui reste logique, puisque de plus en plus de jeux vidéo rejoignent la catégorie des « anciens » jeux. Quels seraient d’ailleurs les critères pour accéder au panthéon du jeu rétro ?
Évolution morphologique de Lara Croft, l’héroïne du jeu vidéo Tomb Raider, statues présentées en salon de jeu vidéo.
Peut-être n’est-il d’ailleurs pas toujours souhaitable d’isoler le retro gaming du gaming moderne. Et pour revenir à mon premier exemple : lors de la précédente Nantes Digital Week, Frag’n Fun y animait déjà un temps fort sur le jeu vidéo rétro comme le jeu vidéo récent avec la VR (réalité virtuelle). Quant aux fans de rétro en particulier, sachez que Frag’n Fun dispose d’une animation dédiée au rétrogaming avec La Boîte à Pixels !
Tous les festivals ne proposent pas de rétro gaming pour autant, bien sûr. Sans doute en raison de l’approche même du festival – rayonnement plus large côté sujet comme visiteur. De même que certains jeux se destinent à des groupes tandis que d’autres à des joueurs solitaires, pour attirer des publics complémentaires il est opportun de varier les activités. Comme la création de jeux vidéo, par exemple ! A Nantes justement, y est présent le réseau Nantais AtlanGames, producteur de Nantes Game Xperience, au même titre que La Cité des Congrès et La Boîte à Pixels que je mentionnais précédemment. Je pourrais aussi citer les Game Jam organisées annuellement en amont des Utopiales, un festival également accueilli par la Cité des Congrès de Nantes.
Retrogaming : console, manette et clavier exposés sous vitrine.
Pour revenir au sujet spécifique du musée, s’organisent des expositions de jeux vidéo, en région parisienne le plus souvent, sous l’égide du Musée du jeu vidéo – eh oui, un musée du jeu vidéo, ça existe ! L’arrivée au musée de matériel marque-t-elle le passage définitif dans la vieillerie, le cabinet de curiosité, où l’on touche avec les yeux seulement ?
Heureusement non ! Et pour définitivement sortir du chauvinisme local, je cite un second exemple d’évènement cette même année 2018, de grande taille : la Paris Games Week à Paris Expo, porte de Versailles– une nouvelle édition s’est tenue en 2019 depuis l’écriture de l’article(1) – ce même lieu avait accueilli une exposition & démonstration similaire en 2014, à laquelle je m’étais d’ailleurs rendue et dont sont issues les photographies présentées ici ^.~
Donc quand on parle d’exposition de jeux vidéo, on ne parle pas nécessairement de la présentation d’une œuvre obsolète et figée, avec des textes et des images (fixes ou animée) à simplement regarder ; on parle aussi d’un jeu manette en mains, bref, d’une expérience ludique, interactive et éminemment tactile. Avec certes une contrainte technique : pour les jeux d’arcades et les anciennes consoles, le site a besoin de matériel « d’époque » en état de marche – voire d’émulateurs pour les jeux PC.
(1)Article commencé le 23 septembre 2018, jour de l’exposition à Luce Courville. L’article va finir par devenir aussi rétro que son sujet, le rétrogaming XD
3D modeling & rendering : modélisation 3D et rendu 3D.
C’est suite à la découverte de la 3D au Futuroscope de Poitiers que l’envie m’est venue de travailler plus tard avec des personnes maîtrisant la 3D. J’étais ado, émerveillée et n’avais pas de console de jeux. Ce sont les possibilités de création 3D associée à une restitution en 3D (avec des lunettes) qui me semblait attrayante pour explorer des sujets aussi divertissants que didactiques. D’ailleurs il arrive que des musées archéologiques comme celui de Plassac en Gironde présente des reconstitutions 3D basées sur le résultats des fouilles.
Les débouchés dans mon idée était d’ordre culturel et scientifique, je ne pensais pas spécialement aux jeux vidéo et au cinéma qui pourtant ont la primeur du marché !
