L’île des perroquets est en vue ! Alors, prêt à s’envoler vers la liberté… Des terrasses de café ? Très de plaisanteries, bien que la vanne soit d’actualité. A défaut de destinations exotiques, je persiste dans l’art des facettes avec une illustration d’un Ara prêt à s’envoler.
Presque un portrait ! Dont voici un spécimen composé en fragmenté :
Pour mémoire, le dessin polygonal ci-dessus est un close-up, un plan resserré / tronqué de cette illustration d’origine, publiée pour MD drawing :
Une illustration qui m’avait incitée à étudier de plus près le Ara, un perroquet bleu et jaune, en partant de photographiques personnelles – les proportions ne sont pas exactement respectées, de mémoire j’ai agrandi légèrement les ailes… Disons pour des raisons d’esthétique personnelle :
Concernant le low poly, je savais d’emblée que je souhaitais un ciel « à gros blocs » pour que le perroquet se détache bien du fond. En même temps, je souhaitais conserver les contrastes de gris colorés qui émanent des nuages. Une approche qui obligeait finalement tout de même affiner certaines parties du fond… Premier dilemme ! Restait à choisir lequel – voici les trois ciels créés pour cette illustration, plus ou moins contrastés :
Peut-être aurais-je dû me simplifier la tâche et opter pour un fond neutre !
Quant à l’oiseau proprement dit, même approche que le dessin traditionnel : polygoner certaines zones à grosses facettes (une grande partie du corps et de la branche d’assise), au profit de la tête du perroquet, des serres et de l’extrémité des ailes, qui elles, sont bien détaillées :
Pour souligner le côté aérien – et alléger ma composition – j’ai tenté un éclatement des formes : les polygones se fragmentent, les triangles se séparent ! En surfant autour du sujet récemment, j’ai pu voir que cet effet de morcellement / éparpillement est finalement beaucoup utilisé en poly art ^-^ Ici j’ai essayé deux approches :
- Les facettes libres sans épaisseur (c’est le cas de la branche qui s’émiette, des ailes qui ressemblent aux vitraux), qui rendent assez plat je trouve mais sont efficaces graphiquement ;
- Les facettes avec épaisseur (le flanc du perroquet n’est pas transparent, on distingue un « contenant ») qui rend moins plat mais paraît brouillon.
Bref. Encore des maladresses dans le traitement des facettes triangulaires. Ce qui devait s’avérer un travail de simplification s’est finalement révélé une composition laborieuse plus proche du design graphique que de l’illustration. Notamment parce que mon dessin d’origine n’était pas conçu pour ce type d’approche et que je débute. L’exercice reste sympathique et démontre à quel point j’ai surtout envie de refaire de la 3D !!!
Art polygonal : parrots’ isles in sight est donc le deuxième essai de low poly après Art polygonal : entre façettes et brosse texturée, partagé ce mois-ci. Il fait suite aux croquis de perroquets ; j’ai détaillé la composition quadrillée de l’illustration dans Îles en vue- isles in sight ainsi que le traitement de couleurs et des previews responsives dans Stormy sunset : isles in sight !