Avec les premiers flocons et la ruée vers les cadeaux (qui a dit « Or » ? ^-~), les contes de Noël et autres épopées oniriques peuplent déjà nos grands écrans. Et je m’aperçois que je n’ai encore jamais rien posté sur cette saga fantastique des « Harry Potter », pourtant renommée. Or, je suis tous allée les voir au cinéma…So what ?
Si les quatre premiers volets m’avaient de plein fouet replongée dans la période de l’enfance où l’on se jure de croire à la magie, les suivants m’avaient lassée par leur sempiternel crédo du « Harry, l’élu, seul contre tous »…
Toutefois, ce septième et avant dernier volet, bien que n’ayant pas choisi le temps de la maturité pour ces héros (pourtant nettement suggérée dans l’épisode de la « Coupe de feu »), détonne par son côté reportage, avec des séquences genre caméra à l’épaule, et préfère des décors crus, sans nuances bleutées, ne lésinant pas sur la fatigue transparente de doute de nos trois protagonistes; l’action de défait par ailleurs très vite des thèmes enivrants chers à la saga.
Au bilan, un début d’épisode fameux, mené tambours battants, pour un film au final moins sombre / tragique que son prédécesseur; mission difficile s’il en est, car il a fallu trancher dans le vif du corpus proposé par J. K. Rowling, et l’on retrouverait donc certaines ellipses temporelles largement expliquées dans l’ouvrage d’origine. Livre et film se complèteraient donc bien ici.