Meilleurs vœux illustrés pour cette année qui a déjà (bien selon les points de vue) commencé :
J’ai choisi une formulation personnelle. Globalement nous sommes tous sous le joug de restrictions sanitaires, nécessaires et indispensables, avec des conséquences économiques, familiales, sociales, associées à un impact important sur la santé mentale. D’où l’idée de ne pas souhaiter une traditionnelle « bonne » année et de porter l’accent sur les petits moments de bonheur, même fugaces. La plupart du temps, j’opte pour des vœux personnalisés mais là j’ai pensé que ce serait mieux de le faire aussi pour la carte générique.
Et… En raison de ces mêmes interrogations sociales, je me suis inspirée d’une source musicale pour le texte : celui de Daft Punk pour leur chanson « Harder, Better, Faster, Stronger », plus particulièrement le passage sur l’automatisation du processus de transformation et d’uniformisation. J’évite au maximum les polémiques sur Yrial, je les réserve pour mon entourage ; cette fois-ci, je n’y résiste pas !
Alors. Notre mode de vie nous rend-t-il plus fort, plus rapide, meilleur en tout ?
D’ici-là, je vous souhaite sincèrement une année plus en douceur à tous celles et ceux qui en ont bien besoin ^-^
Quelques exemples de conception graphique autour de l’illustration précédemment postée ! Une étape ludique qui, finalement, fait partie du processus de création. J’ai ici joué avec la taille et l’interlettrage de la typographie ainsi que sur les négatifs entre le fond et le sujet :
Je ne vous en partage que 4 mais il en avait davantage. Aussi ai-je sollicité quelques personnes de mon entourage. Toutes ont donné leurs avis sur le choix !!! Les retours sur le travail sont toujours précieux ^o^
J’ai finalement laissé visible par endroit le croquis de recherche dans l’illustration finale, soulignant la truffe et le regard ; et parmi les différentes variantes colorées, j’ai donc choisi la version « chat roux et tons chauds » comme direction.
Rendez-vous demain dimanche prochain pour la version finale !
Quelques tests d’ambiances pour le projet de carte de vœux 2021 !
J’aime toujours autant m’essayer aux variantes colorées ! Et ensuite, je marque une pause – passer à autre chose permet de se « rafraîchir les mirettes » et de choisir une direction à pousser.
Dans ces exemples, le croquis de recherche est encore pleinement intégré au dessin. Les grandes lignes sont tracées.
Une fois l’illustration terminée, on se retrouve la semaine prochaine pour des essais de conception graphique – toujours en partant des crayonnés de recherche !
A défaut de se costumer pour de vrai, retours sur quelques illustrations d’Halloween !
Mais qu’est-ce qui fait une illustration d’Halloween ?
Y-a-t-il une recette ? Genre l’obscurité, le clair-obscur, ok… Bon en fait, il n’y a pas toujours de « guide line » même si je note plusieurs éléments qui reviennent à illustrer, au choix ensemble ou séparément.
Catégorie courante « recette de base » :
Citrouilles taillées, plus ou moins rigolardes ou menaçantes ;
Sorcières en générales mignonnes et apprêtées (et rarement des sorciers) !
Les personnages se munissent invariablement : d’une lanterne, d’un balais, d’un chapeau pointu et avachi. Parfois d’une baguette magique mais j’y reviens ensuite.
Bien sûr, les éléments ne sont pas à reprendre systématiquement et en intégralité ; tout dépend de l’histoire racontée dans l’illustration ! Mais je remarque que ces items sont fréquemment représentés lors d’Halloween et fournissent une « ambiance » codifiée et appréciée pour l’occasion.
Catégorie « inquiétante » – même si parodique :
Tombes, cimetières ou maisons abandonnées ;
Fantômes, parfois des goules ou des zombies ;
Squelettes ou parties de squelettes (que les crânes par exemples) !
Évidemment là aussi, la parodie est de mise : une représentation « mignonne » apporte une touche de décalage et d’humour. On n’est pas du tout obligé de se prendre au sérieux à Halloween !
chaudrons, fioles de couleurs diverses et parfois avec bulles ;
Les chimères sont également invitées !
J’avoue, j’aime beaucoup les illustrations d’Halloween qui comporte une aura magique ^o^
Sur ce, c’est parti pour…
…Ma propre galerie d’illustrations autour d’Halloween !
Beaucoup ont été publiées sur les réseaux pour une « halloween crazy week » que j’avais subitement eu l’envie de créer et de partager1 :
Alors, oui : c’est une série de dessins initialement datés de 2009 à 2014 ! Encore un article où je fais « presque du neuf » avec du vieux >.< Mais je continue à mettre à jour cette petite galerie d’illustrations sur Yrial in Sight !
