Tutoriel de dessin au 1er mai : muguet croqué, corolle esquissée !

dessin, encrage et trames numériques : muguet de mai, coccinelle et clochettes, 2016.

Quand je dis « muguet croqué » il s’agit du verbe « croquet = dessiner, faire un croquis » ! Et non « croquer = manger » – ne mangez pas le muguet, il est très toxique*1.

La tradition du muguet remonte à quelques siècles bien qu’on le désigne, en France, comme un symbole de renouveau, de bonheur et de solidarité*2. Aujourd’hui est l’occasion de rédiger et d’illustrer un petit tutoriel sur le dessin de la fleur de muguet. Ou de faire un point sur les éléments qui permettent de comprendre le dessin d’observation et de rendre le croquis dynamique !

D’autant que la fleur et les feuilles de muguet ne s’immiscent que ponctuellement dans mes sujets d’étude de la nature. Sur mon bac-à-sable, Yrial in Sight*3, j’en dessine assez peu tandis que sur mon site de photo, MD studio*4, le muguet constitue un sujet annuel !

Le tutoriel qui suit est réalisé en dessin numérique mais la méthode reste la même pour du dessin traditionnel.


Dessiner à partir de formes simples… Et visualiser la clochette de muguet sous différents angles :

Représenter les clochettes sous différentes inclinaisons permet de rompre la monotonie de l’ensemble. Le crayonné de base peut se faire en couleur. Autre point : représenter différents stades d’épanouissement de la corolle !

Et bien sûr : superposer les clochettes entre elles 😉 Quant aux tiges, elles sont souvent cachées par les pétales de fleur mais elles existent : pensez à connecter les corolles à la tige principale, même s’il y a des raccourcis et des parties cachées :

Certes les clochettes ont tendance à s’orienter dans la même direction. Mais puisqu’idéalement, on parle de treize clochettes sur trois brins, on peut assigner une direction différente pour chaque brin, non ?

Ensuite, poser les valeurs, travailler la lumière et l’ombre en se rappelant la transparence de la corolle :

Les volumes apportent du contraste au dessin. Lorsqu’on choisit un style réaliste, tout du moins ! Dans un style graphique, en flat / aplat, on peut choisir de sauter cette étape, au profit d’un épaississement discontinu du tracé / contour éventuel – comme par exemple dans Mandala végétal : inspiration florale… Et muguet de mai ! ou dans une certaine mesure, à l’encrage ombré de trames numériques dans 1er mai, muguet et coccinelle partagé au début de cet article.

N’hésitez pas non plus à « modifier » la forme de la corolle par rapport à ce que vous observez IRL !


*1 Toxicité du muguet : j’en parle d’ailleurs sur mon site de photo, MD studio, en comparant l’ail des ours au muguet : ces deux plantes se ressemblent en apparence mais si l’une apporte une nuance comestible aux plats cuisinés, l’autre est toxique voire mortelle. Le muguet reste souvent une ornementation dans un vase tandis que l’ail des ours peut agrémenter vos préparations culinaires. Existent des sites web qui vous informent comment ne pas se tromper lors d’une cueillette en sous-bois.

Muguet de 1er mai 2012

*2 Sources sur l’instauration de traditions autour du muguet : Un Point Culture et Wikipédia sur le muguet de mai !

3 Muguet déjà illustré sur Yrial in Sight, quelques dessins depuis 2009 :

*4 Muguet pour étude inspirée de mes photographies, clichés publiés sur MD studio :

Photographie personnelle | cliché granulé pour un muguet à contre-jour éclairé | photo MD studio


Ce petit tutoriel s’apparente à celui des feuilles de vigne sur Yrial in Sight et est construit sur le même principe que Jonquille & Giboulée, photographiée & dessinée ou En juillet, faire le guet ou le coquet à savoir : une étude de la nature, des croquis d’observation du réel.

photographie personnelle | cliché granulé pour un brin de muguet | photo MD studio

J’espère que ce tutoriel vous a plu ! Il fait directement écho aux récents mandalas de fleurs et de muguets, justement 😉

Donc à vos crayons ! Esquissez des formes simples, connectées par des tiges puis détaillez tranquillement, au fur et à mesure 🙂

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Mandala végétal : inspiration florale… Et muguet de mai !

