Les adaptations de BD au cinéma

On avait déjà les adaptations de romans au cinéma, de contes en films d’animations et avec Les Aventures de Tintin qui sort le 26 octobre prochain, je me rends compte que de nombreuses bandes-dessinées connaissent une mue évidente vers le grand écran. En marche vers une stratégie de cross-media ? Pas sûr, ça manque de goodies tout ça !

Entre Le Grizzli de James Oliver Curwood et L’Ours de Jean-Jacques Annaud, il n’y a qu’un pas, voire une sublime adaptation (en tout cas pour les yeux d’enfants que j’avais en découvrant le film) ; rebelote au collège, pour Le hussard sur le toit à la fois roman de Jean Giono et film de Jean-Paul Rappeneau (surtout qu’il y a eu un sujet de rédaction à la clé, « imaginez la suite » !). Si la tactique de l’adaptation est fortement américaine – re-dorure de blasons des supers-héros (Spiderman, the X-men…)- la bande dessinée de ce côté de l’atlantique semble de plus en plus vouloir se prêter au jeu du grand écran : Enki Bilal et son époustouflante réalisation graphique d’Immortel (ad vitam), en marque le tournant ! Plus récemment, Adèle Blanc Sec de Tardi, réalisé par Luc Besson, rehausse avec beaucoup de dynamisme la densité de la bd originale (à mon humble avis), qui est pourtant une bd à texte.

Il faut avouer que raconter une histoire se prête à tous les supports ! Si l’on pense la bd comme un jeu vidéo, c’est qu’elle empreinte beaucoup de genres au cinéma – voire le précède ? – tout simplement. Et si Osamu Tezuka concevait déjà ses mangas à l’image des story-boards de dessins animés Disney (et aurait été certainement ravi de pouvoir en faire des animes dès le départ), les métiers de réalisateurs et d’auteurs semblent parfois se fondre et se confondre encore un peu plus de nos jours ; il suffit de regarder l’impressionnant travail de Joann Sfar dans le Chat du rabbin. Une question de génération alors ? Une question de profit – moyennant évidemment un mécénat conséquent en amont ? Ou une simple prise de risque artistique au parfum d’entrepreneuriat ?

Autant au Japon, un manga est conçu presque dès le départ comme source potentielle de produits dérivés (goodies type figurines et t-shirts, animes et dramas), autant en France, on ne semble pas l’envisager comme tel, du moins directement. Peut-être aussi la cause à ce retard d’expérience (ça fait quand même presque un siècle que les Japonais maîtrisent cette stratégie de diversification), ou aux tendances du marché (contrairement aux habitudes d’achats des cinéphiles-comicistes Américains). Excepté Ankama ou Castlemore, qui respectivement, pratique une intégration verticale et horizontale des médias, ou bénéficie d’une société-mère déjà bien rôdée dans le domaine, on n’aborderait donc pas une adaptation bédéiste au cinéma comme on le ferait d’une véritable stratégie cross média.

Une chose reste sure, si la pré-existence d’une œuvre (bd ou roman) influe indiscutablement sur la propension du public à adopter la réalisation cinématographique, la réussite commerciale d’une adaptation ne réside que partiellement dans le succès de la bd d’origine ; la qualité du film ça compte aussi ! Et il faut le prouver dès la bande-annonce. On pourrait parler ici d’ un double effet kiss-cool :
– D’une part, des cinéphiles séduits par l’intrigue (ceux qui correspondent à la cible marketing de base) et des spectateurs de circonstances, comme pour n’importe quel film ;
– D’autre part, la partie du lectorat déjà acquise va générer un lot de spectateurs – par « fanattitude » – auxquels on rajoute de simples curieux déjà connaisseurs.
Et c’est sans doute un attrait majeur dans le projet d’une adaptation format grand écran, et pourquoi pas, version 3D.

Je doute qu’on ait à ce point épuisé les sujets ou peur de l’échec pour se replier sur les œuvres ayant déjà fait leurs preuves, bien au contraire ! Le choix s’apparente davantage au pari de producteurs et à une expérience nouvelle pour les auteurs / réalisateurs, basée sur une réelle affection de l’œuvre. Car nombre de ces adaptations cinéma sont un réel plaisir pour les yeux et les affects ! Toutefois, faute de réponse précise à ce début d’engouement multi-media, hormis celui de créer / d’élargir une communauté, je ne formulerai ici que des hypothèses. N’hésitez pas à poster sous cet article, pour compléter, infirmer ou confirmer le propos !

