WordPress et Gutenberg

Depuis le 2 septembre 2018, je teste Gutenberg, le nouvel éditeur pour WordPress. Il m’a été proposé en août et je suis toujours partante pour tester quelques nouveautés. Donc régulièrement, je bascule du Classic Editor vers Gutenberg, pour voir. En soit, l’innovation est résolument sympathique, responsive, l’interface plus aérée / moins chargée que sur l’éditeur classique pour ne citer que quelques avantages à cette innovation.

Toutefois, je suis (là encore, régulièrement) contrainte de mettre en pause mon utilisation car certains manques s’avèrent bloquants :

  • L’impossibilité d’apporter la visionneuse de photos à une galerie créée – même passée en édition html, impossible d’insérer la balise class= »foobox »; qui appelle ma visionneuse (une lightbox / shadowbox du nom de Foobox vous l’avez compris) ;
  • Le redimensionnement automatique des images qui certes, est réversible, mais : au lieu de prendre l’image que j’ai conçue à la bonne taille, Gutenberg agrandit l’image qu’il a précédemment réduite. Résultat : elle est pixelisée !

La gestion des nouvelles et anciennes galeries se révèle problématique :

  • Impossible de sélectionner des images de la médiathèque pour créer une nouvelle galerie via Gutenberg – l’interface reste vide comme si je n’avais encore jamais uploadé de visuels ;
  • Impossible aussi de modifier une galerie anciennement créée avec l’éditeur classique autrement qu’à la main, en ajoutant les numéros d’ID directement dans le code source.

Or par définition, sur Yrial in Sight, MD drawing et MD studio pour ne parler que des projets persos, j’utilise les galeries et visionneuses, pour mes illustrations comme pour mes photographies. Donc Gutenberg a encore quelques progrès à faire s’il veut se faire adopter. J’imagine que ses concepteurs ont encore – beaucoup – de pain sur la planche pour ce projet, comme l’indiquait déjà cet article de mars 2018. Donc, patience et en attendant, je reviens au Classic Editor ^-^ Bon courage à toute l’équipe \^o^/


Article commencé le 15 septembre 2018 et mis à jour en fonction des observations.

EDIT janvier 2021 : le problème des images et des galeries persiste… Entre-temps, j’ai abandonné Foobox et c’est pas faute d’avoir régulièrement basculé de l’éditeur classique vers Gutenberg mais là c’est relou pour rester polie.

Ou laissez-moi un commentaire

Mash-up des illustrations 2019

Nous sommes début 2020 et voici un petit retour sur mes illustrations et expérimentations de 2019 !

…Où j’ai poursuivi les directions prises ou souhaitées l’année précédente, entre des portraits 2D plutôt réalistes et des retrouvailles en 3D :

Yrial in Sight | art vs artist 2019 ou mashup des illustrations | digital art – Saisei

Les particules enneigées et le personnage 3D sur la photo relèvent de réalité augmentée – photographie prise dans une galerie commerciale où le miroir intégrait une animation. Ça change des portraits classiques pour cet art versus artist ! D’autant que l’année 2019 est une année où j’ai pu me remettre un peu à la 3D et j’ai beaucoup apprécié.


Concernant la 2D, je combine à peu couramment les effets de matière sur les paysages comme sur les portraits de personnages. J’apprécie ce rendu plus chaud, cet effet plus spontané et plus « cracra », qui rend l’illustration plus naturelle et plus « humaine » finalement.

Concernant la 3D, oui, ça y est, je suis repartie avec Bryce en 2019 ! J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer avec les spots de lumières et les ambiances. En projet pour 2020, j’aimerais bien m’essayer à ZBrush ou à 3DSmax pour de la sculpture. Ou creuser la piste de conception d’environnement paysagé avec Bryce. Deux chemins possibles. On verra en fonction des autres projets !

