Aquarelle, nuancier dégradé, bilan part.2

Sur la palette de 6 godets – cf. précédent post – j’aurais bien remplacé direct le blanc par du noir, un des deux jaunes chaud par du jaune froid, et ajouter un vrai rouge à la place du vert émeraude. Mais bon. Au début, j’ai « joué le jeu », n’utilisant que ce qui était donné, puis j’ai finalement craqué – enfin presque !

1. Nouveaux godets aquarelles !

De nouveaux godets sont venus étayer la palette d’origine.

Palette Lefranc & Bourgeois. Nouveaux demi-godets Winsor & Newton. Bizarrement, les nouveaux et les anciens ne s’entendent pas – alors qu’ils sont de la même marque :

• La texture de certains godets change ; elle est « grumeleuse », « graisseuse », très facilement opaque en étant terne ;

• Les nouvelles couleurs ne se mélangent pas aux anciennes donc pas vraiment moyen de corriger le tir.
J’avais expérimenté la même difficulté en mélangeant des encres (sienne et sépia) avec des godets.

Aperçu de la palette ainsi constituée :

news-2016-01-11-p01-nuancier-degrades-aquarelle-2012

Les couleurs de la palette Winsor & Newton de 2010 + nouvelle de Lefranc & Bourgeois + des électrons libres – principalement des violets dont je suis friande, et un orange lumineux. Eté 2012.

Ce genre de nuancier type « choix du carrelage et du papier peint » est plutôt bénéfique pour s’y retrouver ! Je me rapproche plus de ce que j’ai l’habitude de voir en numérique. L’autre avantage : disposer d’une vue d’ensemble et détaillée de mes couleurs aquarelles actuelles. Pas tout le catalogue éditeur.

*J’écris « godets » mais en fait il s’agit bien de demi-godets.

Autre écueil de l’époque : les nouveaux godets m’apparaissent plus vifs que les anciens ! Dommage : je comptais les utiliser pour des ombres et des fonds.. Et là, blocage > d’où le choix d’encres, cf. post précédent.

2. Les crayons aquarelles :

C’est le dernier test en matière de couleurs (août 2015). Essayé en modèle vivant l’été dernier puis sur un fanart d’Earth Shaker au début de l’hiver, je me sens parfois dans mon élément et d’autres fois pas du tout !

Aperçus – aspect encore très crayonné qui me va moyennement sur un drapé et complètement sur du poil :

news-2016-01-12-modele-vivant-yrialinsight-peignoir-bis

A gauche, le premier essai de crayons, à droite, le dernier. Côté couleurs, j’ai vite fait de partir en vrille avec des crayons…

En revanche, une fois bien lissé, le finish est sympa :

news-2016-01-12-modele-vivant-yrialinsight-peignoir-rouge

Une gamme de couleurs un peu plus réaliste et un vrai fondu dès le départ…

Contrairement aux encres et aux godets, les crayons aquarelles sont peu sensibles au papier ; les tests ci-dessus sont réalisés sur du 224gr et du 300gr ; hormis des différences de gondolos (même sur un papier tendu) les couleurs sont fiables !

Point positif : les crayons offrent des teintes vives – plus que les godets toujours et moins que les encres.

Point négatif : en raison de l’opacité, le repentir est difficile. Je ne pense pas qu’avec des crayons j’aurais réussi le même tour de passe-passe que pour les montagnes – où j’ai littéralement lavé la moitié du dessin avant de repasser dessus.

Conclusion… Une palette exhaustive ?

Nouveaux godets et crayons se retrouvent groupés dans un même article pour une bonne raison : la vue d’une palette « figée », en apparence exhaustive, me bloque. Peut-être parce qu’il y en a trop maintenant… ? Elle n’incite pas aux mélanges. J’ai tendance à piocher de la couleur pure alors que pour garder une homogénéité, elles mériteraient d’être mélangées (pour les godets) ou superposées (pour les crayons).

Du coup, j’ai changé de tactique : je me confectionne un nuancier au fur et à mesure des projets. Les nuanciers comportent à la fois des couleurs pures et des couleurs mélangées.

news-2016-01-11-p02-aquarelle-gamme-analogue

Une gamme de couleurs analogues dans les tons bleus – violets.

Tant pis pour l’absence de vivacité des mélanges ! En trois ans à cinq ans, les nouveaux et les anciens godets semblent s’aligner sur un même degré de « pâlichon » de toute façon : les teintes sont toujours fiables mais la couleur s’affadit.

…Au final, y avait-il vraiment besoin d’acheter de nouvelles teintes ? ^^°

4 réponses sur “Aquarelle, nuancier dégradé, bilan part.2”

  1. Bem en fait je n’arrive pas sans « palette » <> sans test préalable sur un coin de feuille (et c’est vrai en tradi comme en numérique)… Là le nuancier a l’avantage de mettre en pause une illu et de la reprendre plus tard avec des références précises (plus que d’innombrables taches, éparses et sans nom ^^°). L’aquarelle sèche vite – même avec un papier mouillé – donc les couleurs et les mélanges sont de toute façon à refaire d’une fois à l’autre. ^o^

  2. L’habitude du tradi, pas encore ! Mais des souvenirs de collège ^.^ Et quitte à comparer, tu fais beaucoup plus de crayonné en tradi que moi ! ^.~ A commencer par Ink Oktober

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