J’ai peut-être trouvé la bonne façon d’apprivoiser le papier aquarelle à grain torchon, le fameux « rough » dont je parlais précédemment :
Il sèche vite et les couleurs sont plus vives…. Et plus incrustées ! Il est donc plus difficile de se repentir.
Pour bien faire, j’ai comparé le même arbre, réalisé avec de l’aquarelle en godet puis des encres aquarelle :
Voilà donc le topo. Aussi, plutôt que de mouiller abondamment le papier avant et pendant la pose de pigments, j’ai opté pour une méthode différente :
Vous avez deviné ? Poser la couleur, mouiller après ! Et y aller carrément au spray…
…Le rendu est très aléatoire mais ça vaut le coup d’essayer : ) Si vous avez des commentaires, n’hésitez pas ! Je suis sure que cela intéressera d’autres lecteurs ou amateurs, moi la première : )
Et oui, comme indiqué, c’est encore une technique proposée par l’illustrateur Jay Lee ; )
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Papier utilisé : Lanaquarelle, grain torchon, 100% coton
Aquarelle : aquarelles godets Winsor & Newton puis encres aquarelles de Colorex Pébéo
Comme promis dans le précédent article de la souris plumée, zoom sur un nouveau pinceau pour le traditionnel : le pinceau éventail !
J’avoue avoir pris un pinceau éventail sur un coup de tête, sans même vraiment penser à ce que j’allais en faire ; il avait bonne mine, on va dire !
Le pinceau sert en fait à beaucoup de choses : des herbes, des cheveux, les stries d’une cascade, les feuillages d’un arbre…
Voici un premier essai avec de l’aquarelle (papier 100% coton, grain torchon) :
Les poils du pinceau s’agglutinent au contact de la matière et donne les filaments qu’on observe sur le papier. Avec ce pinceau, ça va très vite – un coup de brosse plus ou moins incliné et on obtient un effet :
Si on veut du précis, mieux vaut retravailler cette base – autrement dit, ne pas se suffire du pinceau éventail. Mais si on souhaite juste suggérer, je trouve ça très sympa !
Autre essai, toujours en aquarelle, avec de l’herbe cette fois (papier 100% coton, grain fin) :
Là où le pinceau éventail devient très intéressant, c’est avec de la peinture plus épaisse, comme de l’acrylique :
Encore que là, l’acrylique est sortie en eau du tube, donc même utilisée pure… On discerne mal la texture. Mais ceci fera l’objet d’une anecdote séparée !
Pour conclure, c’est une chouette découverte : le pinceau éventail recèle bien des aspects à expérimenter et à utiliser. Et vous, quel(s) pinceau(x) utilisez-vous ?
La taille du pinceau me pose encore quelques soucis sur les petites surfaces – et contrairement au numérique, où l’on diminue la taille de l’outil en un clic, ici, il m’en faudrait un ou deux plus petits…
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J’en profite aussi pour remercier mes amies qui se sont cotisées pour une carte cadeau à mon anniversaire : c’est grâce à elles que je peux tester de nouvelles choses en traditionnel ces temps-ci ! :)) Même si elles sont été les premières à bénéficier de mes essais de peinture, évidemment. Je vous le dis : si vous avez des amateurs d’arts plastiques dans votre entourage… La carte cadeau pour s’offrir du matériel, c’est vraiment sympa. Parce que… Ça coûte vite cher tout ça ^^
Voici une version colorisée de ma petite chimère* ! Une version sur papier, en traditionnel donc.
Comme pour la plume bleue à l’aquarelle et le cerisier fleur à l’aquarelle, j’utilise du papier à grain torchon, du gros grain « rough » 100% coton. C’est rudement bien pour les décors** à mon sens mais cela ne me correspond pas pour les détails, tout du moins, pour le moment ; ) Voici un exercice sur le papier aquarelle rough Lanaquarelle avec comme sujet, la petite souris chimérique :
Après les encres Colorex, je profite de ce nouveau papier rough pour y tester l’aquarelle en godets Winsor & Newton et crayons aquarellables Caran D’Ache – zoom sur l’élaboration des plumes de la queue :
Ça, c’est la grande nouveauté ! Vous connaissez sans doute les rehauts de blanc qu’on pose par touches pour éclaircir ? Avant j’utilisais un pinceau fin que je trempais dans de la gouache ou de l’acrylique faiblement diluée…
…C’était souvent source de déception, l’acrylique comme l’aquarelle sortait sèche, vraiment trop sèche et perdaient de leur opacité à la dilution. Coup de chaud ? Je les ai toujours rebouchées pourtant. Bref, sur les conseils d’Ayleen, me voilà équipée de deux crayons blancs – dont celui qui m’a servi, ci dessous :
Pour avoir essayé les deux crayons (un Uniball Signo et un Pilot G-2 07), c’est l’Uniball qui s’en sort mieux sur le rough. Le flux de blanc parvient à relativement bien combler les aspérités du papier.
