Cinema, Animation, Arrietty

affiche-arriettyLe petit dernier des studios Ghibli, réalisé par Hiromasa Yonebayashi, nous compte une belle histoire d’amitié sur toile florale. Un film d’animation presque à l’ancienne, puisque les décors semblent être réalisés en 2D, riches de détails minuscules*, tandis que les personnages sont traités en aplats avec un seul niveau d’ombre. Et c’est finalement ce que je préfère** !

Après « Ghost in the Shell », c’est le deuxième animé que je découvre en VO et c’est vrai que les voix des acteurs d’origine apportent un plus… Même si les sous-titres jaunes en corps extra fin se noient volontiers dans le décor ! -.- (Ben oui, vous en doutiez ? Je parle pas le Japonais !) Heureusement, la limpidité du scénario (peu de dialogue) nous invite à nous détacher assez vite pour nous laisser aller à comprendre la nature de l’échange entre les deux protagonistes principaux.

En conclusion, une jolie progression scénaristique, où la curiosité prend doucement le pas sur les interdits et se meut finalement en chaleur et courage. Seulement, cette même douceur frisait parfois la lenteur pour mes voisins de fauteuil… Dans cet univers – trop ? – tranquille, le changement de point de vue (adopté par les Chapardeurs), n’a peut-être pas été suffisamment intense… Que chaque recoin soit simplement source de découverte, ok; mais on en oublie par exemple trop vite que des choses anodines pour nous représentent de véritables prédateurs pour d’autres.

* La tendance est aussi visible chez certains jeux vidéos comme Braid, où les des décors ont « l’aspect fait main »…
** Bon, sauf les spectacles dynamiques 3D de la Géode ou du Futuroscope, dont je suis littéralement fan, mais c’est complétement autre chose, ça…! ^-^’

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Cinema, Action, Red

affiche-redSur fond de jeux de pouvoirs aux notes d’humour savamment dosées, Robert Schwentke aborde indirectement la question d’une retraite lassante… Et explosive, avec un excellent quatuor que ces « Retraités Extrêmement Dangereux » !!!

L’option sourires en coin et cartes postales à chaque « nouveau chapitre / nouvelle action » rajoute un côté « oldies » des plus sympathique et pose ainsi un ton d’ensemble « faussement sérieux » digne d’un Sean Connery…

Entre connivence et vieilles rivalités ponctuées de vodka, mépris rigolard du danger ou folie douce amphétaminée, « Red » est vraiment un très très bon moment de détente vivifiante !

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Cinema, Animation, Raiponce

affiche-raiponceDisney réalise ici une très bonne adaptation moderne du conte éponyme d’origine, Raiponce. Si les frères Grimm nous en donnaient une version plus « calme » et assez triste en mi-parcours, Byron Howard et Nathan Greno optent pour une aventure délurée en extérieur, distillant péripéties sylvestres et moments de romance aquatique. Clin d’œil aux princesses de contes de Pixar, Raiponce quitte elle aussi rapidement sont statut de belle emprisonnée pour se transformer une véritable meneuse d’hommes, quitte à faire pâlir son compagnon d’aventure. Or la chevelure de 20 mètres de long (dont d’ailleurs Disney n’abuse pas et tant mieux), point d’aide magique dans cette histoire : nos héros se découvrent progressivement, sur fond de ballades musicales et de gags rebondissants. La carte des animaux personnifiés passe à merveille, entre un minuscule caméléon immensément protecteur et un cheval aux allures de détective canin !!

Je me demande juste en quoi la 3D – real ou imax – est nécessaire; j’avoue n’y avoir même pas prêté attention durant la projection…Hormis pour constater la surexposition de la bobine chargée de compenser le filtre des lunettes. Lunettes qui se voient au passage reléguées au rang de reliques, un achat de l’an dernier pourtant, avec la sortie d’Avatar… !^^’

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Cinema, Humor, Vampires Suck

affiche-vampires-suck-1Une parodie de Twilight affichée et clairement assumée que cette comédie de l’équipe des Scary, Sexy et Disaster Movie(s) ! Une fois encore, Jason Friedberg et Aaron Seltzer nous régalent, avec au menu, son steak saignant sauce fleurette hilarante, où le jeu des protagonistes de teens movies est revu, décortiqué et singé en cadence !!

« Mords-moi sans hésitation » enfonce la porte ouverte des stéréotypes sardoniques et on passe un très bon moment en salle avec ce morceau choisi, qui compile allègrement les fantasmes délirants et un démontage en règle soigneusement orchestré. Une intrigue dénuée de toute sa somptuosité faussement théâtrale d’origine (je parle des beaux effets spéciaux qui se retrouvent tournés en ridicule, sur un ton rigolard et bon enfant).

Donc, si vous allez le voir, n’y allez pas pour chercher le quoi, mais plutôt le comment; juste pour rigoler un peu. Et uniquement si vous avez goûté aux sources, comme pour toutes les parodies de ce genre…(à mon humble avis).