Et en attendant la fameuse sortie du Secret de la Licorne, retrouvez notre cher Tintin parodié dans Le Chat du rabbin !

Ou laissez-moi un commentaire

Cinema, Animation, Le chat du rabbin

Issu de la série à succès éponyme, Le Chat du rabbin avait reçu déjà plusieurs propositions d’adaptations animées avant de passer de l’album papier au grand écran. Et c’est finalement l’auteur lui-même, Joann Sfar, qui le réalise, en 2009. Zoom sur cette histoire au parfum de bande dessinée …!

affiche-le-chat-du-rabbin

…Car le sujet comme le graphisme collent au plus près de la bd originale, exceptées quelques ellipses scénaristiques qui donnent au film la densité et le rythme nécessaire à l’animation. Des couleurs en aplats et des trognes expressives, pour des personnages incarnant des religions différentes, mais adoptant, à l’unanimité, une attitude humaniste (bon à part le maître du rabbin mais il en fallait bien un !). Car au final, toutes les religions recèlent les quatre attitudes philosophiques de base (humanisme versus intégrisme, scepticisme versus foi au sens plein du terme) ; et on nous en donne un bon aperçu, au travers d’échanges autour du rabbin et…Du chat ! Élément d’humour et de mises à distance ô combien satiriques, ce chat acquiert en effet la possibilité de parler et n’a pas sa langue dans sa poche !!

Quoi qu’il aurait en fait toujours été capable de parler et n’aurait tout simplement pas été entendu : « Mais j’ai toujours su parler, c’est vous qui n’écoutiez pas ! ». Intéressant, très symbolique…

Entre philosophie religieuse et vannes félines bien senties, Le Chat du rabbin m’a très agréablement surprise. En fait, c’est une interview sur France Inter (appuyée d’une invitation de Torog) qui m’ont ramenée dans les salles obscures du Katorza, (lâchement délaissées depuis Arrietty ^^°) et qui m’ont fait découvrir ce petit trésor d’humanité.

Pas de résumé dans ce petit article, vous en trouverez de nombreux sur le net (entre le site officiel, l’Express ou l’Alsace). Tout ce que j’ai envie de vous dire, c’est qu’entre les couleurs pastelles du port d’Alger et les scènes nocturnes en désert africain, on s’embarque pour une belle aventure ! Au bout de laquelle, certains trouvent leur chemin, par une voie souvent… Détournée. Sorti en juin dernier, Le Chat du rabbin est disponible dès demain en dvd et blue ray, et bien sûr, en BD, à raison de 5 tomes, aux éditions Dargaud.


EDIT 2023 – les sites suivants ne répondent plus :


Le site https://chat-du-rabbin.com/ n’est plus à jour mais l’ancien site est toujours consultable.

Ou laissez-moi un commentaire

Bride Stories de Kaoru Mori

On a la chance, en France (sans chauvinisme – je vous voir venir), d’avoir un catalogue de BD, comics et manga très riche ; ce serait dommage de ne pas en profiter. Alors, même si je n’ai encore jamais rédigé de brèves sur une lecture quelconque, celle que je vous présente aujourd’hui vaut sincèrement le détour. Aussi…Je me lance ! Découvrez Brides Stories, aux éditions Ki-oon !

bride-stories-kaoru-mori-ki-oon

Bride Stories, comme le titre le laisse supposer, traite d’histoires courtes sur les jeunes mariées. Mais pas n’importe où : l’auteur et dessinatrice, Mori Kaoru, a choisi en lieu et temps l’Asie Centrale du XIVème siècle ! Un sujet qu’elle maîtrise parfaitement, mêlant les anecdotes de la vie quotidienne, les alliances claniques, et les tenues vestimentaires époustouflantes de détails !

Les tomes 1 et 2 s’attachent plus particulièrement aux premières péripéties de la jeune Amir, au sein d’un mariage arrangé. Vu l’ouverture à la fin du deuxième tome, les tribulations vont se poursuivre au travers du regard d’un étranger, le britannique Smith, mais je n’en dis pas plus !

