Suite à Mandala que voilà, c’est parti pour une galerie sur les mandalas mettant des insectes à l’honneur : scarabée, coccinelle, papillon, guêpe et abeille :
Il m’arrive d’ajouter de la couleur ; le jaune ocre d’or est vraiment plaisant mais quelques nuances de gris-bleu permettent de donner un peu de profondeur.
La présence d’insectes au centre de l’illustration perturbe l’équilibre du mandala tout dynamisant la composition. J’ai parfois d’esquissé des variantes incluant même des salissures : ces projections m’évoquent le pollen, ou d’autres particules ; elles apportent un peu de mouvement et de chaleur au dessin. Exemples « avec et sans projections / particules » sur le dessin mandala de guêpe :
Le mandala ornemental autour de la guêpe semble s’effeuiller – une mise en scène que j’avais précédemment expérimentée dans une carte de vœux Sparkly New Year.
Ces mandalas ont une particularité : dessiner des insectes insérés dans un décor qui ne les étouffent pas. Exemple avec ce tracé en deux étapes : les papillons dessinés en symétrie à gauche, puis ornés d’enluminures à droite :
Pour terminer ce partage dominical, je conclus avec quelques recherches sur le mandala abeille :
Articles liés au tracé de mandala sur Yrial in Sight :
Mandala végétal – plutôt orienté sur des formes végétales et florales – prévu en mai !
Je vous souhaite de rencontrer plein d’insectes – enfin ce qu’il en reste – lors de vos promenades ! Un hôtel à insecte est également le bienvenu pour celles et ceux qui disposent d’espace, même un espace communautaire.
Le mandala est un dessin éphémère, une pratique relaxante et méditative. Du moins de ce que j’ai lu ! A la base, je travaillais sur un projet de rosace*1 et la manipulation de Photoshop*2 m’a donné des idées pour gribouiller quotidiennement, même juste quinze minutes, sans prise de tête.
Donc. Juste pour cadrer le sujet : il ne s’agit pas tant de mandala que de dessin automatique et symétrique – à raison d’un par jour durant l’automne dernier. Du peu que je connais de la pratique, il m’a semblé qu’elle avait des points communs en termes de lâcher-prise aussi je conserve ce terme pour le titre !
Dans ce que je retire de cet exercice, la technique de crayonné ressemble à l’écriture automatique ou à un échauffement avant de se lancer : on laisse aller le sable – la brosse que j’ai choisie a un côté émietté comme du sable ou de la poussière. Une référence au caractère éphémère du mandala. Ceci dit, en parallèle du laisser-aller, j’ai aussi consulté des sources d’inspiration, comme les piliers de style corinthien, ionique et dorique, certains motifs égyptiens, indiens et gothiques ; des plumes de paons, les courbes de plantes dans la vie réelle, etc. Histoire de varier les formes !
Et plus occasionnellement, j’ai mixé la symétrie axiale & centrale à la symétrie dite « en spirale » comme sur le cœur du mandala ci-dessous :
C’est parti pour une compilation ! Cliquez pour agrandir les visuels. Dans ce premier article, j’ai utilisé une symétrie à 5 angles et à 6 angles :
Anecdote : j’avais préparé des fichiers webP mais le serveur qui héberge mon WordPress n’autorise toujours pas l’upload de cette extension ! Il lui manque sans doute une des librairies nécessaires. Et c’est en dehors de mon champ d’action.
*2Figure géométrique réalisée en peinture numérique avec l’outil de symétrie inclus dans Adobe Photoshop. Dessin réalisé « à la main » sans IA mais ici clairement assisté par l’algorithme ^__^ Soyons honnête !
Je pensais publier une illustration par jour dès le premier janvier, sur un RS au choix mais j’attendais que Meta et X se conforment à la mise à jour RGPD et DMA ^.~ Et aussi parce que je crains d’attirer un public moitié spiritualité / spiritisme – voire spiritueux. Je plaisante, c’est vaseux. Disons que ce type de dessin est exceptionnel chez moi donc autant éviter trop d’écart ailleurs.
Quant à Deviant Art, je ne voyais pas du tout l’intérêt de publier des mandala sur la plateforme. Donc pour le moment, l’intégrale sera publiée sur Yrial in Sight – comme les compilations d’Inktober que je regroupais certaines années.