Mandala de muguet

Cette nouvelle série de mandala se veut plus figurative que la première série. Elle est plus proche des mandala d’insectes de ce point de vue ! Le mois de mai apporte aussi le thème du muguet, que j’ai ajouté à cette galerie de mandala de mai :

Le dernier mandala de la galerie ci-dessus a servi pour la carte de vœux 2024.Je m’y réfère aussi dans la transformation d’une rosace en mandala, pour un vitrail de bonsaï.

Des styles différents que ce soit dans l’épaisseur du tracé et même les symétries utilisées : centrale puis axiale en 6 et 8 branches. Et oui, c’est un sujet bateau que de s’inspirer du floral et du végétal pour exécuter ou inventer un motif répétitif comme dans le mandala ! Puisque dans les corolles de fleurs et dans de nombreuses plantes, il est facile d’y voir l’agencement géométrique des pétales ou la symétrie centrale des feuilles :

Rosace en trèfle MD studio – réglages personnels – photo MDstudio

Photographie personnelle publiée sur MD studio, mon site de photo dans Rosace en trèfle le mois dernier. La corolle du trèfle, comme d’autres fleurs, offre une belle symétrie centrale ; sa forme géométrique a probablement inspiré les rosaces architecturales !

Donc je ne m’étendrai pas trop sur le sujet. D’autant qu’en ce qui me concerne, la corolle de fleur est loin d’être ma seule source d’inspiration – le végétal et l’animal se côtoie parfois dans les formes :

Ce qui amène à deux step-by-step !

Etape-par-étape du mandala à mi-chemin entre la fleur et le paon – cliquez pour agrandir les illustrations :

Et un autre step-by-step qui se pare de couleurs complémentaires avec particules – là encore, cliquez pour agrandir les images :


Articles liés au tracé de mandala sur Yrial in Sight :

Aparté de mai – je profite de ce mois particulier pour étayer cette dernière série de mandala avec un florilège d’illustrations sur… La fleur de muguet et notamment :

  • Un tutoriel sur le dessin de muguet : simplifier la fleur pour débuter, varier les angles de vue et l’ouverture de la corolle… Et d’autres astuces en image et en texte.

Cet article, Mandala floral ou végétal : inspiration clôture l’exercice sur le dessin géométrique. Peut-être en utiliserai-je à l’avenir – je joue actuellement une Simette indienne et je pensais à une illustration d’elle et de son animal entourés d’un mandala, justement. Il est également possible que j’utilise un mandala à base d’étoiles des neiges, que je n’ai pas publié dans la série et qui serait d’actualité en fin d’année ^o^ D’ici-là, bonne gribouille et profitez du beau temps retrouvé si vous en avez !

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Mandala d’insectes

mandala et abeille – même si on dirait aussi… une mouche !

Suite à Mandala que voilà, c’est parti pour une galerie sur les mandalas mettant des insectes à l’honneur : scarabée, coccinelle, papillon, guêpe et abeille :

Il m’arrive d’ajouter de la couleur ; le jaune ocre d’or est vraiment plaisant mais quelques nuances de gris-bleu permettent de donner un peu de profondeur.

La présence d’insectes au centre de l’illustration perturbe l’équilibre du mandala tout dynamisant la composition. J’ai parfois d’esquissé des variantes incluant même des salissures : ces projections m’évoquent le pollen, ou d’autres particules ; elles apportent un peu de mouvement et de chaleur au dessin. Exemples « avec et sans projections / particules » sur le dessin mandala de guêpe :

Faites bouger la réglette pour comparer les deux images.

Le mandala ornemental autour de la guêpe semble s’effeuiller – une mise en scène que j’avais précédemment expérimentée dans une carte de vœux Sparkly New Year.

Ces mandalas ont une particularité : dessiner des insectes insérés dans un décor qui ne les étouffent pas. Exemple avec ce tracé en deux étapes : les papillons dessinés en symétrie à gauche, puis ornés d’enluminures à droite :

Mandala de papillon : comparaison de l’illustration avec et sans ornements ; faites glisser la réglette.

Pour terminer ce partage dominical, je conclus avec quelques recherches sur le mandala abeille :


Articles liés au tracé de mandala sur Yrial in Sight :


Je vous souhaite de rencontrer plein d’insectes – enfin ce qu’il en reste – lors de vos promenades ! Un hôtel à insecte est également le bienvenu pour celles et ceux qui disposent d’espace, même un espace communautaire.

pollinisateurs sur une fleur : photographie de l’article de pollen ou de graine garni un jardin épanoui qui constitue une série photographique sur le thème du potager de quartier

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Mandala que voilà !