Si on y explore l’univers des femmes, dans une société patriarcale – et on sait combien le sujet des genres est actuellement polémique (hum) – ce qui m’a marquée, c’est la densité scénaristique au niveau sociétal : jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, tous sont mis en scène au travers de moments de tension et de passages plus tendres. Le tout orchestré d’un découpage sobre et dynamique, excellent rythme !

Ce seinen est vraiment complet, autant pour ses scènes d’action, entre archerie montée et combat, que pour le soin apporté aux relations humaines. Deux tomes sont actuellement sortis chez l’éditeur Ki-oon et je vous invite fortement à le feuilleter, ne serait-ce que ça, rien que pour sa qualité graphique.

Ou laissez-moi un commentaire

Retour de l’expo de Saint Brieuc : une bulle japonisante étonnante

Une bulle japonaise tout en clair obscur que celle proposée par Alexandre Cavalli au parc des expo de Saint Brieuc ! Après cette deuxième conférence donnée par No-Xice, un petit tour d’horizon de l’évènement s’imposait tout naturellement. Et franchement… Ça valait le coup !!

news-2011-09-19-expo-saint-brieuc

Un éclairage singulier et particulièrement réussi nous attendait dans la bulle manga. Japons traditionnel et populaire se trouvaient réunis dans une enceinte magistralement orchestrée d’ombres et de lumières tamisées : un parcours zen, avec ruisseau de pierres, pont et arche de bois rouge, abritait, sous des échoppes de bois plus sombres, les différents magasins. Le tout dans une harmonie surpassant de loin ce que j’avais pu voir en convention jusque-là.

Le choix scénographique de l’espace affirmait clairement une optique découverte qui, pourtant, ne nuisait en rien au goût de l’achat, bien au contraire : l’artisanat traditionnel côtoyait sans heurt les mangas et différents accessoires modernes, la végétation inspirait au calme et le maid café semblait très accueillant ! Les gens, nombreux, restaient manifestement assez longtemps devant les échoppes.

Le côté didactique de cette expo « sensorielle » n’était pas en reste : le designer, Alexandre Cavalli donc, avait même prévu un espace de type galerie des glaces, avec de grands panneaux illustrés de séries japonaises cultes – accompagnés de résumés – qui, même si à cette occasion n’avait pu bénéficié de la place suffisante, offrait un subtil passage entre le jardin et la suite du programme.

Une très bonne et surprenante expérience donc que cette immersion nippo-briochine ! Je vous invite à en découvrir quelques photos ainsi qu’un compte – rendu détaillé, réalisés par San sur no-xice.

Ou laissez-moi un commentaire

Concept Art and Matte paintings

C’est aux Utopiales de Nantes 2007 que j’ai découvert le « concept art », à travers une exposition de Christian Lorenz Scheurer : Entropia*. Un coup de coeur immédiat pour cette exposition – et la démonstration de matte painting associée – mêlé d’un puissant flash back des années passées dans les rayons Science-fiction des librairies bordelaises. Car, oui, si vous ne le saviez déjà, le matte painting intervient aussi bien dans les couvertures d’ouvrages que dans la conception de films et de jeux vidéos.

news-2011-06-07-concept-art

Matrix, Avatar mais aussi Titanic, Prince of Persia… Films fantastiques ou historiques, le concept art est une étape indispensable à la visualisation des décors, qui sont ensuite incrustés en 2D ou modélisés en 3D, suivant les besoins du projet. Quant aux dessins animés et aux jeux vidéos, seuls les décors distants sont maintenant susceptibles de rester en 2D, le reste étant, pour les besoins de la caméra, passés en 3D. Si, dans les jeux vidéos, le fond 2D signifie bien l’éloignement en opposition avec le premier plan 3D (exemple de la scène issus de Sands of Time, pont et remparts), les techniques modernes savent maintenant très bien retranscrire la perspective atmosphérique. Toujours que les exemples seraient bien trop nombreux et non exhaustifs. Vous voyez déjà très bien de quoi il retourne !

news-2011-06-07-matte-painting

Le matte painting découle du concept art : c’est la finalisation, en quelque sorte, du travail d’imagination suite au brief créatif. Procédé cinématographique à l’origine, le matte painting était pratiqué sur verres ; aujourd’hui, si le matériel numérique a largement remplacé ce support, la finalité reste identique : assembler acteurs et décor, qui auront été filmés séparément. Quoiqu’il en soit, le matte painting reste de l’illustration et use donc des mêmes techniques que les tableaux de maîtres. Le but étant, à travers des degrés de précision différents, de guider l’œil vers l’essentiel de l’action : mettre en avant des premiers plans (ou éléments principaux qui peuvent être volontairement excentrés) et laisser flous les éléments d’arrière-plan ou secondaires.