Après ce mélange de formes, les thématiques des prochains mois se seront distinctes : mandala floral (fleuri), mandala insectes, mandala végétal !
EDIT 2024 – index des articles portant sur le mandala en particulier :
Le thème portait sur un bonsaï qui s’épanouit et orne un vitrail de rosace. La rosace deviendra finalement un mandala ! Et le vitrail disparaît au profit du bonsaï.
Je suis partie d’un crayonné et d’une idée de scène à illustrer. La peinture finale est réalisée avec le logiciel Photoshop d’Adobe. Il s’agit donc, même à la tablette, d’un dessin réalisé à la main. Pour l’anecdote, j’avais hésité à solliciter une IA générative mais au final, j’étais suffisamment lancée sans copilote.
Première étape – ma gribouille initialement assortie d’un crayon mécanique et de mon carnet de croquis, ici scannée et superposée à du dessin numérique :
La rosace ! Après observation des photographies qui m’inspirent, j’ai esquissé rapidement une rosace. Toute simple. Juste pour voir comme insérer l’arbre. Sur la réalisation de la rosace, c’était un peu nouveau : ok, je me m’étais déjà servie du dessin en symétrie pour certaines études d’après nature* mais je n’avais encore jamais essayé de symétrie axiale multiple. Ici je me suis amusée avec les symétries centrale, axiale et mandala de Photoshop. Puis j’ai grossièrement superposé la rosace et l’arbre ; ensuite placé le tout sur un plan en perspective* :
Ce qui m’a alors déplu par rapport à ce que j’avais en tête, c’est la déformation inhérente à l’arbre sur le plan en perspective. Je suis revenue plusieurs fois sur le sujet et ai décidé de ne garder que l’arbre comme sujet principal. La géométrie de la rosace est alors passée à la trappe, au profit d’un dessin certes toujours géométrique mais plus fantaisiste. Le mandala !
Le mandala sera d’ailleurs le thème des prochains mois sur Yrial in Sight ! A la base c’était surtout un exercice en mode dessin automatique. Progressivement, des séries thématiques se sont constituées d’elles-mêmes et j’ai choisi de vous les partager sur ce blog.
Aparté et sources citées :
*Dans Charadesign : morphologies & proportions du corps humain je révisais les proportions du corps humain à partir des différents « canons » esthétiques, homme et femme où pour l’exercice, je dessinais avec une symétrie axiale.
*La perspective : contrairement à d’autres travaux, j’ai ici utilisé l’outil « point de fuite » de Photoshop sans réaliser tout le crayonné. L’utilisation de cet outil ne dispense pas d’avoir des connaissances pratiques sur le sujet. Exemple concret avec ce mix d’architecture médiévale franco-japonaise, réalisé en traçant les lignes de perspective et les points de fuite :
Nous sommes début 2024 et voici un petit retour sur mes travaux de 2023 ! Je présente ici des créations 3D, réalisées via l’interface proposée en jeu vidéo1 par Maxis, ainsi que des réalisations 2D, des illustrations comme des dessins, effectuées en peinture traditionnelle comme en peinture numérique2 avec Photoshop !
Commençons par la 3D !
Ce mash-up montre des pièces, des constructions entières et des personnages – tous jouables dans le jeu vidéo Les Sims 4 :
Yrial in Sight | mashup 2023 | charadesign et builds 3D dans TS4 – Saisei
Deux pièces se ressemblent : l’une a servi au rez-de-chaussée et l’autre en sous-sol.
J’apprécie vraiment d’imaginer des scénarii d’utilisation dans les builds, que ce soient de simples pièces indépendantes comme des constructions entières. La contre-partie : je passe du temps à tester, à jouer en parallèle des créations de personnages et de builds 3D. C’est une autre forme d’imaginaire et de processus créatif que la 2D.