Dans le mash-up de l’année 2018, j’avais également pensé à davantage consacrer de temps au dessin traditionnel. Si j’ai effectivement retrouvé le chemin du papier et des pinceaux, rien de bien concluant n’en ressort – en revanche, je continue de griffonner spontanément sur mes carnets. Aussi, pour des œuvres complètes en traditionnelle, ou mixte entre traditionnel et numérique, on attendra ^o^

Côté projet collaboratif en 2019, nous avons sorti avec le fanzine No-Xice, un nouvel artbook, « Winteries ». J’étais vraiment décidée à non seulement construire un pont entre mes anciens travaux et mes nouvelles illustrations ; mais aussi à en sortir un projet concret – les collègues et amis ont répondu positivement, ce qui m’a touchée. A présent, j’ai un recueil grand format sur le thème de l’hiver, la saison du moment !

Vous l’avez sans doute remarqué : je couvre ponctuellement en écrit et en photographies plutôt qu’en croquis certains évènements. La photo gagne finalement la partie en ce qui concerne les découvertes IRL – surtout sur les réseaux sociaux, un peu moins sur Yrial in Sight, ceci dit.

Cette année passée, j’ai de nouveau œuvré pour partager mes expérimentations aussi bien que le résultat final. Le chemin à parcourir ou parcouru m’intéresse autant que le résultat à atteindre ou déjà atteint. Si cette tendance au partage didactique s’en trouve une nouvelle fois confirmée, je compte à l’avenir produire moins de tutoriels et processus de création pour privilégier la création aux explications textuelles !

Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2019 sur Yrial in Sight !

rétrospective 2019

Et vous, quels projets, envies, engagements créatifs nourrissez-vous pour 2020 – et même plus loin ?

Ou laissez-moi un commentaire

Meilleurs vœux pour 2020

Juste pour vous souhaiter une belle année à venir ! Qu’elle soit porteuse de santé, de chouettes opportunités que vous saurez saisir ou créer, assorties de stimulantes découvertes culturelles et personnelles.

J’en profite aussi pour citer une amie : « […] Très bonne année […] Sûrement remplie de bonnes choses et d’autres moins. C’est comme un pack complet que l’on reçoit à chaque fois. On fera les retouches au fur et à mesure pour qu’au final, avec le recul, ça soit une très belle année. » Elle trouve vraiment les mots pour qui me touchent ^-^

Comme chaque année également, j’ai commencé des recherches pour une carte de vœux – ici sur la thématique actuelle « j’ai les crocs », sans écailles et avec poils :

Croquis de recherche pour des cartes de vœux illustrées, entre petits félins et grands chats !

Chat qui croque, qui baille, qui grignote, bouscule ou dépelote le fil du texte, les idées sont là. Ces recherches datent de mi-octobre. Je commence souvent en avance pour terminer soit à la fin décembre, soit courant janvier.

D’ici-là, on se retrouve sur Yrial dimanche prochain, le 5 janvier 2020 pour le traditionnel mash-up de l’année écoulée ou compilation de créations 2019 et souhaits pour cette nouvelle année !

Ou laissez-moi un commentaire

Une pause s’impose

Bon, j’ai besoin de souffler un peu. Histoire de retrouver mon engouement habituel.

Mon planning est dans les grandes lignes, posé pour 2020 et plus en détail sur le premier trimestre. Étant donné les contraintes parallèles à tout ça, il est fort probable que je ne partage plus grand-chose ici pendant un long moment.

Ensuite, je continue de culpabiliser à polluer la toile – même je n’ai été informée qu’en 2013 des dégagements de dioxyde de carbone engendrés par les requêtes en moteurs de recherche, les streamings et le maintien de données en continue. Car pour nous assurer que nos mails, nos images et documents, nos clouds, nos vidéos, soient toujours disponibles à toute heure du jour et de la nuit, ça consomme beaucoup d’énergie et ça pollue beaucoup en termes d’émission de gaz à effets de serre. Sans parler de l’extraction des matières nécessaires en amont pour construire un serveur ou un smartphone – information que j’ai eue plus tardivement mais qui n’enlève rien au sujet.

