JapaNantes 2016

affiche-japanantes-2016Cette affiche de JapaNantes détonne de toutes les précédentes. Très graphique, photographique, la composition par collage est vraiment intéressante : les origamis sont franchement efficaces et positionnent l’évènement sur une optique plus large que la japanimation seule. Plus de personnages, la mascotte suffit amplement ! Et ici elle est vraiment bien mise en valeur. Bref, j’avais beaucoup aimé les propositions de l’année dernière mais celle-ci innove bien – d’autant que le rouge de la charte graphique est maintenant partie prenante de la com’ !

Toutes les infos sur blog.japanantes.com pour la convention du 16 et 17 janvier.

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Aquarelle, nuancier dégradé, bilan part.2

Sur la palette de 6 godets – cf. précédent post – j’aurais bien remplacé direct le blanc par du noir, un des deux jaunes chaud par du jaune froid, et ajouter un vrai rouge à la place du vert émeraude. Mais bon. Au début, j’ai « joué le jeu », n’utilisant que ce qui était donné, puis j’ai finalement craqué – enfin presque !

1. Nouveaux godets aquarelles !

De nouveaux godets sont venus étayer la palette d’origine.

Palette Lefranc & Bourgeois. Nouveaux demi-godets Winsor & Newton. Bizarrement, les nouveaux et les anciens ne s’entendent pas – alors qu’ils sont de la même marque :

• La texture de certains godets change ; elle est « grumeleuse », « graisseuse », très facilement opaque en étant terne ;

• Les nouvelles couleurs ne se mélangent pas aux anciennes donc pas vraiment moyen de corriger le tir.
J’avais expérimenté la même difficulté en mélangeant des encres (sienne et sépia) avec des godets.

Aperçu de la palette ainsi constituée :

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Les couleurs de la palette Winsor & Newton de 2010 + nouvelle de Lefranc & Bourgeois + des électrons libres – principalement des violets dont je suis friande, et un orange lumineux. Eté 2012.

Ce genre de nuancier type « choix du carrelage et du papier peint » est plutôt bénéfique pour s’y retrouver ! Je me rapproche plus de ce que j’ai l’habitude de voir en numérique. L’autre avantage : disposer d’une vue d’ensemble et détaillée de mes couleurs aquarelles actuelles. Pas tout le catalogue éditeur.

*J’écris « godets » mais en fait il s’agit bien de demi-godets.

Autre écueil de l’époque : les nouveaux godets m’apparaissent plus vifs que les anciens ! Dommage : je comptais les utiliser pour des ombres et des fonds.. Et là, blocage > d’où le choix d’encres, cf. post précédent.

2. Les crayons aquarelles :

C’est le dernier test en matière de couleurs (août 2015). Essayé en modèle vivant l’été dernier puis sur un fanart d’Earth Shaker au début de l’hiver, je me sens parfois dans mon élément et d’autres fois pas du tout !

Aperçus – aspect encore très crayonné qui me va moyennement sur un drapé et complètement sur du poil :

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A gauche, le premier essai de crayons, à droite, le dernier. Côté couleurs, j’ai vite fait de partir en vrille avec des crayons…

En revanche, une fois bien lissé, le finish est sympa :

news-2016-01-12-modele-vivant-yrialinsight-peignoir-rouge

Une gamme de couleurs un peu plus réaliste et un vrai fondu dès le départ…

Contrairement aux encres et aux godets, les crayons aquarelles sont peu sensibles au papier ; les tests ci-dessus sont réalisés sur du 224gr et du 300gr ; hormis des différences de gondolos (même sur un papier tendu) les couleurs sont fiables !

Point positif : les crayons offrent des teintes vives – plus que les godets toujours et moins que les encres.

Point négatif : en raison de l’opacité, le repentir est difficile. Je ne pense pas qu’avec des crayons j’aurais réussi le même tour de passe-passe que pour les montagnes – où j’ai littéralement lavé la moitié du dessin avant de repasser dessus.

Conclusion… Une palette exhaustive ?

Nouveaux godets et crayons se retrouvent groupés dans un même article pour une bonne raison : la vue d’une palette « figée », en apparence exhaustive, me bloque. Peut-être parce qu’il y en a trop maintenant… ? Elle n’incite pas aux mélanges. J’ai tendance à piocher de la couleur pure alors que pour garder une homogénéité, elles mériteraient d’être mélangées (pour les godets) ou superposées (pour les crayons).