Côté illustration 2D, justement…
…Mon appétit pour le build 3D a très clairement, cette année encore, mordu sur mes illustrations et dessins 2D. D’où l’éclectisme de ce mash-up / art vs artist :
Yrial in Sight | mashup 2023 | digital art 2D, pastel et aquarelle traditionnelle – Saisei
Concernant les travaux artistiques 2023 en 2D, je regroupe les techniques :
Le dessin traditionnel, ici du pastel blanc sur papier noir, rappelle d’autres essais en clair-obscur, partagés les autres années mais qui étaient en peinture numérique ;
Les aquarelles sont réalisées en peinture traditionnelle ;
L’auto-portrait et la carte de vœux sont en peinture numérique.
Parfois même, les techniques se mêlent :
L’illustration de bonne année mixte photographie et peinture digitale ;
Les aquarelles traditionnelles incluent parfois l’usage du sel – comme celles dédiées au ciel, le feu d’artifice et cosmos étoilé !
1Pour le moment, ce que je vous présente est bel et bien entièrement réalisé « à la main » sans IA. Même si je projette de m’y mettre ! Auquel cas, je l’indiquerai clairement sur chaque illustration.
2L’interface de Maxis se décompose en deux modes : pour le charadesign, c’est le CAS (Create A Sim) et pour la construction, c’est le BB (Build By). D’où la différence de présentation.
2023 est une année consacrée à la découverte, à l’expérimentation. J’apprécie de pouvoir rapprocher certains outils et certaines techniques. Et de prendre le temps pour le faire comme pour le partager.
C’est aussi une année où j’ai cessé de « culpabiliser » en parlant de créations composites, en l’occurrence, les créations 3D via l’interface des Sims 4. Lorsque je créé un personnage, une pièce ou un bâtiment dans ce jeu vidéo, j’utilise des éléments déjà prêts. Des sortes d’assets. Même si je modifie le maillage / mesh pour un personnage, ou que je change la couleur pour un élément, je ne me considérais pas légitime pour le partager puisque je n’étais pas l’auteur de tous les éléments.
Sauf qu’au final, en 2D numérique non plus je n’étais pas l’auteur du logiciel qui me permet de dessiner, ni de certaines brosses ; idem en 2D traditionnelle, je ne suis la fabricante ni des pigments, ni du papier, ni des pinceaux ! Or Adobe propose bien l’abonnement à Photoshop et LightRoom dans ce but ; Sennelier procède de même pour le papier et les godets d’aquarelle. Ainsi de suite.
Il m’a fallu deux ans pour repenser le processus, en considérant l’interface comme un outil de création. Je conserve mon honnêteté en appliquant systématiquement la mention : « création composite » c’est-à-dire une œuvre qui émane de moi mais qui utilise des éléments d’autres auteurs – les membres du studio Maxis – avec accord de ces auteurs, puisque, rappelons-le, c’est précisément dans Les Sims 4 un des buts du jeu de simulation de vie.
Si je me mets à la création assistée par Intelligence Artificielle, je procèderai de même, en indiquant qu’il s’agit d’une création composite et en précisant de quelle IA il s’agit. Ce qui impliquera probablement que je détaille séparément en quoi j’ai travaillé sur l’illustration, quelles sont les modifications que j’ai apportées, bref : en quoi elle émane bien d’un auteur humain qui s’est servi d’un outil de création.
Si l’une de ces miniatures vous intrigue, plongez dans la rétrospective 2023 sur Yrial in Sight !
Meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence !
Bonne Année ! Illustration de bonsaï et mandala par Saisei sur Yrial in Sight
Happy New Year ! Bonsaï and mandala | Illustration by Saisei on Yrial in Sight
Illustration réalisée avec le logiciel Photoshop d’Adobe – une gribouille initialement assortie d’un crayon mécanique et de mon carnet de croquis ! Un dessin réalisé à la main – enfin avec un crayon puis un stylet de tablette graphique – si la précision intéresse. Et… J’en reparlerai dans la prochaine compilation de l’année « Mash-up des illustrations et builds 2023 » ^.~
Comment une rosace devient un mandala ? en design graphique, qui sert de transition entre la carte de vœux et l’actualité d’Yrial de janvier à mai 2024 inclus.
Si le sujet du mandala pour intéresse, j’en dessine également dans ces articles (edit 2024) sur Yrial in Sight :
Mandala que voilà ! sur des thèmes mêlant différentes formes, paru en mars 2024 ;