Par hasard, un ami m’invite à un festival, à Nantes ; je m’y rends donc – en train – , on se retrouve devant la Cité des Congrès. A peine entrée, je suis happée par une gigantesque expo d’Enki Bilal, des salles de conférences et de projections animées – c’est d’ailleurs ainsi que je découvre, en VO, Ghost in the shell, un monument alors et je l’ignorais. On est en 2000, c’est la première édition des Utopiales.
Depuis que je suis installée à Nantes, je tâche de n’en manquer aucune édition ! Car ce festival de sciences fiction explore très agréablement la science-fiction, la fantaisie, le merveilleux, voire l’étrange, dans des œuvres projectionnistes de tout support, allant de la bd au cinéma, en passant par les romans, les jeux, les expositions. Et c’est parti pour ce tour d’horizon des Utopiales 2009 !
Le thème de cette année nous vient tout droit du roman d’Aldous Huxley, avec ce titre simplement devenu question : « Des Mondes meilleurs ? ». Avant de plonger tête première au cœur de problématique comme l’immortalité, l’influence de l’homme sur l’environnement, ou sur ses propres congénères, un petit tour s’impose au pays de Dinotopia et de son créateur, James Gurney.
James Gurney est l’auteur et l’illustrateur de Dinotopia, un monde où dinosaures et humains vivent en parfaite harmonie ; une exposition dans le hall principal de la Cité des Congrès présentait d’ailleurs ses travaux à travers une exposition et une interview. Pour l’affiche des Utopiales 2009, c’est le Nantes de Jules Verne, avec un décollage express depuis la place Royale qui nous sont présentés. Et bien sûr, un voyage à destination de…Dinotopia !
Aparté : au cours de la création de l’illustration ci-contre, le dessinateur raconte (imagine) des traces de reptiles géants aux alentours de…Clisson, juste à côté de Gétigné (cf.article) !
Toujours dans le milieu de l’image, mais en bande dessinée cette fois, c’est à Leo (Aldebaran, Betelgeuse, Antarès…) de se prêter au jeu de la rencontre-débat : entre la création de personnage féminin fort et de l’utilité des animaux en tant qu’obstacle à la colonisation par l’homme, il nous explique comment l’organisation en temps de survie consiste, dans un monde hostile, à l’instauration d’une dictature sur le partage des tâches.
De nombreuses conférences ont bien entendu suscité plus que de l’intérêt, parmi elles « Manga et monde meilleur » avec Ikigami et Macross, « Le Darwinisme : une impasse ? », « Un monde meilleur est-il en nous ? », et les sujets traitant du Space Opera. Un des meilleurs moments fut la conférence sur l’avenir de la civilisation humaine. Mais si je retranscrivais intégralement mes souvenirs et mes notes, le post s’allongerait considérablement. Or il est déjà très long !
Aussi je choisis de m’arrêter, en ayant simplement porté l’accent sur la partie dessinée de cet évènement et clôturer le post sur la journée MangaTan, portée par Univers Partagés et ponctuée de conférence-débats, animations, et projections d’anime.