Donc bon. A titre personnel, je sais bien que je ne pollue pas tant avec les quelques articles et dessins que je poste ici, mais via la mise en avant sur les réseaux sociaux : la promotion à grands renforts de gazouillis et autres modalités contribuent à l’infobésité actuelle et à une pollution qu’il est facile de modérer à titre personnel. Voilà qui me pousse à ralentir le rythme de publication…

…En attendant de construire les machines et les architectures différemment, et bien évidemment, de leurs rafraîchir les idées, mieux que maintenant en tout cas.  

A très bientôt pour les croquis de carte de vœux, qui seront peut-être l’une des rares publications de l’année prochaine ! D’ici-là, je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année ^__^

Ou laissez-moi un commentaire

In Sight, nouvelle perspective en vue pour Yrial

Pour Yrial in Sight ainsi que mes autres sites web, les idées sont légions, les travaux en cours se multiplient et les projets restent nombreux. Pourtant, je songe à espacer le rythme de mes articles sur ce blog.

Le temps passé à expliquer ma démarche empiète finalement beaucoup sur mon temps de création visuelle. Alors, oui, produire du texte accompagnant les images, mettre en forme lesdites images, ça reste de la création me direz-vous. Sauf que je commence à y prendre nettement moins goût ces derniers temps, peut-être par manque de retours, et certainement par besoin de changement.

J’ai aussi envie de mettre à jour mes galeries et comptes en dehors de ce site. Force est de constater que, soit je fais vivre Yrial in Sight, soit je m’occupe des autres plateformes. En plus d’Yrial, je peux mettre ponctuellement à jour deux réseaux supplémentaires (Twitter et Facebook principalement) mais pas les animer avec des nouvelles extérieures ni surfer pour encourager les amis et collègues. Or, actuellement, j’aimerais investir davantage dans ce domaine, ainsi que sur Deviant Art et Instagram, ou ailleurs, pourquoi pas.

Ensuite, même si j’arrive à maintenir les contenus photographiques et textuels pour MD studio, je n’ai plus le temps de construire un portfolio personnel cohérent pour MD drawing, pressée parfois par la date butoir de la publication hebdomadaire ici. Côté contenu encore, les projets d’écriture pour MD design me démangent de plus en plus. Et côté webdesign, j’ai de nouveaux objectifs concernant tous mes sites MD.

Arrive donc probablement un changement en vue d’un temps online équilibré différemment, destiné à mes autres sites et projets. Jusque-ici, j’ai repoussé l’idée de moins publier sur Yrial in Sight car ce rendez-vous dominical maintient une forme de rigueur, de régularité et d’ouverture qui m’est précieuse. Sans compter le petit élan de satisfaction après avoir posté, le sentiment d’avoir vraiment terminé une fois les visuels et les textes partagés, et évidemment, le plaisir qui l’accompagne.

Affaire à suivre, décision bientôt !

Ou laissez-moi un commentaire

Daffodils Girl, la fille aux jonquilles

Daffodils Girl - Brush Pen Watercolor
La fille aux jonquilles, extrait d’une nouvelle aquarelle dominicale !

Comme chaque dimanche, vous en avez l’habitude à présent, un petit étape-par-étape du processus assorti de mes remarques / blocages / réussites ! Aujourd’hui, il s’agit une aquarelle réalisée en quasi-monochrome, soit un set d’ocre et de safran, avec les feutres ou « brush pen » de la marque Ecoline – feutres testés en mouillé sur mouillé et en sec puis mouillé – plus un aparté sur le choix du critérium pour le croquis, sur un papier qui m’avait déjà posé quelques soucis précédemment.

Le papier du Géant des Beaux-Arts convient manifestement mieux à un crayonné sec et fin, ici à gauche en H à 0,3 mm (en comparaison du papier de droite crayonné avec un HB à 0,7mm) – même si, avec cette précaution, il conserve une tendance à diffuser le carbone :

Crayonné directement sur la feuille avec quelques références personnelles sur le côté

Avec un crayon H en 0,3mm le tracé paraît plus net et bave moins. Place maintenant au côté bien « cra-cra » de l’aquarelle !