Le mandala est un dessin éphémère, une pratique relaxante et méditative. Du moins de ce que j’ai lu ! A la base, je travaillais sur un projet de rosace*1 et la manipulation de Photoshop*2 m’a donné des idées pour gribouiller quotidiennement, même juste quinze minutes, sans prise de tête.

Donc. Juste pour cadrer le sujet : il ne s’agit pas tant de mandala que de dessin automatique et symétrique – à raison d’un par jour durant l’automne dernier. Du peu que je connais de la pratique, il m’a semblé qu’elle avait des points communs en termes de lâcher-prise aussi je conserve ce terme pour le titre !

Dans ce que je retire de cet exercice, la technique de crayonné ressemble à l’écriture automatique ou à un échauffement avant de se lancer : on laisse aller le sable – la brosse que j’ai choisie a un côté émietté comme du sable ou de la poussière. Une référence au caractère éphémère du mandala. Ceci dit, en parallèle du laisser-aller, j’ai aussi consulté des sources d’inspiration, comme les piliers de style corinthien, ionique et dorique, certains motifs égyptiens, indiens et gothiques ; des plumes de paons, les courbes de plantes dans la vie réelle, etc. Histoire de varier les formes !

Et plus occasionnellement, j’ai mixé la symétrie axiale & centrale à la symétrie dite « en spirale » comme sur le cœur du mandala ci-dessous :

Mandala numérique, symétrie à 6 branches droites et en spirale utilisé dans le bonsaï en rosace publié en janvier.

C’est parti pour une compilation ! Cliquez pour agrandir les visuels. Dans ce premier article, j’ai utilisé une symétrie à 5 angles et à 6 angles :

Anecdote : j’avais préparé des fichiers webP mais le serveur qui héberge mon WordPress n’autorise toujours pas l’upload de cette extension ! Il lui manque sans doute une des librairies nécessaires. Et c’est en dehors de mon champ d’action.


*1Référence citée : Comment une rosace devient un mandala ? publié en janvier – février 2024.

*2Figure géométrique réalisée en peinture numérique avec l’outil de symétrie inclus dans Adobe Photoshop. Dessin réalisé « à la main » sans IA mais ici clairement assisté par l’algorithme ^__^ Soyons honnête !


Je pensais publier une illustration par jour dès le premier janvier, sur un RS au choix mais j’attendais que Meta et X se conforment à la mise à jour RGPD et DMA ^.~ Et aussi parce que je crains d’attirer un public moitié spiritualité / spiritisme – voire spiritueux. Je plaisante, c’est vaseux. Disons que ce type de dessin est exceptionnel chez moi donc autant éviter trop d’écart ailleurs.

Quant à Deviant Art, je ne voyais pas du tout l’intérêt de publier des mandala sur la plateforme. Donc pour le moment, l’intégrale sera publiée sur Yrial in Sight – comme les compilations d’Inktober que je regroupais certaines années.

Après ce mélange de formes, les thématiques des prochains mois se seront distinctes : mandala floral (fleuri), mandala insectes, mandala végétal !


EDIT 2024 – index des articles portant sur le mandala en particulier :


A suivre et d’ici-là, que diriez-vous de vous essayer ?

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Comment une rosace devient un mandala ?

Le thème portait sur un bonsaï qui s’épanouit et orne un vitrail de rosace. La rosace deviendra finalement un mandala ! Et le vitrail disparaît au profit du bonsaï.

Je suis partie d’un crayonné et d’une idée de scène à illustrer. La peinture finale est réalisée avec le logiciel Photoshop d’Adobe. Il s’agit donc, même à la tablette, d’un dessin réalisé à la main. Pour l’anecdote, j’avais hésité à solliciter une IA générative mais au final, j’étais suffisamment lancée sans copilote.

