Ce film de James Cameron marque un tournant dans le cinéma. Et non, je n’avance pas ce genre de propos sur la seule base de technologie 3D – pourtant c’est l’amatrice de cinéma dynamique et de jeux sur paquets de céréales qui parle ! – mais bien que cette histoire allie la beauté des rapports « humains » à l’immensité féerique d’un univers exotique et particulièrement inventif.
On lui reproche sa simplicité scénaristique : pourtant – et contrairement à d’autres – James Cameron n’a pas fait l’impasse sur les temps de réflexion, d’action et d’émotions pures sous prétexte de nous émerveiller visuellement. Nous est présentée une histoire nourrie de sensations de liberté, de courage et d’unions au-delà des origines ; une histoire qui n’est pas sans rappeler « Danse avec les Loups » … D’ailleurs vous saviez que Wes studi – entre autre acteur et consultant expert en langues indiennes – a participé à ces deux films ?
Note personnelle : j’ai été particulièrement émue, notamment lors que le « héros » retrouve les sensations dont le privent ses jambes, les pieds enfouis dans le sable, lors de sa première « sortie » en avatar. Un concept qui fait echo à mes notes sur « Clones ».La surprenante justesse des expressions faciales des acteurs en avatars a certainement beaucoup participé aux grands moments d’émotions…
Mais c’est loin d’être la thématique centrale de l’histoire, qui tend d’avantage à opposer deux conceptions de l’environnement naturel, basées sur la transformation de la matière en masse (ici symbolisée par l’entreprise d’extraction au détriment des indigènes) ou à l’échelle individuelle (les indigènes de Pandora, qui ne prennent que le strict nécessaire et s’estiment faire partie d’un cycle de vie). La personnification finale de la « mère Nature » -comme volonté commune de rassemblement des individus- renforce encore le degré de respect quant à cette deuxième option.
…Vous l’avez sans doute compris, j’ai été littéralement subjuguée, envoûtée, séduite par ce conte moderne ! ^__^