Concept Art and Matte paintings

C’est aux Utopiales de Nantes 2007 que j’ai découvert le « concept art », à travers une exposition de Christian Lorenz Scheurer : Entropia*. Un coup de cœur immédiat pour cette exposition – et la démonstration de matte painting associée – mêlé d’un puissant flash back des années passées dans les rayons Science-fiction des librairies bordelaises. Car, oui, si vous ne le saviez déjà, le matte painting intervient aussi bien dans les couvertures d’ouvrages que dans la conception de films et de jeux vidéos.

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Matrix, Avatar mais aussi Titanic, Prince of Persia… Films fantastiques ou historiques, le concept art est une étape indispensable à la visualisation des décors, qui sont ensuite incrustés en 2D ou modélisés en 3D, suivant les besoins du projet. Quant aux dessins animés et aux jeux vidéos, seuls les décors distants sont maintenant susceptibles de rester en 2D, le reste étant, pour les besoins de la caméra, passés en 3D. Si, dans les jeux vidéos, le fond 2D signifie bien l’éloignement en opposition avec le premier plan 3D (exemple de la scène issus de Sands of Time, pont et remparts), les techniques modernes savent maintenant très bien retranscrire la perspective atmosphérique. Toujours que les exemples seraient bien trop nombreux et non exhaustifs. Vous voyez déjà très bien de quoi il retourne !

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Le matte painting découle du concept art : c’est la finalisation, en quelque sorte, du travail d’imagination suite au brief créatif. Procédé cinématographique à l’origine, le matte painting était pratiqué sur verres ; aujourd’hui, si le matériel numérique a largement remplacé ce support, la finalité reste identique : assembler acteurs et décor, qui auront été filmés séparément. Quoiqu’il en soit, le matte painting reste de l’illustration et use donc des mêmes techniques que les tableaux de maîtres. Le but étant, à travers des degrés de précision différents, de guider l’œil vers l’essentiel de l’action : mettre en avant des premiers plans (ou éléments principaux qui peuvent être volontairement excentrés) et laisser flous les éléments d’arrière-plan ou secondaires.

J’avoue avoir une forte préférence pour les designs environnementaux (nature et architecture), aussi cette petite sélection d’artistes s’attache surtout à leurs réalisations de décors :
– François BARANGER : http://www.francois-baranger.com/
– Stephane BELIN :
– Deak FERRAND : http://www.hatchfx.com/
– Stephan MARTINIERE : http://www.martiniere.com/
– Geoffroy THOORENS : http://www.djahalland.com/
– Christian Lorenz SCHEURER : http://www.christianlorenzscheurer.com/
Pas de « line » ou encrage, rien que l’énergie du trait de couleur à l’état pur !

Voilà pour cet aparté culturel de dessineux. Pas d’image pour cet article, car je préfère vous laisser voyager par vous-mêmes. ^.~ Bonne semaine à vous !

* Pour ceux qui souhaitent ce remémorer l’exposition de 2007, je vous renvoie à une très sympathique rétrospective de sci-universe sur cette rencontre artistique !

Edit : le lien de l’article à propos de l’exposition a changé d’url et les images ont disparu, mais le site, tenu par des bénévoles, existe toujours.

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Bestiaire de renards

Si votre plumage égale votre ramage…Voici des croquis de renards !

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bestiaire et crayonnés : renard !

… Le renard en train de « muloter » c’est spécial et marrant tout plein !

Et après la vache-qui-rit, on a renard-qui-sourit ! ^^°

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Bonne fin de week-end !

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A quoi servent les réseaux sociaux quand on a déjà un site…

news-2011-02-13-reseau-sociaux-yrial-insightInternet, c’est déjà un réseau. Une communauté planétaire connectée, parallèle à la « vie réelle » comme on dit, bien que les interactions y aient des répercussions ô combien palpables, tangibles, qu’elles soient affectives ou économiques, à l’échelle personnelle ou sociale. il y a du vrai sur internet, la vérité de chacun ! Alors si on a un site, n’est-on pas déjà dans cette communauté ? A quoi servent les réseaux sociaux quand on a déjà un site, et a fortiori un blog que l’on met (ou tâche de mettre) à jour régulièrement ?

Parce que le site, ça ne suffit pas. Et parce que le blog, ça ne suffit plus. Depuis un moment déjà, un blog est « has been » (nous sommes en 2011).

