Les toits et les cheminées font partie de mon quartier, forcément, ils m’inspirent^.^
J’ai tenté un truc : un cadre discontinu. Je n’ai encré le contour du dessin que sur les zones où il y a de la masse : mur, briques, nuages. C’est pas …Tip-top mais je garde en souvenir.
Sinon, l’effet estompé sur l’enduit craquelé de la cheminée est dû par mon fameux feutre usé – le TomboW 15. Pour bien faire, je devrais hachurer tout le long en diagonale du même élan ; un peu délicat car dans le même temps, le trait doit être rapide (ou l’encre se dépose au lieu de sécher par stries) ^^ Le rendu est là en tout cas.
Rendez-vous demain pour un deuxième et dernier dérouillage encré avant le challenge ^__^
J’avais vraiment apprécié l’expérience l’an passé – j’aurais aimé en refaire plus tôt mais bref – donc je retente le challenge. Quoi de neuf côté matériel ? … Rien en fait !
Outils : stylo feutres classiques
J’ai les mêmes outils depuis 10 – 11 ans et ils tiennent bien :
… Sauf peut-être le pinceau du Tombow N15 qui s’effiloche et dont l’encre s’imprègne mal. Mais il donne un effet sympa, j’y reviendrai ^__^ Au reste, je passe deux couches et le tour est joué !
Pour vous donnez une idée, voici le rapport taille de mine – épaisseur de tracé :
Mes préférences :
Sans aucun doute le Faber Castel le plus clair (175) ! Le noir 199 bavouille un peu, bien qu’ils soient de la même taille tous deux.
Au début (en 2006 je crois, pour une mini-bd) j’ai utilisé les Tombow : noir pour les pleins et déliés, gris pour les ombres et les éléments en arrière-plan. Mais je n’avais rien de vraiment fins et souples – sur les extraits précédents, on voit qu’il n’y a pas de pleins / déliés possibles avec la petite mine des TomboW. J’ai rapidement acheté les deux Faber Castels (en 2007 sans certitude) pour des tracés plus précis, plus en finesse.
Quant au rendu, un feutre ne vaut pas une plume G, évidemment ; en contre-partie, il n’y a aucune recharge à faire, ni fuite d’encre, ni nettoyage ^__^
Support : papier basique
Côté support, je n’ai rien acheté cette fois-ci non plus ; apparemment j’ai des réserves en papier 180gr – des blanches de Carré d’As et des beiges naturelles de Canson.
D’ailleurs, vu le petit nombre de chaque, je vais probablement utiliser les deux paquets. Tout ça pour dire que je fais avec les moyens du bord ^^ Si encrer en traditionnel devait devenir une habitude, j’envisagerais un équipement particulier pour un trouver un papier qui me convienne – le canson a tendance à empâter le trait mais ses aspérités donnent du relief et adoucit ainsi les ombres hachurées.
*INKtober ?
Pour mémoire, il s’agit de l’exercice quotidien lancé par Jake Parker il y a quelques années : chaque jour d’octobre, un dessin encré. En 2016, j’avais trouvé son site web mais pas remarqué la « prompt list » qu’il avait fournie. J’ai donc fait au feeling suivant l’inspiration quotidienne. Cette année, j’espère suivre les idées qu’il a lancées ^-^
Rendez-vous bien vite pour quelques essais de « dérouillage » traditionnel !
1. Équilibrer le dessin suivant la position du texte – qui va influencer la composition :
Evidemment, cette composition doit être vérifiée en version tablette et mobile, la taille de l’image variant d’un support à l’autre (mais pas le positionnement) :
2. Illustration en elle-même + test intermédiaire :
Et pourtant, cette image-ci se destine à mon portfolio MDdrawing :
Un ensemble largement inspiré de photographies personnelles. Il y a un parfum d’exotisme, pourtant, je n’ai pas quitté Royan ! Je me suis basée sur des clichés de la côte et du zoo de la Palmire ^.~
J’en profite pour épingler cet article en « étude de la nature » avec un petit étape-par-étape avec le détail du perroquet – travaillé alternativement sur fond neutre et sur décor :
J’étais un peu perplexe sur le nombre de doigts visibles sous cet angle (pour info, il y a quatre doigts par patte, répartis deux par deux en avant et en arrière). Les proportions diffèrent un peu d’un Ara original > j’ai grandi les ailes et diminué la tête ^^
Un rough de cet été ! Et aussi un exercice à partir du noir et blanc :
Poses des couleurs – avec un agrandissement de format :
L’ensemble reste assez brut pour conserver un aspect « foufou ». A la base, cet avatar devait surtout servir pour une plateforme numérique dont j’ai repris les couleurs ; il est finalement utilisé aussi ailleurs – suivant le goût du collaborateur qui affectionne son « portrait » ! Il existe donc trois versions différentes.
