Meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence !
Illustration réalisée avec le logiciel Photoshop d’Adobe – une gribouille initialement assortie d’un crayon mécanique et de mon carnet de croquis ! Un dessin réalisé à la main – enfin avec un crayon puis un stylet de tablette graphique – si la précision intéresse. Et… J’en reparlerai dans la prochaine compilation de l’année « Mash-up des illustrations et builds 2023 » ^.~
Défi réalisé à l’invitation de Vurore et publié collectivement le 8 mars 2023 : Femme, Vie, Liberté !
Vurore1 est illustratrice indépendante et a décidé, au début de cette année, de mobiliser d’autres dessinateurs et dessinatrices, illustrateurs et illustratrices de tous horizons pour imager un combat quotidien. Avec l’idée de personnifier le message en partant d’un autoportrait. Je fais partie de celles et ceux qui ont répondu à l’appel :
Le slogan Femme, Vie, Liberté2 est utilisé depuis plusieurs années pour dénoncer le traitement de la condition féminine, en particulier iranienne, irakienne, turque et syrienne. Néanmoins ce message est suffisamment ouvert pour être porté vers n’importe quelle femme, où qu’elle soit dans le monde.
La date de partage en ligne était le 8 mars de cette année. J’ai pensé qu’un petit retour sur cette création, à la fois simultanée entre plusieurs personnes mais éminemment solitaire3 dans la réalisation, restait d’actualité !
La couleur verte : renaissance, monde végétal et référence culturelle
Le vert est une couleur historiquement ambiguë, selon sa clarté, sa saturation, voire sa teinte même, suivant son degré de jaune ou de bleu. De ce que j’ai pu lire sur la philosophie musulmane, le vert se rapporterait entre autre à une oasis de verdure dans un désert sec. Le vert de ce portrait symbolise donc la (re)naissance du droit et de la liberté, la vie autant végétale qu’humaine et, en l’occurrence sociétale. Même dans des environnements arides. Même si la définition de ces concepts manifestement varie d’une culture à l’autre et est source d’ambiguïté.
Le choix du livre ouvert : accès à la connaissance, à la liberté de penser et d’agir
Ce livre est en fait mon carnet de notes et de croquis ! Niveau ambiance, les pages ocres du carnet ouvert ont l’avantage de jouer le rôle d’un réflecteur : elles apportent une source de lumière indirecte. A la base, mon carnet devait disparaître du cadre de la photographie finale – la photographie qui m’a servi de référence pour cette peinture. Sauf que dessiner un livre dans les mains d’une femme, lorsqu’il s’agit d’illustrer un slogan sur le droit de vivre et d’être libre, c’est une posture intéressante : mon personnage vient de lire et lève les yeux, il s’est instruit et à présent, réfléchit.
Entre ressemblance et simplification : le mouvement dans l’intention
Le portrait réalisé est plus ou moins fidèle à l’original : la simplification et l’exagération servent aussi mon intention. Les yeux sont plus grands par exemple et les cheveux plus longs – tels que je les porte maintenant. L’essentiel était de renforcer certains aspects que je jugeais dynamiques : mouvement de la chevelure dans le vent (visible sur la photographie de référence au demeurant) qui illustre le mouvement de la pensée et la liberté d’action ; éclat des yeux (volontairement agrandis) qui reflètent l’éclairage du livre – dans les deux sens du terme, l’éclairage de la liberté et de la connaissance, l’éclairage atténué du soleil, au dehors. A l’extérieur. En public !
3 Exercice solitaire bien que j’ai régulièrement partagé mes avancées, comme mes doutes, à d’autres collègues et amies le temps de peindre cet autoportrait. Histoire aussi de m’aider à choisir entre différentes compositions !
Même si le texte à placer était « simple » par rapport à la réalisation d’une affiche par exemple, je me demandais s’il le fallait discret ou au contraire plus assumé comme avec cette typographie épaisse. C’est fou comme l’implication personnelle change dans cette configuration où le sujet est à la fois général et personnel.
Que serait un portrait de Simmeuse, sans SimSelf ?
