Depuis début février, je participe à la tendance #faeryfriday sur twitter : le vendredi, c’est féérie !
La plupart du temps, j’ai posté mes dessins, crayonnés et illustrations sur les elfes – quand on aime ça, forcément, on en a ^.~ Cette fois-ci, je me suis essayée à quelque chose de plus… « Classique » :
Une créature-fourmi qui à l’orée de feuillages, rencontres des fées de sous-bois. Champignons lanternes et fées lucioles en perspective ^__^ – pour l’anecdote, je n’avais encore jamais illustré de champignon ou de fourmi. Cette illu m’a permis à la fois de combiner dessin en masse, anatomie, étude de la nature, composition, modelés de valeurs, texture de brosses numériques et texture photographique.
Zooms de parties de l’illustration, toujours pour compenser le petit format web du blog :
Ça faisait un petit moment, voici une étude de maître(s) revue à l’esthétique du jour.
Illustration inspirée notamment du romancier russe A. Pekhov et du peintre allemand F.X. Winterhalter, tirée d’autres influences encore… Une elfe noire dont les canines ont été remplacées par deux percings :
Je n’ai pas fait de prélèvement pipette sur le tableau d’origine, donc si vous comparez les deux, il y aura certainement de bonnes différences. J’avoue avoir d’emblée passé la référence principale en noir et blanc puis travaillé l’observation à partir du modèle, dont j’ai approximativement repris la pause.
Étapes entre crayonné et valeurs en niveaux de gris (ou modelé) :
Ensuite, la mise en couleur. Cette fois-ci, j’ai utilisé des courbes dégradées plutôt que de partir d’une couche brune unie. Mais en douceur. Le résultat reste très feutré, un peu dans le genre « vieux tableau ». Donc oui, encore une illustration de colorisation à partir du noir et blanc !
Un premier test à gauche, trop réaliste, puis la nouvelle direction au milieu et à droite :
Il m’arrive fréquemment de croiser de multiples sources. Ici, j’ai souhaité mixer une toile du 19ème siècle réalisée par Franz Xaver Winterhalter « Study of an Italian girl » avec la description faite des elfes noir.e.s par le romancier Alexei Pekhov dans les « Chroniques de Siala » – peau mate à noire, yeux ambrés, chevelure gris – cendré à argenté. J’en ai gribouillé deux versions et ai finalement opté pour la version « plus moderne » (moins « World of Warcraft »), avec trois percings (nez et lèvres, encore une autre influence). C’est celle que je vous partage aujourd’hui !
Voilà pour cette nouvelle expérimentation qui associe colo à partir du gris, étude de peintre, de percings, et exceptionnellement, littérature.
J’ai vraiment un truc avec les oreilles en pointes et / ou évasées – en dehors des elfes, je veux dire ^^
Les rares fois où je dessine des êtres vivants en dehors d’humains, il semblerait que ce trait ressorte sur d’autres de mes dessins / recherches. Quelques exemples :
Donc forcément, on abouti à des choses de ce type !
Voilà, c’était la petite parenthèse ; ) Vous aussi, vous avez une marotte ?
L’ensemble est assez dé-saturé ; en même temps, Ryuuku a la peau blanche et un costume intégralement noir, donc si je souhaite rester fidèle à l’œuvre originale de Death Note… Je ne me sentais pas de partir dans un gros délire à Mind Game x) Ceci dit, j’ai tout de même capté du jaune, du bleu et du brun-rouge pour la peau. Clin d’œil à un autre fanart : Ryuuku semble avoir hérité de petites dents de wraithes* plutôt que de dieu de la mort ^^ Ses crocs ont dû se limer à force de manger des pommes rabougries dans le monde des Shinigami ! A moins qu’il ne grince des dents, la nuit.
Entre autre inspirations, j’ai aussi repensé à des œuvres plus classiques / traditionnelles sur le clair obscur comme les peintures de Georges de la Tour, Rembrandt, etc, qui réalisent des mises en scène particulières : l’œil est vraiment guidé par la lueur – de bougies, de torches, parfois masquées voire hors-champ, souvent chaleureuses voire presque brûlantes. D’ailleurs je pensais à des couleurs plus chaudes / jaunes au départ. Bien évidemment, en ce qui me concerne, il reste beaucoup de chemin à parcourir.
Voilà pour cette nouvelle expérimentation de colorisation à partir du niveau de gris. Cette illustration m’a servi de bac-à-sable pour la « vraie » contribution au prochain artbook collectif de No-Xice, à la proche et différente ^__^
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*Death Note : pour celles et ceux qui ne connaîtraient par l’œuvre de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata, je la recommande vivement, c’est une enquête policière et une expérience de pensée détonnante.
*Wraithes : créatures évoquant des vampires métalleux, issues de la série télévisée Stargate Atlantis dont je suis également fan, et que beaucoup doivent connaître en revanche !