1Halloween Crazy Week : une compilation 2018 qu’on retrouve notamment dans la galerie « Halloween » sur mon profil Deviant Art et que j’avais partagée, à raison d’une illustration par jour, la semaine précédent le 31 octobre.
Où un portrait en couleur de mon elfe noire aux crocs saillants !
En preview, les trois étapes de finalisations – une dominante gris vert en étape 1, que j’ai ensuite renforcée vers le cuivrée en étape 2 pour finir avec un rehaut plus doré au premier plan en étape 3 :
Galerie et visionneuse pour la finalisation de « Féérie sous la pluie ».
Cette illustration fait suite aux différentes recherches partagées précédemment. Le dessin est une des multiples interprétations possibles pour l’elfe de Pekhov : peau sombre que j’ai peinte cuivrée / dorée / orangée ici et, si on se réfère au texte d’origine…
aux yeux jaunâtres, aux lèvres noires et aux cheveux gris cendré. Quant aux crocs qui saillent de leur lèvre inférieure, ils ont de quoi terrifier tant les gens qui ne sont jamais sortis de chez eux que les amateurs de contes de bonne femme.
Source : le tome 1 des Chroniques de Siala
Autour de l’étape 1.
Au choix entre une version « rouge » et une version « verte » de l’illustration, c’est la verte que j’ai choisie d’approfondir !
Ci-contre : « Rainy Fairy » ou « Féérie sous la pluie » version couleurs d’origine.
Étape 2 – ou version 2.
Peut-être à cause de la luminosité ambiante matinale, cette première version finale me semble fade en comparaison des soirs où j’ai travaillé les couleurs du portrait.
Et quelques rapides réglages plus tard, voici une version légèrement plus intense avec le renforcement de notes cuivrées. Sortent alors deux versions, l’étape 2 (ou version 2) et l’étape 3 (ou version 3) :
La version « féerie sous la pluie » [version 2] paraît ainsi plus ocrée et dense, l’elfe y est plus présente ; la version « rainy fairy » [version 3] semble en comparaison plus claire, grisée, ce qui rend la fille plus transparente, fragile et vibrante mais le regard plus brillant. Et si le regard dans la version 2 « féerie » dénote globalement davantage de contraste par rapport à la version 3 « fairy », l’ensemble revêt davantage d’éclat, de couleur et de vie dans la version 3. Laquelle préférez-vous ? D’un écran à l’autre, il y a de grosses différences.
L’heure de la rentrée a donc sonné et certains d’entre vous ont le nez plongé dans leurs cahiers. A l’heure du numérique, me voici prônant le papier. A l’heure de la suractivité, me voilà valorisant le repos ! Avec le sourire et de grands crocs, place à Ryûk dans « Shinigami Glandouille » !
Certain.e.s le reconnaissent pour avoir lu le manga Death Note* ou pour avoir surfé sur ce blog entre janvier et août 2018. J’avais posté une prévisualisation partielle assortie de mon process ; l’imagine définitive étant alors réservée à la parution exclusive d’un artbook collectif – projet qui n’aura pas lieu donc je vous partage le dessin.
Personnellement j’ai toujours trouvé Ryuuku ambigu : tantôt il manifeste son soutien – du moment que la situation l’amuse – tantôt il prend ses distances. Parfois réfléchi et sage, parfois impulsif et infantile, il se trouve progressivement dépassé par le génie (ou la folie) de son compagnon humain. J’ai cherché à transmettre cette ambiguïté, entre un personnage presque hilare et une ambiance pesante et obscure, un peu comme celles des polars. Le personnage est présenté en pleine lumière parce qu’il agit franchement, tandis que les ombres sont aussi fortes en raison de la nature même de son œuvre. Ici il profite tranquillement mais ne devrait-il pas bosser dans son carnet ?
Pour celles et ceux qui aiment les gribouilles, j’avais aussi partagé des essais d’ambiances colorées pour cette illustration ; et si vous préférez les études de la nature, ce fanart avait également donné lieu à quelques études préliminaires d’os et de crânes !
Cette illustration fait suite à mon premier essai de clair-obscur sur une pomme, posté l’année dernière ; je suis partie de la même posture pour le shinigami – ne sachant que faire du bras, j’ai d’abord pensé à effectuer des tests sur le dessin plus simple avant de me lancer dans l’aventure d’une illustration plus complète.
