La réponse en image

…Ryuuku de Death Note !

Ryuuku de Death Note
Ryuuku, ou Ryûk, un dieu de la mort – une bonne tête de vainqueur ici

Il s’agit du shinigami qui accompagne Raito (ou Light) dans sa quête pour la moins drastique, expéditive et dictatoriale d’améliorer le monde. Ryuuku se place en observateur neutre mais il est l’élément déclencheur de toute l’histoire. Je suis en train de relire le manga et il reste vraiment excellent !

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Indice sur le mystérieux costume…

Des épaulettes en plumettes et une pomme tenue par une main anguleuse :

costume en cours - suite avec indice !
costume en cours et indices du jour

Au départ, je ne comptais poster que les plumes mais j’ai pensé qu’un deuxième indice serait plus parlant ! Aussi ai-je gribouillé assez vite la main et l’avant-bras pour me concentrer sur le « fruit de la connaissance » : ) également appréciée comme « drogue douce » par le personnage mystère !

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A qui est-ce ?

Illustration d’un costume, dessin en cours :

dessin de costume - et de personnage - en cours
dessin de costume – et de personnage – en cours | entre rough et texturage

Il a l’air très basique comme ça mais j’ai pris soin de vous laisser un indice marquant : les petites attaches du costume à même la peau – celles qui ressemblent à des dents blanches.

…Saurez vous reconnaître à qui il appartient ? 😉

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Mash-up des illustrations 2017

Nous sommes début 2018 et voici un petit retour sur mes expérimentations et illustrations de 2017 !

Où, sans doute à cause de ma veille photographique, j’évolue vers un style de plus en plus réaliste :

Yrial in Sight | art vs artist 2017 | Saisei
Yrial in Sight | art vs artist 2017 | digital art – Saisei

Paysages, faune et flore sont de retours avec du charadesign cette année ! Et surtout, davantage de lâcher-prise sur le rendu comme je le souhaitais – même si cela reste perfectible ^__^

Cette année a été riche de tests : retours au pinceau et à l’encre traditionnelle, colorisation à partir des niveaux de gris qui semble enfin prometteuse, et jonction entre un aspect traditionnel fait en numérique, que ce soit lors des crayonnés sur tablette ou de versions illustrées finales.

Comme souhaité dans le mash-up des illustrations 2016, j’ai cherché à me faciliter certaines étapes de conceptions et ainsi aller un peu plus vite dans le processus de création. Globalement, je pense tenir une piste intéressante, bien qu’elle m’ouvre davantage de portes que ce que je pensais. Reste à trouver mes marques pour vraiment être à l’aise.

Je parle de « mash-up » comme sur mon site de photographies, MDstudio. Au détail près que pour mes photographies, je ne créée pas de carrés divisés en carrés, je partage une galerie synthétisant les grands moments de mes clichés de l’année, dans le même style de présentation que la galerie d’Yrial in Sight.

Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2017 sur Yrial in Sight !

rétrospective 2017

Et vous, envisagez-vous une spécialisation pour l’année à venir ? Personnellement, je reste éclectique dans mes représentations mais vous, vous avez peut-être un sujet de prédilection ?


EDIT 2019 : ce « résumé 2017 » ou #artvsartist est un mash-up à rebours – composé comme la tendance « art versus artist », apparue courant de l’année 2016 ^.~

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Elfe bretonne, coiffure en knot

Allez, je n’allais pas vous laisser passer les fêtes de fin d’années en présence de mâles, retour sur une petite elfe à la coiffure bretonne : chignon à foison !

Je suis partie d’un de mes tests illustrés sur le logiciel de dessin Mischief avec une Cintiq Wacom : elfe au trèfle knot.  Cette fois-ci, finalisation avec Photoshop :

Elfe – fée au trèfle knot – version colorisée à partir du noir & blanc

C’est l’occasion aussi – et surtout – de persévérer dans l’entraînement de colorisation à partir d’une illustration en niveau de gris :

base originale en niveau de gris
ajout d’un calque de couleur brune en mode couleur
ajouts de couleurs en mode couleurs
retouches sur un calque normal
ajouts de couleurs en mode lumière tamisée ou incrustation
Elfe au trèfle knot – version finale