Plus tard j’ai pu m’essayer à Bryce et il m’arrive souvent d’admirer les créations de modeleurs 3D. Depuis la sortie de Bryce, plutôt spécialisé dans les paysages, existe aussi Terragen – car oui, c’est bien la conception d’environnement « naturel » qui me plaît dans un premier temps, juste qu’il me manque l’animation des pollens, poussières, bref des particules qui rendent un environnement vivant. Quant au design d’objets, de créatures et de personnages, et finalement aussi d’environnements, on trouve 3D Studio Max, Maya, ZBrush, Blender et certainement plein d’autres !
Entre le niveau professionnel et l’amateur, les prix varient. Je ne note donc pas ici les plus onéreux comme Maya ou dans une certaine mesure ZBrush et 3DS, voire Sketch Up (plutôt axé architecture à première vue). C’est partie pour une petite liste non exhaustive de ce qui m’attire au niveau amateur / prix accessibles !
Déjà testé sur la version 5 (vieillissant) – ce que j’apprécie : utilisation des lumières ou métaballs ou des metaballs
Logiciel 3D « Blender » :
Le projet éditeur du logiciel https://www.blender.org/ pour cette « Free and Open Source 3D Creation Suite »
Bien envie aussi de m’y essayer, notamment pour l’amélioration de la fluidité dans la sculpture et la fameuse gestion de particules mentionnée en introduction.
Je partage mais les modeleurs connaissent sans doute déjà « Sketchfab – The place to be for 3D » où ils peuvent uploader et vendre leurs travaux sur https://sketchfab.com/ : Sketchfab est à la fois une entreprise s’adressant aux particuliers comme aux entreprises, à traver une plateforme de partage (vente et achat) et un outil de modification rapide des meshes 3D. EDIT MAJ : Sketchfab permet d’ancrer la 3D (comme on ancre une vidéo par exemple) et ainsi de la rendre visible en ligne n’importe où !
Article initial du 06/10/2019. Publication le 15/03/2020. Mise à jour du 01/07/2023 : un article recense les logiciels de modélisation 3D les plus populaires avec leur prix sur 3Dsourced : 6 Best 3D Modeling Software 2023 (All Skill Levels). S’ajoutent Houdini par exemple. Peu sont toutefois listés et des logiciels récents comme le Substance Modeler d’Adobe (onéreux lui aussi) en sont absents.
Concernant la 3D, ce qui m’embête dans cette discipline c’est que je ne vois pas trop comment la rendre « vivante » dans le sens « mobile » et « utilisable » lors du partage, justement. Autant quand je réalise une illustration 2D, je sais qu’elle servira à des joueurs ou dans une communication, donc même si elle reste « statique » c’est logique de part sa nature. Mais pour une œuvre 3D, je trouve dommage qu’elle ne soit visible qu’en 2D une fois partagée.
Depuis le 2 septembre 2018, je teste Gutenberg, le nouvel éditeur pour WordPress. Il m’a été proposé en août et je suis toujours partante pour tester quelques nouveautés. Donc régulièrement, je bascule du Classic Editor vers Gutenberg, pour voir. En soit, l’innovation est résolument sympathique, responsive, l’interface plus aérée / moins chargée que sur l’éditeur classique pour ne citer que quelques avantages à cette innovation.
Toutefois, je suis (là encore, régulièrement) contrainte de mettre en pause mon utilisation car certains manques s’avèrent bloquants :
L’impossibilité d’apporter la visionneuse de photos à une galerie créée – même passée en édition html, impossible d’insérer la balise class= »foobox »; qui appelle ma visionneuse (une lightbox / shadowbox du nom de Foobox vous l’avez compris) ;
Le redimensionnement automatique des images qui certes, est réversible, mais : au lieu de prendre l’image que j’ai conçue à la bonne taille, Gutenberg agrandit l’image qu’il a précédemment réduite. Résultat : elle est pixelisée !