Oui, je pourrais très bien partager ma SimSelf ! Mais elle est trop occupée à réaliser le défi « Super Sim » entre les mains de Kômori XD
Ce visuel est d’ailleurs une collaboration entre Kômori et moi lorsque nous avons créé nos SimSelves – nos avatars au plus proche dans le jeu vidéo Les Sims 4.
J’en ai deux versions, une adulte avec lunettes que j’ai réalisée en commençant à jouer, et une jeune adulte sans lunette, sculptée en collaboration. L’échange de fichier était pratique et le stream de modelage en direct très utile !
Ce qui suit est mon propre autoportrait, en peinture numérique… Et avec lunettes !
Process de peinture sur un auto-portrait
Initialement, ce portrait est initié à la demande d’une autre illustratrice, Vurore et dont je détaille l’intention dans un article séparé1. Ce projet d’auto-portrait tombait plutôt bien puisqu’il s’associait à mon projet de bannière « jungle nantaise » sur Facebook :
La réalisation d’un auto-portrait est réputée difficile car elle renvoie à notre propre image. Pour tromper ce potentiel blocage, je n’ai rien trouvé de mieux que de dessiner à l’envers – ce qui m’empêchait d’interpréter ce que j’avais à peindre. J’ai ainsi souvent renversé la toile, lors du croquis comme de la peinture :
Même technique lorsque je dessinais des raccourcis – inverser le canevas permet de se concentrer sur les relations et les proportions, plutôt que sur le « concept » qu’on a déjà en tête – en l’occurrence, ici, de main :
En parallèle, j’ai sollicité plusieurs fois des avis de mon entourage, dessinatrices ou non. Ces retours sont précieux en cas de doutes ! Si l’exercice reste solitaire, les échanges demeurent importants pour rester motivé(e).
Je vérifiais souvent que la composition et les valeurs étaient équilibrées – ici l’illustration finale de l’auto-portrait avec le texte demandé par Vurore1 mais en niveaux de gris :
Et la peinture numérique, version finale, en couleurs cette fois pour cet auto – portrait de Simmeuse… Qui a aussi voyagé sur la toile lors du défi « Femme, Vie, Liberté » :
1Vurore a initié, en début d’année, un défi collectif d’auto-portraits en soutien à la cause mentionnée dans le slogan. J’en parle spécifiquement dans l’article Défi artistique et autoportrait !
Ceci étant dit, je joue rarement avec ma SimSelf : jouer aux Sims se rapproche plus du jeu de rôle à mon goût et je préfère inventer des histoires, des lieux et des personnages. Et vous, créez-vous vos SimSelves ? Les jouez-vous ?
Dessin pour la nouvelle année, accompagné de mes meilleurs vœux pour 2023.
Suite de l’illustration enneigée pour les fêtes de fin d’année, voici l’ondée qui marque les fêtes de début d’année ! La carte enneigée 2022 à la Saint Sylvestre devient une carte où le cristal roche pourrait s’apparenter à un iceberg émergé : la glace et la neige ont fondu, place à la pluie et à l’eau liquide !
J’ai volontairement haussé l’horizon avec la vague mousseuse en arrière-plan, pour signifier la montée du niveau de l’eau. La roche est moins visible également dans les remous troubles tandis que certains cristaux apparaissent fendillés par l’érosion. Moins de rose orangé pour cette version et plus de bleu gris, la carte ressort finalement plus froide.
Memo de gameplay sur les Sims 4 – puisque la roche cristalline s’en inspire directement : autant les collectibles accessibles au marteau à bois sont disponibles dès le jeu de base, autant la météo n’existe qu’avec le pack Saison. Et, même si les flaques d’eau sont présentes dans le jeu, aucun de mes Sims n’a été victime d’une inondation. Donc dans cette illustration, il s’agit de pure spéculation ^__^
Si vous souhaitez appréhender les changements climatiques de manière vidéoludique, je réfléchirai à une liste non exhaustive de jeux vidéo en rapport avec cette thématique ! A défaut de pouvoir faire mieux IRL qu’au présent.
EDIT de mars-avril : article « Influencer le climat en jeux vidéo ? » en ligne, sur l’appréhension de changements climatiques / météorologiques / environnementaux en jeux vidéo !
