Récemment j’ai partagé un extrait vidéo de mon utilisation du « pinceau mélangeur » sur Photoshop : buissons teintés de rose sur Instagram ou de bleu sur Twitter. Cet outil requiert moins de ressources que le « mélange au doigt ». Dans ma quête d’optimisation informatique, c’était une découverte parfaite pour moi en matière d’illustration digitale !
Ici, je cherchais à ce que le paysage fonctionne sans le personnage d’origine – aussi ai-je ajouté quelques branches au premier plan – avec le fameux pinceau mélangeur ou « mixer brush » :
Comme la légende l’indique, ce dessin est une illustration en numérique, représentant un décor naturel bien que réinventé : le jardin japonais de l’Île de Versailles à Nantes. Ouvert toute l’année, ce parc abrite régulièrement des expositions ainsi que des aquariums. Des cerisiers y côtoient des bambous, des arbres taillés en plateau croisent l’ombre de buissons ou vénérables foisonnants. Dans l’étang, quelques canards épient les carpes… Bref, un petit paradis de verdure sur une île citadine de la ligne – tram 2.
Entre le moment où j’ai photographié et croqué le parc, et aujourd’hui, le rendu a évolué ; tout a commencé avec un repentir numérique sur ce jardin japonais : j’avais l’impression de ne pas être allée au bout de mon idée sur le traitement de l’image !
Et vous, vous arrive-t-il de revenir expérimenter sur vos anciens dessins ?
Suite au challenge encré Inktober 2018, je poursuis mes expérimentations de dessin à l’encre : encrage des contours – « lineart » – et / ou des valeurs, tantôt au pinceau ou au feutre-pinceau…
Je poste régulièrement ces illustrations sur Deviant Art et Instagram ! Toutefois, je doute de continuer à court terme puisque j’ai à nouveau la possibilité de peindre en numérique à quelques détails près.
Comme je disais dans le retour de l’ordinateur, mon pc donnait, l’an dernier, des signes de faiblesses et la Cintiq se trouvait gênée aux entournures par Windows 10 ; je suis alors retournée au dessin traditionnel et aux remastérisations de vieilles croûtes digitales en relativement petit format.
L’autre raison, c’est que je débutais la publication sur Instagram et Deviant Art. D’autant que les célébrations comme l’exposition dans le cadre de Mangasia, puis Halloween et l’hiver avec les fêtes de fin d’année ont été l’occasion de partager mon ancien travail : en juin quelques portraits et illustrations lors de l’exposition à Luce Courville, puis en octobre avec une Halloween crazy drawings week et pour finir en décembre avec les Winter Manga Characters – dont voici un extrait en mode « avant – après » :
Ce n’est pas ce qu’on appelle un « redraw this » – l’objectif pour moi était d’automatiser certains réglages en travaillant sur des compositions et des couleurs déjà définies, pas de revoir les proportions ou le style de dessin :
Exemples sur les première et dernière illustrations d’hiver
Au total j’ai ainsi ravivé plus d’une vingtaine d’illustrations dont douze sur le thème d’hiver. Et même si ma configuration a évolué, que je pourrais probablement me permettre de manier des fichiers plus lourds, j’ai décidé de terminer la série ; je viens d’achever les deux petites dernières hier ! Entre les processus de remastérisation et les illustrations en elles-mêmes, il y aurait de quoi partager autant en image qu’en texte – pourquoi pas un artbook même si ce type de projet m’attire davantage en collectif.
Et dans tout ça, mon site web n’a point bénéficié de ces « nouvelles vieilleries » !
Aussi je profite de ce début d’année pour mettre à jour la galerie d’illustrations manga d’Yrial in Sight : retrouvez les dessins d’Halloween, de Luce Courville et de cette saison d’hiver ^__^
Mon ordinateur revit et la tablette avec ! Peut-être la fin de presque trois ans de perturbations entre Windows, Photoshop et Wacom, ça se fête !!!
Aussi, en guise de test, de célébration et de défouloir, le tout porté par une poétique et musicale épopée, voici une illustration « rough » d’un personnage homérique avec un petit air anglais – du moins je trouve :
L’envie est venue du magazine L’Histoire, Les collections qui ce mois-ci a sorti un numéro sur « Homère, le nouveau visage du poète ». Pour celles et ceux que le sujet intéresse, il s’agit du numéro 82 de janvier-mars 2019.
Bien. Parlant d’histoire, place aux tribulations informatiques !
Depuis l’acquisition de la Cintiq 13HD, j’observais des pertes de sensibilité fréquentes avec Photoshop CS5. Le passage de Windows 7 à Windows 10, loin de répondre aux dysfonctionnements parmi la communauté, n’a, de mon côté, pas non plus lever les interrogations matérielles ou logicielles. Or, ni Adobe (pour Photoshop) ni Wacom (pour la Cintiq), ne proposant de solutions universellement efficaces, les utilisateurs expérimentaient par eux-mêmes des bidouilles. Moi aussi, tout en persévérant sur les mises à jour – les fameuses KB de Windows et les drivers de Wacom. En parallèle, mon ordinateur vieillissait, j’en ai progressivement fait mon deuil – ce qui a alimenté le retour au traditionnel en 2018 notamment.
