Passion-Japon

affiche-passion-japon-03Cette 3ème édition de Passion Japon se tenait ce week-end, les 5 et 6 juin, à l’Ile de Versailles de Nantes. Organisé par l’association Atlantique-Japon, ce festival présentait au grand public des activités traditionnelles et modernes, dans un cadre serein que j’affectionne particulièrement – ce jardin japonais est un endroit de prédilection.

L’occasion de revoir des gens que l’on connaît (Jap N Go, BD associées) mais aussi d’assister à une cérémonie du thé et de « déguster » certains produits en provenance direct du Japon (et en fait de goûter, j’ai même acheté, consumériste ou pas, certains condiments recèlent des parfums qui égayent bien le quotidien ^__^).

Aparté : ce genre de découverte était à la portée de tous, l’entrée était gratuite ^__^. La conjugaison des sens au rendez-vous, à la portée de toutes les bourses!

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Festival de BD de Nantes : Taille-Crayon et CrayoNantes !

affiche-crayonantes-2009Organisée par l’association Taille-Crayon, la quatrième édition de ce festival de BD Nantaise se tient ce week-end, les 12 et 13 Décembre ! Rdv à la manufacture sur la ligne 1.

On y retrouvera entre autre la coloriste jeunesse Zanapa – cf. article – et bien d’autres comme le génialissime et très productif Patrick Sobral – auteur et dessinateur des Légendaires – ainsi qu’un certain nombre d’auteurs de la région comme Ingrid Liman ou Morgann (qui signe d’ailleurs l’affiche de cette année) ! La liste est loin d’être exhaustive. Et sans compter les expositions de planches / travaux qui attendent tout simplement les curieux.

Je vous laisse découvrir le détail sur leur site : nantesbd.com/ – edit : le site ne répond plus, je laisse uniquement la référence sans hypertexte.

Comme quoi, je ne news pas que des conventions manga ! ^.^

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Festival des Utopiales de Nantes

Par hasard, un ami m’invite à un festival, à Nantes ; je m’y rends donc – en train – , on se retrouve devant la Cité des Congrès. A peine entrée, je suis happée par une gigantesque expo d’Enki Bilal, des salles de conférences et de projections animées – c’est d’ailleurs ainsi que je découvre, en VO, Ghost in the shell, un monument alors et je l’ignorais. On est en 2000, c’est la première édition des Utopiales.

Depuis que je suis installée à Nantes, je tâche de n’en manquer aucune édition ! Car ce festival de sciences fiction explore très agréablement la science-fiction, la fantaisie, le merveilleux, voire l’étrange, dans des œuvres projectionnistes de tout support, allant de la bd au cinéma, en passant par les romans, les jeux, les expositions. Et c’est parti pour ce tour d’horizon des Utopiales 2009 !

affiche-utopiales-2009

Le thème de cette année nous vient tout droit du roman d’Aldous Huxley, avec ce titre simplement devenu question : « Des Mondes meilleurs ? ». Avant de plonger tête première au cœur de problématique comme l’immortalité, l’influence de l’homme sur l’environnement, ou sur ses propres congénères, un petit tour s’impose au pays de Dinotopia et de son créateur, James Gurney.

James Gurney est l’auteur et l’illustrateur de Dinotopia, un monde où dinosaures et humains vivent en parfaite harmonie ; une exposition dans le hall principal de la Cité des Congrès présentait d’ailleurs ses travaux à travers une exposition et une interview. Pour l’affiche des Utopiales 2009, c’est le Nantes de Jules Verne, avec un décollage express depuis la place Royale qui nous sont présentés. Et bien sûr, un voyage à destination de…Dinotopia !
Aparté : au cours de la création de l’illustration ci-contre, le dessinateur raconte (imagine) des traces de reptiles géants aux alentours de…Clisson, juste à côté de Gétigné (cf.article) !

Toujours dans le milieu de l’image, mais en bande dessinée cette fois, c’est à Leo (Aldebaran, Betelgeuse, Antarès…) de se prêter au jeu de la rencontre-débat : entre la création de personnage féminin fort et de l’utilité des animaux en tant qu’obstacle à la colonisation par l’homme, il nous explique comment l’organisation en temps de survie consiste, dans un monde hostile, à l’instauration d’une dictature sur le partage des tâches.

De nombreuses conférences ont bien entendu suscité plus que de l’intérêt, parmi elles « Manga et monde meilleur » avec Ikigami et Macross, « Le Darwinisme : une impasse ? », « Un monde meilleur est-il en nous ? », et les sujets traitant du Space Opera. Un des meilleurs moments fut la conférence sur l’avenir de la civilisation humaine. Mais si je retranscrivais intégralement mes souvenirs et mes notes, le post s’allongerait considérablement. Or il est déjà très long !

Aussi je choisis de m’arrêter, en ayant simplement porté l’accent sur la partie dessinée de cet évènement et clôturer le post sur la journée MangaTan, portée par Univers Partagés et ponctuée de conférence-débats, animations, et projections d’anime.

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Rencontre bédéiste à Nantes avec Audrey Alwett et Nora Moretti !

Dans le cadre des dédicaces organisées par Univers Partagés, la Fnac de Nantes et la librairie Album, deux jeunes « actrices » de la bd étaient invitées à présenter le fruit de leur collaboration au sein des Editions Soleil. Un rayon de lumière en matière de bd féminine faite par les femmes (mais pas que) !

Audrey Alwett au scénario et Nora Moretti au dessin revisitent en effet l’histoire d’origine de série « Princesse Sara » : un personnage féminin rehaussé pour l’occasion d’un caractère bien trempé et d’une acuité à peine tempérée dans l’Angleterre du XIXème siècle. Une réécriture particulièrement dynamique du roman de Frances Hodgson Burnett, déjà adapté par les Japonais sous la forme d’une série animée éponyme, « Princesse Sarah ».

C’est également l’occasion de rebondir sur la ligne éditoriale des nouvelles collections Blackberry – Strawberry, dirigées par Audrey. L’idée ? Présenter des séries qui correspondent aux préoccupations féminines, dans le quotidien comme dans le rêve ; et la création des ces deux collections marque un tournant tantôt sucré pour Strawberry (filles et jeunes filles) tantôt acidulé pour Blackberry (jeunes femmes). Et ce, pour le grand plaisir des nouveautés à venir en décembre, comme le collectif Sweety Sorcellery, le tome 1 d’Elinor Jones ou justement, l’actuel opus de Princesse Sara !

Non pas que la bd franco-belge manque de représentations féminines, mais il est vrai que, contrairement au Japon, les œuvres sont classées par thématique et par tranche d’âge en France, quand les Japonais catégorisent par sexe, âge et CSP (catégorie socio-professionnelle) ; existent donc chez eux des bd pour filles (shojo manga), pour jeunes femmes, femmes adultes actives, femmes au foyer, etc. Excepté le shojo, peu de titres franchissent les frontières jusqu’à nous… Et globalement, en France, on préfère cibler des centres d’intérêts plutôt que de séparer hommes et femmes. En soi, ça se défend ! Mais aurait-on tord aussi de s’accorder à penser, comme les Japonais, que les univers et perceptions féminines varient très sensiblement des projections masculines ? Hummm ?

Alors les filles ? Prêtes à accorder une place à cette littérature imagée dans vos sacs à main, aux côtés des catalogues de tendances, tabloids de variétés à scandales, revues de cosmétiques et autres magazines de modes ? Bon, ok, il vous reste les romans ! ^-^

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