Dessin pour les fêtes de fin d’année, illustration de particules scintillantes dans une ambiance nocturne et enneigée. Bref, la traditionnelle carte de vœux :
Pour de petits plaisirs dont la simple présence, parfois un simple mot rédigé avec affection, quelque chose qu’on fabrique soi-même, ou juste une sortie le soir de Noël. La magie du moment. La magie de l’instant.
Lors des dessins de recherche pour cette carte, j’étais encore fortement marquée par la diffusion de « Tokyo Godfathers » de Satoshi Kon – un film d’animation sorti en 2003. Le cristal roche, issu du jeu vidéo Les Sims 4 représente aussi un souvenir de géocache* faite cet été !
Une ambiance clair-obscur donc, dans la lignée de l’illustration 1 chiffre pour 1 arbre ainsi que de Fleur de Ressac en VégéSim, publiée en mai dernier lors d’un défi de scénario. A ce propos, dans les Sims 4, les cristaux récupérables sont finalement complètement opaques et ressemblent davantage à une géode ou une roche cristalline qu’à des cristaux translucides. J’ai donc pris la liberté, pour cette illustration, de les représenter légèrement transparents – ce qui offre un chouette contraste entre le fond sombre et les contours brillants des formations cristallines saillant de la roche.
Cet aparté sur les collectives du jeu vidéo se veut également un rappel sur les ressources finies de notre environnement. Tout le monde saisit la référence, donc je n’irai pas refaire un pamphlet là-dessus ici. Plus onirique, le morcellement du cristal rappelle un peu l’effet en poly art (polygonal art) du cœur de Saint Valentin !
*Géocache, geocaching : jeu de plein air, IRL donc, où les participants partent à la recherche de cachettes entretenues par d’autres participants. Les trésors trouvés sont des choses simples, allant du petit mot à divers petits objets. Principe du jeu de piste où la carte papier est remplacée par une map sur téléphone – à l’instar d’une chasse aux pokémons (ou d’une chasse aux créatures du vide, pour rester dans le thème des Sims 4). Sympa à faire à plusieurs, le temps d’une balade !
Joyeuses Fêtes à tous en perspective, je vous souhaite de passer un agréable moment !
Portrait en peinture numérique / art digital d’une Simette, un personnage de simulation joué récemment en coopération dans le jeu vidéo Les Sims 4.
Fleur de Ressac nous a servi à Kômori et à moi, pour relever le défi de scénario « Planter un Sim » où l’on y joue un(e) végéSim :
Illustration suivie d’un petit WIP « Work in Progress » partagé sur X (Twitter) en mai dernier :
Cette illustration est un overpaint : j’ai réalisé plusieurs aperçus écrans du personnage, en ai recomposé une posture puis ai repeint par dessus ! Ce process a le mérite d’accélérer la peinture. De fait, ce portrait est une œuvre composite.
Voodoo and 7th Sea ! Voici le résultat d’une commande d’un MJ pour animer quelques sessions du jeu de rôle « 7e Mer ».
Deux versions pour deux portraits réalisés début février 2021 :
C’est la première fois que je me penche sur l’esthétique du 17ème siècle, tout comme sur le maquillage vaudoue : aussi ai-je eu besoin de documentation. D’autant que le temps accordé était cours (2 ou 3 jours si ma mémoire est bonne).
Au final, j’ai donc attendu deux mois pour partager ces conceptions de personnages – ni « work in progress » ni publication avant le délai requis pas les sessions de jeu. Le secret a donc été bien gardé de mon côté comme du côté du Maître de Jeu (MJ) : Perpétua Bienommé, dite Améthyste, ne s’est en effet pas révélée immédiatement aux Personnages Joueurs (PJ) dès sa première apparition !
Et vous, êtes-vous rôliste ? En JdR il m’arrive souvent de croquer mon personnage ou celui des autres ; en revanche, certains joueurs préfèrent ne jamais représenter leur perso pour que la magie subsiste. Et c’est vrai : à partir du moment où le personnage est illustré précisément, ou au moins dessiné dans les grandes lignes, bref, posé sur papier, il prend une réalité tangible. Le dessin peut-il figer l’imagination ?
