Voici une version colorisée de ma petite chimère* ! Une version sur papier, en traditionnel donc.
Comme pour la plume bleue à l’aquarelle et le cerisier fleur à l’aquarelle, j’utilise du papier à grain torchon, du gros grain « rough » 100% coton. C’est rudement bien pour les décors** à mon sens mais cela ne me correspond pas pour les détails, tout du moins, pour le moment ; ) Voici un exercice sur le papier aquarelle rough Lanaquarelle avec comme sujet, la petite souris chimérique :
Après les encres Colorex, je profite de ce nouveau papier rough pour y tester l’aquarelle en godets Winsor & Newton et crayons aquarellables Caran D’Ache – zoom sur l’élaboration des plumes de la queue :
Ça, c’est la grande nouveauté ! Vous connaissez sans doute les rehauts de blanc qu’on pose par touches pour éclaircir ? Avant j’utilisais un pinceau fin que je trempais dans de la gouache ou de l’acrylique faiblement diluée…
…C’était souvent source de déception, l’acrylique comme l’aquarelle sortait sèche, vraiment trop sèche et perdaient de leur opacité à la dilution. Coup de chaud ? Je les ai toujours rebouchées pourtant. Bref, sur les conseils d’Ayleen, me voilà équipée de deux crayons blancs – dont celui qui m’a servi, ci dessous :
Pour avoir essayé les deux crayons (un Uniball Signo et un Pilot G-2 07), c’est l’Uniball qui s’en sort mieux sur le rough. Le flux de blanc parvient à relativement bien combler les aspérités du papier.
Pour finir, comme annoncé sur la dernière photographie : la prochaine fois, je vous parle du pinceau éventail ! Là aussi, c’est une nouveauté pour moi : )
Si d’ici-là, vous avez des commentaires, n’hésitez pas ! Je suis sure que ça m’intéressera et j’y répondrai : )
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*Précédents croquis : jeu de souris à plume et petite souris, la suite
**J’ai testé le rough sur plusieurs exercices en même temps, des choses demandant de la précision (la plume bleu, la souris chimérique) et d’autres plutôt aléatoires (le cerisier-fleur, l’arbre moussu – que je posterai fin juin).