Les commentaires en bas de chaque étape vous donne la façon dont j’ai procédé. C’est aussi mon quatrième article sur le sujet, donc je me limiterai à cela ! Néanmoins, ces différents essais de colorisation me montre à quel point la méthode est peu aisée : passer du niveau de gris (grayscale en anglais) à la couleur (color, colour) demande encore du travail ^^

Pour celles et ceux que le sujet intéresse, je vous recommande de taper « grayscale to color » dans votre navigateur favoris : )

 

 

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Lutin gros tarin

Encore une séquelle du visionnage du nanard « Trolls 2 » x)

Nouvel exercice de colorisation numérique à partir de niveau de gris !

Bref. Dans la continuité du précédent lutin vampirique, voici un nouveau crayonné grassement coloré :

Lutin aux oreilles pointues et gros tarin - colorisation en mode cracra
Lutin aux oreilles pointues et gros tarin – colorisation en mode cracra

Approche un peu différente cette fois : j’ai rapidement fusionné mon calque de scan (crayonné) avec le calque de valeurs en niveau de gris :

lutin tarin tutoriel - étape 1
étape 1 : scan du crayonné
lutin tarin tutoriel - étape 2
étape 2 : travail des valeurs
lutin tarin tutoriel - étape 3
étape 3 – travail des masses
lutin tarin tutoriel - étape 4
étape 4 : passage du noir et blanc vers la couleur
lutin tarin tutoriel - étape 5
étape 5 : de quoi mettre l’ambiance !
lutin tarin tutoriel - étape 6
étape 6 : début de colo légère
Lutin aux oreilles pointues et gros tarin - colorisation en mode cracra
étape 7 : finalisation – on reste sobre

Je trouve le résultat moins abouti que sur mon lutin vampirique ou mon yak rigolard. J’ai calé en cours de route sur la pose de couleurs, qui ne s’est pas passée comme sur le précédent dessin. La technique est grandement perfectible…

 

Sur ce, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année ! Au pays des lutins et des légendes, des confiseries et des festivités : )

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Lutin vampirique en step by step

le crayonné coloré : principales étapes
le crayonné coloré : principales étapes

J’ai travaillé ce croquis en mode détente – le résultat est donc intentionnellement brut ! A la base, c’est un mix entre une session de jeu de rôle (Vampire) et le visionnage de Trolls 2 (lors d’une soirée nanard) x) Je cherche à m’habituer à coloriser à partir du gris, comme je l’avais fait pour le yak rigolard.

Voici un aperçu de trois étapes clés du dessin (à gauche, affinage ; au milieu, niveau de gris ; à droite, couleurs brutes) :

aperçu des étapes juxtaposées
aperçu des étapes juxtaposées

Donc c’est parti ! L’étape est commentée en bas de chaque visuel :

étape 1 : le crayonné pris en photographie
étape 1 : le crayonné pris en photographie
étape 2 : éclaircissement et légère coloration du crayonné
étape 2 : éclaircissement et légère coloration du crayonné

A partir de maintenant, le calque du crayonné reste au dessus des calques couleurs et se trouve en mode produit, histoire de conserver la texture un peu grungy du papier :

étape 3 : un fond pêchu + mon gris de travail habituel
étape 3 : un fond pêchu + mon gris de travail habituel
étape 4 : premières couleurs à gros traits
étape 4 : premières couleurs « brutes » à gros traits
étape 5 : passage en niveau de gris pour affiner les volumes
étape 5 : passage en niveau de gris pour affiner les volumes

Pour le niveau de gris, plutôt que de fusionner toute mon illustration, j’utilise un calque de réglages ; les traits de pinceau pour l’affinage sont effectués par dessus ce calque de réglage. Ça me permet de conserver mes calques couleurs intactes.

Enfin, je superpose à mon groupe de couleurs brutes mon groupe noir et blanc (passé en mode incrustation) :

étape 6 : superposition des étapes 4 & 5, puis affinage des détails
étape 6 : superposition des étapes 4 & 5, puis affinage des détails

Voilà pour ce rapide partage ! En cette fin d’année, les contes regorgent de lutins, de trolls et autres chimères, donc un lutin à crocs de vampire me semble dans le ton 😉

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Croquis de robots : Titan et Pléo

Retrouvaille avec de « vieux » rêves de gamine : les robots de compagnie (et de divertissement) !