Pour finir, comme annoncé sur la dernière photographie : la prochaine fois, je vous parle du pinceau éventail ! Là aussi, c’est une nouveauté pour moi : )
Si d’ici-là, vous avez des commentaires, n’hésitez pas ! Je suis sure que ça m’intéressera et j’y répondrai : )
**J’ai testé le rough sur plusieurs exercices en même temps, des choses demandant de la précision (la plume bleu, la souris chimérique) et d’autres plutôt aléatoires (le cerisier-fleur, l’arbre moussu – que je posterai fin juin).
Après un exercice de migration de pigment, voici un autre qui demande un peu plus de temps mais part de la même idée.
Comme pour le cerisier-fleur, c’est l’occasion de tester un nouveau papier – du rough, autrement dit, un papier à gros grain :
Je teste aussi la projection d’encre, une première pour moi :
En revanche, il faut que je m’habitue au papier : celui-ci a l’air de beaucoup boire l’eau – ou alors c’est un effet des encres qui sont plus sèches même si elles sont liquides :
En tout cas, le bleu aquarelle associé au papier rough donne un relief épatant !
Pour la plume, cette fois-ci, je m’inspire d’une idée de l’aquarelliste Maria Raczynska. Je potasse l’aquarelle en prévision des croquis sur la petite souris postés précédemment ^.~
Prochain article sur la fameuse chimère !
Et vous, avez-vous déjà utilisé du papier à gros grain comme celui-ci ? Quelle utilisation en faites-vous ?
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Papier utilisé : Lanaquarelle, grain torchon, 100% coton
Aquarelle : encre bleue « cyan » de Colorex Pébéo et godet « Gris de Payne » Winsor & Newton
Après la communauté de communes de Pont-Château, les œuvres no-xiciennes reviennent aux sources, à Luce Courville. En effet, depuis le 5 juin, nous sommes exposés à la médiathèque pour une thématique dédiée à l’influence asiatique dans la création dessinée – une thématique déclinée de Mangasia. Ce festival rassemble des œuvres inspirées ou issues de la bande dessinée asiatique – pas qu’au Japon donc, toute l’Asie ! Ce temps fort occupera le Lieu Unique à partir du 30 juin tandis que les bibliothèques Nantaises, dont Luce Courville y contribuent déjà avec leurs propres animations : )
Quelques informations supplémentaires avec :
Le programme du réseau de la bibliothèque municipale de Nantes
La médiathèque Luce Courville via les lignes Tram 2 et Bus C2, arrêt Chêne des Anglais.
Je ferai probablement un autre article sur l’agencement de l’exposition !
Bonne fin de semaine à vous – surtout si vous venez nous voir ; ) Et merci à la Médiathèque de Luce Courville et à la Ville de Nantes pour cette belle initiative.
Aquarelle avec une technique spéciale : le papier-cuisson bouchonné !
Cela faisait un bon moment que je n’avais pas touché du pinceau et j’inaugure avec un papier différent :
Cette idée vient de l’aquarelliste Coréen Jay Lee ; c’est franchement spontané et très sympathique ! J’en ai aussi profité pour expérimenter les encres aquarelles prêtées par Suzie Suzy, ici, du magenta et une touche de rose indien pour réchauffer les fleurs :
Les couleurs obtenues avec les encres sont décidément très vives et chatoyantes, plus en tout cas qu’avec les aquarelles en godets ^__^
Voilà pour cette remise en route, résultat toujours aussi magique avec l’aquarelle ^__^
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Papier utilisé : Lanaquarelle, grain torchon, 100% coton
Aquarelle : encres « Magenta », « Rose Indien » et « Cyan » de Colorex Pébéo
Suite aux deux derniers articles jeu de souris à plumes et petite souris, la suite ! voici quelques esquisses préparatoires au dessin de l’animal, des recherches pour cette chimère aux allures de peluche !
Un corps de chat ou de félin, une tête de souris, une queue en trois plumes :
Un projet d’illustration en trames numériques ! Et pour le moment, un croquis assorti de quelques recherches que je partage ici ^__^
Le voyageur – ou la voyageuse – en randonnée, arrivé.e au pied de brumes en cascades. Inspiré des estampes représentant des montagnes chinoises, ce dessin puise volontairement dans quelques poncifs du genre car à l’origine, je le destinais à une exposition sur la bd asiatique.
C’est aussi l’occasion de se documenter sur les bâtons de pèlerins, plus exactement « khakkara » : à la fois support de marche, sistre annonçant l’arrivée du pèlerin, objet de cérémonie voire arme pour certains arts martiaux, ce type de bâton existe en plusieurs variantes. Ici j’hésite entre un bâton encore brut – tiré d’une branche d’arbre – ou une sculpture métallique ouvragée :
Khakkara est le nom en sanskrit, en Japonais et en Chinois il porte d’autres noms. Au Japon, on l’appelle aussi bâton de la connaissance, bâton de la vertu ou bâton qui a une voix – d’où la traduction française de sistre citée plus haut ^.~