Du coup, j’ai changé de tactique : je me confectionne un nuancier au fur et à mesure des projets. Les nuanciers comportent à la fois des couleurs pures et des couleurs mélangées.

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Une gamme de couleurs analogues dans les tons bleus – violets.

Tant pis pour l’absence de vivacité des mélanges ! En trois ans à cinq ans, les nouveaux et les anciens godets semblent s’aligner sur un même degré de « pâlichon » de toute façon : les teintes sont toujours fiables mais la couleur s’affadit.

…Au final, y avait-il vraiment besoin d’acheter de nouvelles teintes ? ^^°

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aquarelle, nuancier dégradé, bilan part.1

Petit bilan des péripéties aquarellesques !

Dans mon dernier step-by-step, je cite des noms pour les godets ; finalement je ne vous ai jamais montré quelle était la couleur de base ! Voici ma palette de référence* depuis 2010 :

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Set Cotman Watercolor, « Sketcher’s Pocket Box » de Winsor & Newton

Cette palette est en fait l’assortiment “student grade” (je l’ai découvert très récemment), a priori moins cher et moins vif aussi. Sans doute la raison pour laquelle je n’ai quasiment jamais utilisé de blanc, trouvant les couleurs déjà assez fades sur du papier épais – enfin sauf sur les premiers tests sur du 90gr

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Set Cotman Watercolor, premiers tests aquarelle de juillet 2010 sur des fanarts de Madobe Nanami.

…Mais le papier gondole tellement – hors 300gr point de salut ! Et je n’ai pas réussi à apprivoiser le vert émeraude (mais les paysagistes trouveront certainement à l’utiliser à bon escient).
Entre les pigments décolorés et les couleurs que je n’utilisais pas, l’aquarelle restera frustrante pendant des années. C’est le premier axe de ce post. Alors passons aux choses sérieuses.

1. Les demi-godets aquarelles

Bizarrement, cette palette a beau être la base, je n’étais pas super à l’aise ; pas de jaune froid ou jaune « primaire » ; pas de noir pour foncer (obligations d’utiliser la complémentaire). Je faisais tout le temps des mélanges entre les jaunes et les rouges pour avoir un orange, entre les bleus et les rouges pour des violets chauds ou froids…

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Tests sur du 300gr un peu plus tard et mélanges… Pas de gondolos !

Finalement je n’utilisais que 3 « fausses » primaires soient trois à six godets maximum (les 2 jaunes, le rouge cadmium, l’alizarine et les deux bleus, enfin surtout le cobalt).

Pour la même raison, et sans doute parce que je cherchais des contrastes forts, je ne trouvais pas les gris très réussis :

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Exemple de gris colorés formés avec la palette de 2010 | évidemment les teintes varient suivant les proportions utilisées.

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Je n’étais jamais contente des gris obtenus et donc je n’en ai pas utilisés >.<… Jusqu’à l’été dernier, avec brunette bleue dont le fond est du même gris trichrome que celui de droite.

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Puis j’ai appris que les mélanges étaient de toute façon moins vifs que les « couleurs pures » (merci San Lee pour la décept…La révélation ! ^^). D’où l’acquisition de nouveaux godets*. Et d’encres aquarelles.

2. Les encres aquarelles

Eté 2012, ces fameuses encres de couleurs rejoignent mon attirail d’aquarelle : histoire d’avoir des couleurs vives même sur les mélanges des trois primaires, comme au collège avec la gouache. Et de vraies primaires au passage :

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Test des encres aquarelles « Colorex » : vives, intenses même sur une migration de pigments, du pur bonheur !

Et la différence se fait sentir, même si pour cet exemple, ce ne sont pas les mêmes couleurs :

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A gauche, version avec godets de juillet 2012 | à droite version avec encres d’août 2012

On pourrait croire que je ne suis jamais retournée à la palette d’origine. Eh bien si ! Pour mettre en valeur un regard ou des bijoux par exemple :

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Godets aquarelles classiques sur la peau et la chevelure, encres aquarelles sur le métal et les perles | août 2012.