La gestion des nouvelles et anciennes galeries se révèle problématique :
Impossible de sélectionner des images de la médiathèque pour créer une nouvelle galerie via Gutenberg – l’interface reste vide comme si je n’avais encore jamais uploadé de visuels ;
Impossible aussi de modifier une galerie anciennement créée avec l’éditeur classique autrement qu’à la main, en ajoutant les numéros d’ID directement dans le code source.
Or par définition, sur Yrial in Sight, MD drawing et MD studio pour ne parler que des projets persos, j’utilise les galeries et visionneuses, pour mes illustrations comme pour mes photographies. Donc Gutenberg a encore quelques progrès à faire s’il veut se faire adopter. J’imagine que ses concepteurs ont encore – beaucoup – de pain sur la planche pour ce projet, comme l’indiquait déjà cet article de mars 2018. Donc, patience et en attendant, je reviens au Classic Editor ^-^ Bon courage à toute l’équipe \^o^/
Article commencé le 15 septembre 2018 et mis à jour en fonction des observations.
EDIT janvier 2021 : le problème des images et des galeries persiste… Entre-temps, j’ai abandonné Foobox et c’est pas faute d’avoir régulièrement basculé de l’éditeur classique vers Gutenberg mais là c’est relou pour rester polie.
Nous sommes début 2020 et voici un petit retour sur mes illustrations et expérimentations de 2019 !
…Où j’ai poursuivi les directions prises ou souhaitées l’année précédente, entre des portraits 2D plutôt réalistes et des retrouvailles en 3D :
Yrial in Sight | art vs artist 2019 ou mashup des illustrations | digital art – Saisei
Les particules enneigées et le personnage 3D sur la photo relèvent de réalité augmentée – photographie prise dans une galerie commerciale où le miroir intégrait une animation. Ça change des portraits classiques pour cet art versus artist ! D’autant que l’année 2019 est une année où j’ai pu me remettre un peu à la 3D et j’ai beaucoup apprécié.
Concernant la 2D, je combine à peu couramment les effets de matière sur les paysages comme sur les portraits de personnages. J’apprécie ce rendu plus chaud, cet effet plus spontané et plus « cracra », qui rend l’illustration plus naturelle et plus « humaine » finalement.
Concernant la 3D, oui, ça y est, je suis repartie avec Bryce en 2019 ! J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec les spots de lumières et les ambiances. En projet pour 2020, j’aimerais bien m’essayer à ZBrush ou à 3DSmax pour de la sculpture. Ou creuser la piste de conception d’environnement paysagé avec Bryce. Deux chemins possibles. On verra en fonction des autres projets !
Dans le mash-up de l’année 2018, j’avais également pensé à davantage consacrer de temps au dessin traditionnel. Si j’ai effectivement retrouvé le chemin du papier et des pinceaux, rien de bien concluant n’en ressort – en revanche, je continue de griffonner spontanément sur mes carnets. Aussi, pour des œuvres complètes en traditionnelle, ou mixte entre traditionnel et numérique, on attendra ^o^
Côté projet collaboratif en 2019, nous avons sorti avec le fanzine No-Xice, un nouvel artbook, « Winteries ». J’étais vraiment décidée à non seulement construire un pont entre mes anciens travaux et mes nouvelles illustrations ; mais aussi à en sortir un projet concret – les collègues et amis ont répondu positivement, ce qui m’a touchée. A présent, j’ai un recueil grand format sur le thème de l’hiver, la saison du moment !
Vous l’avez sans doute remarqué : je couvre ponctuellement en écrit et en photographies plutôt qu’en croquis certains évènements. La photo gagne finalement la partie en ce qui concerne les découvertes IRL – surtout sur les réseaux sociaux, un peu moins sur Yrial in Sight, ceci dit.
Cette année passée, j’ai de nouveau œuvré pour partager mes expérimentations aussi bien que le résultat final. Le chemin à parcourir ou parcouru m’intéresse autant que le résultat à atteindre ou déjà atteint. Si cette tendance au partage didactique s’en trouve une nouvelle fois confirmée, je compte à l’avenir produire moins de tutoriels et processus de création pour privilégier la création aux explications textuelles !
Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2019 sur Yrial in Sight !