Première étape – ma gribouille initialement assortie d’un crayon mécanique et de mon carnet de croquis, ici scannée et superposée à du dessin numérique :

Dessin au crayon d’un arbre et dessin numérique d’une rosace puis superposition des deux

La rosace ! Après observation des photographies qui m’inspirent, j’ai esquissé rapidement une rosace. Toute simple. Juste pour voir comme insérer l’arbre. Sur la réalisation de la rosace, c’était un peu nouveau : ok, je me m’étais déjà servie du dessin en symétrie pour certaines études d’après nature* mais je n’avais encore jamais essayé de symétrie axiale multiple. Ici je me suis amusée avec les symétries centrale, axiale et mandala de Photoshop. Puis j’ai grossièrement superposé la rosace et l’arbre ; ensuite placé le tout sur un plan en perspective* :

Insertion de deux dessins sur un plan en perspective dans Photoshop
Effet de perspective appliqué à l’arbre, derrière la rosace / le vitrail

Ce qui m’a alors déplu par rapport à ce que j’avais en tête, c’est la déformation inhérente à l’arbre sur le plan en perspective. Je suis revenue plusieurs fois sur le sujet et ai décidé de ne garder que l’arbre comme sujet principal. La géométrie de la rosace est alors passée à la trappe, au profit d’un dessin certes toujours géométrique mais plus fantaisiste. Le mandala !

Évolution du bonsaï avec le mandala en fond de l’illustration pour la carte de vœux

Le mandala sera d’ailleurs le thème des prochains mois sur Yrial in Sight ! A la base c’était surtout un exercice en mode dessin automatique. Progressivement, des séries thématiques se sont constituées d’elles-mêmes et j’ai choisi de vous les partager sur ce blog.


Aparté et sources citées :

*Dans Charadesign : morphologies & proportions du corps humain je révisais les proportions du corps humain à partir des différents « canons » esthétiques, homme et femme où pour l’exercice, je dessinais avec une symétrie axiale.

*La perspective : contrairement à d’autres travaux, j’ai ici utilisé l’outil « point de fuite » de Photoshop sans réaliser tout le crayonné. L’utilisation de cet outil ne dispense pas d’avoir des connaissances pratiques sur le sujet. Exemple concret avec ce mix d’architecture médiévale franco-japonaise, réalisé en traçant les lignes de perspective et les points de fuite :

Croquis en perspective du Château des Ducs à Nantes, avec ajout imaginaire d’étages Japonais médiévaux

Étude réalisée sur demande pour la Wazabi Tournament : tournoi, décor, architecture médiévale :


Cet article porte sur les étapes principales sur la carte de vœux 2023-2024 : rosace et mandala, bonsaï et vitrail. Il est lié à cette illustration :


EDIT 2024 – index des articles portant sur le mandala en particulier :


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Mash-up des illustrations et builds 2023

Nous sommes début 2024 et voici un petit retour sur mes travaux de 2023 ! Je présente ici des créations 3D, réalisées via l’interface proposée en jeu vidéo1 par Maxis, ainsi que des réalisations 2D, des illustrations comme des dessins, effectuées en peinture traditionnelle comme en peinture numérique2 avec Photoshop !

Commençons par la 3D !

Ce mash-up montre des pièces, des constructions entières et des personnages – tous jouables dans le jeu vidéo Les Sims 4 :

Yrial in Sight | mashup 2023 des builds dans The Sims 4 | SaiseiSims
Yrial in Sight | mashup 2023 | charadesign et builds 3D dans TS4 – Saisei

Deux pièces se ressemblent : l’une a servi au rez-de-chaussée et l’autre en sous-sol.

J’apprécie vraiment d’imaginer des scénarii d’utilisation dans les builds, que ce soient de simples pièces indépendantes comme des constructions entières. La contre-partie : je passe du temps à tester, à jouer en parallèle des créations de personnages et de builds 3D. C’est une autre forme d’imaginaire et de processus créatif que la 2D.


Côté illustration 2D, justement…

Mon appétit pour le build 3D a très clairement, cette année encore, mordu sur mes illustrations et dessins 2D. D’où l’éclectisme de ce mash-up / art vs artist :

Yrial in Sight | art vs artist 2023 ou mashup des illustrations | digital art – Saisei
Yrial in Sight | mashup 2023 | digital art 2D, pastel et aquarelle traditionnelle – Saisei

Concernant les travaux artistiques 2023 en 2D, je regroupe les techniques :

  • Le dessin traditionnel, ici du pastel blanc sur papier noir, rappelle d’autres essais en clair-obscur, partagés les autres années mais qui étaient en peinture numérique ;
  • Les aquarelles sont réalisées en peinture traditionnelle ;
  • L’auto-portrait et la carte de vœux sont en peinture numérique.