J’avoue avoir une forte préférence pour les designs environnementaux (nature et architecture), aussi cette petite sélection d’artistes s’attache surtout à leurs réalisations de décors :
– François BARANGER : http://www.francois-baranger.com/
– Stephane BELIN :
– Deak FERRAND : http://www.hatchfx.com/
– Stephan MARTINIERE : http://www.martiniere.com/
– Geoffroy THOORENS : http://www.djahalland.com/
– Christian Lorenz SCHEURER : http://www.christianlorenzscheurer.com/
Pas de « line » ou encrage, rien que l’énergie du trait de couleur à l’état pur !

* Pour ceux qui souhaitent ce remémorer l’exposition de 2007, je vous renvoie à une très sympathique rétrospective de sci-universe sur cette rencontre arstistique !

Voilà pour cette aparté culturel de dessineux. Pas d’image pour cette article, car je préfère vous laisser voyager par vous-mêmes. ^.~ Bonne semaine à vous !

Ou laissez-moi un commentaire

A quoi servent les réseaux sociaux quand on a déjà un site…

news-2011-02-13-reseau-sociaux-yrial-insightInternet, c’est déjà un réseau. Une communauté planétaire connectée, parallèle à la « vie réelle » comme on dit, bien que les interactions y aient des répercussions ô combien palpables, tangibles, qu’elles soient affectives ou économiques, à l’échelle personnelle ou sociale. il y a du vrai sur internet, la vérité de chacun ! Alors si on a un site, n’est-on pas déjà dans cette communauté ? A quoi servent les réseaux sociaux quand on a déjà un site, et a fortiori un blog que l’on met (ou tâche de mettre) à jour régulièrement ?

Parce que le site, ça ne suffit pas. Et parce que le blog, ça ne suffit plus. Depuis un moment déjà, un blog est « has been » (nous sommes en 2011).

De réseau scientifique d’après-guerre, Internet est devenu le reflet « IRL » d’une gigantesque communauté au sein de laquelle émergent des communautés plus petites, regroupant parfois des milliers d’internautes. Et si le blog offrait la possibilité de relater les dynamiques turpitudes individuelles dans l’océan de la blogosphère, les gens ont eu besoin de reformer des groupes plus restreints et plus représentatifs de ce qu’ils sont / aiment / veulent échanger : des communautés thématiques (artistiques comme deviant ou sheezy art) aux communautés générales (myspace, windowslive), on peut y aménager son profil, afficher ses œuvres et échanger avec les autres membres, créer des clubs, se faire des « amis ».

Les plateformes de gestion de contenu (blogspot, skyblog, mais aussi facebook) ont parachevé le tableau de l’accessibilité pour tous. Génial pour les néophytes qui n’ont ni le temps ni l’envie de monter un site, salvateur pour qui le code s’apparente aux voies impénétrables, idéal pour qui graphisme et ergonomie recèlent des relents d’obscures langues étrangères. Certes on n’y est pas le propriétaire de ses données personnelles et elles peuvent atterrir entre de curieuses mains, mais on peut rapidement passer à l’essentiel : communiquer ! A tel point que l’être humain a parfaitement su recréer le brouhaha de la vie quotidienne.

Sincèrement, je trouve la création de ses plateformes parfaitement adaptée et comme je participe directement au brouaha commun, je ne vais pas m’en plaindre ! Seulement, voilà : il est facile de rester douillettement calfeutré sous la couette de son réseau social de prédilection. A la manière des supermarchés et divers magasins qui vous refilent leur carte de fidélité, la navigation au sein d’une communauté incite fortement l’internaute à y prendre racine. Alors, si on n’a pas sa page facebook, son compte viadeo pour la France et linked in à l’international, est-on, réellement, visible ?