Je me rappelle de la lecture du magazine jeunesse « science et vie junior » alors que j’étais en début de collège ; il était question d’Asimo, le robot construit par Honda au Japon. Et je m’étais dit : « ah, c’est plus proche que je pensais, on y arrive !!! » ^__^ En 2001, ce n’est pas Asimo que j’ai pu accueillir chez moi mais un chien de compagnie robotique : Web-Web (si ma mémoire est bonne) dont la production s’est arrêtée en 2006. Rassurez-vous, je m’intéresse aussi aux humains XD

Depuis, les AI de compagnie s’étoffent et, en ce qui concerne les robots, ils investissent d’autres champs que ceux des usines de production. D’où ces croquis, inspirés par l’évènement récent à Beaulieu, Nantes !

Il y avait différentes activités, je nous présente que deux de leurs attractions.

 

Titan, divertissement des foules :

Titan est un robot de divertissement grand public ; a priori, un costume agrémenté d’attributs robotiques sur plus de 2 mètres de haut :

Titan et l'enfant

J’avoue, j’ai un peu galvaudé la jambe pour permettre au robot de s’accroupir devant l’enfant ^^ et procédé à quelques arrangements de proportions.

Autre croquis préparatoire – le robot a presque une allure d’alien XD

Titan et l'enfant, gribouille issue de mon carnet de croquis
Titan et l’enfant, gribouille issue de mon carnet de croquis

Dans les faits, on ne pouvait pas vraiment « caresser » Titan ^^

 

Pleo, le dino de compagnie

Là on a une vraie intelligence artificielle et un robot autonome. Je n’ai pas pu m’approcher assez pour les voir évoluer, mais a priori, les pleo s’adaptent à leur interlocuteur / bienfaiteur. Ce petit dinosaure (50cm de long) se destine aussi bien aux enfants qu’aux adultes :

Câlin de Pleos - gribouille issu de mon carnet de croquis
Câlin de Pleos – gribouille issu de mon carnet de croquis

Les pléo ne sont plus en fabrication aujourd’hui. Pourtant ils ont eu une nouvelle vie avec le rachat de l’entreprise créatrice. Un premier pas de dino pour un post un peu nostalgique ^-^

Vous l’avez donc compris, il s’agit de deux « types » de robots très différents : que ce soit dans leur allure (métal versus peluche), leur taille et leur poids, leur « fonction », bref tout les distingue. Un mix étonnant pour cette rencontre d’octobre ^^ Je suis sure qu’il en existe d’autres à découvrir ^__^

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Tempus Fugit : histoire de l’environnement

Vous souvenez-vous de cette ambiance sous-marine explorée il y a quelques temps ? Une première pour moi en tout cas \^o^/

Cette thématique, « Le temps s’enfuit » ou « Tempus Fugit » était devenu un projet bac-à-sable, où j’intégrais des essais de composition, de texture… J’en ai donc profiter pour remasteriser les décors des trois volets du triptyque passé, présent, futur. Pour voir les décors un par un, j’ai mis à jour les articles concernés en avril. Pour l’évolution de la conception et l’histoire générale de l’environnement, c’est ici que ça se passe ^__^

Sous les eaux… (dé)Gonflement des océans

L’espèce que j’ai choisie d’illustrer débute sa vie sous l’eau, à un moment où les océans sont au maximum de leur volume carboné, ie avec un niveau des eaux au plus haut. Le premier changement de paradigme qu’il m’a paru intéressant de montrer, est la diminution de l’espace de vie – dû au dégonflement des océans. Ici, on pense d’abord se trouver en eaux profondes (vue du passé) mais la zone s’éclaircit progressivement (vue du présent) et la surface se rapproche des cimes (vue du futur) pour finalement les engloutir :

Tempus Fugit | évolution du milieu : diminution du niveau des eaux - rapprochement de la surface
Tempus Fugit | évolution du milieu : diminution du niveau des eaux – rapprochement de la surface