Suite des esquisses, études et croquis de janvier, voici la carte de février dernier pour « 2021 : 1 chiffre pour 1 arbre » ! Un jeu de clair-obscur pour une palette de couleurs presque monochrome, entre le vert et le bleu où le numéral se pare de végétal.
Une version de l’illustration où l’arbre ressemble bien au chiffre 1 :
Un projet thématique intéressant pour ce jeu entre dessin et typographie, où les chiffres évoquent des feuilles, des palmes, voire un arbre complet avec le « 1 ». Le reflet évoque une étendue aquatique, eau qui s’associe au liseré au ras des racines pour symboliser le mycélium – ce champignon qui permet aux arbres de communiquer nourriture et peut-être information, dans les profondeurs du sol. Seconde version illustrée où l’arbre revêt une forme plus naturelle en ce qui concerne sa ramure :
Finalement j’ai donc réussi l’éclairage en dessous, directement au pinceau et sans truchement (cf. mon précédent article sur le sujet) ^.~ J’en avais déjà fait sur des personnages mais peu voire jamais sur des arbres ! Or je tenais particulièrement à conserver cette ambiance claire-obscure, symbole d’une période de transition où le doute voire la morosité accapare, à juste titre, beaucoup d’esprits… Et dont une solution serait accessible en profondeur. Solution finalement proche, au sol à nos pieds, possible dans l’adaptation et la communication. Et pourquoi pas, entre végétal et humain. Même si dissimulée au premier regard.
Typographie utilisée : Bernard MT Condensed, un police de caractère actuellement distribuée par Microsoft. Illustration graphique achevée le 21 février 2021. Pour une année plus harmonieuse entre urbain et végétal, entre humains déjà, et avec les autres animaux, toujours.
Retour sur les croquis et la peinture autour d’une année plus douce !
Au départ, il s’agit d’une étude de la nature… Qui s’est révélée soit trop plate soit trop contrastée ; j’ai choisi un croquis plus déformant, plus exagéré, qui me paraissait dégager davantage de sympathie :
En revanche, la mise en couleur m’a progressivement faire revenir à un style plus réaliste, notamment et surtout lors du détail partiel de la fourrure :
Je parle de peinture numérique dans la mesure où j’ai majoritairement utilisé l’huile, le crayon et le pinceau mélangeur sur Photoshop. Une sorte d’approfondissement du portrait homérique dans Le retour de l’ordinateur ! L’effet reste spontané même si je doute d’y retrouver un élément identifiant en matière de « touche picturale ». Bien. Résultat final :
Un partage empreint de câlin en cette Saint Valentin… Que certains passeront peut-être sans leur compagnie de prédilection, couvre-feu ou confinement oblige (au moment où je prépare la planification de cet article, j’ignore encore quelle forme les restrictions pourraient prendre).
Meilleurs vœux illustrés pour cette année qui a déjà (bien selon les points de vue) commencé :
J’ai choisi une formulation personnelle. Globalement nous sommes tous sous le joug de restrictions sanitaires, nécessaires et indispensables, avec des conséquences économiques, familiales, sociales, associées à un impact important sur la santé mentale. D’où l’idée de ne pas souhaiter une traditionnelle « bonne » année et de porter l’accent sur les petits moments de bonheur, même fugaces. La plupart du temps, j’opte pour des vœux personnalisés mais là j’ai pensé que ce serait mieux de le faire aussi pour la carte générique.
Et… En raison de ces mêmes interrogations sociales, je me suis inspirée d’une source musicale pour le texte : celui de Daft Punk pour leur chanson « Harder, Better, Faster, Stronger », plus particulièrement le passage sur l’automatisation du processus de transformation et d’uniformisation. J’évite au maximum les polémiques sur Yrial, je les réserve pour mon entourage ; cette fois-ci, je n’y résiste pas !
Alors. Notre mode de vie nous rend-t-il plus fort, plus rapide, meilleur en tout ?
D’ici-là, je vous souhaite sincèrement une année plus en douceur à tous celles et ceux qui en ont bien besoin ^-^