Ça faisait un petit moment, voici une étude de maître(s) revue à l’esthétique du jour.
Illustration inspirée notamment du romancier russe A. Pekhov et du peintre allemand F.X. Winterhalter, tirée d’autres influences encore… Une elfe noire dont les canines ont été remplacées par deux percings :
Je n’ai pas fait de prélèvement pipette sur le tableau d’origine, donc si vous comparez les deux, il y aura certainement de bonnes différences. J’avoue avoir d’emblée passé la référence principale en noir et blanc puis travaillé l’observation à partir du modèle, dont j’ai approximativement repris la pause.
Étapes entre crayonné et valeurs en niveaux de gris (ou modelé) :
Ensuite, la mise en couleur. Cette fois-ci, j’ai utilisé des courbes dégradées plutôt que de partir d’une couche brune unie. Mais en douceur. Le résultat reste très feutré, un peu dans le genre « vieux tableau ». Donc oui, encore une illustration de colorisation à partir du noir et blanc !
Un premier test à gauche, trop réaliste, puis la nouvelle direction au milieu et à droite :
Il m’arrive fréquemment de croiser de multiples sources. Ici, j’ai souhaité mixer une toile du 19ème siècle réalisée par Franz Xaver Winterhalter « Study of an Italian girl » avec la description faite des elfes noir.e.s par le romancier Alexei Pekhov dans les « Chroniques de Siala » – peau mate à noire, yeux ambrés, chevelure gris – cendré à argenté. J’en ai gribouillé deux versions et ai finalement opté pour la version « plus moderne » (moins « World of Warcraft »), avec trois percings (nez et lèvres, encore une autre influence). C’est celle que je vous partage aujourd’hui !
Voilà pour cette nouvelle expérimentation qui associe colo à partir du gris, étude de peintre, de percings, et exceptionnellement, littérature.