En conclusion, j’ai nettement préféré les encres aux godets. Seul bémol : elles ont très rapidement rendu l’âme ! Contrairement à mes godets qui vivent** encore après cinq ans – conservés dans leur boîte d’origine.

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*La palette s’est enrichie depuis, bien que finalement je n’ai quasiment plus eu l’occasion d’aquareller ensuite.

** Combien de temps peuvent se conserver des godets ? Je n’ai pas trouvé de réponse pour le moment et quand je vois combien il a été difficile de faire monter la couleur sur les essais de cet été…

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Prochain post sur le sujet : gamme analogue sur palette étendue et crayons aquarelle.

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Mash-up des illustrations 2015

Nous sommes début 2016 et voici un petit retour sur mes illustrations et croquis de 2015 !

La tendance « dessin sans line » voire sans croquis apparent se confirme globalement :

Yrial in Sight | art vs artist 2015 | digital art - Saisei
Yrial in Sight | art vs artist 2015 | digital art – Saisei

… Excepté pour le dessin de manga, ce dont je parlais déjà dans le mash-up de 2012 ^.~ Pour les autres créations, j’ai plus de facilité à lâcher prise et à rendre les objets flous, comme ce que je préconisais en 2014. Et je commence aussi à me sentir plus à l’aise sur l’incrustation de texture et de salissure en tout genre – sans doute due à la refonte de mon site de photographies en 2012, que je continue d’alimenter. Je dis ça, parce que mes textures favorites sont une feuille de canson et une plaque inox de cuisine ^__^

Cela détonne peut-être mais je me suis (re)tournée vers le style que j’avais avant de goûter au manga : un style plus réaliste, qui s’installe petit à petit durant cette année écoulée, dans les décors comme les items, les illustrations finies comme les études de la nature. Ce sont probablement ces dernières qui ont favorisé ce retour ! Enfin le style est « mix » car je conserve mes influences, bien sûr ^.~ A approfondir !

Concernant les sujets, je ne me spécialise pas encore : il est donc probable que je partage dans l’année à venir aussi bien des études d’animaux et de créatures, que des décors naturels ou architecturaux ou que des personnages (plus ou moins) humains.

A ce propos, je parle toujours de « mash-up » comme sur mon site de photographies, MDstudio ; où j’y créé aussi des mash-up – je compile les photographies prises en one-shot de l’année écoulée – à contrario des séries photographiques qui sont mues par une cohérence esthétique / d’objet / de lieu / de temps. 

En tout cas, je continue la veille par projet sur des sujets souvent naturels et réalistes – si bien que je ne regarde plus vraiment les dessinateurs et illustrateurs… A tort sans doute ! Et vous, veillez-vous (tard le soir) ? Je plaisante ^^


EDIT 2019 : présenté comme tel, ce « résumé 2015 » est donc un mash-up à rebours – les compilations comme « art versus artist » ou #artvsartist n’étant apparue que courant de cette année 2016 ^.~

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Encrage numérique : une ligne chasse l’autre

Ce post est lié à un test de cintiq en novembre dernier. Encore merci Evhell pour cette découverte ! L’article a été inspiré des « différences de sensation » entre cintiq et tablette « ordinaire », et des échanges avec SuzieSuzy sur sa propre cintiq.

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A gauche un line numérique sur une Giana à trois doigts ; à droite, un encrage traditionnel

A la base, je voulais simplement partager une découverte sur l’encrage numérique. Il m’a semblé plus clair d’expliquer comment j’y suis arrivée que de me contenter d’une démonstration de l’outil. C’est parti !

1. Trousse à outils logicielle

Quand j’ai commencé à « dessiner » en numérique… J’utilisais Paint et la courbe de Bézier !

Et oui… Sans tablette, à la souris, on fait ce qu’on peut. Paint a bien évolué. Et depuis que j’ai vu une Joconde réalisée sous Paint, je ne jure de rien.

Rapidement on m’a fait découvrir Paint BBS – une appli web beaucoup plus sympa que Paint – puis Photoshop. La séduction n’était pas au rdv et pendant longtemps, Photoshop ne m’a servi qu’au graphisme, pas au dessin – j’utilisais alors principalement Open Canvas, dont les pinceaux et brosses par défaut convenaient parfaitement – tant qu’on reste en RVB :

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Crayonné et line numérique | Open Canvas | carte de vœux 2011.