Parfois même, les techniques se mêlent :

  • L’illustration de bonne année mixte photographie et peinture digitale ;
  • Les aquarelles traditionnelles incluent parfois l’usage du sel – comme celles dédiées au ciel, le feu d’artifice et cosmos étoilé !

1Pour le moment, ce que je vous présente est bel et bien entièrement réalisé « à la main » sans IA. Même si je projette de m’y mettre ! Auquel cas, je l’indiquerai clairement sur chaque illustration.

2L’interface de Maxis se décompose en deux modes : pour le charadesign, c’est le CAS (Create A Sim) et pour la construction, c’est le BB (Build By). D’où la différence de présentation.


2023 est une année consacrée à la découverte, à l’expérimentation. J’apprécie de pouvoir rapprocher certains outils et certaines techniques. Et de prendre le temps pour le faire comme pour le partager.

C’est aussi une année où j’ai cessé de « culpabiliser » en parlant de créations composites, en l’occurrence, les créations 3D via l’interface des Sims 4. Lorsque je créé un personnage, une pièce ou un bâtiment dans ce jeu vidéo, j’utilise des éléments déjà prêts. Des sortes d’assets. Même si je modifie le maillage / mesh pour un personnage, ou que je change la couleur pour un élément, je ne me considérais pas légitime pour le partager puisque je n’étais pas l’auteur de tous les éléments.

Sauf qu’au final, en 2D numérique non plus je n’étais pas l’auteur du logiciel qui me permet de dessiner, ni de certaines brosses ; idem en 2D traditionnelle, je ne suis la fabricante ni des pigments, ni du papier, ni des pinceaux ! Or Adobe propose bien l’abonnement à Photoshop et LightRoom dans ce but ; Sennelier procède de même pour le papier et les godets d’aquarelle. Ainsi de suite.

Il m’a fallu deux ans pour repenser le processus, en considérant l’interface comme un outil de création. Je conserve mon honnêteté en appliquant systématiquement la mention : « création composite » c’est-à-dire une œuvre qui émane de moi mais qui utilise des éléments d’autres auteurs – les membres du studio Maxis – avec accord de ces auteurs, puisque, rappelons-le, c’est précisément dans Les Sims 4 un des buts du jeu de simulation de vie.

Si je me mets à la création assistée par Intelligence Artificielle, je procèderai de même, en indiquant qu’il s’agit d’une création composite et en précisant de quelle IA il s’agit. Ce qui impliquera probablement que je détaille séparément en quoi j’ai travaillé sur l’illustration, quelles sont les modifications que j’ai apportées, bref : en quoi elle émane bien d’un auteur humain qui s’est servi d’un outil de création.


Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2023 sur Yrial in Sight !

rétrospective 2023

Et vous quelle a été année écoulée ? Que prévoyez-vous ou souhaitez-vous cette année ?

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Bonne Année 2024 : illustration de la carte de vœux

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence !

Bonne Année ! Bonsaï et mandala par Saisei sur Yrial in Sight
Bonne Année ! Illustration de bonsaï et mandala par Saisei sur Yrial in Sight
Happy New Year ! Bonsaï and mandala | Illustration by Saisei on Yrial in Sight
Happy New Year ! Bonsaï and mandala | Illustration by Saisei on Yrial in Sight

Illustration réalisée avec le logiciel Photoshop d’Adobe – une gribouille initialement assortie d’un crayon mécanique et de mon carnet de croquis ! Un dessin réalisé à la main – enfin avec un crayon puis un stylet de tablette graphique – si la précision intéresse. Et… J’en reparlerai dans la prochaine compilation de l’année « Mash-up des illustrations et builds 2023 » ^.~


Étapes pour la carte de vœux (edit 2024) :

Si le sujet du mandala pour intéresse, j’en dessine également dans ces articles (edit 2024) sur Yrial in Sight :

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Carte de Noël : vitraux, rosace et bonsaï !

Illustration d’une carte de Noël pour 2023 !

Pour le thème de cette carte de vœux, je m’inspire de vitraux et d’une rosace photographiée cet été ainsi que d’une esquisse d’un sharimiki dessinée à la même période. Une rosace ou des vitraux, vous savez déjà de quoi il retourne. Quant au « sharimiki » il s’agit d’un arbre miniature au tronc partiellement écorcé – c’est un style de « bonsaï » japonais :

Photographies et croquis de référence – projet d’illustration – Saisei sur Yrial in Sight

Donc comme promis dans Dessin au pastel blanc sur papier noir voici un arbre tortueux mais florissant ^__^ Presque en opposition complète avec la définition de shari (os laissés à la crémation) et miki (tronc). Bon. Côté dessin ! Concrètement, pour le traitement du tronc en termes de valeurs* je pense dissocier l’écorce normale plus sombre, de la partie dénudée plus claire :

Esquisse de bonsaï « sharimiki » en traditionnel et en numérique – Saisei sur Yrial in Sight

… Même si c’est susceptible de gêner la compréhension des volumes – cf. image ci-après.