Les jonquilles sont réalisées en mouillé sur mouillé : je dépose de l’eau sur le papier, puis j’y passe le feutre aquarelle et éventuellement, j’estompe au pinceau. Les taches de couleurs se diffusent agréablement :

Essais de mouillé sur mouillé en alternant les feutres puis les pinceaux pour estomper

A contrario, le châle ou haut de kimono stylisé, a été peint en sec puis mouillé : un trait de feutre sur le papier sec, puis estompe au pinceau gorgé d’eau pour étaler – effet particulièrement visible sur les volutes, réalisées d’une traite, sans dégradé entre deux pigments.

Après les dégradés, j’ai été tentée d’encrer les contours de l’aquarelle directement au feutre. Peut-être ai-je eu la main lourde ? Je trouve les contours trop épais par rapport au (petit) format du dessin :

Effectuer un encrage des contours aux feutres n’a pas été une excellente idée – trop large !

Sur un grand format, l’effet serait certainement meilleur. En attendant, j’ai changé en cours de peinture pour un encrage au pinceau, puisant sur la pointe feutre ou dans le mélangeur. La photographie ci-après vous donne une idée du format – 12,0 x 15,1 cm soient environ 4.7244 x 5.9055 pouces :

L’aquarelle finalisée de la fille aux jonquilles, papier, feutre et pinceaux sur le côté

J’ai enregistré la quasi-totalité du processus ! Si cela vous tente, j’essaierai de partager tout ou partie de la vidéo en accéléré. Ou au moins un extrait à vitesse réelle.

L’illustration scannée – relativement proche des couleurs finales séchées

Ce nouvel essai avec les feutres aquarelles fait suite à la thématique Daffodil Ring, Balance Spring et aux feutres aquarelle, fleurs en dentelle dans le même style. Compte-tenu du nuancier des feutres Ecoline, je m’attendais à un rendu plus sombre pour la chevelure – ceci dit, l’apparition du jaune était sympathique !

Ou laissez-moi un commentaire

Daffodil Ring and Balance Spring

Daffodil Ring and Balance spring : aquarelle sur papier épais, dessin vue de près

« Daffodil Ring and Balance Spring », « Anneau de jonquille et ressort spiral » ou une illustration mêlant aquarelle et encrage, fraîcheur printanière et teintes automnales, formes mécaniques et volutes organiques, entre spirales d’horlogerie et courbes végétales !

La spirale fait à la fois référence au(x) temps et aux cycles saisonniers, mais aussi au ressort spiral, qui, en horlogerie, constitue avec le balancier, l’organe réglant la montre mécanique. J’aime l’idée que notre perception temporelle puisse se faire via l’épanouissement d’une fleur, selon un rythme régulier ou irrégulier, avec des lenteurs comme des accélérations. Imaginons que la jonquille, ses feuilles et ses racines représentent les aiguilles. La spirale aquatique symboliserait la spirale du temps comme la sève qui voyage et se propage.

Comme toujours, je vous partage ici quelques notes en cours de réalisation. D’une part, le croquis de mars dont j’ai revu les proportions au moment du clean sur le papier définitif de façon à ce que l’ensemble adopte une dynamique ascendante :

A gauche, le rough ou croquis brut dans le carnet de notes ; à droite, le clean ou tracé propre sur papier épais

Un petit aparté sur le papier où ma mine graphite 0,7mm pourtant HB bave rapidement – c’est déjà nettement mieux avec une pointe fine type 0,3mm – et sur la pointe feutre, très bien pour des taches imprécises mais que je maîtrise encore difficilement quant aux détails :

Teinte « jaune sable » pour le ressort spiral transformé en sève liquide – et une pointe de violet chaud en complémentaire

Quelques surprises donc sur les racines, ponctuées de joyeux débordements avec les pointes feutres Ecoline ; quant au demi-godet « Mauve Permanent » de violet Winsor & Newton, que j’ai employé afin de m’éviter des mélanges et aller plus vite, il reste définitivement gras sur le pinceau et granuleux sur le papier.