Suite au teasing de la semaine dernière, vous avez suggéré : Black Panther, Deadpool ou encore Batman puisque tout en noir. ^^ Je crois que c’est l’ajout de texture et le travail en niveau de gris qui vous ont trompés au début ^-^ Toutefois, que ce soit sur Facebook ou Twitter, au deuxième indice, vous avez trouvé « le shinigami de Death Note » ! Bravo !!!
Voici ma version finale de Ryuuku, sans son cahier de la mort mais pourvu d’une pomme, en noir et blanc :
Cette illustration est une base de valeurs pour la colorisation. J’ai procédé à quelques tests rapides sur des croquis et jusqu’à présent, j’ai utilisés différents procédés d’une fois à l’autre. Ce sera ma première illustration complète colorisée de cette façon.
En attendant, voici…
Je plaisante. Il s’agit d’une parodie réalisée il y a quelques années pour le fanzine No-Xice ^__^
A tout de suite pour l’illustration (la vraie) en couleurs !
Il s’agit du shinigami qui accompagne Raito (ou Light) dans sa quête pour la moins drastique, expéditive et dictatoriale d’améliorer le monde. Ryuuku se place en observateur neutre mais il est l’élément déclencheur de toute l’histoire. Je suis en train de relire le manga et il reste vraiment excellent !
Allez, je n’allais pas vous laisser passer les fêtes de fin d’années en présence de mâles, retour sur une petite elfe à la coiffure bretonne : chignon à foison !
Je suis partie d’un de mes tests illustrés sur le logiciel de dessin Mischief avec une Cintiq Wacom : elfe au trèfle knot. Cette fois-ci, finalisation avec Photoshop :
C’est l’occasion aussi – et surtout – de persévérer dans l’entraînement de colorisation à partir d’une illustration en niveau de gris :
Les commentaires en bas de chaque étape vous donne la façon dont j’ai procédé. C’est aussi mon quatrième article sur le sujet, donc je me limiterai à cela ! Néanmoins, ces différents essais de colorisation me montre à quel point la méthode est peu aisée : passer du niveau de gris (grayscale en anglais) à la couleur (color, colour) demande encore du travail ^^
Pour celles et ceux que le sujet intéresse, je vous recommande de taper « grayscale to color » dans votre navigateur favoris : )
Encore une séquelle du visionnage du nanard « Trolls 2 » x)
Nouvel exercice de colorisation numérique à partir de niveau de gris !
Bref. Dans la continuité du précédent lutin vampirique, voici un nouveau crayonné grassement coloré :
Approche un peu différente cette fois : j’ai rapidement fusionné mon calque de scan (crayonné) avec le calque de valeurs en niveau de gris :
Je trouve le résultat moins abouti que sur mon lutin vampirique ou mon yak rigolard. J’ai calé en cours de route sur la pose de couleurs, qui ne s’est pas passée comme sur le précédent dessin. La technique est grandement perfectible…
Sur ce, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année ! Au pays des lutins et des légendes, des confiseries et des festivités : )
A la base, j’étais partie d’un crayonné que je souhaitais travailler en mode « étude de maître » ; mais j’ai coincé en court de route. Jusqu’à ce que je m’aperçoive que la jeune elfe ressemblait beaucoup au personnage de Nora dans la bande-dessinée New Game, d’Evhell. Ça m’a remise sur les rails !
Les étapes enregistrées (on revient de loin ^^) :
Et les deux vérifications habituelles !
Passer le dessin en niveau de gris / histoire de vérifier les contrastes :
Et de temps en temps, inverser la feuille :
Une bonne partie de l’artwork reste volontairement en « brut » avec des traits secs ; ça a été un mini-enjeu pour moi qui aime vraiment (trop ?) détailler. Là je trouve le dessin plus énergique !
Pour les couleurs, l’artiste qui m’a inspirée – en plus d’Evhell, donc – est Marco Bucci et plus précisément, l’une de ces « études de modèle » à l’huile sur toile. Je n’ai pas su rendre le rouge sur la peau mate de Nora / Aleim mais le ton est là. J’en ai aussi profité pour associer une teinte musicale* et olfactive* à chaque fois que j’ouvrais le fichier de Nora. Plusieurs tests donc !
Outre son petit nez retroussé, j’ai bien aimé les tatouages et piercings asymétriques du personnage dans le jeu Orion – une jolie métamorphose ^-^ L’idée d’associer IRL et vie virtuelle, entre quotidien et jeu vidéo est excellente ! Bravo à Evhell !
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Musiques associées :
Celestial Temple, de l’album Age of Wonders de BrunuhVille
Avec aujourd’hui, un fanart de Nora – le personnage principal de la BD « New Game » créée par Lucile Evhell – ici représentée sous les traits de son avatar « Aleim », dans le jeu online « Orion » :
Vous êtes curieux ? Alors rendez-vous sur le site de la bande-dessinée originale, ici : newgame.evhell.fr/