Sauf qu’en toute fin d’année, comme je l’annonçais avec le mash-up 2018, j’ai eu une nouvelle machine entre les mains. Windows n’arrivant pas à reconnaître mon profil en ligne, il a fallu rentrer à la main la clé de licence et, faute de retrouver celle de mon Windows 7, c’est celle de mon Windows 8 qui est passée. Mon OS a donc évolué de la version familiale à la version pro. Résultat catastrophique : avec le nouvel OS, dessiner sur la tablette était devenu rigoureusement impossible. Quelques explorations, recherches et paramétrages plus tard, aucune d’amélioration. Changement de Photoshop de CS à CC : je gagnais en stabilité au dépens d’une absence totale de sensibilité du stylet ! Jusqu’à l’obtention d’une ultime mise à jour de l’OS, courant de cette semaine…
Bilan : faites la mise à jour de novembre pour Windows 10 pro, ça résout beaucoup côté Cintiq et Photoshop ! J’ai aussi bloqué le démarrage de Wacom Desktop Center qui alimentait le bug. A présent, je dois redémarrer la Cintiq quelques fois par jour, certes, mais c’est toujours mieux que la semaine passée. Et j’ai espoir pour la suite ^___^
Nous sommes début 2019 et voici un petit retour sur mes illustrations et expérimentations de 2018 !
Avec une tendance sur le clair-obscur et les tons plus doux, plus subtils aussi :
…Et un retour sur les portraits et illustrations de personnages en comparaison de l’année dernière ! Des progrès même si je manque de constance – ici j’ai utilisé des techniques différentes pour les quatre portraits présentés. Au moins, le style réaliste s’affirme, on sent la continuité. Une tendance qui sera amenée à se renforcer dans les mois qui viennent. Vous serez dans les premiers au courant ^-^
J’avoue que sculpter des visages – ou de l’équipement – en 3D me plairait beaucoup. Pourquoi ne pas enfin me remettre à Bryce dans un premier temps avec de grandes paysages ou quelques objets, qui sont la spécificité du logiciel ? Quitte à aborder le plus complexe avec un autre logiciel ensuite pour les portraits. En tout cas, le récent changement de matériel en ouvre les portes.
Cette année passée a surtout été une année de ré-ouverture sur les réseaux sociaux pour lesquels j’ai mis aux goûts du jour des colorisations, des croquis de recherche, des encrages au stylo technique pendant Inktober, des visuels pendant les mois de nos deux expositions avec No-Xice, et des vidéos créées frame par frame sur le mode du gif pour les illustrations numériques. 2018 est probablement aussi l’année où j’ai le plus écrit sur les techniques, excepté lorsque je rédigeais régulièrement des tutoriels en anglais et en français.
J’en profite aussi pour partager un mash-up de certains croquis réalisés pendant le challenge Sketch Dailies – en traditionnel cette fois :
Mon niveau de traditionnel reste, je trouve, loin derrière celui du digital art. Habituellement, un croquis me sert à poser des idées et non à produire une œuvre finale. En 2018, j’ai testé différents mediums / media en traditionnel, peut-être vais-je poursuivre durant 2019 pour trouver ce qui me correspond le mieux lorsque j’ai envie de « pauses » loin du clavier. Du travail en perspective. A suivre !
Mes projets personnels 2018 ne sont donc pas totalement encore fixés – et bien souvent, ils s’ajustent aux opportunités et aux découvertes de l’année en cours. Juste que cela fait 5 ans bientôt que je bous d’envie de refaire de la 3D – or le doute m’anime : j’ai le sentiment qu’à faire surtout de la 3D sur mon temps libre, je péricliterais dans les dessins 2D… Discipline où je pense manquer d’assurance et de fluidité, probablement car je favorise l’expérimentation à la maîtrise et / ou car je varie régulièrement les sujets ou les techniques ^^ Mais c’est le principe du temps libre, n’est-ce pas ?
Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2018 sur Yrial in Sight !
Et vous, quels sont vos envies ou objectifs créatifs pour cette année ?
EDIT : ce « résumé 2018 » ou #artvsartist est un mash-up organisé sur la tendance « art versus artist » apparue en 2016. J’aime assez cet agrégat qui synthétise le chemin parcouru ^__^
Une illustration de paysage enneigé, et comme toujours une symbolique imagée, pour fêter cette nouvelle année :
Tels les crocus émergeant de la neige – pour toutes celles et ceux qui s’épanouiront dans l’adversité, qui auront besoin de ténacité pour s’ouvrir dans la difficulté oui qui sauront éclore dans l’hostilité !
Que ce soit un challenge quotidien ou un défi ponctuel cette année.
Version anglaise :
Pour l’anecdote florale, les crocus poussent tôt dans l’année – en Février en tout cas, il y en a chez mes parents. Il existe également des arbustes comme le cognassier du Japon qui bourgeonne et fleurit encore plus tôt ! J’avoue avoir effectué une petite recherche sur les sites de jardinage pour ne pas partager d’erreurs et illustrer une idée appropriée ^.~
Typographie Barbershop in Thailand par Octotype | Thomas Boucherie qui un impressionnant palmarès de réalisations à son actif !