De réseau scientifique d’après-guerre, Internet est devenu le reflet « IRL » d’une gigantesque communauté au sein de laquelle émergent des communautés plus petites, regroupant parfois des milliers d’internautes. Et si le blog offrait la possibilité de relater les dynamiques turpitudes individuelles dans l’océan de la blogosphère, les gens ont eu besoin de reformer des groupes plus restreints et plus représentatifs de ce qu’ils sont / aiment / veulent échanger : des communautés thématiques (artistiques comme deviant ou sheezy art) aux communautés générales (myspace, windowslive), on peut y aménager son profil, afficher ses œuvres et échanger avec les autres membres, créer des clubs, se faire des « amis ».

Les plateformes de gestion de contenu (blogspot, skyblog, mais aussi facebook) ont parachevé le tableau de l’accessibilité pour tous. Génial pour les néophytes qui n’ont ni le temps ni l’envie de monter un site, salvateur pour qui le code s’apparente aux voies impénétrables, idéal pour qui graphisme et ergonomie recèlent des relents d’obscures langues étrangères. Certes on n’y est pas le propriétaire de ses données personnelles et elles peuvent atterrir entre de curieuses mains, mais on peut rapidement passer à l’essentiel : communiquer ! A tel point que l’être humain a parfaitement su recréer le brouhaha de la vie quotidienne.

Sincèrement, je trouve la création de ses plateformes parfaitement adaptée et comme je participe directement au brouaha commun, je ne vais pas m’en plaindre ! Seulement, voilà : il est facile de rester douillettement calfeutré sous la couette de son réseau social de prédilection. A la manière des supermarchés et divers magasins qui vous refilent leur carte de fidélité, la navigation au sein d’une communauté incite fortement l’internaute à y prendre racine. Alors, si on n’a pas sa page facebook, son compte viadeo pour la France et linked in à l’international, est-on, réellement, visible ?

Avec le foisonnement providentiel des réseaux sociaux, référencer son site dans les moteurs de recherches et multiples annuaires disponibles (ce que je n’ai toujours pas fait ^^) est-il suffisant ? Ou faut-il envisager d’adhérer à toutes les communautés existantes / appropriées / intéressantes à titre pro ou perso, pour faire entendre, ne serait-ce qu’un filet de voix ? Twitter semble avoir été particulièrement sensible à ce désir de cultiver son e-reputation et offre à chacun la possibilité d’enrichir ses différents comptes à moindre frais : on peut désormais associer l’application à nombre de profils, plus besoin de se rendre la page X ou Y du site Z, il suffit de gazouiller ! Ok mais si tout le monde fait pareil ? Car ne plus se rendre « physiquement » à la communauté (se connecter quoi), c’est ne plus rien écouter de ceux qui y résident !

On communique plus facilement, plus loin, plus vite, mais j’émets un -léger- doute sur la qualité de l’échange. En pratique, tout dépend de l’objectif visé, entre profil vitrine et salon virtuel : pour qui ajoute son cv sur les banques de cadre emploi et autre ouestjob, assure la concordance de son existence sur un viadeo ou un linked in, ça reste logique ; si en plus il poste son book sur un rienquemonsecteurpro.fr c’est magique ! Reste que les recruteurs se méfient s’ils ne trouvent trace d’une vie sociale autre que professionnelle, genre carrément suspicieux et incongru de pas adhérer à facebook. Bientôt peut-être, dysfonctionnel de dédaigner le smartphone et la connectivité non-stop au monde.

Parce qu’il ne s’agit plus d’entourage, non, l’enjeu semble s’être déplacé à « séduire le monde ». Peut-être pas le monde entier mais le plus de monde possible. Car finalement, le but ultime n’est-il pas de créer chacun une communauté qui graviterait autour de soi ? Autant j’ai en parfaitement saisi la nécessité de survie économique au niveau entrepreneuriale, autant au niveau individuel, je trouve ça… Ambitieux ! Alors bon courage !
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Je suis bonne pomme et je choisis de jouer le jeu sciemment, comme vous, quoi ! Voilà pourquoi :
– sur la page Facebook d’Yrial in Sight @yrialinsight, vous trouverez quelques news concernant le site + des évènements et d’autres sites que je souhaite partager ;
– sur le compte Twitter d’Yrial in Sight @yrialinsight, vous trouverez quelques news sur des avancements de travaux, les challenges artistiques + des retweets de vous que je juge intéressants ou amusants, tout simplement !
– sur le compte Instagram d’Yrial in Sight @yrialinsight, vous verrez des encours et des travaux finis (édit : 2018), différents de ce que je partage sur Facebook et sur Twitter.