* bande-dessinée japonaise écrite par Tsugumi Ōba et dessinée par Takeshi Obata. Existent aussi une série TV et une comédie musicale adaptées de l’œuvre.
Un moment de zen et de chaleur, quand les feuilles bruissent aux premières lueurs.
Le printemps est arrivé et avec lui, une nouvelle vidéo – ou ici, un gif animé :
Cette illustration de jardin japonais, vous la connaissez au moins en partie : c’est mon fond d’écran pour ce site web, Yrial in Sight, et également ma bannière pour les réseaux sociaux Twitter et Facebook !
Ce dessin s’inspire du jardin japonais de l’Île de Versailles, à Nantes. Y sont organisés, à la Maison de l’Erdre, des évènements comme Passion Japon et des expositions temporaires aux thématiques fortes.
Je vous en dit un peu plus sur le procédé dans jardin japonais à Nantes. Ici je souhaitais adapter le décor de manière à ce qu’il fonctionne sans le personnage représenté lors du pique-nique Wazabi ; un buisson d’arbustes taillés en plateau me semble une bonne option !
Cette illustration reste importante pour moi puisqu’elle situe bien mon univers, entre réalisme (par sa composition) et fantastique (pour ses couleurs sucrées). Elle change avec moi ! Et vous, y a-t-il une image qui semble vous correspondre, même avec les années et vos évolutions ?
Nous sommes au printemps et pourtant, j’illustre une nouvelle scène d’hiver en forêt d’épineux – probablement éclairée de torchères en arrière-plan. Nouvelle scène inspirée du « Choix du Roi », un roman de Solène Bauché* !
Indice : les cheveux longs seraient synonymes de puissance et on le dit « à la barbe fleurie »… Pour un portrait d’homme plus mûr que ce que je dessine en illustration¹ et toujours ce jeu de lumière oscillant du bleu à l’orangé, que j’ai développé pour le trio de protagonistes tirés du roman :
Eh oui, Charles ou Charlemagne, ou encore Carolus Magnus, le père d’Amaudra et de Pépin, clôture ici mon triptyque de personnages en tribut au Choix du Roi. Un mélange de froideur et de douceur, de tristesse et de complicité que rencontre une éventuelle culpabilité dans ses traits à la fois jeunes par ses ambitions et déjà vieillis par les soucis. Un côté énigmatique sans le déparer de sa stature – où le dynamisme orangé (symbolisant ses conquêtes) côtoie le calme d’une froideur bleutée (imageant la rationalité).
Par certains aspects, même après avoir terminé la lecture, j’en veux encore à ce Charles : il m’était donc difficile de le rendre purement sympathique et le teint presque cireux est certainement la traduction colorée de ce sentiment mitigé. Il regarde légèrement vers le passé, car lors de cette rencontre, ces enfants figurent un présent manifeste à chaque seconde – Amaudra comme Pépin sont d’ailleurs représentés de face dans mes précédentes illustrations.
¹ en illustration, mais pas en BD où finalement je dessine autant de personnages d’âges murs que jeunes.
*Pour l’anecdote, Solène Bauché est une auteure Nantaise et Vannetaise : n’hésitez pas à vous rendre sur sa page Facebook Solène Bauché Romancière, ou découvrir un extrait de son roman Le Choix du Roi sur Librinova !
Toujours une surprise et encore un plaisir de voir ses illustrations passer du virtuel au réel, muer de la peinture numérique au papier, pour prendre corps sous une forme d’objet tangible.
Portée par le récit de Solène Bauché dans son roman le Choix du Roi, j’illustre aujourd’hui le petit frère d’Amaudra : Pépin !
Solène nous parle de boucles blondes, de yeux vert d’eau assortis d’un nez aquilin. Ici j’imagine ce jeune homme portant un regard affectueux et admiratif sur sa grande sœur :
Pour que Pépin ait un air de famille avec Amaudra, j’ai repris un visage en long ponctué de taches de rousseur, des yeux très légèrement en amande et des lèvres plutôt fines ourlées d’un demi-sourire énigmatique… Rehaussé d’une lueur un tantinet fantastique en contre-jour – dont une pointe dans les iris. Le portrait de Pépin est également basé sur la même ambiance que pour l’illustration d’Amaudra : sapins en hiver, fourrure et vacillante lumière.
Un petit mot sur l’auteure ! Solène Bauché est une auteure Nantaise et bretonne de cœur : n’hésitez pas à vous rendre sur sa page Facebook Solène Bauché Romancière, ou découvrir un extrait de son roman Le Choix du Roi sur Librinova !