L’un des croquis provient de l’Inktober de l’an dernier mais je le trouvais moins lisible en miniature, d’où la version de face. Et pour ceux qui connaissent, les travaux de photomontages de Sarah DeRemer pour son « Highland Red Pandow, a cross between a red panda and a yak » m’ont également beaucoup inspirée ! Mais sans les dents et les moustaches ^^
A demain avec une illustration de perroquet cette fois,
Suite aux croquis de perroquet, voici quelques études de paysage – plus particulièrement, d’îles. Plutôt que de croquer des environnements paradisiaques, j’ai choisi de dessiner des côtes bordées de falaises et d’écume, ou des espaces associant collines et landes ouvertes, comme on en trouve en Écosse :
En soi je n’ai pas d’attirance particulière pour l’Écosse ; c’est simplement que je trouve plus intéressant visuellement d’avoir des masses distinctes entre mer et rochers, ciel et écume.
Et vous, quelles sont vos destinations préférées ?
Suite à une visite de zoo, voici quelques croquis d’oiseaux !
Ici des couples de ara bleu – même si réalisés au crayon gris, cela vous donne une idée du sujet :
J’avoue recouvrir mes esquisses en crayonnant (pour obtenir un croquis, donc) or je devrais consacrer davantage de temps à rendre le rough spontané – plus fou-fou si vous préférez !
Je me suis surtout concentrée sur la ressemblance et la crédibilité. Voici une étude avec laquelle j’ai démarré mes croquis et où j’indique les rangées de plumes observables :
J’aurais plus à gagner en prenant des libertés par rapport au réel !
Et vous, vous faites des études de la nature ? Quels sont vos sujets de prédilections ?
Combinaison, jeu ou palette de couleur : le colour scheme ! La combinaison de couleur s’établit à partir de la roue chromatique. Sans m’appesantir sur le rôle des couleurs, des teintes, et toute la théorie que vous trouverez très bien expliquée ailleurs, j’ai envie aujourd’hui de vous parler d’un outil¹ pour les « travaux en cours » ou « wip »².
A l’origine, j’avais recours à ce type d’outil pour mes créations liées au web – principalement du webdesign, c’est-à-dire la conception de charte graphique destinée à un usage sur internet, comme un site web, des bannières de publicités, un entête de réseaux social ou un déclinaison, etc. Mais les palettes sont aussi valables pour le design print, la décoration d’intérieur, le dessin de mode… Soit la création d’image en général, avec le dessin comme sujet du jour ^.~
En l’occurrence, utiliser une roue chromatique m’a récemment « décoincée » pour finaliser le portrait du majordome³ récemment posté. Aussi je vous partage ce retour d’expérience : j’ai testé une roue chromatique interactive à partir de mon image en cours de créa !
Je souhaitais harmoniser la palette de mon illustration et suis donc passée par l’outil de création de palette d’Adobe « Adobe Kuler » :
On discerne des ronds sur l’image et la couleur prélevée par l’application en ligne est affichée dans une barre. Ici j’ai déplacé les points de référence colorée pour me concentrer sur le personnage – précisément parce que je cherche à assortir les couleurs du personnage en fonction de celles de l’arrière-plan.
Après avoir choisi les points de références dans l’image, on peut jouer sur les variantes de teintes et de densité :
J’ai à la fois joué sur la position des points dans la roue elle-même et sur les réglettes placées sous les teintes. Ici on a une vision immédiate du choix chromatique. Et j’obtiens rapidement une palette de couleurs satisfaisante, en passant d’une composition un peu bancale – faussement accords isocèles – à une composition analogue :
Ne reste plus qu’à retravailler mon illustration pour coller au plus près ! Petits changements :
Ce qui change ? La couleurs de la veste et des cheveux les plus sombres, ainsi que certaines valeurs locales de la chemise, du nœud papillon et du veston.