En attendant de progresser sur un nouvel essai, j’ai finalement choisi, pour ce dessin-ci, d’encrer les contours et quelques détails afin de donner corps et propreté à l’ensemble. En comparaison de la noirceur de l’encre de Chine, les vives couleurs aquarelles irrésistiblement s’affadissent :

Évolution du dessin et changement de perception des couleurs – tout est relatif ou presque !

Daffodil Ring and Balance Spring fait suite aux précédents essais Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle en traditionnel où je parle des brush pen Ecoline offerts en février – mars (d’où la thématique des jonquilles, pour la date, et le temps qui passe pour l’anniversaire) !

Je livre peu souvent mes notes d’intention, j’espère que celles-ci vont iront ! Avez-vous pensé à d’autres interprétations ?

Ou laissez-moi un commentaire

Feutres Aquarelle, fleurs en dentelle

Peinture du dimanche ou plutôt, gribouille dominicale, avec ici des corolles aux franges dentelées :

Essai dans des tons proches – feutres aquarelle « brush pen » écoline

Il s’agit de mon premier test avec, non pas des encres en pots, ni des demi-godets d’aquarelle, mais des feutres aquarelle. Le chemin sera certainement long d’ici à ce que je parvienne à un résultat comparables à ceux de mes collègues ^-^

Rendu presque fluorescent avec le vert – feutres aquarelle « brush pen » écoline

J’ai en projet de continuer sur le thème des fleurs ; les croquis et couleurs datant de mars, le mois des jonquilles. Mon thème serait « daffodil ring – balance spring » : « daffodil » pour la jonquille et « ring » pour le cercle, avec un jeu de mot autour de la balance qui se traduit aussi bien par « spiral » que « balance spring » – eh oui, « spring » qu’on connaît essentiellement pour le printemps :

Croquis de recherche pour « daffodil ring – balance spring » avec à gauche : le carnet ; à droite : le numérique

Pour rappel, voici le nuancier* des sets offerts par les collègues du groupe aquarelle et que je devrais apprivoiser :

Boîte colorée et teintes lumineuses et intenses pour les brush pen Ecoline
Boîte colorée, teintes lumineuses et couleurs intenses pour les brush pen Ecoline

Les teintes et mélanges pour la première couche ont été réalisés à part et appliqués au pinceau. Je me suis servie des feutres directement sur le papier au moment des rehauts seulement – je préfère « faire monter la sauce » progressivement, d’autant que le papier bien épais accueille sans sourciller plusieurs passages d’encre et d’eau ^-^

*Déjà photographié et commenté sur feutres aquarelles Ecoline !

Un chouette cadeau <3 Dans l’idéal, je l’emmènerai bien pour croquer en vadrouille, mais pour le moment, je trouve qu’il n’y a pas de nuances si pas de dilution, ce qui impliquerait d’ajouter pinceau à réserve d’eau et palette de mélange, autrement dit, des contraintes de poids et de volume. Et vous, quel matériel embarquez-vous en mode sac-à-dos ?

Ou laissez-moi un commentaire

Petit dragon en couleurs

Une vue très personnelle du dragon en question – colorisation façon poisson clown !

Il a tout de l’anatomie du mignon(3) – de grands yeux ronds et une petite bouche, de grandes « oreilles » et le front haut, des joues rebondies et des courbes arrondies. Bref, ce petit dragon tel que je l’ai ré-imaginé, a l’air inoffensif voire adorable, bien candide et parfaitement adoptable :

Petit dragon : version aux couleurs de papier vieilli avec écailles dorsales
Petit dragon : version avec nageoire dorsale en lieu et place de la crête en écailles

Pour celles et ceux qui m’ont suivie sur les réseaux sociaux courant octobre, vous reconnaissez probablement au moins l’une des deux versions : j’en ai partagé une sur Twitter et l’autre sur Facebook & Instagram ^.~

Pour mémoire, voici le croquis de 2016, inspiré de serpents et de chauve-souris, entre reptile et créature aérienne ou aquatique :

Le croquis en valeurs pour le petit dragon qui sera ensuite colorisé !

