Cinema, animation and fiction

La « critique » de ce mois-ci ne promet pas d’être dense, mais voici les films que j’ai vus – on oscille toujours entre animation 2D-3D et fiction !

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Shrek 4 me faisait « un peu peur » car je trouvais la trilogie bel et bien terminée ; pourtant, Dreamworks relève le défi : comment tout bascule sur un simple voeu, pour un rêve dont on ne se réveille pas si facilement…Une belle illustration du combat « inné / acquis » : le retournement de situation campe nos personnages favoris assez différemment de la première trilogie, car largement influencés par leur vécu. Donc, plutôt que de l’action à tout crin, le studio a opté pour un peu de psychologie et c’est tant mieux (surtout pour les plus grands qui aiment le double niveau de lecture, avec humour, hargne et tendresse !).

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Pour toy story, là c’était une découverte : je n’avais jamais vu, et j’ai été agréablement surprise. Loin des stéréotypes, Pixar humanise à la perfection ses protagonistes et explore avec beaucoup de justesse les préoccupations humaines : peur de l’abandon, intégration au groupe et leadership, opportunités qu’il faut saisir ou créer, exploration du monde avec bien sûr, la dose d’humour et de courage pour surmonter toutes les épreuves ! Autrement dit, vous verrez plus qu’un simple conte sur l’amitié et l’imaginaire.

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Le serpent blanc ? Un vieeeeux dessin animé Japonais de 1958, sorti des studios Toei, qui puise son inspiration dans la légende Chinoise du même nom; connu comme premier long métrage de l’animation japonaise, il retrace la rencontre d’un jeune homme et d’une jeune fille (esprit d’un serpent blanc), leurs retrouvailles et leurs amours contrariées jusqu’au « combat » final. Version apparemment très romancée de la légende d’origine, il faut s’armer de patience au début, car l’animation est en deux temps : des scènes « fixes » pour l’histoire du jeune enfant, puis une animation qu’on jugerait « traditionnelle » ensuite car vraiment fluide (comparé à aux Chroniques de Lodoss par exemple). Les décors magnifiques n’excusent que peu la relative « platitude » des personnages, mais ils ont le mérite de n’être « ni noir ni blanc », à savoir qu’il n’y a ni bons, ni méchants, ni anti-héros, ni rivaux : les personnages, mus par leur sentiments et leurs croyances, luttent pour ce qu’ils croient tout simplement juste, attirant, quitte à commettre des erreurs et paraîtrent antipathiques au premier abord.

La suite en septembre…

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