En effet, l’eau se dilate à l’absorption du carbone ; arrivée à un certain point, les océans dégazent le dioxyde de carbone dans l’atmosphère et petit à petit, leur volume diminue – par exemple, le niveau des eaux baisse et laisse apparaître des terres en surface. Représenter ce phénomène n’est pas gratuit : j’avais dans l’idée un second triptyque où l’espèce est obligée de migrer en surface. Les bassins amphibies illustrés à gauche de la vision du futur en sont un indice ^.~

Ambiance lumineuse et atouts :

Le fond des océans est-il sombre ? Ici j’imagine que des coraux luminescents offrent des zones de lumière. Ensuite, ces coraux, comme d’autres coraux actuels, se forment par empilement : chaque nouveau corail se créé sur les vestiges de la génération précédente. Petit à petit, les blocs s’étoffent. L’espèce dominante a donc progressivement utilisé ses coraux à la fois pour s’éclairer et pour modeler des habitats :

Tempus Fugit | les coraux bioluminescents, à la fois source de lumière et matériau de construction
Tempus Fugit | les coraux bioluminescents, à la fois source de lumière et matériau de construction

Le changement d’atmosphère marine permet aussi à l’espèce dominante de coloniser peu à peu d’autres zones jusqu’alors peu attractives – on aperçoit des édifices au loin, brouillés par la perspective.

Appropriation du milieu :

C’est la partie où je me suis vraiment fait plaisir, je l’avoue ! La transformation d’un même lieu au cours du temps : cavernes troglodytiques, villes antiques, cités modernes. J’ai aussi imaginé que certaines constructions étaient difficiles à maintenir ou se trouvaient désaffectées – d’où la dégradation de l’édifice de droite, maladroitement conservé par des piliers de soutènement :

Tempus Fugit | construction des troglodytes jusqu'au édifices modernes
Tempus Fugit | construction des troglodytes jusqu’au édifices modernes

Je me suis aussi permise de juxtaposer des constructions très diverses en âge technologique, un côté patchwork que j’apprécie dans la vie réelle ^__^ Pour l’anecdote, j’ai longtemps hésité à supprimer la tour antique ; la conserver était finalement la bonne solution, pour rehausser le côté historique de l’occupation et de la transition vers d’autres lieux. Un simple vestige du temps – toujours le thème !

Maîtrise du territoire :

Un grand classique des cours du secondaire ! Et même après… Ici, penser à l’aménagement du territoire m’a aidée à retracer

  • les zones d’occupations : cachettes dans l’habitat (passé) et probable itinérance ; puis l’espèce s’affirme comme prédateur majoritaire et s’affiche de manière plus ostentatoire (présent) ; enfin, suite à l’épuisement des ressources, certains quartiers sont délaissés au profit de la « plaine » jusqu’alors peu visible dans l’obscurité, au delà de la faille (futur)
  • les évolutions architecturales : faille à l’état brut, émergence de colonnes et de cavités habitées, formation de parois de plus en plus fines et remodelage par dessus les roches en balcons :
Tempus Fugit | évolution du site de vie, vers la maîtrise (et épuisement) du territoire !
Tempus Fugit | évolution du site de vie, vers la maîtrise (et épuisement) du territoire !

La vision du passé montre une faune relativement foisonnante et uniformément répartie ; celle du présent montre déjà une faune traitée davantage comme un apparat dans les zones supérieures, à l’inverse des quartiers inférieurs (ceux qui vivent en dessous) où elle menace d’obstruer les sorties d’aération ; la vision du futur montre carrément un dépeuplement de la faune (squelettes au premier plan) et une reconquête aléatoire de la « végétation » (flore ou faune réduite à sa plus simple expression).

Voilà, voilà !

C’était pour Tempus Fugit, un projet d’artbook né en 2013 chez No-Xice. La version papier n’a finalement pas été tirée : nombre d’entre nous au collectif ont calé sur le thème ! Toutefois le sujet me tenait à cœur – je n’avais encore jamais rien illustré sous l’eau. Pour mémoire, il s’agit de cette aventure-ci, que j’avais commencée à détailler en mars 2014. Quand on dit quel le temps s’enfuit…^__^

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