(1) Jeux Vidéo Trine 1, 2, 3 et 4 développé par le studio finlandais Frozen Byte.

(2) Dessin en noir et blanc du petit dragon et process de création sur Croquis du Soir ou l’un de mes essais avec le logiciel de dessin 2D Mischief édité par The Foundry.

(3) Cerveau et psycho n°114, Octobre 2019, « Le pouvoir des chatons » et l’anatomie du mignon.

Ou laissez-moi un commentaire

Processus d’illustration pour Féérie sous la pluie

Colorisation à partir de niveaux de gris pour l’illustration fantastique « Féérie sous la pluie »

Personnellement, j’aime autant savourer le résultat que profiter du chemin parcouru ; et vous ? Donc comme presque toujours, plongez dans les principales étapes de création pour ce portrait orienté médiéval-fantastique ! C’est parti pour le processus de Féérie sous la pluie :

Un croquis très relatif puis modelé en masse

Contrairement à ma précédente étude en niveaux de gris, j’ai arrêté le travail des valeurs et du crayonné à mi-chemin avant de mettre en couleurs, de manière à avoir un résultat plus naturel. Je garde en tête ma version en noir et blanc d’un côté et mes recherches colorées de peaux ambrées de l’autre :

Le calque « courbe de dégradé » ou « gradient » est en mode de fusion « couleur »

J’avais déjà testé des colorisations à partir de niveaux de gris sur un lutin gros tarin, et un lutin vampirique, et une elfe bretonne. Je vous invite à y jeter un œil car cet article s’appuie dessus et je « saute » l’aperçu de ces étapes en détail.

Bien. Cette elfe-ci est un mix entre plusieurs de ces approches ; au lieu de modifier directement mon calque de valeurs, je lui superpose un calque de réglage en mode couleurs. Ce calque de réglage, c’est une courbe de dégradé ou « gradient ». Suivant le dessin, je modifie les réglages colorés, comme sur l’image précédente.

Ensuite, je superpose un deuxième calque, toujours en mode couleur où je commence à affiner certaines zones. Je modifie également les paramètres de fusion pour que les valeurs les plus sombres de ce nouveau calque se fondent avec celui du dessous – double-clic sur le calque, puis rendez-vous dans « Comparaison sur Gris > Calque du dessous ».

Je compare fréquemment mon image en couleur avec la version en noir et blanc

Ensuite, vient souvent s’ajouter un ou plusieurs calques en mode « normal », « incrustation »… Suivant les besoins. J’essaie alors de rester la plus proche possible de mes valeurs d’origine – cf. image ci-dessus. Ensuite, j’affectionne toujours autant le test du « découpage » ou « cut out » – cf. image ci-après :

Comparaison de l’illustration avec le filtre « découpage » ou « cut out » sur la base du noir et blanc

Le test du découpage (Galerie de filtres > découpage) permet de s’assurer de la lisibilité de l’image. Comme le conseille l’illustrateur Clint Cearley, je passe le dessin à la moulinette à partir du niveau de gris et non de la version en couleurs.

Pour finir, quelques réglages d’ambiance additionnels – ou pas :

Une petite retouche d’ambiance avec un fond plus sombre : portrait finalisé !

Parfois on apprécie simplement de voir les évolutions d’une illustration sans passer par la technique chargée d’aperçus des palettes d’outils et de calques, de réglages et autres paramétrages. Ici je ne me vois pas reposter systématiquement lesdits aperçus écrans de chaque calque dans la palette car je suppose un minimum de connaissances. Entre autre parce que j’en ai déjà parlé et que je prends soin de vous linker les articles en question si nécessaire ^.~

J’espère que ce petit tutoriel complète agréablement les précédents ! Dites-moi ce que vous en avez pensé. Et bon dimanche – ici je profite des Utopiales ^__^

Ou laissez-moi un commentaire