Carnet de croquis sur papier gris

On dessine souvent sur un papier blanc. Vous aussi, pas vrai ^.~ ? Parfois on trouve du papier noir et on se met à faire l’inverse : plutôt que partir du blanc, on part du noir et on dessine en blanc – partir du sombre pour aller vers le clair.

Et il y a l’intermédiaire : partir du gris – c’est l’objet de l’article d’aujourd’hui !

Ici, mon papier est déjà grisé : il s’agit du « The Grey Book » de Hahnemühle, toucher lisse agréable et suffisamment épais (120gr/m2) pour différentes techniques à l’encre. Première esquisse !

Sketch Dailies - dessin quotidien
Gribouille de petite bouille – premier essai sur Shy Violet de Rainbow Land

Le papier gris me rappelle la préparation de la feuille papier passée à la mine de plomb, comme ce que je faisais pour les croquis de main il y a trois ans :

Évidemment, l’approche reste différente : la mine de plomb s’efface / s’éclaircit facilement, de même, elle s’estompe à nouveau (ou s’assombrit) tout aussi simplement. Autrement dit, le support évolue au fur et à mesure du dessin. L’avantage du passage à la mine de plomb par rapport au papier déjà grisé, c’est qu’on peut doser soit-même l’intensité du ton pour l’arrière-plan. Alors pourquoi changer de technique ? Parce que j’étais curieuse de tester autre chose, pardi ! Et qu’avec du papier gris, on ne finit pas les mains noircies X)

Autre avantage – l’apposition d’encres qui permettent d’aller vers le franchement blanc ou le franchement noir :

croquis sur papier gris
myself dans un costume de super héroïne : rapport à l’air et à la sublimation d’éléments

 

Donc voilà, c’est mon premier essai sur papier gris déjà fait en traditionnel – bien qu’ en digital, il m’arrive déjà de travailler ainsi : pour le chakram de Lila (le travail fini) je me suis concentrée sur les reflets du métal, la texture de la poussière, les rayures de l’usure :

 

J’ai réutilisé cette technique pour des esquisses plus rapides comme la rencontre entre Titan et l’enfant, le charadesign de Janet Been, mes crayonnés avant couleur de Isle in Sight (îles en vue, avec un perroquet) ou mon yak rigolard :

 

Partir d’une teinte entre le blanc et le noir reste certainement un basique ! Tout comme le fait de travailler d’abord en niveaux de gris, pour se concentrer sur la composition, la texture et les valeurs, avant de passer à la couleur. Reste à trouver les outils qui me conviennent en traditionnel pour cet exercice. Suite au prochain épisode dans la journée !

Et vous ? Vous partez d’un fond blanc, noir ou  gris ?

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références citées :

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