Pour le reste, il y a le flux RSS et mon blog qui vous tiennent au courant régulièrement ^__^ … Et mes galeries sur sheezy art et deviant art, qui, elles ne sont pas à jour et que peut-être, j’investirai à nouveau ^.~

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Aquarelle dominicale de printemps

Si l’aquarelle est de fin de printemps (genre ce matin ^^) le dessin date lui bien de la floraison, et plus particulièrement, du week-end décisif où Fraizibi tourna son premier court métrage ! Bon en gros, quand les membres de Wazabi filmaient leur mascotte le week-end précédent la soirée Wazabi 6, j’étais embusquée sous le petit pont de l’Ile de Versailles, à traquer les bourgeons ! ^__^

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N’en déplaise à San, le posca pour les petits points blancs, c’est génial ! Thxx Liaze et Moemai pour l’astuce ! ^o^/

Désolée pour la qualité des previews, mais, faute de scanner A3, j’ai dû prendre des photos à distance du dessin.

Bon, sinon, aperçu du line et la colo au « format réel », soit 41 cm de large :

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Je me laisse toujours de la place sous le dessin pour y faire mes essais de couleurs. Là l’espace colorisé est volontairement plus petit pour être recadré ensuite. Et comme le dit Faëlysil : « C’est toujours plus facile de couper après que d’agrandir la feuille ! ».

La gomme de réserve ayant sauvagement attaqué (dilué en fait ^^°) l’encre des dragons « mode petit poney« , je ne posterai pas ledit dessin, que j’ai d’ailleurs renoncé à aquareller. Et globalement, je pense me remettre à des choses simples en aquarelle, je ne suis vraiment pas encore assez douée pour les grands ensembles.
Affaire à suivre !

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Dragons mode Mon Petit Poney

Inspiré d’un après-midi avec une copine, où elle gardait sa filieule :

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Croquis mignon de dragons : une mère dragonne léchant son dragonnet

Ce n’est qu’un aperçu de la scène. Mais comme la fête des mères approche à grand pas, ça rentre dans le ton, non ?

Bon, je sais c’est débile, comme post…^.^°

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Résultat du concours de VN à l’Epita !

affiche-epita-2011Les résultats du concours de visual novel à l’Epita de ce week-end sont tombés ! Félicitations aux audacieux qui ont tenté l’aventure et aux téméraires qui ont survécu à cette nocturne !!!

9 visual novels ont ainsi « vu le jour », dont 3 hors-concours, vous verrez bien pourquoi ! ^.~ Entre romances et pures délires, découvrez les œuvres créées lors de la convention, sur le site de l’Epita bien sûr, ou sur le site de No-Xice avec un compte-rendu et ses incontournables photos !

Une nouvelle activité de convention est née cette nuit-là, on espère qu’elle donnera envie aux gens de continuer… En attendant, Merci à Torog pour cette initiative ! ^o^

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Un monde de bulles spécial Tim Burton

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Si vous ne connaissez pas déjà l’émission Un monde de bulles, c’est le moment d’entrer en la matière avec cette rétrospective sur Tim Burton, où les frous-frous d’Alice révélés !

L’émission se consacre habituellement à la bande-dessinée et s’attache à présenter plusieurs œuvres en invitant leurs auteurs / acteurs du milieu.

Retrouvez toutes leurs émissions sur tv-replay ou sur le dailymotion de Public Sénat, notamment pour les numéros spéciaux comme Disney, les comics ou les mangas.

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Concours de VN avec l’Epita et No-Xice !

affiche-epita-2011Petites pensées à tous ceux qui auront participé au concours de visual novel à l’Epita ce week-end ! Le jury devrait délibérer aujourd’hui. ^^

Pour ceux qui ne suivent pas trop les nouveautés en convention, ce concours, né du partenariat entre l’association Epita et le fanzine No-Xice, vous amenait à créer votre propre « livre numérique interactif », de type Anamnesis, pendant la nocturne de la convention, logiciel et ordinateurs fournis sur place…Plus quelques dessins issus de notre propre VN (Anamnesis donc) pour les expressions clés de personnage, si besoin.

Affaire à suivre sur le site de Torog, le concepteur ! ^__^

> voir toutes les colorisations sur Anamnesis <

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Nouveau contenu dans la partie Commissions !

J’ai rajouté quelques « illustrations » dans la galerie du site, section « Commission » !

Globalement, si je me suis enfin décidée à intégrer ces commandes-là (l’une était pour une entreprise, été 2009), c’est parce qu’elles ne s’éloignent pas trop du dessin et proposent un peu plus de diversité à la galerie. Dans le même ordre d’idée, je réfléchis à comment présenter les collaborations en colo, surtout celles avec Kômori pour le jeu / visual novel Anamnesis.

En attendant, retrouvez donc quelques dessins en plus, notamment la fameuse commission au doux thème de « Mode et Amour », initialement prévue pour le T@xice (projet commun aux fanzines T@tsu et No-Xice) et réalisée en septembre 2009.

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