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Cinema, Fantasy, Harry Potter and the Deathly Hallows

Avec les premiers flocons et la ruée vers les cadeaux (qui a dit « Or » ? ^-~), les contes de Noël et autres épopées oniriques peuplent déjà nos grands écrans. Et je m’aperçois que je n’ai encore jamais rien posté sur cette saga fantastique des « Harry Potter », pourtant renommée. Or, je suis tous allée les voir au cinéma…So what ?

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Si les quatre premiers volets m’avaient de plein fouet replongée dans la période de l’enfance où l’on se jure de croire à la magie, les suivants m’avaient lassée par leur sempiternel crédo du « Harry, l’élu, seul contre tous »…

Toutefois, ce septième et avant dernier volet, bien que n’ayant pas choisi le temps de la maturité pour ces héros (pourtant nettement suggérée dans l’épisode de la « Coupe de feu »), détonne par son côté reportage, avec des séquences genre caméra à l’épaule, et préfère des décors crus, sans nuances bleutées, ne lésinant pas sur la fatigue transparente de doute de nos trois protagonistes; l’action de défait par ailleurs très vite des thèmes enivrants chers à la saga.

Au bilan, un début d’épisode fameux, mené tambours battants, pour un film au final moins sombre / tragique que son prédécesseur; mission difficile s’il en est, car il a fallu trancher dans le vif du corpus proposé par J. K. Rowling, et l’on retrouverait donc certaines ellipses temporelles largement expliquées dans l’ouvrage d’origine. Livre et film se complèteraient donc bien ici.

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Cinema, Animation, Despicable Me

affiche-m-m-mSitôt sortie du ciné, pour vous parler de « Despicable Me » ou « Moi, Moche et Méchant » ! Entièrement réalisée par le studio Français Mac Guff, cette animation réalisée par Pierre Coffin et Chris Renaud (tournée en Anglais d’ailleurs), pimente en effet nos grands écrans de répliques colorées !

Aussi peu courant que cet angle d’attaque, à savoir les tribulations d’un méchant, le film opère quelques focus bien sentis sur les personnages, le tout dans un univers à la James Bond, pour une histoire drôle et attendrissante.

On venait de terminer un numéro sur les « méchants » avec No-Xice et en m’installant, j’ ai immédiatement pensé : » Voilà qui complètera la culture… »! Car j’ai failli ne pas aller le voir en raison du battage médiatique, et j’aurais manqué quelque chose. Même si l’intrigue ne pèse pas lourd, j’ai trouvé cette première réalisation très rafraîchissante, fluide, sans caricature magistrale – très très appréciable, bravo !!!

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Cinema, animation and fiction

La « critique » de ce mois-ci ne promet pas d’être dense, mais voici les films que j’ai vus – on oscille toujours entre animation 2D-3D et fiction !

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Shrek 4 me faisait « un peu peur » car je trouvais la trilogie bel et bien terminée ; pourtant, Dreamworks relève le défi : comment tout bascule sur un simple voeu, pour un rêve dont on ne se réveille pas si facilement…Une belle illustration du combat « inné / acquis » : le retournement de situation campe nos personnages favoris assez différemment de la première trilogie, car largement influencés par leur vécu. Donc, plutôt que de l’action à tout crin, le studio a opté pour un peu de psychologie et c’est tant mieux (surtout pour les plus grands qui aiment le double niveau de lecture, avec humour, hargne et tendresse !).

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Pour toy story, là c’était une découverte : je n’avais jamais vu, et j’ai été agréablement surprise. Loin des stéréotypes, Pixar humanise à la perfection ses protagonistes et explore avec beaucoup de justesse les préoccupations humaines : peur de l’abandon, intégration au groupe et leadership, opportunités qu’il faut saisir ou créer, exploration du monde avec bien sûr, la dose d’humour et de courage pour surmonter toutes les épreuves ! Autrement dit, vous verrez plus qu’un simple conte sur l’amitié et l’imaginaire.

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Le serpent blanc ? Un vieeeeux dessin animé Japonais de 1958, sorti des studios Toei, qui puise son inspiration dans la légende Chinoise du même nom; connu comme premier long métrage de l’animation japonaise, il retrace la rencontre d’un jeune homme et d’une jeune fille (esprit d’un serpent blanc), leurs retrouvailles et leurs amours contrariées jusqu’au « combat » final. Version apparemment très romancée de la légende d’origine, il faut s’armer de patience au début, car l’animation est en deux temps : des scènes « fixes » pour l’histoire du jeune enfant, puis une animation qu’on jugerait « traditionnelle » ensuite car vraiment fluide (comparé à aux Chroniques de Lodoss par exemple). Les décors magnifiques n’excusent que peu la relative « platitude » des personnages, mais ils ont le mérite de n’être « ni noir ni blanc », à savoir qu’il n’y a ni bons, ni méchants, ni anti-héros, ni rivaux : les personnages, mus par leur sentiments et leurs croyances, luttent pour ce qu’ils croient tout simplement juste, attirant, quitte à commettre des erreurs et paraîtrent antipathiques au premier abord.