Ce bonsaï sera ensuite inséré en perspective dans la rosace. Bien que mon projet de carte de vœux soit pour le moment au stade de, hum… Peinture inachevée, juste à l’état de grisaille :

Grisaille ou composition en niveaux de gris – rosace, vitraux et bonsaï – Saisei sur Yrial in Sight

J’aime toujours autant chercher la lumière, imaginer différentes sources. Que ce soit en 3D avec Bryce ou en 2D avec Photoshop, le lighting* reste une de mes étapes favorites !


Bien que je n’aurai pas le temps de terminer ce dessin, je vous souhaite de joyeux fêtes de fin d’année. À commencer à par un bon réveillon de la Saint Sylvestre. Bonnes vacances si vous en avez !


*Valeurs. Nuances pour un objet ou un plan, de manière à ce qu’il se détache du reste, même avec ses propres ombres et lumières. J’en parle souvent sur ce blog.

*Mise en lumière. Par exemple, je fais tourner un spot autour de mon sujet comme dans cette précédente Étude de la lumière pour de précédentes scènes :

Sources pour les valeurs et la mise en lumière :

Étapes pour la carte de vœux (edit 2024) :


À vous de faire tourner les spots, les boules ou les têtes ! Amusez-vous bien !!!

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Dessin au pastel blanc sur papier noir

Dans la série « Technique et matériel : j’ai testé ! » aujourd’hui on parle de dessin au crayon. Plus particulièrement : de croquis et d’esquisses au pastel blanc sur papier noir. Le sujet ? Le bonsaï, un arbre miniature japonais !

En mai dernier, j’ai inauguré un nouveau carnet de croquis au thème de Maulévrier. Le Parc Oriental de Maulévrier m’a toujours inspirée. C’était l’occasion de s’offrir un nouveau carnet vierge – auquel j’ajoute, comme à l’accoutumée, aussi bien des notes textuelles que des esquisses et des croquis. De rapides dessins au crayon gris, au crayon bic, à l’aquarelle et… Au pastel blanc, sur papier noir :


Le carnet est blanc donc lorsque j’ajoute du papier noir, je dois le découper et le coller dans le carnet. Or le format du carnet, comme je le soulignais cet été dans une aquarelle de bonsaï en semi-cascade, s’apparente plutôt à celui d’une marine* ! C’est-à-dire un format très allongé qui ne coincide pas forcément avec mon sujet arboré.

Ici les dessins de Nejikan et de Sabamiki correspondent au format du carnet tandis que les deux autres bonsaïs sont eux réalisés au format original A5* :

Cliquez sur les images pour les agrandir !

*Format A5 : 148x210mm | Format du carnet Maulévrier : 196x126mm | Format Marine : 180x100mm, 73x50cm, etc.


Concernant le type de crayons pastels, j’ai essayé un Royal Pencil offert par Suzie Suzy puis un Pitt Pastel de Faber-Castell que j’avais déjà acheté pour une obscure autre raison* !

Gros plan sur la mine de crayon pastel et le type de tracé blanc sur papier noir

*une obscure – enfin claire finalement ^.~- raison : mes tests de dessin sur papier gris, où j’ajoutais du noir et du blanc.


Matériel pour ce test de dessin blanc sur papier noir :

  • Papier noir « Carb’ON » teinté dans la masse, de CANSON : ce petit format A5 se prête bien à l’exercice et la densité 120g/m2 est vraiment sympa, ni trop épais ni trop fin ;
  • Crayon pastel de Royal Pastel Pencil : mine sèche qui casse facilement mais fait le job pour démarrer ;
  • Crayon pastel de Pitt Pastel, ••• medium de Faber-Castell : mine grasse, généreuse, s’use plus vite que l’autre marque, mais procure un résultat plus intense !