Avec le foisonnement providentiel des réseaux sociaux, référencer son site dans les moteurs de recherches et multiples annuaires disponibles (ce que je n’ai toujours pas fait ^^) est-il suffisant ? Ou faut-il envisager d’adhérer à toutes les communautés existantes / appropriées / intéressantes à titre pro ou perso, pour faire entendre, ne serait-ce qu’un filet de voix ? Twitter semble avoir été particulièrement sensible à ce désir de cultiver son e-reputation et offre à chacun la possibilité d’enrichir ses différents comptes à moindre frais : on peut désormais associer l’application à nombre de profils, plus besoin de se rendre la page X ou Y du site Z, il suffit de gazouiller ! Ok mais si tout le monde fait pareil ? Car ne plus se rendre « physiquement » à la communauté (se connecter quoi), c’est ne plus rien écouter de ceux qui y résident !

On communique plus facilement, plus loin, plus vite, mais j’émets un -léger- doute sur la qualité de l’échange. En pratique, tout dépend de l’objectif visé, entre profil vitrine et salon virtuel : pour qui ajoute son cv sur les banques de cadre emploi et autre ouestjob, assure la concordance de son existence sur un viadeo ou un linked in, ça reste logique ; si en plus il poste son book sur un rienquemonsecteurpro.fr c’est magique ! Reste que les recruteurs se méfient s’ils ne trouvent trace d’une vie sociale autre que professionnelle, genre carrément suspicieux et incongru de pas adhérer à facebook. Bientôt peut-être, dysfonctionnel de dédaigner le smartphone et la connectivité non-stop au monde.

Parce qu’il ne s’agit plus d’entourage, non, l’enjeu semble s’être déplacé à « séduire le monde ». Peut-être pas le monde entier mais le plus de monde possible. Car finalement, le but ultime n’est-il pas de créer chacun une communauté qui graviterait autour de soi ? Autant j’ai en parfaitement saisi la nécessité de survie économique au niveau entrepreneuriale, autant au niveau individuel, je trouve ça… Ambitieux ! Alors bon courage !
________________________________

Je suis bonne pomme et je choisis de jouer le jeu sciemment, comme vous, quoi ! Voilà pourquoi :
– sur la page Facebook d’Yrial in Sight @yrialinsight, vous trouverez quelques news concernant le site + des évènements et d’autres sites que je souhaite partager ;
– sur le compte Twitter d’Yrial in Sight @yrialinsight, vous trouverez quelques news sur des avancements de travaux, les challenges artistiques + des retweets de vous que je juge intéressants ou amusants, tout simplement !
– sur le compte Instagram d’Yrial in Sight @yrialinsight, vous verrez des encours et des travaux finis (édit : 2018), différents de ce que je partage sur Facebook et sur Twitter.

Pour le reste, il y a le flux RSS et mon blog qui vous tiennent au courant régulièrement ^__^ … Et mes galeries sur sheezy art et deviant art, qui, elles ne sont pas à jour et que peut-être, j’investirai à nouveau ^.~

Ou laissez-moi un commentaire

Un monde de bulles spécial Tim Burton

un-monde-de-bulles

Si vous ne connaissez pas déjà l’émission Un monde de bulles, c’est le moment d’entrer en la matière avec cette rétrospective sur Tim Burton, où les frous-frous d’Alice révélés !

L’émission se consacre habituellement à la bande-dessinée et s’attache à présenter plusieurs œuvres en invitant leurs auteurs / acteurs du milieu.

Retrouvez toutes leurs émissions sur tv-replay ou sur le dailymotion de Public Sénat, notamment pour les numéros spéciaux comme Disney, les comics ou les mangas.

Ou laissez-moi un commentaire

Penser la bd en 3D, comme un jeu vidéo !

Une petite nouveauté aujourd’hui, car je vais vous parler d’un de mes hobbies récents : je n’ai jamais vraiment touchée aux jeux vidéos étant plus jeune, mais il y a peu, pour élargir mes horizons graphiques (et ludiques ^-^), j’ai eu l’occasion sur des conseils avisés, de me mettre au jeu Assassin’s Creed. Faisant l’impasse sur le premier volet de la série, je me suis directement attaquée au second opus, avec les aventures du florentin Ezio Auditore.

