Juste quelques mots pour dire que je vais essayer un sous-thème en parallèle de la « liste officielle ».
En réfléchissant aux suggestions, les idées qui me viennent se jouent souvent autour de deux protagonistes : nidification, emménagement, séparation, passion, jeu…Où simplement être côte à côte, regarder dans la même direction. D’où le « Love is in the air » !
Évidemment, certaines scènes seront probablement « personnifiées », « humanisées » ^.~ En revanche, je ne compte pas identifier de genre – c’est-à-dire de personnages sexués – a contrario du dessin ci-avant.
… Je crois qu’il y a collision nuageuse XD
Et la vague est timide sur les rochers. En revanche j’ai trouvé amusant de rendre les nuages un chouilla « molletonnés » ^-^
Je me sens plus à l’aise sur les hachures que sur les pleins – cf. dérouillage 1, ciels & toitures – c’est sûr. Je profite aussi du genre « carte postale » pour renouer avec mes cadres un peu dissymétriques. A une époque j’en dessinais souvent pour mes illustrations féminines.
Les toits et les cheminées font partie de mon quartier, forcément, ils m’inspirent^.^
J’ai tenté un truc : un cadre discontinu. Je n’ai encré le contour du dessin que sur les zones où il y a de la masse : mur, briques, nuages. C’est pas …Tip-top mais je garde en souvenir.
Sinon, l’effet estompé sur l’enduit craquelé de la cheminée est dû par mon fameux feutre usé – le TomboW 15. Pour bien faire, je devrais hachurer tout le long en diagonale du même élan ; un peu délicat car dans le même temps, le trait doit être rapide (ou l’encre se dépose au lieu de sécher par stries) ^^ Le rendu est là en tout cas.
Rendez-vous demain pour un deuxième et dernier dérouillage encré avant le challenge ^__^
J’avais vraiment apprécié l’expérience l’an passé – j’aurais aimé en refaire plus tôt mais bref – donc je retente le challenge. Quoi de neuf côté matériel ? … Rien en fait !
Outils : stylo feutres classiques
J’ai les mêmes outils depuis 10 – 11 ans et ils tiennent bien :
… Sauf peut-être le pinceau du Tombow N15 qui s’effiloche et dont l’encre s’imprègne mal. Mais il donne un effet sympa, j’y reviendrai ^__^ Au reste, je passe deux couches et le tour est joué !
Pour vous donnez une idée, voici le rapport taille de mine – épaisseur de tracé :
Mes préférences :
Sans aucun doute le Faber Castel le plus clair (175) ! Le noir 199 bavouille un peu, bien qu’ils soient de la même taille tous deux.
Au début (en 2006 je crois, pour une mini-bd) j’ai utilisé les Tombow : noir pour les pleins et déliés, gris pour les ombres et les éléments en arrière-plan. Mais je n’avais rien de vraiment fins et souples – sur les extraits précédents, on voit qu’il n’y a pas de pleins / déliés possibles avec la petite mine des TomboW. J’ai rapidement acheté les deux Faber Castels (en 2007 sans certitude) pour des tracés plus précis, plus en finesse.
Quant au rendu, un feutre ne vaut pas une plume G, évidemment ; en contre-partie, il n’y a aucune recharge à faire, ni fuite d’encre, ni nettoyage ^__^
Support : papier basique
Côté support, je n’ai rien acheté cette fois-ci non plus ; apparemment j’ai des réserves en papier 180gr – des blanches de Carré d’As et des beiges naturelles de Canson.
D’ailleurs, vu le petit nombre de chaque, je vais probablement utiliser les deux paquets. Tout ça pour dire que je fais avec les moyens du bord ^^ Si encrer en traditionnel devait devenir une habitude, j’envisagerais un équipement particulier pour un trouver un papier qui me convienne – le canson a tendance à empâter le trait mais ses aspérités donnent du relief et adoucit ainsi les ombres hachurées.
*INKtober ?
Pour mémoire, il s’agit de l’exercice quotidien lancé par Jake Parker il y a quelques années : chaque jour d’octobre, un dessin encré. En 2016, j’avais trouvé son site web mais pas remarqué la « prompt list » qu’il avait fournie. J’ai donc fait au feeling suivant l’inspiration quotidienne. Cette année, j’espère suivre les idées qu’il a lancées ^-^
Rendez-vous bien vite pour quelques essais de « dérouillage » traditionnel !
1. Équilibrer le dessin suivant la position du texte – qui va influencer la composition :
Evidemment, cette composition doit être vérifiée en version tablette et mobile, la taille de l’image variant d’un support à l’autre (mais pas le positionnement) :
2. Illustration en elle-même + test intermédiaire :
Et pourtant, cette image-ci se destine à mon portfolio MDdrawing :
Un ensemble largement inspiré de photographies personnelles. Il y a un parfum d’exotisme, pourtant, je n’ai pas quitté Royan ! Je me suis basée sur des clichés de la côte et du zoo de la Palmire ^.~
J’en profite pour épingler cet article en « étude de la nature » avec un petit étape-par-étape avec le détail du perroquet – travaillé alternativement sur fond neutre et sur décor :
J’étais un peu perplexe sur le nombre de doigts visibles sous cet angle (pour info, il y a quatre doigts par patte, répartis deux par deux en avant et en arrière). Les proportions diffèrent un peu d’un Ara original > j’ai grandi les ailes et diminué la tête ^^
Un rough de cet été ! Et aussi un exercice à partir du noir et blanc :
Poses des couleurs – avec un agrandissement de format :
L’ensemble reste assez brut pour conserver un aspect « foufou ». A la base, cet avatar devait surtout servir pour une plateforme numérique dont j’ai repris les couleurs ; il est finalement utilisé aussi ailleurs – suivant le goût du collaborateur qui affectionne son « portrait » ! Il existe donc trois versions différentes.
L’un des croquis provient de l’Inktober de l’an dernier mais je le trouvais moins lisible en miniature, d’où la version de face. Et pour ceux qui connaissent, les travaux de photomontages de Sarah DeRemer pour son « Highland Red Pandow, a cross between a red panda and a yak » m’ont également beaucoup inspirée ! Mais sans les dents et les moustaches ^^
A demain avec une illustration de perroquet cette fois,