Dessins et esquisses de bonsaïs issus de mon carnet de croquis sur la végétalisation au balcon dont je parlais précédemment sur MD studio ! Pour une fois, j’essaie de tenir un carnet dédié à une thématique, une seule. Ce carnet de dessin est donc voué à se remplir plus lentement. Affaire à suivre. Et d’ici-là…

…Le thème de l’arbre tortueux mais florissant sera également à l’honneur dans la prochaine carte de vœux 2023-2024.

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Défi artistique et autoportrait

Défi réalisé à l’invitation de Vurore et publié collectivement le 8 mars 2023 : Femme, Vie, Liberté !

Vurore1 est illustratrice indépendante et a décidé, au début de cette année, de mobiliser d’autres dessinateurs et dessinatrices, illustrateurs et illustratrices de tous horizons pour imager un combat quotidien. Avec l’idée de personnifier le message en partant d’un autoportrait. Je fais partie de celles et ceux qui ont répondu à l’appel :

Le slogan Femme, Vie, Liberté2 est utilisé depuis plusieurs années pour dénoncer le traitement de la condition féminine, en particulier iranienne, irakienne, turque et syrienne. Néanmoins ce message est suffisamment ouvert pour être porté vers n’importe quelle femme, où qu’elle soit dans le monde.

La date de partage en ligne était le 8 mars de cette année. J’ai pensé qu’un petit retour sur cette création, à la fois simultanée entre plusieurs personnes mais éminemment solitaire3 dans la réalisation, restait d’actualité !


La couleur verte : renaissance, monde végétal et référence culturelle

Le vert est une couleur historiquement ambiguë, selon sa clarté, sa saturation, voire sa teinte même, suivant son degré de jaune ou de bleu. De ce que j’ai pu lire sur la philosophie musulmane, le vert se rapporterait entre autre à une oasis de verdure dans un désert sec. Le vert de ce portrait symbolise donc la (re)naissance du droit et de la liberté, la vie autant végétale qu’humaine et, en l’occurrence sociétale. Même dans des environnements arides. Même si la définition de ces concepts manifestement varie d’une culture à l’autre et est source d’ambiguïté.

Le choix du livre ouvert : accès à la connaissance, à la liberté de penser et d’agir

Ce livre est en fait mon carnet de notes et de croquis ! Niveau ambiance, les pages ocres du carnet ouvert ont l’avantage de jouer le rôle d’un réflecteur : elles apportent une source de lumière indirecte. A la base, mon carnet devait disparaître du cadre de la photographie finale – la photographie qui m’a servi de référence pour cette peinture. Sauf que dessiner un livre dans les mains d’une femme, lorsqu’il s’agit d’illustrer un slogan sur le droit de vivre et d’être libre, c’est une posture intéressante : mon personnage vient de lire et lève les yeux, il s’est instruit et à présent, réfléchit.

Entre ressemblance et simplification : le mouvement dans l’intention

Le portrait réalisé est plus ou moins fidèle à l’original : la simplification et l’exagération servent aussi mon intention. Les yeux sont plus grands par exemple et les cheveux plus longs – tels que je les porte maintenant. L’essentiel était de renforcer certains aspects que je jugeais dynamiques : mouvement de la chevelure dans le vent (visible sur la photographie de référence au demeurant) qui illustre le mouvement de la pensée et la liberté d’action ; éclat des yeux (volontairement agrandis) qui reflètent l’éclairage du livre – dans les deux sens du terme, l’éclairage de la liberté et de la connaissance, l’éclairage atténué du soleil, au dehors. A l’extérieur. En public !


1 Le compte Instagram de Vurore et le site web de Vurore avec la page dédiée à ce défi artistique et collectif « Femme, Vie, Liberté » rassemblant nos participations !

2Le slogan Femme, Vie, Liberté expliqué et documenté sur Wikipédia.

3 Exercice solitaire bien que j’ai régulièrement partagé mes avancées, comme mes doutes, à d’autres collègues et amies le temps de peindre cet autoportrait. Histoire aussi de m’aider à choisir entre différentes compositions !

Même si le texte à placer était « simple » par rapport à la réalisation d’une affiche par exemple, je me demandais s’il le fallait discret ou au contraire plus assumé comme avec cette typographie épaisse. C’est fou comme l’implication personnelle change dans cette configuration où le sujet est à la fois général et personnel.

Sur le processus en lui-même, je partage quelques étapes et astuces dans l’article Portrait de Simmeuse : process d’un autoportrait !


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