Une grande liberté d’action, des personnages classieux, et surtout de magnifiques décors. Alors que je cherchais à me perfectionner justement dans ce domaine du dessin, le jeu m’ a offert une belle opportunité : en effet, au lieu de se promener dans une vraie ville pour prendre des photos et s’entraîner à dessiner des bâtiments, l’avantage ici est qu’en bougeant la caméra, on accède tout de suite à de nombreuses vues des bâtiments, permettant de mieux penser en 3D. Ainsi, il m’arrivait de laisser le personnage en place à un endroit, juste pour trouver un bon angle de vue. Très pratique pour appréhender la perspective de façon beaucoup plus ludique qu’avec un bouquin !

Pour poursuivre dans la lancée et aidée pour cela par le cadeau d’anniversaire d’un ami, je me suis tentée également à Prince Of Persia – aussi d’Ubisoft – avec le quatrième volet, celui en « Cell-shading » ^-^. Le rendu me paraissait étrange au début, comme un dessin-animé, mais au final il est plutôt réussi graphiquement, la balade étant très dépaysante. Par rapport à Assassin’s Creed, le jeu se révèle beaucoup plus simple (on ne peut pas mourir, notre compagne nous sauvant tout de suite !), mais pour une personne assez peu habituée à jouer comme moi, c’est pratique au fond !

Pour conclure cet article, je vais me tenter à un exercice dont je n’ai pas vraiment l’habitude : l’art du fanart, en l’occurrence avec un petit dessin du bel Ezio ^-^ ! En général, j’ai toujours beaucoup de réticences à dessiner l’œuvre d’autres personnes, ayant toujours l’impression de leur « piquer » leurs créations – .-°

news-2011-04-06-ezio-auditore-assassins-creed

Note : le dessin date du 1er avril, mais je n’étais pas satisfaite des couleurs…Pour le trait…Bah, ça change !

Ou laissez-moi un commentaire

Cinema, Animation, Arrietty

affiche-arriettyLe petit dernier des studios Ghibli, réalisé par Hiromasa Yonebayashi, nous compte une belle histoire d’amitié sur toile florale. Un film d’animation presque à l’ancienne, puisque les décors semblent être réalisés en 2D, riches de détails minuscules*, tandis que les personnages sont traités en aplats avec un seul niveau d’ombre. Et c’est finalement ce que je préfère** !

Après « Ghost in the Shell », c’est le deuxième animé que je découvre en VO et c’est vrai que les voix des acteurs d’origine apportent un plus… Même si les sous-titres jaunes en corps extra fin se noient volontiers dans le décor ! -.- (Ben oui, vous en doutiez ? Je parle pas le Japonais !) Heureusement, la limpidité du scénario (peu de dialogue) nous invite à nous détacher assez vite pour nous laisser aller à comprendre la nature de l’échange entre les deux protagonistes principaux.

En conclusion, une jolie progression scénaristique, où la curiosité prend doucement le pas sur les interdits et se meut finalement en chaleur et courage. Seulement, cette même douceur frisait parfois la lenteur pour mes voisins de fauteuil… Dans cet univers – trop ? – tranquille, le changement de point de vue (adopté par les Chapardeurs), n’a peut-être pas été suffisamment intense… Que chaque recoin soit simplement source de découverte, ok; mais on en oublie par exemple trop vite que des choses anodines pour nous représentent de véritables prédateurs pour d’autres.

* La tendance est aussi visible chez certains jeux vidéos comme Braid, où les des décors ont « l’aspect fait main »…
** Bon, sauf les spectacles dynamiques 3D de la Géode ou du Futuroscope, dont je suis littéralement fan, mais c’est complétement autre chose, ça…! ^-^’

Ou laissez-moi un commentaire

Cinema, Action, Red

affiche-redSur fond de jeux de pouvoirs aux notes d’humour savamment dosées, Robert Schwentke aborde indirectement la question d’une retraite lassante… Et explosive, avec un excellent quatuor que ces « Retraités Extrêmement Dangereux » !!!

L’option sourires en coin et cartes postales à chaque « nouveau chapitre / nouvelle action » rajoute un côté « oldies » des plus sympathique et pose ainsi un ton d’ensemble « faussement sérieux » digne d’un Sean Connery…

Entre connivence et vieilles rivalités ponctuées de vodka, mépris rigolard du danger ou folie douce amphétaminée, « Red » est vraiment un très très bon moment de détente vivifiante !

Ou laissez-moi un commentaire