En traditionnel, j’aurais directement travaillé sur la palette où se trouvent mes couleurs, sans représentation schématique (à part dans la tête ^-^). Puis j’aurais consciencieusement repassé ladite couleur sur la zone à modifier – encore qu’en aquarelle, sur une teinte aussi sombre, c’est presque impossible. En numérique, cette étape-là est beaucoup plus rapide ^__^
Fondamentalement, on ne sort pas des sentiers battus : la roue chromatique n’est pas réinventée. L’avantage des outils comme Adobe Kuler est qu’ils rendent cette pratique ludique, avec un grande rapidité d’analyse !
¹Les quelques outils pour les amateurs et amoureux du numérique – avec comme particularité – la création d’une palette de couleurs à partir d’une image :
Il en existe bien d’autres ! Je liste ceux-ci pour l’intérêt que j’y ai trouvé dans le cas d’un dessin en couleurs, où l’on peut uploader son illustration pour déterminer puis ajuster le jeu de couleurs.
²Travaux en cours = WIP = work in progress
³L’illustration du majordome : François Espérendieu, l’homme au regard vicieux et au sourire malveillant
Personnellement, en numérique (pas en traditionnel) je pars d’instinct mais je songe à me forger des palettes toutes prêtes ! Et vous, avez-vous recours à une roue chromatique ? Vous partez « spontanément » en improvisant au fur et à mesure ou « rationnellement » avec des palettes prédéterminées ?
Ah, François Espérendieu ! Lui aussi fait partie de la belle brochette de personnages dans le scénario « Série noire à l’encre Rouge » imaginé par Sans peur et sans reproche. Un personnage qui me fait sortir de ma zone de confort – un des rares personnages dérangeants que j’ai pu illustrer !
Le teint cireux, un sourire narquois et une fixette dérangeante… Si le personnage illustré ci-après revêt un je-ne-sais-quoi de désagréable, c’est volontaire :
Je n’en dis pas plus, excepté que ce portrait s’inspire d’un de mes amis qui a endossé le rôle du majordome ce soir-là ^.~ On pouvait le représenter bossu ; or compte-tenu du talent particulier de François, cette déformation décrédibiliserait complètement ladite compétence, vu les postures à tenir dans l’exercice. Ceci dit, dans le cadre d’une commission, je me serais pliée à l’exigence ^^
Sur ce, je vous laisse en compagnie de « Série noire à l’encre Rouge » pour ceux qui auraient envie d’y incarner un rôle tout en nuance et y ajouter la note de profondeur qui sied à toute surprise rôliste ^-^
Il y a peu je vous parlais de murder party avec le character design de Mareska Wojdyla. Aujourd’hui c’est au tour de Benedict Herbert Lamprey, un personnage d’allure serviable et au style sobre & chic !
Telle qu’on imagine la vie de ce personnage, il doit dégager une certaine élégance mêlée à une froideur serviable. On lui trouvera un petit air mystérieux voire calculateur mais sans plus. Il a probablement un peu de ventre, le goût des vêtements simples et de bonne facture. Bref, il paraît très lisse, en fait. Vous ne trouvez pas ? Et c’est volontaire de la part des scénaristes !
Tous les personnages de Série Noire à l’encre Rouge semblent mixtes – même si je trouve que Mareska passe mieux en « Janet Been » qu’en « Jimmy Been » … Enfin tous sauf Benedict.e qui, malgré un prénom mixte, est manifestement lié à un acteur masculin.
J’imagine bien Benedict avoir le goût du détail, déjà bien mis de sa personne, toujours nimbé d’une subtile et influente mise en scène :
Pour les mêmes raisons que Mareska, je n’en dirai guère plus au sujet de Benedict, histoire de vous ménager la surprise si vous jouez à Série noire à l’encre Rouge. Et je précise aussi que je n’ai pas lu le scénario complet puisque c’est Torog qui était l’organisateur de la soirée ^^
Pour les plus curieux, et si vous ne l’avez déjà fait, vous pouvez lire ce scénario de Sans peur et sans reproche ou SPSR (ancienne maison d’édition de jeu de rôle) sur différentes sites web dédiées aux soirées enquêtes, comme ici :