La suite en septembre…

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Cinema, Comedy, Sex and the City 2

affiche-SexantheCity2Une palette exotique de haute couture exposée dans une vitrine splendide de vacuité…Non, décidemment, je n’ai pas accroché à ce deuxième volet de « Sex and the City » en long métrage, de Michael Patrick King. La forme y est – même…too much, bon ok, la consommatrice qui gentiment lègue 9€ demande un peu de spectacle en échange – mais pas le fond ! Certes, dans le passé, je suis loin d’avoir tout digéré de la somme d’interrogations – existentielles en apparence – qui peuplaient chaque épisode de la série. Mais là, le ton n’y est plus, ça sonne le sac à main griffé et…désespérément creux. Au delà de quelques moments d’humour et autres revirement de situation sympathiques, les thématiques superficiellement effleurées du bout des ongles manucurés ne m’ont pas suffi. Moins de strass et plus de punch, voilà un cocktail qui m’aurait d’avantage séduite.

Allez, ça reste un bon moment entre copines, peut-être aussi pour les rares curieux de la gent masculine désireux d’en savoir toujours plus sur la « psychologie » du sexe opposé (et y a du boulot!).

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Cinema, Adventure, Adèle Blanc-Sec

affiche-adele-blanc-secCette adaptation de Luc Besson – tirée de la BD éponyme de Jacques Tardi – m’a à la fois ravie et désenchantée. Pour résumer : « Adèle Blanc-Sec », le film, nous entraîne allègrement dans une affaire rocambolesque et fantaisie – pour ne pas dire fantaisiste – haute en couleurs et en stéréotypes certes accrocheurs mais vides de charisme au final. ^^’(Il n’y a pas de spoils dans ce qui va suivre, la bande-annonce vous en dévoile autant sinon plus question contenu.)

Commençons par le positif : rythme entraînant, bon découpage – qui parfois rappelle la BD dans certaines scènes humoristiques – pour des « planches » cinématographiques de couleurs qui ont le mérite de bien situer chaque unité de temps : ocre pour l’épisode en Egypte, bleu foncé pour Paris de nuit, etc. Un emprunt à la bande dessinée appuyé de finesse et d’intelligence donc, pour une série d’aventures aux ambiances délicieusement proches de la BD contemporaine (si vous en êtes lecteurs, vous avez vous aussi remarqué que chaque univers ou moment de la journée se voit marqué d’une couleur dominante).

La réussite de cette adaptation cinématographique tient sans doute aussi à la fusion de trois épisodes distincts de la BD : l’excursion en Égypte (Momies en folie), l’éclosion de l’oeuf du ptérodactyle (Adèle et la Bête) et la possible guérison de la sœur d’Adèle (tout au long de la bd). Les trois temps forts du film correspondent en fait à l’agencement – voire, résumé – de ces trois intrigues distinctes et contribuent fortement au dynamisme de l’ensemble…Quitte à gommer l’aspect policier des enquêtes dans l’œuvre originale.

Un détail que j’ai tout simplement adoré : le grain de peau ! Tout y est, du grain de beauté aux taches de rousseurs, la peau semble s’offrir à la lumière avec beaucoup de naturel, adieu les multiples couches de fond de teint matifiant à l’extrême !!! Autre note bédéiste : les véritables « trognes » des personnages masculins … Tandis qu’Adèle nous est présentée sous les traits d’une jeune femme aussi belle que décidée, aux intentions d’une pureté inébranlable (seulement voilà, ce jeu manichéen s’éloigne considérablement de l’ambiguïté prononcée d’Adèle en BD).

…Or c’est là que le bât blesse. Le stéréotypage forcené et la succession d’évènements se conjuguent en une histoire quelque peu édulcorée où les protagonistes manquent cruellement de profondeur. Vous rajoutez des erreurs de raccords (tenue inversée d’Adèle dans la rue, position des rideaux dans la pièce) d’une scène à l’autre, des effets spéciaux décevants (eau et autre volatil du Jurassique) et la note s’obscurcit bizarrement. Oui, bizarrement, car Europa Corp a vraiment les moyens de nous pondre autre chose qu’un œuf au plat sur ce coup-là !!! Bon, je critique, c’est toujours facile en tant que spectateur, quand nos yeux prennent pour acquis les progrès techniques de Golum et autre Jar Jar Binks, mais je ne m’attendais pas à ça…

Après ce pavé monumental, où les points noirs sont certes peu nombreux mais récurrents ( c’est comme le nez, on ne voit que ça au milieu du visage…Enfin, il paraît! ^_^), pas besoin de biactol pour comprendre que c’est quand même un bon film. Ok, je suis bon public, mais celui-là fera partie de ma collection DVD !!!

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Cinema, Action, Kick-Ass

affiche-kick-assCe film Britannique de Matthew Vaughn apporte un bon moment de détente délurée ! Un n-ième film sur les super-héros ? Hum, pas vraiment non, car on pourrait allègrement le sous-titrer « les tribulations d’un geek dans le monde réel » ^.^. Alors prenez un peu de temps pour vous laisser aller, surtout pour les apparitions de Nicolas Cage en « Big Daddy » !!!

Avec tout ça, je ne suis toujours pas allée voir « Alice au pays des merveilles » ou « Adèle Blanc-Sec »…^^ »

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