Je n’ai adopté Photoshop que tardivement, lorsque j’ai compris comment confectionner proprement ses brushes. Voilà pour l’outil logiciel ! Tout ça pour dire que le support n’a pas forcément d’importance, c’est plus une question de se sentir à l’aise, d’apprivoiser la bébête.

2. Trousse à outils matérielle

Lorsque j’ai pu m’offrir ma première tablette, une d’occasion dans le magasin qui m’avait formée à la retouche photo, la question s’est posée : sur une tablette A6, avec un écran de portable, comment arriver à un trait aussi souple, décidé et naturel qu’à la main ? Il n’y en a pas vraiment.

Et comment encrer en numérique alors ? Un trait chasse l’autre.

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Encrage du sourcil : une succession de petits traits.

Quid des grands traits, dans ce cas ? Même en changeant de format de tablette il y a quelques années, je n’ai pas retrouvé l’énergie du gribouillis qui dévore la feuille pour autant. En y allant « directement », je me retrouve à tracer un trait plusieurs fois – et l’effacer plusieurs fois… >.<

Sauf avec du vectoriel, bien que je ne sois pas fan du dessin avec Illustrator ou Inkscape. C’est là que le compromis made in CSP* arrive !

Exemple à la plume G, version traditionnelle et version numérique :

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A gauche, un test à l’encre de sienne de 2011 | à droite, un premier essai pour la carte de vœux 2015.

3. Un tracé vraiment adapté au manga !

Manga Studio a mis au point un dessin « semi-vectoriel** » qui permet, justement, de « faire des grands traits » et de pouvoir les corriger simplement ensuite. On créé un calque vectoriel (calque avec symbole d’un cube) ; on encre avec l’outil qu’on veut pour le crayon / pen [P] ; puis on corrige avec l’outil « correct line » [Y].

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Aperçu d’un encrage en cours réalisé avec Manga Studio.

Dézoom du précédent encrage numérique, plume G sur calque vectoriel :

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Les deux petites bouilles chibi du post sur les personnages et l’exercice de style.

SuzieSuzy est une grande fan de cette méthode-ci ; elle le gère super bien !

C’est d’ailleurs elle qui m’a fait découvrir le logiciel et ses possibilités, fin 2014. Même si j’ai commencé par autre chose, à savoir par bidouiller des gabarits 3D ici et , j’apprivoise tranquillement l’encrage « vectoriel » de Manga Studio.

En conclusion : alors que je n’encre plus depuis quelques temps déjà…

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A gauche, illustration du cheval de bois | à droite, illustration des combattantes.

…Ce test me redonnerait presque l’envie d’en refaire !

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*CSP = Clip Studio Paint. Similaire à Manga Studio.

Je crois d’ailleurs que l’éditeur My Smith Micro fusionne les deux produits bientôt.

**Je dis « semi-vectoriel » car, contrairement à Illustrator par exemple, on n’a pas à se soucier de bien tirer les tangentes. Les avantages du vecto sans les inconvénients. Pour le dessin en tout cas. Reste à savoir si l’agrandissement se fait sans pixellisation et pour le moment, je ne me vois pas construire un logo avec.

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Lumière Elfique : mise à jour de contenu 2015 !

Année 2015, up !

Deux ans d’absence sur ce blog ; presque autant sur le forum du fanzine et plus encore sur saisei.no-xice. Je n’ai plus eu la possibilité de communiquer sur le dessin, même si, au fur et à mesure des travaux / dessins / illustrations / collaborations, je prenais des notes d’intention. Voilà qui est fait : j’ai pu mettre à jour l’année 2015 sur Lumière Elfique. Grâce à ces notes !

Par souci d’honnêteté, j’ai posté aux dates auxquelles, soit le travail était fini, soit le dessin pouvait être communiqué. Ie : si j’avais publié régulièrement, ces articles vous auraient été présentés aux dates où ils le sont maintenant et en tout cas, rarement plus tôt de toute façon*. Ne serait-ce que parce que préparer du contenu prend du temps.

*Ô joie du numérique qui vous indique, de manière infaillible, la date de création des fichiers ! Enfin c’est vrai pour les créations numériques, pour les travaux traditionnels, c’est différent – soit j’ai une date au dos, soit je scanne directement.

Bonne lecture et à nouveau bonne année !

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